corbulon a écrit:Donc si les femmes sont là même si elles sont invisibles, tout va bien. C'est formidable quand même d'être un mâle à notre époque. Tillie Walden pousse juste le concept jusqu'au bout, donc ouais elle est nettement moins hypocrite que certains auteurs (j'utilise auteurs au sens exclusif et pas englobant du masculin pluriel). Au fait Superboy quand les femmes en sont juste réduites au rôle de figurantes, j'espère que là aussi ça t'interpelle et que donc tu es déçu que les auteurs impliqués ne fassent pas une analyse du pourquoi du comment de la chose.
Mouah. Quand j'ai vu que tu avais renchéri, j'ai ri avant d'avoir lu. Et ça n'a pas manqué.
Pour te répondre, ce que je pointe avec mon argument, c'est la différence entre les deux démarches d'Hergé et Walden sur ce point précis. L'une est inconsciente quand l'autre est parfaitement délibérée, et même un commentaire de la première. Pour cette raison, je considère la pertinence de la comparaison entre les deux très limitée.
S'il s'agit bêtement d'applaudir ce qui est bien et stigmatiser ce qui est mal, selon mon seul point de vue, alors je sais le faire aussi bien que toi:
- la façon dont Hergé invisibilise ses personnages féminin, c'est mal;
- le commentaire que fait Walden à ce sujet, c'est bien.
Passionnant, n'est-il pas ?
corbulon a écrit:Oh et dernière chose la prochaine fois, va vraiment dans les sujets que je t'indique quand je donnes des exemples sur ma défiance envers l'absence de raisonnement patriarcal sur ce forum. J'aurais enfin l'impression que tu prends en compte ce que j'écris.
Tu évoques des discussions, mais tu n'indiques pas où elles se sont déroulées.
De toute façon, ce n'est pas cela qui m'intéresse réellement. Je connais déjà la teneur de ce genre d'échanges. Ce que je souhaite, c'est que tu m'offres TON point de vue sur ces échanges, comment TU les a vécus, afin de mieux TE comprendre. Parce que ce que je prends en compte ce que tu dis.
corbulon a écrit:Dommage jusqu'à présent je pensais que tu avais compris contrairement à d'autres que les mots ont un sens.
Je plussoie la réponse que t'a fait Nirm - ce qui devient une habitude, j'ai l'impression.
J'ajoute que les mots ont souvent plusieurs acceptions et que le contexte en colore le sens. Si on rajoute à cela de quelconques utilisations impropres ainsi que la complexité éventuelle des notions manipulées, un propos pourtant parfaitement élaboré devient très vite sujet à toutes sortes d'interprétations contradictoires, au grand dam de celui qui le tient.
C'est pour cela qu'il appartient à chacun de faire systématiquement un effort sincère de compréhension de la pensée et des arguments de son prochain, au-delà des mots qu'il emploie. Cet gymnastique intellectuelle permet souvent d'éviter les erreurs d'interprétations et de se rendre compte que nos points de vue ne sont pas aussi antagonistes qu'on pourrait le croire au premier abord.