corbulon a écrit:Olala je l’ai fâché pauvre petit chou qui n’accepte l’humour que lorsqu’il n’est pas la cible. Tu n’as pas vraiment l’air d’accorder aux minorités ou populations minorisées des histoires avec des héros ou des héroïnes auxquelles elles peuvent s’identifier. Si on suit ton raisonnement finalement Tillie Walden devrait utiliser des personnages hétéronormés, ben oui ça va aussi avec un peu d’imagination pour les personnes qui n’entrent pas dans ce cadre. Sauf que être homosexuelle dans une école de filles, c’est un peu comme être gay dans un vestiaire de footballeur. C’est quand même un peu compliqué d’avoir la même complicité ou la même intimité avec ses partenaires de jeu ou d’études. C’est un fait, un peu comme si tu es maghrébine même sans voile, tu auras beaucoup plus de mal à trouver un logement que si tu es Brian Addav. Dans Spinning évidemment l’homosexualité de l’autrice a des conséquences et son importance. Donc essayer de nier ce simple fait c’est aussi faire du prosélytisme que ne renierait pas les extrémistes du centre.
nexus4 a écrit:corbulon a écrit:Olala je l’ai fâché pauvre petit chou qui n’accepte l’humour que lorsqu’il n’est pas la cible. Tu n’as pas vraiment l’air d’accorder aux minorités ou populations minorisées des histoires avec des héros ou des héroïnes auxquelles elles peuvent s’identifier. Si on suit ton raisonnement finalement Tillie Walden devrait utiliser des personnages hétéronormés, ben oui ça va aussi avec un peu d’imagination pour les personnes qui n’entrent pas dans ce cadre. Sauf que être homosexuelle dans une école de filles, c’est un peu comme être gay dans un vestiaire de footballeur. C’est quand même un peu compliqué d’avoir la même complicité ou la même intimité avec ses partenaires de jeu ou d’études. C’est un fait, un peu comme si tu es maghrébine même sans voile, tu auras beaucoup plus de mal à trouver un logement que si tu es Brian Addav. Dans Spinning évidemment l’homosexualité de l’autrice a des conséquences et son importance. Donc essayer de nier ce simple fait c’est aussi faire du prosélytisme que ne renierait pas les extrémistes du centre.
Si on suit ton raisonnement (enfin raisonnement, je me comprends), le mâle, cys, hétéro, blanc et toute la lyre, n'aurait pas dû aimer l'histoire, puisqu'il n'aurait pas pu s''identifier. Je suis confus, mais à aucun moment je ne me suis senti exclu de l'histoire. C'est le talent de Walden. Et j'ai bcp aimé Le bleu est une couleur chaude,il ne m'est pas passé par l'esprit une seconde que je n'étais pas (ou ne devait pas être) concerné par l'histoire. Si le livre est bon, il parle à tout le monde.
En fait on a l'impression que ça t'emmerde qu'on ai aimé le livre parceque tu ne pas pu dérouler ton réquisitoire si bien rôdé. Ça grippe. T'aurais aimé qu'on chouine, qu'il y a deux camps à opposer. Mais y a pas de camps. Si on commence par là on a fait un grand pas.
Brian Addav a écrit:Donc Nexus avait raison, tout se tient.
Sinon, fini Spinning. Incroyable sens du récit là encore dans ce bouquin.
Par contre méfiez vous, ça parle juste d'une personne jeune qui décide au final de se laisser porter vers autre chose parce que ce qu'elle fait ne lui apporte plus rien, ou pas plus que ça. (et ça parle réellement de patinage et de dessin).
Aucun prosélytisme LGBT-X9EKFIDKJ9K90DDK+tryton dedans.
chris24 a écrit:Je m'y suis repris à 5 fois pour venir à bout de cet énorme pavé. Je ne dirais pas que je me suis ennuyé mais pas loin quand même. Je n'ai pas été du tout captivé par cette histoire.
fanche a écrit:Lu en partie et tombé des mains tant ça n'avait pas l'air de mener quelque part que ce soit.
Brian Addav a écrit:Déjà, je fais de la lèche à Nexus. De manière éhontée.
corbulon a écrit:Oh punaise Brian Addav c'est Harlem Désir. A chaque message il s'enfonce un peu plus. C'est assez marrant le hétérosplaining en plein mois des fiertés, bon déjà que pour le huit mars sur ce forum ça passe mal, donc évidemment un mois ça allait pas mieux fonctionner. Pour paraphraser Simone de Beauvoir, on ne nait pas gay ou lesbienne, on le devient. Il croit vraiment qu'au Texas quand on découvre le sentiment amoureux, ça ne change rien qu'on soit une adolescente lesbienne ou hétérosexuelle. C'est vrai quoi on peut sans doute se balader main dans la main que l'on soit une fille et un garçon ou un garçon et un garçon avec les mêmes chances de se faire insulter voir tabasser. Sans parler de l'école évidemment, si tu dis à tes copines, je suis amoureuse de Brian Addav c'est la même chose que de dire je suis amoureuse de Rae encore plus au Texas qu'en Californie. Les réactions seront totalement les mêmes, sérieusement. Mais bon l'important finalement c'est que Walden soit contente que l'on rende visible les minorités ou les populations minorisées. Que Brian Addav soit dans le déni finalement c'est son problème, je le plains plu qu'autre chose d'avoir une vision si disneyo-bisounours du monde (en revanche qu'il essaie de faire croire que Walden aurait aussi pu faire une histoire sf avec des hommes blancs, c'est malheureusement démenti par les propos de l'autrice lors d'interview). Après si Brian Addav se sent tellement en danger il peut toujours déménager dans le Bas Rhin.
corbulon a écrit:Oh punaise Brian Addav c'est Harlem Désir. A chaque message il s'enfonce un peu plus. C'est assez marrant le hétérosplaining en plein mois des fiertés, bon déjà que pour le huit mars sur ce forum ça passe mal, donc évidemment un mois ça allait pas mieux fonctionner. Pour paraphraser Simone de Beauvoir, on ne nait pas gay ou lesbienne, on le devient. Il croit vraiment qu'au Texas quand on découvre le sentiment amoureux, ça ne change rien qu'on soit une adolescente lesbienne ou hétérosexuelle. C'est vrai quoi on peut sans doute se balader main dans la main que l'on soit une fille et un garçon ou un garçon et un garçon avec les mêmes chances de se faire insulter voir tabasser. Sans parler de l'école évidemment, si tu dis à tes copines, je suis amoureuse de Brian Addav c'est la même chose que de dire je suis amoureuse de Rae encore plus au Texas qu'en Californie. Les réactions seront totalement les mêmes, sérieusement. Mais bon l'important finalement c'est que Walden soit contente que l'on rende visible les minorités ou les populations minorisées. Que Brian Addav soit dans le déni finalement c'est son problème, je le plains plu qu'autre chose d'avoir une vision si disneyo-bisounours du monde (en revanche qu'il essaie de faire croire que Walden aurait aussi pu faire une histoire sf avec des hommes blancs, c'est malheureusement démenti par les propos de l'autrice lors d'interview). Après si Brian Addav se sent tellement en danger il peut toujours déménager dans le Bas Rhin.
corbulon a écrit:en revanche qu'il essaie de faire croire que Walden aurait aussi pu faire une histoire sf avec des hommes blancs, c'est malheureusement démenti par les propos de l'autrice lors d'interview
First of all Tillie, I wanted to say Spinning is so fantastic. Reading it felt so intimate, I kept flashing back to my own teenage memories. So much about being a teenager is about learning what you do or don’t have control over. You started skating before you were old enough to know what you wanted and later as a teenager you took up art. In both you’re extremely driven. How do you compare the drive you had toward skating with the drive toward making art, or being successful in comics?
Thank you so much! And honestly, it’s kind of exactly the same. Which sort of endlessly cracks me up and also makes me feel a little weird, haha. When I was skating, I felt this huge urge to excel. This urge to win, to be known, to be recognized, all of that. And good lord, does that parallel me and my comics. When I started making comics seriously in 12th grade I remember thinking to myself “I need to do this right. I need to be great at this.” And that of course led me to think “I will be great at this. If I work hard enough, I will get there.” That kind of thinking was so familiar to me. But I forget that it’s the same because how I feel about my comics is so different from skating. I worked hard at skating and at the same time, I didn’t like it. Now, I work hard on comics, and I fucking love it. Can you imagine what that’d done to me? To feel this work ethic inside me while also actually enjoying what I do… and people ask me how I produce so much work so quickly. That’s how.
corbulon a écrit:Pour paraphraser Simone de Beauvoir, on ne nait pas gay ou lesbienne, on le devient.
Brian Addav a écrit:corbulon a écrit:en revanche qu'il essaie de faire croire que Walden aurait aussi pu faire une histoire sf avec des hommes blancs, c'est malheureusement démenti par les propos de l'autrice lors d'interview
Mais ce n'est absolument pas ce que je dis.
corbulon a écrit:Mais bon l'important finalement c'est que Walden soit contente que l'on rende visible les minorités ou les populations minorisées.
silenttimo a écrit:corbulon a écrit:Oh punaise Brian Addav c'est Harlem Désir. A chaque message il s'enfonce un peu plus. C'est assez marrant le hétérosplaining en plein mois des fiertés, bon déjà que pour le huit mars sur ce forum ça passe mal, donc évidemment un mois ça allait pas mieux fonctionner. Pour paraphraser Simone de Beauvoir, on ne nait pas gay ou lesbienne, on le devient. Il croit vraiment qu'au Texas quand on découvre le sentiment amoureux, ça ne change rien qu'on soit une adolescente lesbienne ou hétérosexuelle. C'est vrai quoi on peut sans doute se balader main dans la main que l'on soit une fille et un garçon ou un garçon et un garçon avec les mêmes chances de se faire insulter voir tabasser. Sans parler de l'école évidemment, si tu dis à tes copines, je suis amoureuse de Brian Addav c'est la même chose que de dire je suis amoureuse de Rae encore plus au Texas qu'en Californie. Les réactions seront totalement les mêmes, sérieusement. Mais bon l'important finalement c'est que Walden soit contente que l'on rende visible les minorités ou les populations minorisées. Que Brian Addav soit dans le déni finalement c'est son problème, je le plains plu qu'autre chose d'avoir une vision si disneyo-bisounours du monde (en revanche qu'il essaie de faire croire que Walden aurait aussi pu faire une histoire sf avec des hommes blancs, c'est malheureusement démenti par les propos de l'autrice lors d'interview). Après si Brian Addav se sent tellement en danger il peut toujours déménager dans le Bas Rhin.
Je suis content de t'avoir mis en indésirable.
Chaque message que je lis de ta part, je suis frappé par l'agressivité, la bêtise, la propension à se considérer supérieur aux autres locuteurs en tout, la propension à écrire des propos moqueurs, sarcastiques au sujet des réactions des autres qui, quoi qu'il en soit, ont tort, puisque toi, tu as raison. Forcément.
Une sorte d'omnipotence tyrannique. De l'omniscience même. Teintée de paranoïa aigüe.
Et encore, je parle de bêtise.
J'aurais même dû écrire l'imbécillité crasse et irrécupérable.
Chaque fois que je déroule l'un de tes messages, je suis affligé de voir à quel point tu dessers toutes les causes qui te sont chères, et à raison.
Bon, je te laisse à tes délires.
Déjà la moquette, c'est pas bon à fumer, mais il faut vraiment se méfier du linoléum !
nexus4 a écrit:Brian Addav a écrit:corbulon a écrit:en revanche qu'il essaie de faire croire que Walden aurait aussi pu faire une histoire sf avec des hommes blancs, c'est malheureusement démenti par les propos de l'autrice lors d'interview
Mais ce n'est absolument pas ce que je dis.
J'en ai pouffé tellement c'est WTF. Tu te dis, putain, mais d'où çà sort ?! C'est un gag.
Bon, je retourne lire la suite.
fanche a écrit:Dans cette BD
Les hommes n'existent pas, l'hétérosexualité non plus, même pas en concept, donc peut-on parler d'homosexualité? On ne parle d'hétéro et d'homo que parceque les deux existent dans notre monde en temps que choix. Mais quand il n'y a plus qu'un seul choix, quid?
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