Nirm a écrit:Ben non, durer éternellement c'est un abus, une déformation.
Nirm a écrit:C'est une des 2 définitions que je t'ai données tout à l'heure...
J'arrête, je vois pas l'intérêt de "discuter" quand t'en viens à nous expliquer (même si tu l'effaces) que ta "définition n'est pas fausse puisque plein de gens l'utilisent et donc qu'ici elle est vraie"
On a assez pollué ce sujet.
Rebecca Doppelmeyer a écrit:yannzeman a écrit:Une Brétécher, par exemple, son oeuvre est trop datée, à mon avis, pour perdurer.
j'hésite entre et
Claire Bretécher a marquée durablement (pour toujours) l'histoire de la bande dessinée contemporaine.
Elle (et son œuvre, et aussi comme co-fondatrice de l'Echo Des Savanes, pour sa participation à Pilote, au Trombone Illustré, etc) a une importance considérable, quoi que vous en pensiez, que vous le vouliez ou non
Cabarezalonzo a écrit: Une pionnière de l'auto-édition avec ses Frustrés, de notoriété internationale.
Morti a écrit:Et puis elle était belle, Claire...
kakawett a écrit:Ah,je suis content de voir que vous souscrivez à mes goûts,y compris pour les Fleurus(j'ajouterais en particulier Zéphyr de Brochard),et pour Fanch K c'est vrai que ce sont les bretons qui aiment.
pour Mittéi j'ai bien aimé aussi"Rouly la brise"...Par ailleurs pour "l'épervier bleu",c'est plutôt de Sirius que de Poï vet
Morti a écrit:Rebecca Doppelmeyer a écrit:yannzeman a écrit:Une Brétécher, par exemple, son oeuvre est trop datée, à mon avis, pour perdurer.
j'hésite entre et
Claire Bretécher a marquée durablement (pour toujours) l'histoire de la bande dessinée contemporaine.
Elle (et son œuvre, et aussi comme co-fondatrice de l'Echo Des Savanes, pour sa participation à Pilote, au Trombone Illustré, etc) a une importance considérable, quoi que vous en pensiez, que vous le vouliez ou non
Il y a une différence entre être devenue une "classique" et continuer à avoir du succès/vendre...
Bretécher a été très importante à son époque, la preuve est que bien qu'elle ne produise plus depuis longtemps (je pense ?), beaucoup savent quand même qui c'est et si on parle des Frustrés, ça fait sourire beaucoup de monde.
Maintenant c'est vrai que ses propos étaient contemporains à un certain état d'esprit général qui n'a plus cours aujourd'hui et ça m'étonnerait qu'on vende encore beaucoup de ses BD de nos jours mais cela n'enlève rien à son talent, son imagination, sa modernité (à l'époque) et au fait qu'elle reste dans les mémoires.
Et si c'était ça, être "classique" ?
Et puis elle était belle, Claire...
yannzeman a écrit:
pas d'accord :
un classique, c'est un auteur ou une oeuvre qui a fait école, ET qui continue de se vendre (parfois avec des repreneurs).
Je sais très bien que Brétécher a représenté quelque chose pour certains, mais aujourd'hui, pour les lecteurs d'aujourd'hui, elle ne représente plus grand chose.
Faites le test, et regardez les ventes.
Nirm a écrit:Ben pas forcément, c'est un point de vue de lecteurs ça voire de capitaliste. L'influence, l'importance ce n'est pas que le chiffre d'affaires. Alors vendre c'est bien, parce que ça sous-entend que l'oeuvre est encore disponible pour les générations présentes mais ça ne répond qu'à une question "est-ce que celui qui peut mettre sur le marché considère ça rentable". On est loin du talent, de la disponibilité des oeuvres ou de l'influence.
On avait eu une discussion similaire au moment des nommés pour le grand prix d'Angoulême y'a 2 ans.
Plein de demandaient comment Claire Wendling pouvait postuler en ayant produit si peu.
Ben quand des auteurs sont intervenus dans la discussion pour expliquer qu'elle avait ouvert une nouvelle voie, qu'elle avait cassé des codes, des barrières, décomplexé des générations d'artistes et montré ce que l'on pouvait faire ben tu comprends que "Classique" c'est aussi (et surtout) quelqu'un qui est un pionnier, qui change sa discipline, qui s'inscrit dans l'Histoire de sa profession ou son domaine.
Le Complot a écrit:Ce que j'essaie de vous faire comprendre c'est qu'on ne peut pas dire "Brétécher a marqué la bd pour toujours" à l'heure où on parle... Désolé.
hypsen a écrit:Est-ce que la BD n'est pas trop jeune pour avoir des classiques ?
Rendez-vous en 2100, on pourra commencer à discuter des classiques de la BD du XXe siècle
Ben de l'un OU de l'autre et c'est donc ton ET que je discutais.yannzeman a écrit:Pas d'accord du tout avec cette définition d'un "classique".
Quand on parle d'un "classique de la littérature enfantine", on parle de quoi ?
d'un auteur, d'une oeuvre, qui aura été pionnier, qui aura changé sa discipline ?
ou d'un livre que tous les gens connaissent et font découvrir à leurs enfants ?
yannzeman a écrit:il y a de la transmission ou de la popularité, dans la notion de "classique".
Jeff70 a écrit:hypsen a écrit:Est-ce que la BD n'est pas trop jeune pour avoir des classiques ?
Rendez-vous en 2100, on pourra commencer à discuter des classiques de la BD du XXe siècle
Je suis plutôt d'accord avec ce point de vue...
Je pense que, dans le futur, même Tintin sera complètement démodé et oublié...
D'autre part, je ne sais pas si Claire Bretécher doit être considérée comme un auteur de BD classique, mais ce qui est sûr c'est qu'à peu près personne ne sait orthographier correctement son nom ( qui s'écrit Bretécher, et non pas Brétécher, et se prononce de même).
Ce qui relativise quand même sérieusement sa célébrité, non ?
yannzeman a écrit:A Nirm :
"Oui oui" ?
les ventes n'ont jamais été aussi élevées !
alors, peut-être pas des livres (quoi que, je demande à voir), mais les dessins animés et les jouets, si !!!
(il suffit d'avoir des enfants en bas âge pour le savoir)
yannzeman a écrit:le niveau des ventes est donc bien un élément indiscutable du statut d'une oeuvre (classique ou pas ?), même si effectivement la transmission d'une oeuvre ne passe pas que par les ventes.
mais le reste est plus difficile à évaluer, c'est ce que je voulais dire.
je ne jure pas que par les ventes, mais c'est tout de même un élément déterminant.
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