tzynn a écrit:Je pense aussi qu'acheter 100 exemplaires d'une bd tirée à disons 3 ou 5000 exemplaires ne risque pas d'avoir de fortes répercussions sur sa cote.
'tain, tu tiens des fiches toi?kilfou a écrit:Suffit de quelques rigolos dans le genre de suzix pour Pinocchio. 6 albums pour un mec, tu multiplies par une centaine sur la France (ça ne fait qu'un par département après tout en gros, c'est pas énorme) et paf t'as 600 EO de moins sur le marché.
600 sur un tirage 1ère édition des Requins Marteaux, je dirais qu'on est pas loin de 20% (à vue de pif hein).
Je t'accorde que le "sauvetage" des EO et un peu pour provoquer ... . Mais je suis tout à fait à l'aise avec ça. Je n'ai forcé personne à acheter ces albums. De plus si c'était juste pour les lire, il y avait des rééd. plein les rayons. Donc les types qui cherchaient ces EO à ce moment là étaient des collectionneurs d'EO qui n'auraient jamais acheté cet album s'il n'avait pas été primé à Angoulême. Et je pense même que ceux qui l'achetaient en EO à ce moment là, espéraient qu'un jour cet album vaille plus que cela ...kilfou a écrit:Ok t'as ptet pas créé la spéculation, mais t'en as quand même profité hein.
Après, t'as l'occasion de te faire du pognon, tu le fais soit, mais venir dire que t'as "sauvé" des EO, ça sent quand même la méthode Coué pour te dire que t'es pas un vil vénal.
Désolé pour toi. Oui il y a aussi sans doute des amateurs d'EO pour ce quel cela représente et qui n'ont pu être servis.kilfou a écrit:T'as aussi le péquin moyen qui aime bien avoir des EO sans les payer une blinde et qui a pas pu les trouver.
<-- Y en a un là.
Du coup, je l'ai acheté d'occaz en réed, alors que j'aurais ptet acheté neuf si j'avais trouvé l'EO 2 mois après sa sortie.
Après, le plus important, c'est quand même que ces albums aient rapporté du pognon aux Requins, et dans tous les cas c'est arrivé donc c'est pas si grave que ça.
suzix@BDP a écrit:Bon, aller, je l'avoue, j'ai parfois "spéculé"! ... je suis un jour tombé dans une FNAC "excentrée" sur un stock d'EO neuves recherchées. De mémoire je les payais 30€ et je les revendais sur Ebay dans les 60€. J'ai fait cela 5 ou 6 fois jusqu'à ce que le stock soit épuisé. Comment juges-tu cette malheureuse action Monsieur Stan Prozak?
... mon point de vue est triple:
- premièrement la FNAC en question était bien contente d'écouler son stock, stock qu'ils n'avaient de toute façon pas le droit de vendre à 60€
- deuxièmement, j'ai en qq sorte "sauvé" ces EO recherchées car là où elles étaient placées, en qq semaines, certaines avaient déjà bien morflé ... celles que j'ai laissées d'ailleurs!
- troisièmement, j'ai permis à des amateurs de se procurer cet album recherché à un prix inférieur aux tarifs pratiqués sur Ebay ... ben oui, vu que j'avais un petit stock, ce qui m'importait c'était de tout écouler et vite et pas de faire un max sur le seul exemplaire que j'avais!
Alors docteur?
stan prozak a écrit:Entièrement d'accord. C'est sur le marché que se fixe le prix entre l'offre et la demande.
Il n'empêche que cet axiome sorti d'un manuel d'éco élémentaire me semble un peu vicié sur le plan pratique.
Primo, je ne suis pas sur que l'offre corresponde à la demande quand, dans un festival, à l''étal de chaque bouquiniste, tu vois pratiquement les mêmes albums de collection au même prix. Là, si on suit la loi classique du marché, le prix devrait baisser car il y a plus d'offre que de demande au prix demandé donc le prix est trop élevé pour cette bd. Je rappelle pour les moins de vingt ans que, avant, il y avait une cote française et une cote belge
secondo, comme la bd est moins fragile que, disons, le poisson, une autre dérive se rajoute là dessus. On peut faire artificiellement monter les prix en rachetant une certaine bd, raréfiant sa présence sur le marché et donc faisant monter les prix pour les gens qui la veulent.
Tertio, on n'achète pas une bd cotée à vil prix parce qu'on la collectionne et qu'on se dit "chouette ! je vais m'offrir un truc que je cherche depuis longtemps mais que j'ai jamais pu me payer" mais pour la revendre donc pour effecteur une plus value
suzix@BDP a écrit:Le pire, toine, c'est que tu as raison. Je dis cela sans aucune arrière pensée. Ta vision du Monde est certainement plus belle que la mienne. Moi aussi j'aimerais que notre génération (les 30/50 ans - celle qui a actuellement les clefs du camion) fasse différemment de celle d'avant ... moins rapace, moins profiteur, moins consommateur, moins pollueur, moins d'exclusion, plus de solidarité (la vraie hein, au sein de sa famile, de son voisinage, de sa ville, pas celle qui consiste à tendre la main à l'état et à s'étonner que rien ne vienne). Tout ça je suis d'accord. Je rajouterais juste "plus entreprenant et moins attentiste". J'ai droit aussi non?
Pouffy a écrit:stan prozak a écrit:Entièrement d'accord. C'est sur le marché que se fixe le prix entre l'offre et la demande.
Il n'empêche que cet axiome sorti d'un manuel d'éco élémentaire me semble un peu vicié sur le plan pratique.
Primo, je ne suis pas sur que l'offre corresponde à la demande quand, dans un festival, à l''étal de chaque bouquiniste, tu vois pratiquement les mêmes albums de collection au même prix. Là, si on suit la loi classique du marché, le prix devrait baisser car il y a plus d'offre que de demande au prix demandé donc le prix est trop élevé pour cette bd. Je rappelle pour les moins de vingt ans que, avant, il y avait une cote française et une cote belge
secondo, comme la bd est moins fragile que, disons, le poisson, une autre dérive se rajoute là dessus. On peut faire artificiellement monter les prix en rachetant une certaine bd, raréfiant sa présence sur le marché et donc faisant monter les prix pour les gens qui la veulent.
Tertio, on n'achète pas une bd cotée à vil prix parce qu'on la collectionne et qu'on se dit "chouette ! je vais m'offrir un truc que je cherche depuis longtemps mais que j'ai jamais pu me payer" mais pour la revendre donc pour effecteur une plus value
Le problème de la valorisation vient essentiellement du BDM... les cotes sont très largement discutables et sont détournées à chaque fois.
TOMY35 a écrit:Pouffy a écrit:Le problème de la valorisation vient essentiellement du BDM... les cotes sont très largement discutables et sont détournées à chaque fois.
le doight dessus ! le soucis vient principalement du bdm ...
suzix@BDP a écrit:Mouais ... il faut juste savoir se servir d'un outil!
Lorsque le BDM aura disparu (ce qui ne tardera pas à arriver), ce sera pire.
Pouffy a écrit:suzix@BDP a écrit:Mouais ... il faut juste savoir se servir d'un outil!
Lorsque le BDM aura disparu (ce qui ne tardera pas à arriver), ce sera pire.
Ce n'est pas qu'un problème d'outil. Je bosse dans l'immobilier et le problème est identique.
suzix@BDP a écrit:Pouffy a écrit:suzix@BDP a écrit:Mouais ... il faut juste savoir se servir d'un outil!
Lorsque le BDM aura disparu (ce qui ne tardera pas à arriver), ce sera pire.
Ce n'est pas qu'un problème d'outil. Je bosse dans l'immobilier et le problème est identique.
Je n'ai pas compris le sens de ton post.
Pour ma part, mieux vaut un outil incomplet et pas hyper fiable que rien du tout ... ensuite il faut que ceux qui s'en servent aient connaissance des limites du-dit outil!
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