Pardeilhan a écrit:ServalReturns a écrit: [...] lorsque j'évoque Spirou avec mon entourage. Personne n'y bite rien [...] je pense que pour le grand public, la série est un bordel sans nom.[...]
--- autour de moi, le grand public ne connaît même pas le personnage
Après merci pour avoir pris la peine et le temps pour rédiger ce long commentaire ; je partage la plupart de tes points de vue.
Se référer à Franquin ad vitam eternam est en effet tentant (il est la statue du Commandeur), mais suicidaire pour la pérennité d'une série qui se voudrait "contemporaine" : la BD-école-de-Marcinelle à la Franquin est, à mon avis démodée ; perso, je ne puis même plus lire ce genre d'histoires.
Alors, si Spirou ne peut évoluer, qu'il régresse...
Je l'ai déjà dit - et d'autres, ici-même, l'ont dit aussi -, après l'apparent échec de Supergroom, Spirou ne sauvera sa peau qu'avec un destin à la Blake & Mortimer : une copie graphique de l'univers de Franquin (on y revient) et dans une temporalité figée (les 50's/60's) ; une série unique (sans spin-off et autres vu par), lancée à grands coups de marketing à chaque rentrée de septembre ...une série qui s'éteindra avec la génération des boomers.
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Si Franquin avait voulu faire du Rob-Vel, ça n’aurait jamais marché aussi bien.
Si Tome et Janry n’avaient pas voulu intégrer les évolutions technologiques de leur époque, idem.
Spirou est une série qui a toujours été moderne. C’est une erreur stratégique majeure de vouloir la momifier dans une époque révolue juste pour plaire à un public nostalgique qui n’est quand même pas loin du cimetière, sans vouloir vexer qui que ce soit.
Il faut une série qui parvient à refaire à notre époque ce que Tome et Janry avaient réussi, tout simplement. Sans partir ni dans les excès d’un Supergroom ni dans ceux d’un passéisme rigide. Juste une série bien dans son époque avec de bonnes intrigues et surtout de la cohérence et de la stabilité. Il n’y a que ça qui a manqué à Spirou depuis Tome et Janry.
Spirou peut parfaitement survivre encore plusieurs décennies dans de bonnes conditions. Le marketing est important, mais il faut aussi un fond solide. C’est ça qui a fait cruellement défaut depuis 20 ans. Le public ne s’y est pas trompé.
 
 
            




 
   
  





 
 

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