nonoboz a écrit:Tu oublies une option: les fascicules + les 8 tomes pour faire jolie dans la biblio: 136 + 21= 157 pour les collectionneurs.
nonoboz a écrit:Quand on s'engage dans une série c'est souvent pour des sommes importantes.
Oui, parce que c'est la nouvelle politique éditoriale de la plupart des éditeurs : vider le porte-monnaie des amateurs aussi vite que possible, presque une politique de la terre brûlée.
Mais les moins jeunes (ou les plus vieux
) d'entre nous ont aussi connu une époque où les éditeurs proposaient des albums de grande qualité, souples et relativement bon marché (c'était le cas de Dupuis pour Lucky Luke, Buck Danny, Gil Jourdan, par exemple) ou cartonnés et forcément plus chers, mais à un rythme de parution qui laissait néanmoins aux acheteurs davantage de répit entre deux sorties. L'acheteur n'était pas encore un camé.
Le système libéral s'est emballé, depuis vingt ans. On le voit avec ces sorties en cascades et pléthoriques. Que ce soit avec tous ces recyclages autour de Tintin et Astérix mais aussi avec ce projet de Rue de Sèvres où on a constitué un véritable team (gens très talentueux autour de Trondheim et Vatine, eux-mêmes talentueux, mais là n'est pas le problème soulevé). Donjon, c'était déjà un peu ça. Alors forcément, sur un laps de temps rapproché, le client captif doit lâcher une sacrée quantité de thunes pour acheter sa came.
Ce phénomène est par ailleurs généralisé et nos exemples dans le domaine de la BD n'en sont que des illustrations parmi bien d'autres. En matière de téléphonie et d'informatique, entre le coût du matos et des abonnements, le salaire du mois de certains est déjà retourné dans la poche de l'employeur dès la première semaine du mois.