Ici on parle de séries télé

[Aldaran]

Message précédent :

Suite à vos messages encourageants, j'ai repris Succession qu'on avait abandonné après 2 épisodes la première fois à sa sortie.

Là effectivement c'est pas mal, bien glauque la famille, mais est-ce juste moi ou bien TOUS les protagonistes de la famille sont des têtes à claques horripilants ?

Je pense que TOUT dépend de TOI.
Si tu as le même état d'esprit qu'eux, tu es juste... normal.

Pas vu la dernière, de mon côté, mais je sais que je vais rire, pleurer et kiffer ma race comme pour les précédentes.

[Charlus]

Sinon super docu sur le processus créatif de ce groupe avant sa séparation que l’on sent inéluctable.

Ah bon, ce n'est pas ce que j'ai vu. McCartney et Lennon étant encore complices, rien ne laissait présager le pire.

Sauf qu'il y a énormément d'allusion et d'évocation directe d'une fin possible. Ils sont explicites là dessus, même si à ce moment cela semble être une possibilité parmi d'autres.

Mais en même temps on les voit tellement jouer (dans les deux sens du terme) ensemble...

[jolan]

Une question comme ça : est-ce qu'on s'en fout pas un peu qu'ils se soient séparés pour faire chacun un peu autre chose, j'ai envie de dire : chacun sa (vraie) musique, ce qui en soit est peut-être encore plus louable que de rester ensemble et peut-être se répéter de manière stérile.

Ca arrive à tous les groupes, enfin, une bonne partie, et c'est très bien ainsi, ou pas.
Il y a de nombreux musiciens qui ont donné le meilleur d'eux-mêmes après un split.

C'est comme une vie de couple, mais en pire, parce que c'est plus nombreux.
La rencontre d'après est possiblement plus belle que l'histoire précédente.

Tout groupe (et pas que de musique d'ailleurs) sait en se créant que la séparation peut intervenir à n'importe quel moment, venant de n'importe qui, pour n'importe quelle raison. Surtout quand tu es LE groupe du moment, avec argent, pression et tout ce qui s'ensuit...

Mais est-ce vraiment la seule question qui doit vous préoccuper 50 ans plus tard ?
Alors, y déceler des allusions, des signes, pourquoi pas.

Pas vu ce truc (pas Netflix), mais je pense que - comme certains l'ont évoqué - l'intérêt est dans l'aspect créatif non ?

Enfin, j'espère...

[cicerobuck]

C'est un documentaire à thèse, je trouve. C'est admirablement bien fait, mais je ne partage pas la thèse, et le coup de la séparation, la raison est bien connue : la mort de leur manager en 67, et McCartney qui prend les commandes, sans en avoir les épaules. Je dis ça, McCartney est pour moi clairement celui qui est le plus intéressant, musicalement, le plus aventureux.

[Charlus]

Là dessus, c'est hyper intéressant de découvrir que Lennon était perçu par le groupe comme le patron. Mais on voit aussi qu'à cette période, celui qui a la vision et l'envie, c'est Mccarthney. D'ailleurs, je dirais pas qu'il avait pas les épaules.

C'est un assemblage bizarre les Beatles. A la base un groupe de copain, dont on fait un boys band qui devient tellement important qu'il peut prendre sa propre destiné en main, et devenir autre chose. 4 grands auteurs, dont 1 intellos et artisan de génie, qui deviennent le plus grand groupe de l'histoire au moment où ils sont laissés leurs propres patrons et où ça les mets en roue libre complet. Et aucun qui n'a l'étoffe pour être un Beatle à lui tout seul.

Enfin ce ce que je vois.

Sinon pour Jolan, personne ne dit le contraire, mais quand tu regarderas ce docu (sur Disney+ pas Netflix), tu verras que le sujet de leurs séparation est un des sujets le plus abordés malgré tout par les beatles eux même, par leur entourage, voir par la presse, et donc c'est un point les évidents du documentaire, certes parmi 99 autres.

[Brian Addav]

Je n'ai pas l'impression qu'ils parlent tant que ça de séparation.

Les mecs sont potes, contrairement à la thèse précédente qui énonçait qu'ils se foutaient sur la gueule.


Moi ce que je vois surtout, c'est des jeunes, qui depuis leur adolescence ont renversé le monde, et qui arrivés à l'âge adulte, ont d'autres aspirations.

D'ailleurs, on le voit à la fin. Si Ringo n'avait pas un film à tourner, les mecs continueraient à enregistrer.

Ce qui les emmerde, c'est leurs producteurs, leurs patrons qui veulent ceci, qui veulent cela. Le show tu vois qu'ils en ont rien à foutre. L'autre qui veut un 45t, un album, etc...

Paulo veut écrire des chansons, tout en jouant les papas. John vit le grand amour fusionnel. Georges veut faire un album tout seul pour se prouver que, Ringo on sait pas, il va au fil du vent, même s'il est loin d'être inactif.
Et les mecs ont aucun pb à considérer Billy Preston comme un membre du groupe à part entière.

Par contre, les mecs veulent retrouver une certaine insouciance, lorsqu'ils créaient ensemble.
Ce qui les emmerde, c'est les obligations que la maison de disque essaie de leur imposer.
ça c'est palpable et violent parfois.

Le seul truc qui manque je trouve, c'est Klein, leur nouveau producteur, qui va foutre la merde peu après en allant chercher Spector pour faire un album de tout ce qu'ils ont enregistré sans prévenir Paulo.

[Charlus]

Je n'ai pas l'impression qu'ils parlent tant que ça de séparation.

A chaque fois qu'ils ne bossent plus, sans parler (attention c'est un spoiler) du départ au débotté d'Harrisson, mais c'est peut-être une façon de parler de leur mode de fonctionnement, qui déconne et qui les préoccupe vraiment. D'ailleurs il est aussi régulièrement question d'un nouveau Beatle comme tu le fais remarquer, et pas seulement Billy Preston.

Et oui les mecs sont (encore) potes, et on voit en particulier la force de la relation entre Lennon et McCartney. Et comment ça retombe sur les 2 autres. Le passage où Lennon et McCarthney reparlent de leur passage en inde, ça rend Harrisson très amer.

Mais dès qu'ils jouent, ils s'amusent (même Ringo) :
- ça balance des chansons chaque fois il y a un trou (je crois qu'ils avaient un projet d'album uniquement avec des reprises)
- ça fait des imitations dans tous les sens
- ils répètent leurs chansons en faisant "n'importe quoi" (le passage avec les accents irlandais et indiens, ça m'a beaucoup fait rire)
- ils se foutent de la gueule de leurs anciennes chansons.


Et ils picolent et se cament ensemble, et ça c'est un signe.

[HOCHET Gabriel]

Je suis dessus (j’en suis au milieu de la Part 2), grâce à vous, sinon je serais passé à côté…
Je n’avais jamais entendu parler de cet OVNI…. J’en suis un peu sur le cul….

[Charlus]

Un dé à cent faces

[makidoo]

Les 2 groupies qui les attendent devant le studio (part 2), c’est vraiment une autre époque : elles veulent juste les voir, elles ne demandent rien, ni autographe, ni discuter, juste les voir.
De nos jours ça aurait tik toké, Snapchaté, voulu faire des selfies, et des centaines de personnes informées par les réseaux sociaux seraient venues

[nexus4]

Je milite activement pour le retour des moumoutes en poils de yacks.

Le passage qui m'a la plus fait rire c'est quand Paul demande à Billy Preston si il joue du violon.

[nexus4]

City on a Hill (C+) : enquête et corruption dans le Boston pauvre à la suite d'un braquage ayant entrainé la mort de 3 convoyeurs. Polar "à l'ancienne" tellement on sent l'écriture directement influencée par The Wire avec sa volonté de décrire la société du quartier et les arcanes police/justice, beaucoup de contextes personnels qui n'ont rien à voir avec la résolution de l'affaire. Kevin Beacon absolument insupportable dans le rôle du salopard du FBI mi-flamboyant, mi-minable, une de ses meilleures prestations. Coté réal on a aussi l'impression de quelque chose qui louche du coté de The Wire, c'est assez plat, assez étriqué. On ne dirait pas que c'est de 2019 et que The Shield, 24h et Breaking Bad sont passés par là. On reste sur les codes du début des années 2000.

The King (of warsow) (C+) : fresque très noire de la mafia juive dans la Varsovie de 1937. Heureusement servie par un 16/9 et une photographie à la fois douce et lumineuse. Avec un coté un peu Jeunet dans la réalisation avec une galerie de trognes un peu caricaturales, un jeu de focales déformant parfois juste ce qu'il faut et une caméra placée à bon escient un peu trop haute ou un peu trop basse pour glisser un dose d'ironie, passer subtilement du grandiose au grandiloquant. C'est noir mais avec un humour fataliste qui s'approche parfois de la comédie. Je recommande chaudement.



Gentleman Jack (C+/OCS) : première moitié du XIXe, une jeune propriétaire anglaise du coté d'Halifax tente de faire prospérer sa mine de charbon (malgré l'infame salaud qui va bien) et essaye pour ce faire de séduire la jeune et chatelaine un peu nunuche du voisinage. L'actrice principale est magistrale, assumant un coté hommasse un peu chargé (ils l'ont vraiment pas gâtée). C'est très chouette. Et surtout, surtout, l'intérieur du petit manoir entièrement décoré de boiseries, de piliers et de rampes est un bijou. Chaises, buffets, commodes, tout est épatant. Rien que pour les costumes et le mobilier la série vaut d'être vue (en plus d'être très bien en soit ). Ca cause femme d'affaire et homosexualité, à une époque où la pendaison pouvait être le prix à payer. Tendu mais humour britiche.

[Brian Addav]

Je milite activement pour le retour des moumoutes en poils de yacks.

Le passage qui m'a la plus fait rire c'est quand Paul demande à Billy Preston si il joue du violon.

Le tout avec une sincérité désarmante. Genre tous les mecs qui font de la musique savent jouer de tous les instruments

N'empêche, le Billy, il prend la guitare facile

Moi j'ai beaucoup aimé quand Georges et Billy identifie comment est tune le piano électrique

[Bolt]

Gentleman Jack (C+/OCS) : première moitié du XIXe, une jeune propriétaire anglaise du coté d'Halifax tente de faire prospérer sa mine de charbon (malgré l'infame salaud qui va bien) et essaye pour ce faire de séduire la jeune et chatelaine un peu nunuche du voisinage. L'actrice principale est magistrale, assumant un coté hommasse un peu chargé (ils l'ont vraiment pas gâtée). C'est très chouette. Et surtout, surtout, l'intérieur du petit manoir entièrement décoré de boiseries, de piliers et de rampes est un bijou. Chaises, buffets, commodes, tout est épatant. Rien que pour les costumes et le mobilier la série vaut d'être vue (en plus d'être très bien en soit ). Ca cause femme d'affaire et homosexualité, à une époque où la pendaison pouvait être le prix à payer. Tendu mais humour britiche.

Une de mes séries préférées de 2019. Je ne croyais plus à une suite mais l'actrice principale Surrane Jones a annoncé il y a quelques semaines que le shooting est terminé. La seconde saison devrait arriver sur les écrans en 2022.

[Anianka]

Je n'ai pas l'impression qu'ils parlent tant que ça de séparation.

Les mecs sont potes, contrairement à la thèse précédente qui énonçait qu'ils se foutaient sur la gueule.

parce que vous croyez réellement que ce documentaire approuvé par les chanteurs eux même est objectif et qu ils vont dire qu ils se foutaient sur la gueule et que ça se crêpait le chignon ?
forcément ils se donnent le beau rôle et accusent tout le monde sauf eux ...

[nexus4]

Tu l'as vu ?

Ca me fait aussi penser que les deux membres du groupe encore vivants et les deux ayants droit sont "Producers", et Peter Jackson et tout le tintouin sont dans les"Produced by". Fine distinction.

[Brian Addav]

Je n'ai pas l'impression qu'ils parlent tant que ça de séparation.

Les mecs sont potes, contrairement à la thèse précédente qui énonçait qu'ils se foutaient sur la gueule.

parce que vous croyez réellement que ce documentaire approuvé par les chanteurs eux même est objectif et qu ils vont dire qu ils se foutaient sur la gueule et que ça se crêpait le chignon ?
forcément ils se donnent le beau rôle et accusent tout le monde sauf eux ...

Si tu veux, entre le premier film de 80min qui ne montrait que les prises de bec, et ces 9h de documentaire sur une grosse vingtaine de jour (ou plutôt d'après-midi) d'enregistrement, on se fait quand même une idée du truc.

Et si jamais les mecs se sont foutus sur la gueule, ils sont bonnes poires pour oublier ça de suite et se remettre à faire le boeuf...

[Coldo3895]

Vu le 1er épisode de La Réalité en Face



Franchement j'accroche bien ! (désolé pour la VF dans la vidéo ci-dessus).

Kevin Hart pour une fois en mode pas rigolo, et Wesley Snipes je suis fan depuis l'époque de New Jack City.

[Le Complot]

Se refaire les Blade, c'est de saison, pas vrai ?
Il a pris cher Snipes, wow.

[corbulon]

Timing on ne peut plus adéquat pour ce teaser :

[Brian Addav]

Voir accolé "Disney" et cette saloperie d'affaire Oussekine, ça me fait tout drôle je dois avouer.

Mais bon, si ça peut ouvrir les yeux à certains sur la problématique des voltiguers (Bravm de nos jours)...