Monsieur Jean a écrit:Ce n'est pas vraiment une série télé, mais vous regardez Get Back?
J'ai visionné les deux premières parties, c'est vraiment fascinant de voir ces chansons en construction.
J'ai particulièrement apprécie une scène qui ressemble à ceci :
McCartney est seul a la guitare pendant que les autres font autre chose et il marmonne...
Grmblrrrg4mblrrrg4mblrrr
Grmblrrrg4mblrrrg4mblrrrAAAA
Grmblrrrg4mblrrrg4mblrrrWAK
Grmblrrrg4mblrrrg4mblrrrGetback
Qui se transforme peu à peu en manifeste sur l'immigration.
Tout se fait par tâtonnements, essais, erreurs et reprises. Il n'y a pas d'illumination, seulement des gars qui bossent... et un corbeau maléfique.
J'ai une affection particulière pour Let It be. C'était ma chanson préférée avec A day in a life, c'est aussi le premier 33T que j'ai pu m'acheter (avec Imagine). Mais il y a toujours eu un petit je ne sais quoi qui m'a empêché de l'apprécier pleinement. Et là on comprend pourquoi, c'est la panne sèche. Pas d'inspiration, ca bricole, ca lutte, ca persiste dans des mauvaises idées (et nous qui connaissons l'histoire on a envie de crier à Paul "Mais lâche le ton contre-chant, il est à chier !"). Mais surtout ils n'ont rien à dire, leur objectif dès le début c'est de faire du remplissage.
On voit aussi qu'Harrison est bonne pâte. Très bien vu l'image du corbeau pour Yoko. Quelle plaie.
Et sur grand écran, on a vraiment l'impression d'être dans la même pièce.
Me reste deux épisodes et demi.
Ahhh si seulement on avait eu autant de rushs pour Abbey Road et Sgt Peppers.
![[:bdgest]](./images/smilies/bdgest.gif "Mur")
Quoi que de mémoire ils ont enregistré séparément en prenant bien soin de ne pas se croiser, avec Ringo qui essayait de rabibocher tout le monde. Mais au moins ils arrivaient avec des partoches à peu près convenable.
Pour ceux qui ont aimé, je vous remets on tit' avis sur McCartney. Aussi sur Disney+
nexus4 a écrit:nexus4 a écrit:Mc Cartney 3 2 1 (Disney +) : Série documentaire (6 ep. de 30mn) produite par l'impétrant à sa propre gloire. Paulo, c'est le Midas de la mièvrerie. Tout ce qu'il touche il le rend sirupeux. Surtout avec un relanceur (Rick Rubin) qui se limite la plupart du temps à des superlatifs. J'ai failli lâcher assez rapidement mais dès qu'ils abordent la période 65-70 la magie opère. Des images d'archives, des pistes instrumentales isolées et "commentée", des anecdotes, des influences, au final c'est assez sympa (si on prend le risque de finir diabétique
).
Et quand il se met à improviser une nouvelle chanson en expliquant le pourquoi du comment, on ne peut que constater que c'est un sacré putain de mélodiste.
![[funky]](./images/smilies/icon_rr.png "funky")
Ah punaise, il me restait la fin du dernier à voir.
Ca se termine par 10mn sur ma chanson préférée
(Beatles ou pas).
Même si je connaissais presque toutes les anecdotes, c'est mieux raconté par Mc Cartney himself avec pistes isolées et tout.
Donc a priori le passage composé par lui qui avait valu à la chanson la censure pour apologie de la drogue n'a rien à voir.
Et le dernier générique déroule évidement sur The End, ils nous avaient déjà fait le coup en 69.
Plus, sur les logos des producteurs, les harmoniques de
A day in a life (encore
)
(bis)
Bref, sur une série docu qui partait un peu cul-cul et passage de pommade, c'est une sacré machine à voyager dans le temps.
