Coldo3895 a écrit:nexus4 a écrit:Attendez, faut que Coldo fasse le test pour pouvoir réajuster convenablement l'axe vertical. Même pas sur qu'il soit à droite.
Si, un p'tit peu... mais je suis limite centriste en fait !
toque a écrit:Du coup comment on fait dans votre machin pour être à droite ?
nexus4 a écrit:C'est sympa ca :
Agir !
( MAIS POUR FAIRE QUOI ?) PÉNÉLOPE BAGIEU
"Si tu étais président(e), qu'est-ce que tu ferais en premier ?" En cette période pré-électorale, Pénélope Bagieu a posé la question à de "vrais jeunes, pas des jeunes de 35 ans" et recueilli leurs propositions.
http://www.lemonde.fr/festival/visuel/2 ... 01/pages/1
Je suis quasi d'accord sur tout.
ulys a écrit:Nice : Des bonbonnes de gaz retrouvées devant un collège
Olaf Le Bou a écrit:nexus4 a écrit:C'est sympa ca :
Agir !
( MAIS POUR FAIRE QUOI ?) PÉNÉLOPE BAGIEU
"Si tu étais président(e), qu'est-ce que tu ferais en premier ?" En cette période pré-électorale, Pénélope Bagieu a posé la question à de "vrais jeunes, pas des jeunes de 35 ans" et recueilli leurs propositions.
http://www.lemonde.fr/festival/visuel/2 ... 01/pages/1
Je suis quasi d'accord sur tout.
moi aussi, mais peut-être parce que ces propositions de jeunes de 18 ans ont été triées et sélectionnées par une plus tellement jeune de 35, et que du coup on s'y retrouve globalement aussi en tant qu'adulte normalement constitué...
(enfin la bonne nouvelle c'est que le site du Monde n'est plus blacklisté au taf et que je peux enfin y accéder (pour je ne sais quelle raison, tous les trucs d'actualités (même des merdes proto-identitaires style breizhinfo) étaient accessibles, sauf le Monde))
[...]
La mesure du budget 2017 devrait ressembler à celle retenue en 2014, dans la foulée de l’arrivée de Manuel Valls à Matignon. À l’époque, le gouvernement avait octroyé un rabais forfaitaire d’impôt sur le revenu aux contribuables gagnant jusqu’à 1,1 smic par mois.
[...] Ce nouveau « geste fiscal » dont les modalités restent à préciser, aura comme effet d’étendre davantage le nombre de foyers non-imposables.
Depuis 2014, la part des ménages assujettis n’a ainsi cessé de reculer. Cette année-là, plus de 52 % des ménages payaient l’impôt sur le revenu. En 2014, ils n’étaient plus que 47,5 % et encore un point de moins en 2015.
Au final, note le centre d’études économiques, le niveau d’imposition des entreprises en 2017 sera inférieur d’environ 20 milliards d’euros à celui de 2012. Mais dans le même temps, [...] la facture fiscale globale des ménages aura progressé de 35 milliards d’euros.
adricube a écrit:apparemment, pour baiser les impôts on reste sur la même méthode que précédemment : au lieu de diminuer les taux, on réduit (encore) l'assiette ...[...]
La mesure du budget 2017 devrait ressembler à celle retenue en 2014, dans la foulée de l’arrivée de Manuel Valls à Matignon. À l’époque, le gouvernement avait octroyé un rabais forfaitaire d’impôt sur le revenu aux contribuables gagnant jusqu’à 1,1 smic par mois.
[...] Ce nouveau « geste fiscal » dont les modalités restent à préciser, aura comme effet d’étendre davantage le nombre de foyers non-imposables.
Depuis 2014, la part des ménages assujettis n’a ainsi cessé de reculer. Cette année-là, plus de 52 % des ménages payaient l’impôt sur le revenu. En 2014, ils n’étaient plus que 47,5 % et encore un point de moins en 2015.
et sinon il semblerait que la "gauche" préfère finalement taper sur les ménages que sur les entreprisesAu final, note le centre d’études économiques, le niveau d’imposition des entreprises en 2017 sera inférieur d’environ 20 milliards d’euros à celui de 2012. Mais dans le même temps, [...] la facture fiscale globale des ménages aura progressé de 35 milliards d’euros.
http://www.la-croix.com/Economie/Vers-n ... 1473232252
Aigle Solitaire a écrit:adricube a écrit:apparemment, pour baiser les impôts on reste sur la même méthode que précédemment : au lieu de diminuer les taux, on réduit (encore) l'assiette ...[...]
La mesure du budget 2017 devrait ressembler à celle retenue en 2014, dans la foulée de l’arrivée de Manuel Valls à Matignon. À l’époque, le gouvernement avait octroyé un rabais forfaitaire d’impôt sur le revenu aux contribuables gagnant jusqu’à 1,1 smic par mois.
[...] Ce nouveau « geste fiscal » dont les modalités restent à préciser, aura comme effet d’étendre davantage le nombre de foyers non-imposables.
Depuis 2014, la part des ménages assujettis n’a ainsi cessé de reculer. Cette année-là, plus de 52 % des ménages payaient l’impôt sur le revenu. En 2014, ils n’étaient plus que 47,5 % et encore un point de moins en 2015.
et sinon il semblerait que la "gauche" préfère finalement taper sur les ménages que sur les entreprisesAu final, note le centre d’études économiques, le niveau d’imposition des entreprises en 2017 sera inférieur d’environ 20 milliards d’euros à celui de 2012. Mais dans le même temps, [...] la facture fiscale globale des ménages aura progressé de 35 milliards d’euros.
http://www.la-croix.com/Economie/Vers-n ... 1473232252
Tu as tout compris ! D'après toi, pourquoi cette "gauche" est en lambeaux, à présent ?
adricube a écrit:Aigle Solitaire a écrit:adricube a écrit:apparemment, pour baiser les impôts on reste sur la même méthode que précédemment : au lieu de diminuer les taux, on réduit (encore) l'assiette ...[...]
La mesure du budget 2017 devrait ressembler à celle retenue en 2014, dans la foulée de l’arrivée de Manuel Valls à Matignon. À l’époque, le gouvernement avait octroyé un rabais forfaitaire d’impôt sur le revenu aux contribuables gagnant jusqu’à 1,1 smic par mois.
[...] Ce nouveau « geste fiscal » dont les modalités restent à préciser, aura comme effet d’étendre davantage le nombre de foyers non-imposables.
Depuis 2014, la part des ménages assujettis n’a ainsi cessé de reculer. Cette année-là, plus de 52 % des ménages payaient l’impôt sur le revenu. En 2014, ils n’étaient plus que 47,5 % et encore un point de moins en 2015.
et sinon il semblerait que la "gauche" préfère finalement taper sur les ménages que sur les entreprisesAu final, note le centre d’études économiques, le niveau d’imposition des entreprises en 2017 sera inférieur d’environ 20 milliards d’euros à celui de 2012. Mais dans le même temps, [...] la facture fiscale globale des ménages aura progressé de 35 milliards d’euros.
http://www.la-croix.com/Economie/Vers-n ... 1473232252
Tu as tout compris ! D'après toi, pourquoi cette "gauche" est en lambeaux, à présent ?
oui, enfin ils ont quand même préférentiellement tapé sur les ménages "riches" quand même ...
toujours entre 2012 et 2014 (source wiki) le revenu fiscal de référence a augmenté de 4,3%
l'impôt perçu a lui augmenté de 11,2%
et le nombre de foyers fiscaux a diminué de 14,3%
un calcul simple nous donne :
- une augmentation moyenne de 29,7% du montant de l'IR pour les 17,5 Million de ménages qui le payent (24,4% net de l'augmentation de revnu)
- une diminution de 100% pour 2,9 millions de ménages qui ne le paient plus ...
25% ça correspond a peu près à l'augmentationd e mon impôt depuis l'élection de Hollande.
Alors oui, je sais "je préférerais être à ta place qu'à la mienne" "il vaut mieux en payer que le contraire", etc.
Sauf qu'en 2011 quand j'ai acheté ma maison et calculé ce que je pouvais payer comme mensualité, je n'avais pas prévu que mes revenus stagneraient et que l'impôt augmenterait dans ces proportions.
Alors je suis logé, nourri, pas à plaindre. mais c'est le budget consommation et notamment des travaux envisagés dans la dite maison qui ne seront pas faits dans l'immédiat qui en a pris un coup ... pas terrible pour la relance économique
adricube a écrit:apparemment, pour baiser les impôts on reste sur la même méthode que précédemment : au lieu de diminuer les taux, on réduit (encore) l'assiette ...
Régressif, vieillot, conservateur : deux économistes étrillent Macron
Novateur Macron? Certainement pas! Pour Thomas Porcher et Fréderic Farah, auteurs d’Introduction inquiète à la Macron-économie, il n'est que l'avatar d'une idéologie vieillotte, régressive et binaire.
Ne vous laissez pas séduire par son jeune âge, sa gueule de jeune premier et son story-telling de "réformateur au franc-parler". Derrière l’image de l’homme politique "innovateur et audacieux" qu’Emmanuel Macron façonne minutieusement, se cacherait en réalité un homme politique aux idées régressives, vieillottes et binaires. Voici la thèse pour le moins à contre-courant des deux économistes plutôt classés à gauche, Thomas Porcher* et Fréderic Farah*. Ils sont les auteurs d’Introduction inquiète à la Macron-économie, un ouvrage critique de la rhétorique d’Emmanuel Macron, qui sera publié le 6 octobre aux éditions des Petits matins.
Leur méthode? Décrypter en 13 chapitres, 13 formules qui ont contribué à rendre célèbre l’ancien locataire de Bercy, afin de les confronter à leur vision de l’économie, radicalement différente de celle d'Emmanuelle Macron. "On voulait montrer que derrière les phrases chocs qui paraissent de bon sens, ses raisonnements économiques n’ont rien de nouveau. Ils sont mis en place depuis pratiquement une trentaine d’années et ne donnent aucuns résultats", explique Thomas Porcher, membre des économistes atterrés.
L’analyse se fonde sur une méthode simple: la confrontation des idées de Macron à l’épreuve des décisions économiques prises depuis 1945 et les résultats qu’elles auraient démontré en France et dans le monde. "C'est important de le faire car la mémoire concernant les effets des politiques appliquées semble de plus en plus courte", ajoute Thomas Porcher.
C'est dans les vieux pots qu'on fait les pires soupes
"L’Etat doit continuer à donner plus de souplesse au marché du travail", assène l’ex-ministre de l’Economie ? "Une analyse de ces trente dernières années montre au contraire que 17 réformes visant à flexibiliser le marché du travail français ont été mises en place entre 2000 et 2013, sans que le chômage ne recule", rétorquent les deux auteurs. Ils rappellent au passage qu’il n’existe pas de consensus scientifique sur la corrélation entre flexibilité du marché de l’emploi et niveau de chômage.
"Si j’étais chômeur je n’attendrais pas tout de l’autre", est une autre petite phrase qui exaspère les deux auteurs. "Si l’on suit le raisonnement de l’ex-ministre de l’Economie, il y aurait donc d’un côté des ‘travailleurs courageux’ acceptant un salaire faible pour travailler coûte que coûte, et de l’autre des ‘fainéants’, qui, au même salaire, préfèrent le loisir. Or à l’épreuve des faits, cette représentation du chômeur paresseux ne tient pas sauf à penser qu’il y a des périodes d’épidémie de paresse, notamment au moment des crises de 1929 et 2008", relève non sans ironie Frédéric Farah et Thomas Porcher.
Une des critiques les plus virulentes des économistes, se porte également sur ce qu’ils pensent être une opération menée par Emmanuel Macron pour décrédibiliser toute forme d'alternative à gauche. Des déclarations comme "toute autre politique est un mirage" ou "le FN est un Syriza à la française" montrent selon eux, que l’ex ministre a une vision binaire du monde: "ouverture vs repli", "pro-européen vs eurosceptique", "nucléaire contre le retour à la bougie". "Ce schéma qui interdit la réflexion est clairement un danger pour la démocratie », s’inquiètent-ils.
"Un élève modèle de Bruxelles, qui suit l'air du temps"
Sur le bilan du ministre, les deux auteurs ne sont pas plus tendres: "Une pâle copie de ce qui s’est fait quelques années plus tôt en Italie et en Espagne", tranchent-ils. La loi Macron est en effet selon eux un duplicate de la loi italienne Libéralisation et promotion de la concurrence et de la compétitivité, conduite, elle aussi par "un gouvernement dit de gauche", celui de Romano Prodi. Le genre de réforme grégaire dans la droite mouvance d'une Europe libérale qui fait de Macron "un élève modèle de la commission européenne (...) "incapable de faire autrement de suivre l'air du temps".
Enfin, et c'est peut-être la critique la plus acerbe de l'ouvrage, au-delà des critiques émises sur le diagnostic et les solutions proposées par Emmanuel Macron. Frédéric Farah et Thomas Porcher lui reprochent surtout de manquer d'une grande vision industrielle pour la France. "Il est incapable d’identifier les voies d’avenir, or la transition énergétique offre des espaces d'innovations à tous les étages",regrette Thomas Porcher. "On aurait aimé qu’il se pose les vraies questions, comme, par exemple, pourquoi nous n’avons pas de géant de la téléphonie mobile en France comme Apple ou Samsung ? Il devrait challenger les chefs d’entreprises et ouvrir des voies, mettre en place un état stratège et des espaces d'innovation".
Un homme sans vision
Or les auteurs regrettent que la grille d'analyse et la vision d'Emmanuel Macron, soit finalement bien trop courte pour être réellement convaincante. "Les problèmes d’une entreprise, quel que soit le secteur, ne peuvent provenir, pour lui, que d’un manque de compétitivité/coût et plus précisément d'un compromis social trop généreux avec le salarié", s’étranglent-ils. "Quel que soit le rôle qu'il sera amené à jouer dans le futur, il est certain qu'il ne sera pas cet homme providentiel offrant à la France un nouvel horizon plus solidaire et écologique", concluent-t-ils.
Voilà un ouvrage qui ne devrait pas aider Emmanuel Macron qui tente en ce moment de se prévaloir de son expertise ministérielle et de son image d'homme politique iconoclaste. Un défaut d'image qui pourrait être d'autant plus problématique que les Français espèrent désespérément trouver des nouveaux visages pour la prochaine élection présidentielle.
*Frédéric Farah est diplômé de Sciences Po Paris, professeur en classes préparatoires, chargé d’enseignement à l’université de Paris V.
*Thomas Porcher est docteur en économie de l’université Paris Panthéon-Sorbonne, professeur associé à Paris School of Business. Il est membre des Économistes atterrés.
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