eusebius a écrit:Coldo3895 a écrit:Igalma a écrit:belle avancée sociale quand on sait que le 19è siècle est la pire époque en matière de droit,
Oui mais là alors forcément, faut lire quelques livres d'histoire avant de raconter des bêtises pareilles...
ben vas-y te gêne pas contre-argumente
eusebius a écrit:Coldo3895 a écrit:Bon évidemment ça serait intéressant si ça n'était pas n'importe quoi...
Tous les indicateurs que tu pourrais choisir montrent une nette amélioration de la situation, notamment dans le cadre des Objectifs du Millénaire établis par l'ONU au début des années 90.
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015 ... -monde.php
http://www.lemonde.fr/argent/article/20 ... 57007.html
les indicateurs que tu cites montrent une amélioration de la situation des plus pauvres, ce qui n'est pas incompatible avec une hausse globale des inégalités. tous les économistes s'accordent à dire que la richesse est de plus en plus concentrée dans les mains d'une minorité, et que ce phénomène s'est accéléré depuis la crise de 2008. désolé si ça cadre pas avec ta vision du monde
Coldo3895 a écrit:Quant à l'amélioration de la situation des plus pauvres, comme par hasard elle est arrivée dans les bagages de la démocratie et... du libéralisme !!!
toque a écrit:Coldo3895 a écrit:Quant à l'amélioration de la situation des plus pauvres, comme par hasard elle est arrivée dans les bagages de la démocratie et... du libéralisme !!!
Ok, mais l'hyper-concentration des richesses reste un problème qu'il faut combattre non ? Et c'est un effet pervers du libéralisme.
nexus4 a écrit:Ça ça fait bien rigoler :
http://www.livreshebdo.fr/article/un-el ... -du-moment
Frannck a écrit:Purée, les 30 glorieuses n'ont existé qu'en Europe car ce fut un rattrapage lié à la reconstruction.
Coldo3895 a écrit:eusebius a écrit:Coldo3895 a écrit:Bon évidemment ça serait intéressant si ça n'était pas n'importe quoi...
Tous les indicateurs que tu pourrais choisir montrent une nette amélioration de la situation, notamment dans le cadre des Objectifs du Millénaire établis par l'ONU au début des années 90.
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015 ... -monde.php
http://www.lemonde.fr/argent/article/20 ... 57007.html
les indicateurs que tu cites montrent une amélioration de la situation des plus pauvres, ce qui n'est pas incompatible avec une hausse globale des inégalités. tous les économistes s'accordent à dire que la richesse est de plus en plus concentrée dans les mains d'une minorité, et que ce phénomène s'est accéléré depuis la crise de 2008. désolé si ça cadre pas avec ta vision du monde
On s'en fout de la crise de 2008... Si tu veux faire un commentaire global sur l'influence du libéralisme, faut pas se limiter aux quelques dernières années.
Quant à l'amélioration de la situation des plus pauvres, comme par hasard elle est arrivée dans les bagages de la démocratie et... du libéralisme !!!
toque a écrit:Ok, mais l'hyper-concentration des richesses reste un problème qu'il faut combattre non ? Et c'est un effet pervers du libéralisme.
LEAUTAUD a écrit:Il y a un article de la loi à venir qui explique en grande partie la réaction brutale de la CGT, FO, SUD. (la direction de la CFDT fait profil bas, mais elle n'en mène pas large sur le sujet dans les entreprises): il s'agit bien sûr du COEUR de la loi, à savoir l'article 2 qui ouvrirait la porte à "l'inversion de la hiérarchie des normes ".
Cette appellation, obscure à dessein a été inventé pour noyer le poisson. Les médias ne la précisent que très rarement, pourquoi ? Parce qu'ils sont TOUS entre les mains de ceux qui attendent impatiemment le vote de cet article, de Bolloré et ses confrères aux entreprises petites et grandes .
Alors, c'est quoi cet article 2 ?
Tout simplement la possibilité pour l'entreprise de fixer les temps de travail, repos et congé, sans tenir compte des accords de branche existants. Autrement dit, un patron fera marner comme il l'entends son personnel (adieu les majorations des heures supplémentaires, entre autres avanies).
Et, outre la certitude que les salariès se verront imposer le temps de travail voulu par leur patron (facile de faire signer l'accord d'entreprise avec deux signatures de syndicats patronaux ou complices, tous ceux qui en doutent se font de douces illusions sur le rapport de force réel dans l'entreprise), l'autre effet induit est le recul et la défaite certaine des syndicats qui luttent aujourd'hui pour ne pas perdre leur position.
Si la CGT et FO prennent tous les risques aujourd'hui c'est qu'il en va de leur survie dans les entreprises. L'article 2 voté, c'est la fin programmé de leur marge de manoeuvre dans la défense des droits des salariès (ce pour quoi ils existent).
Etonnant que le silence soit fait sur cet aspect essentiel.
La revendication maximaliste(le retrait de TOUTE la loi) est bien sûr une position tactique. Le véritable objectif est l'annulation de l'article 2.
D'ailleurs les dirigeants socialistes (qui sont parfaitement au courant de l'enjeu sur ce point) commecent à lâcher du lest sur l'article en question, tout doucement.
Mettront-ils les pouces ?
C'est l'enjeu en cours.
LEAUTAUD a écrit:Alors, c'est quoi cet article 2 ?
Tout simplement la possibilité pour l'entreprise de fixer les temps de travail, repos et congé, sans tenir compte des accords de branche existants. Autrement dit, un patron fera marner comme il l'entends son personnel (adieu les majorations des heures supplémentaires, entre autres avanies).
LEAUTAUD a écrit:Il y a un article de la loi à venir qui explique en grande partie la réaction brutale de la CGT, FO, SUD. (la direction de la CFDT fait profil bas, mais elle n'en mène pas large sur le sujet dans les entreprises): il s'agit bien sûr du COEUR de la loi, à savoir l'article 2 qui ouvrirait la porte à "l'inversion de la hiérarchie des normes ".
Cette appellation, obscure à dessein a été inventé pour noyer le poisson. Les médias ne la précisent que très rarement, pourquoi ? Parce qu'ils sont TOUS entre les mains de ceux qui attendent impatiemment le vote de cet article, de Bolloré et ses confrères aux entreprises petites et grandes .
Alors, c'est quoi cet article 2 ?
Tout simplement la possibilité pour l'entreprise de fixer les temps de travail, repos et congé, sans tenir compte des accords de branche existants. Autrement dit, un patron fera marner comme il l'entends son personnel (adieu les majorations des heures supplémentaires, entre autres avanies).
Et, outre la certitude que les salariès se verront imposer le temps de travail voulu par leur patron (facile de faire signer l'accord d'entreprise avec deux signatures de syndicats patronaux ou complices, tous ceux qui en doutent se font de douces illusions sur le rapport de force réel dans l'entreprise), l'autre effet induit est le recul et la défaite certaine des syndicats qui luttent aujourd'hui pour ne pas perdre leur position.
Si la CGT et FO prennent tous les risques aujourd'hui c'est qu'il en va de leur survie dans les entreprises. L'article 2 voté, c'est la fin programmé de leur marge de manoeuvre dans la défense des droits des salariès (ce pour quoi ils existent).
Etonnant que le silence soit fait sur cet aspect essentiel.
La revendication maximaliste(le retrait de TOUTE la loi) est bien sûr une position tactique. Le véritable objectif est l'annulation de l'article 2.
D'ailleurs les dirigeants socialistes (qui sont parfaitement au courant de l'enjeu sur ce point) commecent à lâcher du lest sur l'article en question, tout doucement.
Mettront-ils les pouces ?
C'est l'enjeu en cours.
LEAUTAUD a écrit:Il y a un article de la loi à venir qui explique en grande partie la réaction brutale de la CGT, FO, SUD. (la direction de la CFDT fait profil bas, mais elle n'en mène pas large sur le sujet dans les entreprises): il s'agit bien sûr du COEUR de la loi, à savoir l'article 2 qui ouvrirait la porte à "l'inversion de la hiérarchie des normes ".
Cette appellation, obscure à dessein a été inventé pour noyer le poisson. Les médias ne la précisent que très rarement, pourquoi ? Parce qu'ils sont TOUS entre les mains de ceux qui attendent impatiemment le vote de cet article, de Bolloré et ses confrères aux entreprises petites et grandes .
Alors, c'est quoi cet article 2 ?
Tout simplement la possibilité pour l'entreprise de fixer les temps de travail, repos et congé, sans tenir compte des accords de branche existants. Autrement dit, un patron fera marner comme il l'entends son personnel (adieu les majorations des heures supplémentaires, entre autres avanies).
Et, outre la certitude que les salariès se verront imposer le temps de travail voulu par leur patron (facile de faire signer l'accord d'entreprise avec deux signatures de syndicats patronaux ou complices, tous ceux qui en doutent se font de douces illusions sur le rapport de force réel dans l'entreprise), l'autre effet induit est le recul et la défaite certaine des syndicats qui luttent aujourd'hui pour ne pas perdre leur position.
Si la CGT et FO prennent tous les risques aujourd'hui c'est qu'il en va de leur survie dans les entreprises. L'article 2 voté, c'est la fin programmé de leur marge de manoeuvre dans la défense des droits des salariès (ce pour quoi ils existent).
Etonnant que le silence soit fait sur cet aspect essentiel.
La revendication maximaliste(le retrait de TOUTE la loi) est bien sûr une position tactique. Le véritable objectif est l'annulation de l'article 2.
D'ailleurs les dirigeants socialistes (qui sont parfaitement au courant de l'enjeu sur ce point) commecent à lâcher du lest sur l'article en question, tout doucement.
Mettront-ils les pouces ?
C'est l'enjeu en cours.
facile de faire signer l'accord d'entreprise avec deux signatures de syndicats patronaux ou complices
Pouffy a écrit:LEAUTAUD a écrit:Alors, c'est quoi cet article 2 ?
Tout simplement la possibilité pour l'entreprise de fixer les temps de travail, repos et congé, sans tenir compte des accords de branche existants. Autrement dit, un patron fera marner comme il l'entends son personnel (adieu les majorations des heures supplémentaires, entre autres avanies).
Les (grandes) entreprises le font déjà, cette loi ne fait que "régulariser" la situation et surtout offrir cette possibilité au PME/TPE.
Je ne ne dit pas que c'est bien ou mal... c'est simplement un régularisation de l'application actuelle de la loi.
LEAUTAUD a écrit:Les entreprises dont tu dis que certaines, les grandes, le font déjà, ne peuvent le faire que si l'accord offre des conditions supérieures à celles que prévoir l'accord de branche (c'était le cas dans ma boîte).
Ce qui est en cause, c'est l'inverse, permettre à l'entreprise d'aggraver les conditions prévues par l'accord de branche.
Brian Addav a écrit:
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Il y a effectivement remise en cause des accords par branche. Mais ce n'est absolument pas un blanc-seing donné aux patrons.
Une entreprise ne pourra imposer qq décisions que ce soit que via consultation sociale des salariés.
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