
Pouffy a écrit:Philemon a écrit:En fait, même si je sais bien que chaque profession a ses connaissances qui donnent un avantage, je n'avais pas réalisé à quel point c'était pour les enseignants. Je pense que c'est surtout le fait d'avoir eu une déferlante d'exemples concrets, réels, qui m'a marqué. Et sans doute une part de frustration du fait que mes enfants n'auront pas ces avantages, que la course est un peu truquée.
Ce n'est pas lié qu'au milieu enseignant, il existe un certain pourcentage de parents dont la réussite scolaire de leur progéniture est obsessionnelle (et donc un travail de recherche à plein temps)... ma mère était un peu comme ça. Les enseignants y sont plus sensibilisés par ce qu'il le voit. 50% des X ont au moins un de leurs parents enseignant..


Philemon a écrit:Pouffy a écrit:Mumull a écrit:Pas d’accord… je dirais plutôt que ton niveau scolaire n’est absolument pas dépendant de ta réussite professionnelle.
C'est beau d'y croire... mais les stats disent l'inverse... sauf que les self-made man sont plus emblématiques donc on en parle plus.
Absolument.
On connait tous un cancre qui est devenu roi du pétrole.
N'empêche que 80% des chômeurs n'ont pas le Bac.
Et que 99% des élèves de Polytechnique se font des couilles en or.

Mumull a écrit:Je m’offusquais sur les propos plus haut, qui en substance annonçaient : « si tes parents sont riches tu seras riche et ce même si tu n’es pas bon à l’école ». Ce qui m’offusque c’est l’interprétation rapide, même si tu es mauvais à l’école, le fait que tes parents peuvent t’amener tous les w.e. à Deauville dans la Mercedes, fait que tu réussiras à gagner très bien ta vie.
Mumull a écrit:Et donc je maintiens que ce que peut t’amener le pognon, quand tu es mauvais élève, c’est un diplôme qui ne reflètera pas ton niveau de compétence. Mais ce n’est pas pour autant que tu réussiras dans la vie.
Mumull a écrit:Et inversement, ce n’est pas parce que tu n’as pas une thune que tu resteras chômeur toute ta vie. Et là encore, j’entends par réussir dans la vie avoir un bon job qui te permet de vivre et de te faire un peu plaisir, je ne parle pas de gagner 100k€ par mois en montrant ton c*** sur D8 ou par ce que tu as réussi à monter une chaîne de pâtisseries en partant d’un CAP Boulanger.
Mumull a écrit:La seule chose que peut t’apporter le pognon c’est un réseau pour arriver à te placer même si tu es d’une nullité affligeante. Le pognon seul, ne te permettra pas de réussir professionnellement au sein d’un même niveau.

L’alerte est venue du SNES-FSU : le 22 juin, le principal syndicat des professeurs du secondaire tweetait, en deux temps, un message laissant craindre rien de moins qu’un dévoiement de l’examen : « #Bac2016 Consigne de l’IG d’HG [l’inspection générale d’histoire géographie] aux correcteurs : faire remonter les propos antisémites, racistes et djihadistes trouvés dans les copies. » Puis, deux minutes plus tard : « Les enseignants sont des fonctionnaires responsables & compétents qui n’ont pas besoin d’appel à la délation pour accomplir leur travail. »
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/education/article ... yF24SRt.99

L'alerte est venue du SNES-FSU: le 22juin, le principal syndicat des professeurs du secondaire tweetait, en deux temps, un message laissant craindre rien de moins qu'un dévoiement de l'examen: «#Bac2016 Consigne de l'IG d'HG [l'inspection générale d'histoire géographie] aux correcteurs: faire remonter les propos antisémites, racistes et djihadistes trouvés dans les copies.» Puis, deux minutes plus tard: «Les enseignants sont des fonctionnaires responsables &compétents qui n'ont pas besoin d'appel à la délation pour accomplir leur travail.»
L'acuité des sujets d'histoire sur lesquels les candidats au bac avaient eu à plancher, six jours plus tôt, avait, de fait, surpris bien au-delà des cercles d'enseignants. Proche et Moyen-Orient, histoire et mémoires de la seconde guerre mondiale, ou de la guerre d'Algérie? «Tous les sujets sensibles ? nos sujets de société ? se sont rencontrés cette année», analysait, au soir de l'examen, l'historien Benoît Falaize.
De quoi compliquer l'exercice de correction? C'est justement pour faciliter la tâche des enseignants que des inspecteurs pédagogiques auraient «peut-être péché par excès de zèle, faisant preuve de maladresse dans leurs conseils», fait-on valoir dans l'entourage de la ministre de l'éducation, Najat Vallaud-Belkacem, où l'on dément toute consigne écrite.
Et pourtant, les témoignages des correcteurs qui s'en sont émus, même s'ils ne sont qu'une poignée, se recoupent dans au moins trois académies ? Rennes, Créteil, Paris.
«Nous aider dans le travail d'évaluation, ce n'est pas une mauvaise idée, réagit Mme V., dix ans de correction du bac derrière elle. Mais pourquoi, alors, nous demander de scanner la portion des copies contenant les propos en question, et de l'envoyer à l'IPR [l'inspecteur pédagogique régional] avec le numéro d'anonymat du candidat?»
Lors de la réunion à laquelle elle participait avec d'autres correcteurs de la Seine-Saint-Denis, le 17juin, Mme V. a tenté d'ouvrir le débat. «Il y a eu très peu de réactions parmi les collègues, assommés, déplore-t-elle. L'inspecteur, lui, m'a simplement parlé de discussions sur la note àattribuer au candidat.» Une réponse «bien réduite» à ses yeux.
Mme G., correctrice en Ille-et-Vilaine, fait état d'un échange moins allusif. Face à elle, le 20juin, un «chargé de mission». «Quand j'ai demandé s'il s'agissait de détecter des jeunes en voie de radicalisation, sa réponse a été positive. Il nous a conseillé de revenir à la réunion suivante avec les copies pouvant poser problème», explique-t-elle
Sont-elles nombreuses, ces copies? «Cela dépend beaucoup des contextes d'enseignement, de l'âge des élèves, de l'actualité, répond Amélie Hart-Hutasse, coresponsable du groupe histoire-géographie au SNES-FSU. Dans tel endroit, les questionnements faisant écho aux tensions nationales et internationales peuvent être vifs; dans tel autre, inexistants.» La correctrice en Bretagne n'a eu, elle, à déplorer «aucun dérapage au bac, pas plus qu'en classe au cours des vingt dernières années».
Situation différente pour sa collègue de l'académie de Créteil: «C'est rare mais ça peut arriver: on peut être confronté à un argumentaire xénophobe, un propos hostile aux juifs ou aux immigrés, mais aussi antiaméricains, anti-Europe? Le correcteur fait comme il peut, en son âme et conscience.» En attribuant, le plus souvent, une note basse, voire très basse, justifiée par un traitement hors sujet. C'est ce que Mme V., qui encadrait cette année cinq autres correcteurs, a conseillé àune jeune collègue de faire, face à une composition semblant légitimer «le califat» de l'organisation Etat islamique (EI). «Â‡a nous a mises très mal à l'aise, reconnaît-elle, sans qu'on opte pour un signalement.»
Tous les professeurs en conviennent: en classe, des propos qui pourraient tomber sous le coup de la loi doivent donner lieu à une «réponse éducative»: un échange avec l'élève puis, si cela ne suffit pas, avec la famille en présence du chef d'établissement, pour aboutir, éventuellement, à un signalement.
«L'inquiétude sociale vis-à-vis des phénomènes de radicalisation de certains jeunes se reporte, comme d'habitude, sur les enseignants, observe Mme Hart-Hutasse, mais je n'en connais aucun faisant mine de ne pas voir ou de ne pas entendre!»
Mais durant le bac? «C'est plus délicat, répond la correctrice en Bretagne: impossible d'instaurer un dialogue.» «Ce n'est pas à nous d'alimenter les fichiers ?S?», renchérit sa collègue de Créteil. L'inquiétude de cette dernière est d'autant plus vive que la demande de remontées dépasserait, selon elle, le cadre du baccalauréat: des correcteurs de l'épreuve d'écriture personnelle au BTS, qui portait sur les cérémonies collectives, se seraient eux aussi émus de consignes proches.
«Pour les enseignants, toute la difficulté réside dans la distinction à faire entre ce qui relève de la provocation et ce qui révèle un risque plus grand, une mise en danger du jeune, rappelle la secrétaire générale du SNES, Frédérique Rolet. Dans le contexte particulier de l'état d'urgence, brouiller les pistes, même si cela relève de l'initiative individuelle ou de l'erreur, ne peut être justifié.»
C'est en tout cas bien cohérent avec l'idée du Big Brother.Aigle Solitaire a écrit:Big Brother se met progressivement en place. Un bon petit traquenard qui explique en partie les sujets bidons de cette année en histoire.




marinacamille a écrit:heu t'en connais beaucoup des profs comme ça nexus?
parce que moi je connais pas mal de profs, et comment dire, bhen non, ils ne sont pas vraiment dans cette ligne
mais bon


nexus4 a écrit:Mais vous prenez tout comme ça au premier degré dans la vie.
Faut se détendre un peu. C'est une blague connue, rien de neuf.

nexus4 a écrit:Mais vous prenez tout comme ça au premier degré dans la vie.
Faut se détendre un peu. C'est une blague connue, rien de neuf.


marinacamille a écrit:heu t'en connais beaucoup des profs comme ça nexus?
parce que moi je connais pas mal de profs, et comment dire, bhen non, ils ne sont pas vraiment dans cette ligne
mais bon

nexus4 a écrit:Mais vous prenez tout comme ça au premier degré dans la vie.
Faut se détendre un peu. C'est une blague connue, rien de neuf.

marinacamille a écrit:je suis pas hyper détendue en ce moment (et en général, je suis un peu lasse des attaques sur l'éducation nationale, on va dire ça comme ça)


Sujet du cours: Madame Bovary mangeait-elle équilibré ?



Croaa a écrit:Bon alors, j'ai une question que je vais essayer de poser sans m'énerver.Pas évident à l'heure de la rentrée scolaire...
Donc, en collège, pourquoi mes enfants, qui rentrent respectivement en 5ème et en 4ème, doivent-ils rester à la maison le vendredi 2 après avoir fait leur rentrée le jeudi 1er après-midi ?
Le prétexte annoncé est la rentrée des 3ème le vendredi matin (9h-12h) ?
Alors, la présence des 3ème (6 classes sur 24), qui sont des élèves qui rentrent pour la 4ème année consécutive au collège et doivent savoir, je pense, où se trouve le réfectoire et les toilettes, monopolisent-ils à ce point les profs pour que ceux-ci ne puissent pas assurer une partie des cours de 6ème, 5ème et 4ème ?
Et quid du vendredi après-midi où aucun élève ne sera présent car tous renvoyés au lundi ?
Ah, et qui me paye ma journée de congé que je suis obligé de prendre (en plus de celle du 2 janvier prochain, cf le sujet CdG) pour garder mes enfants alors que normalement ils devraient avoir classe ?
Surtout que je n'ai jamais entendu un prof me dire que l'année était trop longue pour réussir à faire le programme...
Bref.

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