Manu85 a écrit:Y'a eu beaucoup de message depuis, mais perso j'ai essayé de montrer une relation entre les 5 sens. relation peut être mal démontré (même surement)
Pour résumer et sans parler de sadisme ou je ne sais quoi
tuer un animal pour la vue/odorat/touché/l'ouie --> inacceptable
tuer un animal pour le goût --> acceptable
Moi ça me pose juste question, pourquoi est ce acceptable? Je ne dis pas que l'on prend du plaisir dans la mort de l'animal, mais dans le plaisir qu'il donne à notre sens.
Mais bon, tout ces débats n'auront plus beaucoup de sens quand on mangera de la viande de laboratoire....
A mon avis, tu oublies un éléments essentiel, qui est que l'homme, bien qu'homme, n'en reste pas moins animal.
Et comme tous les animaux, il doit répondre aux besoins spécifiques de sa biologie et ce dans le but d'assurer la perpétuation de l'espèce.
La biologie de l'homme lui permettant l'assimilation de protéines animales et végétales, mais n'étant un animal ni particulièrement rapide, ni particulièrement fort, à débuté son existence comme un charognard pour les apports protéiques et un cueilleur pour ses autres apports. Mais pas parce que cela est bon, mais parce qu'il est omnivore et que cela est nécessaire.
Donc par essence nous ne tuons pas un animal pour le goût. Nous tuons un animal pour en consommer sa chair afin de la faire notre et assurer notre survie. C'est donc acceptable parce que notre biologie nous dit qu'elle est nécessaire.
Maintenant interfère avec ce fait biologique, notre intelligence, notre culture, nos religions, nos croyances, notre histoire, qui a permis de nous faire croire que nous étions libérés de notre "animalité" afin de mettre en avant notre "humanité", au point qu'à l’extrême certains ne se croient pas des animaux.
Or le véganisme, le végétarisme, le végétalisme, ne sont que les extrapolations de la culture, des croyances et de libre pensée. Pour des raisons personnelles (philosophiques, éthiques, etc...) ils refusent leur nature biologique. La biologie humaine permet certains variations, mais ces variation ont tout de même des conséquences qu'il convient de compenser si l'on veut maintenir la capacité de perpétuation de l'espèce et l'absence ou l'excès de certaines choses engendre des problèmes et mène inévitablement à la disparition à cours termes.
Pour illustrer mon propos, je vais prendre le cas de naufragés au milieu de l'océan, sans eaux, ni nourriture. Ce qui les tuera le plus vite, c'est la déshydratation et le soleil.
Ils peuvent boire l'eau salée, mais en quantité limité sinon, l'excès de sels les tueras.
S'ils arrivent à pécher quelques chose, la première des choses qu'il vont consommer ce n'est ni la chaire du poisson, ni les ouies, ni les nageoires, ni les organes internes, mais les yeux.
Pourquoi, parce que les yeux recèlent de l'eau et ce sera un réflèxe biologique.
Tout végan qu'il est notre survivant, fera exactement la même chose dans les mêmes conditions. Il mangea les yeux du poisson, puis sa chair. Et même si sa philosophie est contre, son cerveau, de part sa biologie, engagera un processus de survie qui ne laissera pas de choix. Il mangera le poisson.