ubr84 a écrit:Je suis assez surpris de la virulence des gens qui reprochent aux végétariens leur prosélytisme.
Ils croient en un truc, ils en parlent autour d'eux : ça me parait assez normal
Par contre les réactions "touche pas à mon steak" sont parfois hallucinantes, ça doit toucher des choses assez profondes chez l'humain.
J'ai discuté il y a pas longtemps avec un restaurateur qui disait qu'il était pour lui important d'accepter notre part animale, violente, meurtrière qui fait partie de l'humain.
Dans cette optique le rapport à la viande doit rester proche, la viande en sachet est autant une hérésie que le végétarisme.
Personnellement une langue, une cervelle ne me rebutent pas et je suis tout à fait capable d'égorger un animal
Il faut accepter notre côté bestial
C'est surtout que quand un végé parle, c'est avec un certain ton de reproche et une certaine supériorité (et là, c'est très discutable, même fort injustifié et improbable )... donc il u-y a souvent un coté préchi-précha...
Perso, quand je découvre à table au resto que qq'un est végétarien, je l'adore
.... quand je le sais dix semaines avant d'aller au resto et de devoir choisir celui-ci en function de mon invitée (je mets cela au féminin car c'est à 85% des femmes), c'est nettement moins charmant.
Ceci dit, je n'aime pas les abats et autres trucs sortant un peu de l'ordinaire >> pour moi, c'est les muscles et pas les glandes qu'il faut bouffer
En fait les vegans ne sont rien d'autre qu'une nouvelle forme de spiritualité bouddhiste, ils croient en un homme qui peut tendre vers la pureté et se détacher de sa bestialité, à mon avis c'est faux mais pourquoi pas ?
Mais c'e'st des tueurs de végétaux, ces affreux types
Mieux vaut tapis Persan volé que tapis volant percé (Uderzo.... et oui, pas Goscinny)