Je me fais "engueuler " par qq amis pour ne pas être sur Facebook.
Mais ça ne m'intéresse en rien.
J'explique à ces amis que je suis un partisan résolu de la communication, et que je trouve mon compte avec la correspondance écrite et la messagerie. Point barre.
Nul doute que si j'avais l'âge de mes filles, je serai présent sur un réseau. Mais il se trouve que j'appartiens à une génération qui peut , pour certains du moins, se passer des avantages de Facebook, et de ses inconvénients intrusifs, habituée qu'elle est à d'autres vecteurs (à commencer par la lettre manuscrite basique, et l'email si urgence) .
Ma correspondance ne suppose généralement que deux interlocuteurs, le processus est donc maîtrisé, et seul importe le contenu de l'échange, jamais parasité.
Les échanges (informations, images, etc...) se font sans problème.
Bon, faut savoir aussi que je suis un amoureux de la bafouille, sélective, et générant un gros volume annuel de lettres et cartes (je corresponds avec une centaine de personnes, la plupart une ou deux fois par an, et un "noyau dur" avec une fréquence plus fournie).
Cette façon de procéder satisfait mon goût pour le papier, et sa réalité matérielle, le plaisir intact que je ressens à ouvrir délicatement une enveloppe timbrée pour en extraire une feuille manuscrite, originale et unique, parfois accompagnée d'un dessin ou d'une photo.
Dans un monde submergé par le virtuel, je surnage dans mon atoll, à l'ombre des palmiers générateurs de pâte à papier.

(Je considère à part les échanges sur un forum, manière distincte de correspondre, sous un pseudo)