cdmdu a écrit:Non, parce qu'à aucun moment je n'ai parlé d'interdire l'avortement des handicapés, j'ai juste dit que si les handicapés étaient vus comme des gens "normaux" et à part entière, le taux d'avortement serait identique à celui de la population totale, soit environ 10%, et non 96%! Et que ceci était le révélateur d'une chose: notre société d'aujourd'hui a peur des handicapés et elle ne met pas en place les moyens suffisants pour leur permettre de vivre en hommes libres.
vich a écrit:Olaf
Cette manière d'exprimer les choses me convient infiniment mieux.
Ceci dit, l'IVG vu comme méthode de contraception ou de sélection ne me semble pas non plus une excellente chose (et Brian, tu peux tomber à la renverse aussi souvent que tu le veux, tu ne me feras pas changer d'avis: le fait qu'un argument soit repris par un groupe x ou y n'en fait pas un bon ou un mauvais argument)
Fabi a écrit:Juste parce que bon, l'image qu'on renvoit a propos de l'ivg tend a dire que toute femme devant un jour y passer doit forcément et pour toute sa vie être trop malheureuse et pleurer toute les larmes de son corps jusqu'a sa mort, par culpabilité de l'avoir fait, il existe un site et un blog
http://jevaisbienmerci.net/ ou des femmes disent que non, si elles ne sont pas passer par la depression apres avoir avorté, ce ne sont pas forcément des monstres, comme certains aimeraient le croire.
Moi mon coup de gueule va a ca, a cette culpabilisation des femmes devant avorter. Je crois qu'elles sont grandes, qu'elles savent ce qu'elles font et que c'est pas la peine d'en rajouter.
Et non, une ivg bien faite n'empechera pas la femme d'avoir des enfants plus tard, comme certains aimeraient nous le faire croire
cdmdu a écrit:Moi, je quitte cette conversation, c'est lourd, très lourd et particulièrement malsain.
cdmdu a écrit:Olaf Le Bou a écrit:cdmdu a écrit:Non, parce qu'à aucun moment je n'ai parlé d'interdire l'avortement des handicapés, j'ai juste dit que si les handicapés étaient vus comme des gens "normaux" et à part entière, le taux d'avortement serait identique à celui de la population totale, soit environ 10%, et non 96%! Et que ceci était le révélateur d'une chose: notre société d'aujourd'hui a peur des handicapés et elle ne met pas en place les moyens suffisants pour leur permettre de vivre en hommes libres.
A mon avis, ton incompréhension vient d'une petite chose toute simple qui obscursit ta vision des choses : pourquoi fait-on des enfants ?
Tu sembles faire partie de ces croyants pour qui donner la vie est sacré, un devoir impérieux, une volonté divine ... mais pour la majorité des gens de notre société soit-disant moderne, c'est le mélange complexe de l'atavique instinct de reproduction matiné de conformisme social qui nous pousse à enfanter.
Et quels sont les axes majeurs de ces motivations animales et sociales : vouloir un enfant qui sera heureux, trouvera facilement sa place dans la société, aura toutes les chances de "réussite" selon les normes de cette société; et l'autre composante fondamentale de la parentalité : vouloir un enfant qui sera autonome, capable de s'insérer dans la société quand nous ne serons plus là, pour à son tour perpétuer la lignée.
Et si l'on peut toujours appeler de ses voeux une société plus ouverte et tolérante envers les a-normaux, reste que pour une majorité d'entre nous, et moi le premier, donner naissance à un enfant qui sera incapable de s'assumer après ma mort me parait bien plus criminel que de lui refuser la possibilité de naitre.
D'autant que si pour les croyants, la vie terrestre n'est après tout qu'un mauvais moment à passer avant la félicité éternelle au plus haut des cieux, pour nous autres athées, notre passage rapide sur terre et tout ce que nous avons, pas de deuxième chance au tirage, c'est ici et maintenant que l'on doit tacher de faire de notre mieux pour être un chouïa heureux, profiter de cette incongruité merveilleuse qu'est la vie, et aimer et rendre heureux nos proches.
En effet, il me semble que si on désire des enfants, c'est bien par instinct primaire de préservation de la race, par volonté de laisser une trace de soi, et il me semble, principalement pour l'aimer.
Si je choisis de faire un gosse avec quelqu'un, c'est d'ailleurs dans la plupart des cas parce qu'on s'entend bien avec la personne et qu'on souhaite créer quelque chose en commun.
Alors après, pour quel but? Je dirais pour l'aimer et qu'il soit capable d'être heureux un jour et d'aimer lui aussi. Le succès dans le boulot? L'autonomie complète? La richesse? Pffff..... j'ose espérer qu'avec les milliers d'années de l'humanité, ce sont des leurres. Ce qui compte c'est la relation aux autres et à la personne en particulier. L'homme est un individu de relations, comme disait quelqu'un d'autre. C'est dans le regard des autres que l'homme s'épanouit, qu'il sait qu'il est beau, intelligent, complètement con, aimé ou détesté. Ose me dire que ce n'est pas vrai.
Donc voilà, si ta seule raison d'avoir des enfants, c'est prouver par eux que tu peux réussir dans la société, c'est triste, réellement.
Mais peut-être que je ne suis qu'un doux rêveur et que tu préfères donner ta vie au matérialisme ambiant?
La réussite!!!! (qui se compte en pognon dans le portefeuille à la fin du mois et en semaines de vacances aux Bahamas).
Pour moi, aimer l'enfant (ou n'importe qui), ce n'est pas l'aimer tel qu'on désire qu'il soit (ce qu'il ne sera jamais) ou tel que la société désire qu'il soit, mais c'est l'aimer tel qu'il est. L'accepter dans sa différence et sa ressemblance, ses particularités, ses contradictions. C'est, me semble-t-il, le principe fondamental de la liberté dans notre pays. Tu t'y opposes?
Bonne chance dans ton accession au trône, alors. Pour moi, la vie est trop courte pour me lancer à la poursuite de chimères.
cdmdu a écrit:Ce n'est pas parce qu'une femme a subi une IVG qu'elle n'aura pas d'enfants plus tard, mais elle a un risque plus important de ne pas en avoir que si elle n'avait pas eu cette intervention. L'IVG fait partie des facteurs de risque de stérilité, et ça, c'est prouvé et reconnu scientifiquement (je peux te donner les chiffres précis si tu le souhaites).
Enfin, en effet, il existe des femmes qui n'ont pas de troubles psychologiques après leur avortement (dans l'immédiat ou même tardivement). Tant mieux pour elles (on ne va pas non plus souhaiter le malheur des gens, faut pas déconner). Par contre, encore une fois, il a été observé que la plupart des femmes qui avortent ont ensuite une souffrance psychologique plus ou moins importante. Ça ne veut pas dire que toutes les femmes souffriront, mais cela nécessite de mettre au courant une femme qui désire avorter: c'est une complication possible est le comble serait de cacher des choses (de mentir) à une patiente. Là-dessus, je rejoins ce que disait Chino.
Petite pensée pour Brian, chevalier blanc qui semble savoir mieux que moi ce que je dis et veux dire. Ton vrai nom c'est Charles Xavier?
Quand je vois les réactions courroucées parce que j'ai dit qu'on devrait regarder avec bienveillance les handicapés, j'ai quand même un peu peur de vous rencontrer tous dans la rue.
Salut!
cdmdu a écrit:Ce n'est pas parce qu'une femme a subi une IVG qu'elle n'aura pas d'enfants plus tard, mais elle a un risque plus important de ne pas en avoir que si elle n'avait pas eu cette intervention. L'IVG fait partie des facteurs de risque de stérilité, et ça, c'est prouvé et reconnu scientifiquement (je peux te donner les chiffres précis si tu le souhaites).
Enfin, en effet, il existe des femmes qui n'ont pas de troubles psychologiques après leur avortement (dans l'immédiat ou même tardivement). Tant mieux pour elles (on ne va pas non plus souhaiter le malheur des gens, faut pas déconner). Par contre, encore une fois, il a été observé que la plupart des femmes qui avortent ont ensuite une souffrance psychologique plus ou moins importante. Ça ne veut pas dire que toutes les femmes souffriront, mais cela nécessite de mettre au courant une femme qui désire avorter: c'est une complication possible est le comble serait de cacher des choses (de mentir) à une patiente. Là-dessus, je rejoins ce que disait Chino.
Petite pensée pour Brian, chevalier blanc qui semble savoir mieux que moi ce que je dis et veux dire. Ton vrai nom c'est Charles Xavier?
Quand je vois les réactions courroucées parce que j'ai dit qu'on devrait regarder avec bienveillance les handicapés, j'ai quand même un peu peur de vous rencontrer tous dans la rue.
Salut!
Olaf Le Bou a écrit:
et tu oses accuser brian d'avoir des idées préconçues et de savoir ce que tu penses mieux que toi ???
J'avoue ne pas savoir si c'est la mauvaise foi (sic) ou l'aveuglement qui te font répondre complètement à côté de mon intervention, et me préter (tu m'excuseras si je te les rends illico, ils sont comme neufs et pourront reservir pour accabler un autre que moi) des propos qui sortent d'on ne sait où, ton imagination fertile ou ta vision formatée des autres, mais si pour une fois tu essayais de comprendre ce que l'on dit plutôt que d'embrayer aussi sec sur ta réthorique si prévisible.
Tu n'as pas la moindre idée de ce que je considère comme "réussir dans la société", alors soit un peu plus factuel, de grâce, et cesse de déformer mes propos.
Dire que pour une fois, j'avais l'impression d'être clair
cdmdu a écrit:Sinon, sans sarcasme [ ], je tiens à m'excuser de ce message: j'avais dit que je n'interviendrais plus sur le sujet, je n'avais donc pas à le faire.
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