nexus4 a écrit:Eric Métayer, j'arrive jamais à savoir si c'est écrit ou si il improvise.
corbulon a écrit:
C’est rigolo le hasard quand même, à chaque fois dans un couple créatif ce sont les femmes qui se retrouvent invisibilisées.
corbulon a écrit:nexus4 a écrit:Eric Métayer, j'arrive jamais à savoir si c'est écrit ou si il improvise.
On rappellera quand même que ce film n’existerait pas sans Andréa Bescond.
C’est rigolo le hasard quand même, à chaque fois dans un couple créatif ce sont les femmes qui se retrouvent invisibilisées.
nexus4 a écrit:C'est surtout que je parlais d’Alex Métayer.
satanpetitcoeur a écrit:nexus4 a écrit:C'est surtout que je parlais d’Alex Métayer.
Eric.
satanpetitcoeur a écrit:nexus4 a écrit:C'est surtout que je parlais d’Alex Métayer.
Eric.
J'espère que Mr Degryse et Olaf viendront donner leur avis (toujours sympathiques à lire), pour oublier la tentative de trollage un peu au dessus, qui vient polluer le sujet, grave s'il en est.
corbulon a écrit:satanpetitcoeur a écrit:nexus4 a écrit:C'est surtout que je parlais d’Alex Métayer.
Eric.
J'espère que Mr Degryse et Olaf viendront donner leur avis (toujours sympathiques à lire), pour oublier la tentative de trollage un peu au dessus, qui vient polluer le sujet, grave s'il en est.
Le trollage c’est plutôt être incapable d’écrire un message qui rende honneur à celle qui a été le moteur du projet en la nommant, donc Andréa Bescond. On va quand même rappeler que c’est son vécu dont on parle. Expérience traumatisante dont elle en a d’abord fait une pièce de théâtre à succès qui plus est. Mais bon c’est pas comme si on était sur un forum, où des gens font des cacas nerveux quand des autrices entrent dans un hall of fame ou qui hurlent à la censure quand leur auteur fétiche se fait bâcher à Angoulême pour son obsession pour des histoires pédophiles et incestueuses.
corbulon a écrit:Mais bon c’est pas comme si on était sur un forum, où des gens font des cacas nerveux quand des autrices entrent dans un hall of fame
sororité j'imagine.
Mr Degryse a écrit:Liberty Heights (Barry Levinson, 1999)
À Baltimore, en 1954. Les États-Unis entrent dans une nouvelle ère et la famille Kurtzman va connaître, de nombreux changements, elle aussi. Ben, le fils cadet, a toujours vécu dans un milieu et un quartier exclusivement juif. Il va alors tomber amoureux de Sylvia, la seule élève noire de son lycée, contre l'avis du père de cette dernière, pour le motif de la couleur de peau (blanche) de Ben. De son côté, Van, le frère aîné de Ben, est éperdu de la belle et aristocratique Dubbie. Quant au père, il s'efforce de sauver son petit music-hall.
Contrairement à l'élite cinématographique, j'ai de la sympathie pour Barry Levinson. Rain Main et des hommes d'influence sont même des madeleines dans lesquelles j'aime replonger régulièrement. Je n'avais pourtant jamais vu un seul des longs métrages de sa série "des films de Baltimore" considérés comme ses meilleurs par la critique.
J'ai retrouvé dans Liberty Heights ce qui fait le sel des réussites de Levinson : acteurs (trices) parfaitement casté(e)s et dirigé(e)s, dialogues aux petits oignons, du easy viewing, une BO superbe et une capacité à rendre léger ce qui ne l'est pas forcément. A cela se rajoute cette fois ci la très belle photo de Christopher Doyle.
Le film est régulièrement drôle avec des punchlines d'"humour juif" qui pourraient sortir d'un Woody Allen ou de Jerry Seinfeld. On a un mixte d'une chronique familiale dans les années 50 avec le Teen-Movie. La légèreté induite par ce dernier genre (la recherche du cul et les bluettes amoureuses) se heurte au contexte social de cette période. La société américaine de cette époque est sclérosée par un communautarisme impressionnant. Noirs, juifs, W.A.S.P restent entre eux (chacun à ses lieux, sa musique, ses quartiers, ses radios, ses lieux de cultes, etc), ne se fréquentent pas et les relations inter-raciales sont très mal vues de chaque côté. C'est le point fort du film. Il ne brime aucune communauté et montre que toutes ont les mêmes travers. La ségrégation envers les noirs américains dans ces années là est un sujet fréquent mais je ne savais qu'à cette époque pourtant post 2nd guerre mondiale, l'ostracisme envers la communauté juive était encore présente avec des panneaux comme " No dog, ,no jew, no colored allowed".
Le réalisateur semble mettre beaucoup de lui-même et de ses souvenirs dans ce film. Il n'essaie pas sublimer cette période même si il la glamourise. Le personnage du père tenant un cabaret de burlesque et un tripot clandestin est très réussi. Il est la cause du drame familial mais aussi d'aventures de la famille et le temps aidant les mauvais souvenirs se patinent d'un vernis dédramatisant. Le film le rend très bien donnant un coté fable à tout ça.
Levinson s'intéresse à tous ses personnages, chacun étant particulièrement bien écrit et développé. On s'attache à tous. Un feel good movie malgré le sujet.
Une très belle découverte
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