Cinéma : Films vus en DVD ou à la télévision

[Morti]

Message précédent :

j'ai revu

Little Miss Sushine

C'est magnifiquement joué par tous les acteurs, terriblement drôle et des trouvailles à la pelle !

Ah bon...

J'ai acheté le DVD à sa sortie vu les avis généraux...et je me suis rarement fait autant ch...

Faudrait sans doute que je le revoie...avec le temps...

Si tu n'as pas aimé la première fois, je doute que ça fonctionne vingt ans après.
C'est une excellent petit film fait de petits riens, avec une galerie de personnages truculents.
On serait entre "Sideways" et du Wenders, avec un soupçon de "Priscilla folle du désert"
Il faut aimer les films indépendants un peu en marge, mais je suis d'accord, c'est un très beau petit moment.
Je n'ai pas le souvenir de m'être ennuyé devant ce charmant petit spectacle rafraichissant.

J'adore ce genre de films, en France on en a eu pas mal, du road-movie un peu décalé : "Les Arcandiers", "Pierre qui roule" de Vernoux, ou récemment plus grand public "Venise n'est pas en Italie" que j'ai revu et qui est bien sympa.

Pas sûr, c'est un peu comme la BD, avec l'âge mes goûts changent et je recherche plutôt les choses calmes que les bastons à tout prix.
Des films comme Sideways, j'en redemande et donc pourquoi ne pas donner une seconde chance à un film qui ne me convenait pas à l'époque ?

En BD aussi, sans aller jusqu'à faire la chasse aux romans graphiques, je préfère actuellement les gros one shot avec une histoire solide que de me lancer dans du mainstream banal, j'ai déjà les suites de mes séries "historiques" à lire.
Je te dirai quoi lorsque je l'aurai revu...

[toine74]

The Adjustment Bureau de George Nolfi, basé sur une nouvelle Dick. Le mélange romance impossible et complotisme global ne prend pas trop, même si l'idée est intéressante. Le côté réactionnaire démiurgique pique un peu (bon, venant de Dick, c'est habituel). Reste une réalisation cahoteuse (le réalisateur fait son film, la prod' en voulait un autre visiblement) qui oscille entre le pas mal du tout et le nawak et des acteurs qui font la job avec talent. Ça aurait pu être un petit truc de niche culte, finalement c'est juste une curiosité vaguement prenante.

[ulys]

Je l’ai revue il y a deux semaines. Je suis beaucoup plus enthousiaste que toi.

[Mirdhynn]

Ce WE, sur un coup de tête, j'ai décidé de faire découvrir Stargate (le film) à la jeune génération.
Bon... J'ai perdu ma grande de 12 ans après un quart d'heure, la petite de 9 ans a tenu une demi heure
Et moi, dans tout ça? J'ai poursuivi le délire jusqu'à la fin du film... Et honnêtement, j'aurais du rester sur une bonne impression de 30 ans d'age
Qu'est ce que c'est lent, mal joué, bourré de clichés (mais des bon gros clichés, hein). En fait c'est simple, le film ne tient que sur le concept de la porte des étoiles et quelques effets spéciaux "badass" comme les masques égyptiens.

[Sysy77]

Ce WE, sur un coup de tête, j'ai décidé de faire découvrir Stargate (le film) à la jeune génération.
Bon... J'ai perdu ma grande de 12 ans après un quart d'heure, la petite de 9 ans a tenu une demi heure
Et moi, dans tout ça? J'ai poursuivi le délire jusqu'à la fin du film... Et honnêtement, j'aurais du rester sur une bonne impression de 30 ans d'age
Qu'est ce que c'est lent, mal joué, bourré de clichés (mais des bon gros clichés, hein). En fait c'est simple, le film ne tient que sur le concept de la porte des étoiles et quelques effets spéciaux "badass" comme les masques égyptiens.

L'époque déjà était bien bourrée de clichés.
Ensuite, c'est le même phénomène qui se reproduit avec tous les films qui ont eu du succès (critique, d'estime ou populaire...). S'ils ont plu à l'époque, ils ont souvent été copiés, déclinés (en série par exemple pour Stargate), ont inspiré d'autres films, etc...
Bref, ils sont parfois à l'origine des clichés actuels.
Dans ce cas, le second visionnage longtemps après peut être cruel

[nexus4]

Ce week-end je me suis fait Un Monde fou fou fou. Je ne l'avais pas vu depuis l'enfance. Je l'ai toujours un peu mélangé avec La Grande course autour du monde avec toutes ces voitures qui se doublent, qui changent d'équipage. Même si le premier n'est pas de Blake Edwards, c'est quand même un humour très proche, avec des gags qui sont annoncés 10mn à l'avance, des scènes de démolition qui n'en finissent pas (d'où le ressort comique dans les deux cas). Qu'on aime ou pas, le scénario est vachement travaillé, une performance que de faire tenir tout ce beau monde ensemble, ca part dans les sens mais ca reste très cohérent.
Et évidemment, petit, je n'avais pas repéré Buster Keaton.

[Thierry_2]

drôle de film, qui raconte le parcours compliquée d'une fille d'agriculteur qui rejoint une prépa math/physique prestigieuse et galère à trouver sa place. Dans un premier temps, le film semble dénoncer une spécificité française que cette fabrique des élites, complètement déconnectée de la réalité et biberonnée à une forme d'excellence obsolète. Il est évident que les bancs des prépas sont là pour former une élite, comme une forme d'aristocratie qui ne dit pas son nom, où la mixité sociale est tolérée comme un mal nécessaire (inconsciente ou non dans le chef du réalisateur, l'absence totale de personnages racisés saute pourtant aux yeux, la mixité sociale étant assurée par une provinciale terrienne). On assiste à une machine à broyer les faibles, tant tout l'enseignement est dirigé vers la réussite de concours pour accéder aux hautes écoles les plus prestigieuses, la réussite valant plus que l'ambition personnelle (l'un des personnages passe presque pour original parce qu'il ne rêve que de l'école des mines, afin de pouvoir construire des éoliennes, alors que la majorité ne rêve que de polytech).
puis, progressivement, le scénario semble ne plus assumer ce qu'il voulait dire. S'il paraissait remettre en cause une fabrique de cerveaux ultra-formatés appelés à prendre les rênes du pays, construit de telle manière qu'il est extrêmement difficile d'y entrer quand vous n'êtes pas du milieu, faute de soutien, de temps, de réseaux, de maitrise des codes... il se conclut sur une note étrange, montrant qu'il est possible pour les plus méritants et les plus courageux qu'il est quand même possible, avec de nombreux sacrifices, de rejoindre les happy-fews. Quelques scènes avec les gilets jaunes tentent maladroitement de revenir sur la légitimité d'un système complètement coupé des gens, ceux d'en bas, les sans-dents qui ne comprennent pas qu'il doivent faire des efforts pour éviter de devoir toucher aux plus riches.
Par hasard, je suis tombé sur une interview qui n'avait rien à voir, mais qui allait un peu dans le même sens, sur l'incapacité à prendre le problème dans le bon sens. Un psychiatre expliquait que le mise en avant de la santé mentakle ces dernières années n'était rien d'autre qu'une nécessité économique et que la "solution" trouvée se limitait finalement à faire de la santé mentale un fait médical, donc à charge de l'individu qui est en souffrance et qu'il faut soigner, au lieu de se poser la vraie question: pourquoi est ce que la société engendre cette souffrance. Il est plus facile de sefocaliser sur l'individu, la ressource humaine, que de remettre en cause le système.
de la même manière, ce film se focalise sur l'individu et lui donne les moyens d'atteindre un but malgré sa condition de prolo provinciale au lieu de se poser la question la toxicité du système.
Mais, bon, c'est plus facile de demander aux gens de ne plus utiliser de pailles en plastique que de s'attaquer à la pollution aux microplastiques dans l'eau minérale.
pour en revenir au film, il se laisse voir, il est plutôt bien joué mais il laisse un sentiment d'akoibon en fin de gorge.

[Funkyyy]

On me l'a recommandé mais je n'ai pas pu le voir (arte...), en tout cas l'affiche est superbe.

[Olaf Le Bou]

Ce week-end je me suis fait Un Monde fou fou fou. Je ne l'avais pas vu depuis l'enfance. Je l'ai toujours un peu mélangé avec La Grande course autour du monde avec toutes ces voitures qui se doublent, qui changent d'équipage. Même si le premier n'est pas de Blake Edwards, c'est quand même un humour très proche, avec des gags qui sont annoncés 10mn à l'avance, des scènes de démolition qui n'en finissent pas (d'où le ressort comique dans les deux cas). Qu'on aime ou pas, le scénario est vachement travaillé, une performance que de faire tenir tout ce beau monde ensemble, ca part dans les sens mais ca reste très cohérent.
Et évidemment, petit, je n'avais pas repéré Buster Keaton.

Un film qui m'avait fait forte impression quand j'étais enfant, vu plusieurs fois à l'époque car c'était un classique des redifs TV. Et je l'ai également revu adulte, il n'y a pas si longtemps, et j'aime toujours beaucoup, malgré quelques longueurs, et le personnage assez insupportable joué par Dick Shawn (Silvester Marcus à l'écran), complètement con comme il se doit, mais braillard à l'excès, et franchement gonflant. Le film aurait gagné à supprimer cette partie.
(et, déjà enfant, je trouvais parfaitement saugrenue et pas du tout en phase avec le reste du film cette longue scène de danse yéyé avec Barrie Chase)

[BDphile et fier]

J'ai enfin vu "le corsaire noire" de Sergio Solima.
Très bon!

Il me faudra lire le roman.
Et la bd avec Donald.

[Morti]

Ce week-end je me suis fait Un Monde fou fou fou. Je ne l'avais pas vu depuis l'enfance. Je l'ai toujours un peu mélangé avec La Grande course autour du monde avec toutes ces voitures qui se doublent, qui changent d'équipage. Même si le premier n'est pas de Blake Edwards, c'est quand même un humour très proche, avec des gags qui sont annoncés 10mn à l'avance, des scènes de démolition qui n'en finissent pas (d'où le ressort comique dans les deux cas). Qu'on aime ou pas, le scénario est vachement travaillé, une performance que de faire tenir tout ce beau monde ensemble, ca part dans les sens mais ca reste très cohérent.
Et évidemment, petit, je n'avais pas repéré Buster Keaton.

Un film qui m'avait fait forte impression quand j'étais enfant, vu plusieurs fois à l'époque car c'était un classique des redifs TV. Et je l'ai également revu adulte, il n'y a pas si longtemps, et j'aime toujours beaucoup, malgré quelques longueurs, et le personnage assez insupportable joué par Dick Shawn (Silvester Marcus à l'écran), complètement con comme il se doit, mais braillard à l'excès, et franchement gonflant. Le film aurait gagné à supprimer cette partie.
(et, déjà enfant, je trouvais parfaitement saugrenue et pas du tout en phase avec le reste du film cette longue scène de danse yéyé avec Barrie Chase)

Il faudrait peut-être remonter plus loin en arrière et réessayer Hellzapoppin...

[HOCHET Gabriel]

Ce week-end m’est venue l’idée (sot grenue, j’en conviens) de me faire une orgie de films avec Alain de Loin, vu que j’avais remarqué qu’il y en avait une palanquée à dispo sur Canal+/CanalSat… De Le gitan à Comme un boomerang, en passant par Un flic, Les saint de glace, le battant, parole de flic, 3 hommes à abattre, Pour la peau d’un flic, Le choc, Un crime, toussa…. Et ben…. y’a pas grand chose à garder, hein…. Même rien dit donc…

[Funkyyy]

Ce week-end m’est venue l’idée (sot grenue, j’en conviens) de me faire une orgie de films avec Alain de Loin, vu que j’avais remarqué qu’il y en avait une palanquée à dispo sur Canal+/CanalSat… De Le gitan à Comme un boomerang, en passant par Un flic, Les saint de glace, le battant, parole de flic, 3 hommes à abattre, Pour la peau d’un flic, Le choc, Un crime, toussa…. Et ben…. y’a pas grand chose à garder, hein…. Même rien dit donc…

... Le Samouraï, le Cercle Rouge, Monsieur Klein, le Guépard...

Mélodie en sous-sol, Plein-Soleil, la Piscine...

[jolan]

Gabriel parle de la deuxième partie de carrière, c'est assez clair.

Pour des avis (enfin, ce qui y ressemble le plus sans en être) positifs de ces films sans intérêt, demander à quelqu'un qui aime tout sans discernement, j'ai nommé Le Rescator : https://www.bdgest.com/forum/filmograph ... mographies

[Funkyyy]

Gabriel parle de la deuxième partie de carrière, c'est assez clair.

Je croyais que "Deloin" était une connerie des inconnus et que ça s'arrêtait là ?

Mea culpa alors.

[jolan]

Je ne sais pas, mais il cite les daubes d'après 74 et toi tu parles des bons films des années 60.

Ce n'est pas exactement la même chose.

[BDphile et fier]

Un acteur porno a pour nom de scène Alain Deloin

[Julien Despreux]

Ce week-end m’est venue l’idée (sot grenue, j’en conviens) de me faire une orgie de films avec Alain de Loin, vu que j’avais remarqué qu’il y en avait une palanquée à dispo sur Canal+/CanalSat… De Le gitan à Comme un boomerang, en passant par Un flic, Les saint de glace, le battant, parole de flic, 3 hommes à abattre, Pour la peau d’un flic, Le choc, Un crime, toussa…. Et ben…. y’a pas grand chose à garder, hein…. Même rien dit donc…

Pour te remettre de tes émotions , je préconise tous les soirs respectivement pendant cinq jours consécutifs, un cycle dédié sur la période 1963 - 1968 :

- 1963 | Mélodie en sous-sol d'Henri Verneuil | Francis Verlot

- 1963 | Le Guépard (Il gattopardo) de Luchino Visconti | Tancredi

- 1964 | La Tulipe noire de Christian-Jaque | Guillaume et Julien de Saint-Preux

- 1967 | Les Aventuriers de Robert Enrico | Manu Borelli

- 1968 | La Piscine de Jacques Deray | Jean-Paul Leroy

[jolan]

Voila.
Le gars qui n'avait pas assez de mots pour louer la grande carrière de Delon (cf. le topic des filmographies ci-dessus) arrive péniblement à t'en lister cinq qui sortent du lot (en oubliant ses meilleurs rôles d'ailleurs)
C'est beau.

[fanche]

Le duo resca et jolan c'est quand même quequ' chose

[Brian Addav]

J'en ai la larme à l'oeil, là. Si si.