Cinéma : Films vus en DVD ou à la télévision -2009-2021

[Scalp]

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Intacto Juan Carlos Fresnadillo - 2001



Tomas est le seul survivant d'un accident d'avion. Après cet incroyable coup de chance, il est contacté par le mystérieux Federico, qui lui propose de participer à des jeux de hasard très particuliers..

Thriller plutôt original qui n'exploite malheureusement pas assez son potentiel ( voler la chance des autres auraient put permettre plus de folie et le postulat de départ est finalement assez sous exploité ), le film a un petit coté Highlander meet Incassable.
Ici pas de combat à mort comme dans Highlander mais des jeux ou le facteur chance est essentielle ( voir l'hallucinante course en foret ou les concurrents courent les yeux bandés et slaloment entre les arbres ), les différents participants vivent un peu entre eux et parient la vie de pauvres personnes ( qui se voient donc privé de leur facteur chance ).
Max Von Sydow est l'être le plus puissant, rescapé des camps de concentration il a accumulé 50 ans de chance et est donc ultra puissant et le jeux pour le vaincre consiste à une roulette russe avec 5 balles dans le barillet.
L'histoire se suit bien mais j'ai trouvé la narration un peu laborieuse ( c'est pas passionnant comme le sujet le laisse penser mais les révélations arrivent au compte goute et c'est assez habile comme ça mais c'est un peu trop mou ) par contre l'absence de manichéisme est ici vraiment appréciable, ici on a pas vraiment de méchant ou gentil, les différents personnages ont tous éviter une mort certains ( corrida qui aurait dut être meurtrière, accident de voiture, accident d'avion ) ce qui les poussent à jouer avec la mort.
La réalisation dans l'ensemble manque de personnalité à part les jeux de hasard correctement mise en scène le reste est un peu trop fonctionnel pour que ce soit vraiment marquant.
Le casting outre un Max Von Sydow impérial est plutôt bon, mention à la fliquette opiniâtre mais pas de chance le premier rôle est loin d'être convaincant, il donne l'impression de se faire un peu chier.
Un film a voir pour son originalité mais malheureusement dans les mains d'un grand réal ça aurait put donner un grand film, là c'est juste correct.

7/10

[Scalp]

Seule dans la Nuit Terence Young - 1967



Un film qui mérite entièrement son excellente réputation mais malheureusement un peu trop méconnu.
Ca commence doucement, le début est un poil nébuleux et pas spécialement bien écrit et dès la réplique " y a vos empreinte de partout dans l'appart" le film devient vraiment intéressant puis dès que Crenna rencontre Hepburn le film se déroule en quasi temps réel et le script est exemplaire, rien n'est laissé au hasard et y a vraiment d'excellentes idées ( jamais on se dit que les persos sont débile ou réagissent mal et même la gamine ne soule pas et pis elle sert à quelque chose ) là ou le film de Fincher Panic Room ( comparaison obligatoire et le film de Fincher est largement perdant ) était une démonstration technique avec un script bâclé ici on a une vraie histoire qui tient la route.
Le concept du siège est ici reprit de façon vraiment astucieuse et originale ( c'est du jamais vu et ça dépasse vraiment le coté théâtre filmé, bon y a bien tout les persos qui entrent et sortent sans cesse de l'appartement mais ça fait pas pour autant théâtre, car c'est une adaptation d'une pièce de théâtre ) avec Hepburn séquestré malgré elle, la cécité a rarement été aussi bien utilisé et j'aime bien la façon dont son handicap va devenir un avantage.
Bien entendu en chipotant on pourra reprocher au film d'être convenu ( l'issue final ne laisse aucun doute ) mais c'est pas un défaut.
La tension monte petit à petit et le danger se fait de plus en plus perceptible ( et ça tombe jamais dans le rebondissement gratuit, genre y a pas le facteur qui débarque ou un flic qui passait par là ) et pis quel putain de final tout en sobriété ou on est plongé dans le noir en même que les acteurs et où les bruits font le travail.
Je suis assez étonné par la réalisation de Young que j'ai jamais considéré comme un grand réalisateur, la plupart de ces films sont filmé quand même assez platement et là il fait des merveilles avec son décors unique et se paye même le luxe de pondre des scènes de tension sacrément réussit ou quand Young atteint quasiment le niveau des meilleur Hitchcock
Hepburn campe un personnage très bien écrit à la fois vulnérable et forte ( la fin nous montre une femme combative qui vend chèrement sa peau ), elle s'en sort très bien dans un rôle pas facile ( on croit vraiment qu'elle est aveugle ) bon par moment quand elle fait ses crises de nerfs elle en fait un poil trop mais rien de méchant face à elle on retrouve Richard Crenna très bon et Alan Arkin qui m'a moyennement convaincu.
Le score de Mancini est bien ( juste bien, y avait moyen d'avoir mieux quand même ).
Tout simplement le meilleur film de Young ( et pourtant j'adore Soleil Rouge ) qui signe ici un huis clos vraiment palpitant.

8/10

[Scalp]

12 Hommes en Colère Sidney Lumet - 1957



CA Spoil un poil

Ah bein le voilà le chef d'oeuvre de Lumet, non parce que Serpico et cie c'est bien mais c'est un peu chiant par moment, ici y a vraiment rien à jeter.
Un huis clos passionnant de bout en bout ou l'écriture est vraiment soigné, chaque personnage sert à quelques choses et on comprend leurs réactions.
Une unité de lieu et quasiment de temps ( ça se passe en quasi temps réel ) magnifiquement géré avec des acteurs parfaitement dirigé sur des dialogues ciselés ( y a pas un seul acteur a jeter, les 12 font vivre leurs personnages ), ça parle pendant 1h30 et on reste pendu au lèvres des acteurs tellement c'est passionnant.
Le départ est un peu déroutant car Lumet ne présente pas ces personnages et comme si on était un 13 ème jury on va apprendre à les connaitre via les débats, au début on peut penser que le jury n'est pas hétéroclite : 12 hommes blancs, pas de femmes, pas de jeunes ( enfin le plus jeune a presque la quarantaine ), pas de minorité mais on va s'apercevoir que le jury hétéroclite il l'est sans aucun doute.
Le film est vraiment d'une richesse incroyable et nous montre que la certitude n'est jamais acquise, bon j'ai un léger doute sur les 2 partisans du "coupable" ( dont le formidable Lee J. Cobb ) qui capitule plus parce qu'ils deviennent un peu fou que parce qu'ils ont été convaincu ainsi le vieux raciste s'attire les foudres de tout le monde lors d'un passage mémorable : et là il va rendre les armes et le dernier est poussé dans ces derniers retranchement mais ça c'est le genre de gars qui même si il a tord ne le reconnaitrait jamais c'est pour ça que j'émets une légère réserve sur cette fin, même si le retournement est plausible ( le happy end était inéluctable ) je trouve que ce type c'est le genre de connard de base qui préfère rester sur ces convictions pour faire chier son monde.
Le reste c'est la perfection j'adore la caractérisation des différents personnages, ici c'est vraiment toute en nuance y a pas de gros cliché ambulant, seul Martin Balsam est pas spécialement bien écrit, il est pas mal écrit mais son personnage est plus en retrait et il ne donne jamais son avis ( alors qu'il est censé avoir le poste essentiel ), alors y en a d'autres qui donnent pas leurs avis comme le fan de baseball ( excellent Jack Warden ) et le gars de la pub mais là c'est vraiment leur personnage qui veut ça et puis on a Henry Fonda génial de bout en bout ( et on ne voit pas Fonda faire son numéro on voit vraiment personnage ) qui ne va pas imposer ces convictions, non qui va juste exposer son ressentit ( car au début il le dit clairement et le répète il ne pense pas qu'il est non coupable y dit qu'il n'est pas certains qu'il soit coupable, la nuance est importante et c'est cette nuance qui va semer le doute et qui va mener les 12 a refaire l'enquête, une enquête bien plus approfondit que celle des flics, qui ne prouve pas que le prisonnier est innocent mais qui prouve qu'il y a vraiment des doutes sur sa culpabilité.
Là où le film fait fort aussi c'est avec l'économie de rebondissement faut vraiment un sacré script pour tenir notre intérêt et Lumet y arrive sans soucis y a qu'un seul vrai rebondissement ( le couteau ) le reste c'est juste des gens qui parlent de ce qu'ils ont vu, entendu, compris.
La réalisation de Lumet atteint ici des sommets qu'on lui pensait incapable d'atteindre ( enfin pour moi qui découvre ce film après avoir vu tous ces autres films ), alors au premier abord ça paye pas de mine et bien entendu c'est dans son style académique mais il fait preuve d'une gestion de l'espace admirable et ces nombreux travelling et gros plans sur les visages fonctionnent parfaitement ( à chaque plan mais vraiment chaque plan on sait ce à quoi pense le personnage ) et petit à petit un vrai sentiment de claustrophobie s'installe et la pièce devient de plus en plus étouffante ( Lumet a changer de focale petit à petit pour rétrécir la pièce ) des plans larges du début Lumet film gros plan et contre plongé, si Lumet a bien une qualité c'est de savoir filmé des dialogues il les rends tellement vivant qu'on a vraiment l'impression d'être dans la pièce.
Le seul petit truc que j'ai pas trop aimé c'est la BO un peu vieillotte qui ne rend pas justice aux images.
LE chef d'oeuvre de Lumet qui vaut bien tout les plaidoyer contre la peine de mort.

9/10

[MacCabbe]

Une unité de lieu et quasiment de temps ( ça se passe en quasi temps réel )

Un poil normal, ça...

et petit à petit un vrai sentiment de claustrophobie s'installe et la pièce devient de plus en plus étouffante

Oui, la chaleur en devient presque un 13ème personnage, à part entière...

[xuunam]

Juste pour dire que ce soir sur Canal+ ils passent le film "La Route" de John Hillcoat, Avec Viggo Mortensen et que bah c'est achtement bien




Voila c'est tout.. je repars

[kantessekonmange]

je plussoie ! La route est un excellent film, presqu'aussi brillant que le roman !

[Scalp]

Le Royaume Peter Berg - 2007




Bein c'est plutôt un bon épisode de CSI Arabie Saoudite.
Y a quelques problèmes de longueur dans le début du film qui s'ouvre avec un attentat surprenant qui fait pas dans la dentelle ( la partie politique ou Foxx essaye de convaincre ses supérieurs d'aller sur place qui est juste prétexte est vraiment pas passionnante ) mais c'est plutôt pas mal une fois que les ricains arrivent dans ce Royaume.
Le casting tient plutot bien la route : Foxx en fait ptet un peu trop ( comme toujours ), Cooper ( du second rôle toujours efficace mais pas de chance son perso est vraiment peu exploité ), Bateman ( qu'on aurait bien aimé voir se faire égorger ) et Garner ( qui m'a agréablement surpris mais qui est toujours aussi moche ) sont eux aussi parfait tout comme les 2 acteurs qui joue les policiers arabes ( Ashraf Barhom et Ali Suliman ).
Bon l'enquête en elle même avec le fossé entre les ricains et la population locale c'est le strict minimum mais c'est correctement torché ( un peu trop linéaire peut être et trop prévisible ), le fait que Foxx et Faris devienne pote c'est gros comme une maison des le début mais c'est pas trop grave et la relation qui s'installe est même plutôt touchante, bon les parallèle entre les 2 peuples sont maladroit mais j'aime bien la phrase final bien cash.
La reconstitution est plutôt réussi ( tourné en partie en Arizona ).

Reste la grosse scène d'action du film qui arrache tout qui commence avec un monstrueux carambolage : suivi d'un monstrueux gunfight en pleine ville qui rappelle forcément Black Hawk Down et qui ne souffre vraiment pas de la comparaison : bon le gros soucis c'est que les gang des cagoules sont vraiment très très mauvais au AK47 et qu'en plus ils ont une position préférentiel ( y surplombe les ricains ) mais ça fait pas peur à Foxx et sa bande surentrainé qui touchent à tout les coups de ce point de vue c'est vraiment abusé ( tout comme le gars qui se prend 3 balles dans le mollet et qui tient encore debout ) mais bon passé ce détail chagrinant c'est carrément bien foutu ici chaque habitant a un lance roquette dans sa maison et il a pas peur de s'en servir :eheh: , le gunfight est vraiment immersif et réel ( putain de bande sonore ), on voit toujours qui tire sur qui et d'où vienne les tires, c'est cut juste ce qu'il faut ( belle maitrise de le shaki cam, y a pas mal de réal qui devraient en prendre de la graine ) et la violence est bien retranscrit ( ça saigne quoi et le combat entre Garner et le gros est vraiment terrible ).
La reste de la réal est cool, les plans nocturne ont un petit coté Michael Mann et Miami Vice ( normal c'est lui qui produit il a dut prêter sa caméra ).
Un bon petit film que je prend plaisir à revoir, ça raconte une histoire c'est bien joué et quand ça doit livrer la marchandise ça la livre.

7/10

[Scalp]

Dream Home Edmond Pang



Film qui a fait un bon petit buzz car c'était le retour du vrai Cat 3 made in Hong Kong.
Sympathique et original comme slasher, qui souffre malheureusement d'une écriture loin d'être exemplaire, le film se voulant plus qu'un slasher il se rate un peu et du coup les raisons des meurtres rapidement on s'en fout et les nombreux flashback casse plus le rythme qu'autre chose en plus on comprend rapidement où il veut en venir dommage qu'il ai autant alourdit sa narration, plus de meurtres et moins d'explications aurait clairement été bénéfique et le sous texte social pour ma part je le trouve complétement vain ( enfin ça change de d'habitude où les raisons du tueur sont toujours qu'il a été violer dans son enfance, non ici Josie Ho elle veut juste son belle appartement face à la mer et pour ça elle est capable de tout, c'est bien de changer de raison mais faudrait il encore que ce soit crédible et ici ça l'est jamais ) et on a une séquence à la Tsukamoto là pour marquer la rupture dans le récit bein elle est sacrément moche et inutile ), par contre la solution que Pang propose pour faire chuter les prix est une bonne idée.
Le film s'ouvre donc sur un meurtre bien glauque et graphique puis la structure narrative éclate ( j'ai d'ailleurs pas capté de suite ) avec le présent ou Josie bute les gens de l'immeuble et les nombreux flashback là pour nous expliquer pourquoi ( ce dont on se fout ), les flashback plombe malheureusement le rythme et la tension si bien foutu dans la partie slasher manque cruellement lors des flashback, on attend qu'une chose c'est de retourner dans l'appartement sanglant après 4 meurtres très frontal et sans humour, la partie slasher devient un peu plus légère avec des jeunes types de ce genre de film, bon on comprend pas trop pourquoi elle choisit cette appartement, c'est complétement stupide mais c'est vrai que ça permet de rajouter 30 minutes de métrage



Edmond Pang est une des valeurs sûr du ciné HK et il continue son parcours atypique qui l'a vu s'attaquer a plusieurs genre avec notamment la comédie avec l'excellent Men Suddenly In Suddenly Black et le non moins sympathique AV, ici il s'attaque à un vrai Cat 3 qui fait pas dans la dentelle, un pur slasher ( genre que HK n'a pratiquement presque pas exercé ), sa réalisation est assez soigné mais à part le premier meurtre très giallesque il n'esthétise pas ces mises à mort et de la même manière qu'un Rob Zombie il fait dans le frontal qui fait mal ( par contre contrairement à Zombie il varie ces angles ce qui fait qu'on a pas l'impression de voir 5 fois le même meurtre comme dans le dernier Halloween ) et ici ça fait vraiment mal ça bute de la femme enceinte alors qu'elle est entrain de perdre ces eaux ( âme sensible s'abstenir ), chaque meurtre à la détail qui tue : l'oeil, les doigts, la bite ( oui c'est très fin ), une énucléation, une tête contre une cuvette de chiotte, y a du headshot plein champ ( sans changement de plan ) et le meurtre combiné à la scène de cul dans le genre sans concession c'est vraiment terrible, le dernier acte vire carrément au grand guignolesque avec un retour inattendu comme dans A l'intérieur.
Ici vu qu'on a faire à une novice du meurtre, elle en chie un peu après un début impeccable elle va un peu plus galérer pour tuer ces autres victimes.
Le paysage urbain de HK est une nouvelle magnifiquement filmé et la photo est très agréable, d'un point de vue technique on est très loin des Cat 3 des 90's qui était assez moche visuellement ici c'est vraiment chiadé.

Au casting on a Josie Ho ( coproductice du film en plus, ça c'est une femme qui a des couilles ) plutôt convaincante dans son rôle de tueuse sans pitié, Eason Chan est lui bien mauvais heureusement il a peu de scène et c'est toujours un plaisir de revoir Norman Chu

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Le Cat 3 n'est pas mort ( on y croyait plus ) et ça fait plaisir.

7/10

[zanzibar]

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Je m'attendais à un Green Branlette ayant vu 2,3 bricoles de Michel Gondry, et bon les émotions honteuse et le coté très chiant de Gondry( genre, étirer une scène jusqu'à l'overdose d'ennui!!) est largement atténué dans ce film, l’efficacité made in usa a parfois du bon.
Christoph Waltz est pas mal, mais vu qu'il me fut très compliqué de ressentir l'implication des héros dans le récit, tout passe sans etre vraiment désagréable, te décroche un ou 2 sourires par-ci par là mais rien de vraiment fort à se mettre sous la dent.
Bref pas mauvais, mais pas franchement le top non plus.
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[zanzibar]

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...mais ou vont-ils chercher tout ça???
Sorti de cette part improbable du début de l'histoire, ça ne part pas trop en live, c'est assez basique mais aussi assez malin pour éviter de s'endormir.
Neil Marshall ne montre pas grand chose en 1 heure et demi, et pourtant il réussit quelques passages mignon tout plein à croquer, et tient le fil de son récit jusqu'au bout.
C'est marrant d'y retrouver Magneto, mais bon au delà de ça, ce n'est pas si mauvais, bon ce n'est pas non plus du très grand cinéma, mais ça reste très correct.
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[Scalp]

Le Parrain Francis Ford Coppola - 1972



SPOIL ( on sait jamais )



Si y a bien une trilogie que j'adore me refaire c'est bien Godfather ( parce que LOTR y a des passages bien chiant, Indy le 3 il est moisi du cul quand même, je citerais pas les autres trilogies par bonté ).
C'est et ça restera un monument du cinéma, j'aime tout ( ou presque ) dans cette saga familiale ( oui je trouve le 3 tout à fait acceptable ).
L'ouverture de 30 minutes pendant un mariage qui pose tout le contexte et les interactions entre les personnages et un modèle d'intro, on nous présente tout les personnages et c'est d'une limpidité total et putain en 2 secondes Brando impose son charisme énorme il EST the Godfather ( bien plus que Pacino, qui est plus dans un autre registre ) après tout s'enchaine finalement assez rapidement y a très peu de scènes de transition dans ce film alors que ça dure 2h50 toutes les séquences sont utiles au récit, le passage en Sicile est vraiment bon ( et en 20 minutes ça encule à sec le Sicilien de Cimino ).
Dans cet épisode la famille reste unis ( bon Carlo ça compte pas ).
La trilogie étant tellement ultime que plus personne ne fera de film sur la Mafia d'en haut ( le seul équivalent finalement c'est le dyptique Election de To ), Scorsese notamment préfèrera s'attaquer au petit gangster de quartiers.



Et pis quel final en montage alterné ( montage qui n'est pas une idée de Coppola ) avec Michael Corleone qui prend définitivement le pouvoir ( sans que ce soit voulu de sa part mais les liens du sang sont plus fort que tout ) et renonce à tout vie "normal", j'adore cette fin ou il ment ouvertement à sa femme puis elle part lui chercher un verre et la porte se ferme, désormais un monde sépare Michael de sa femme.

Pour la réalisation c'est pas encore du Coppola virtuose ( c'est pas Leone quoi ) mais c'est du Coppola appliqué mais pas encore ultra élégant, tout est cadré et filmé à la perfection ( sauf la scène ou Sonny fout une dérouiller à Carlo qui est un brin honteuse : filmé en plan séquence fixe et ou on voit un peu trop que la moitié des coups ne touche même pas ), les scènes de meurtres ou de tension sont toute génial : la tête de cheval, la mort de Brazi ( personnage qui a 3 scènes à tout casser mais qui dégage vraiment quelque chose ), la scène dans l'hôpital, la mort sur l'autoroute, le meurtre dans le resto, l'explosion de la voiture, le montage alterné final avec la vengeance sans pitié de Michael ( et en plus un des tueurs est ce bon vieux Joe Spinell ), la mort naturelle et très sobre du Don ( jamais on aurait pu imaginer une telle issue pour ce personnage dont la mort est ici filmé sans esbroufe ), quand on revoit le Parrain on voit que les séquences de meurtres ont vraiment inspiré toute une génération et on retrouve des scènes similaires dans nombres de films ( genre le meurtre au restaurant c'est devenu une figure du film de mafieux ).



Le Parrain c'est aussi une distribution sans faille ( ou presque, je déteste Diane Keaton mais là ça passe un peu mais elle est limite sur quelques scènes ) d'ailleurs c'est du jamais vu les 4 premiers rôles masculin on tous été nommé aux oscars cette année là, bien entendu on retrouve un Brando impérial ( facile dans son top 3 ) dans un rôle ou Redford a été envisagé ( puis il a été envisagé pour le rôle de Michael ) et parmi tout les rôles marquant qu'il a eu tout au long de sa carrière celui de Don Corleone est vraiment le plus marquant, Al Pacino et James Caan en frère très différent l'un très cérébral ( et ambivalent ) qui prendra toujours les bonnes décisions et l'autre trop impulsif ce qui le conduira à sa perte, Caan est génial dans son rôle de Sonny ( un des meilleurs perso de la série ), Robert Duvall est lui aussi génial ( oui génial est un adjectif qui convient pour ce film ) et il a un perso en or Tom Hagen ( un des persos les plus intéressant de la saga ), John Cazale n'a pas encore trop d'importance dans ce film on voit juste que c'est un faible, Talia Shire aussi pour le moment c'est juste la soeur qui se fait foutre sur la gueule, Sterling Hayden ( meilleur acteur de film noir des 50's, toujours utile de le rappeler, il était inoubliable dans Chasse au Gang ) est excellent en flic corrompu, Al Lettieri ( qui n'a malheureusement pas eu la carrière qu'il aurait du, enfin ça fait plaisir de le voir dans Guet Apens ) campe une belle petite pute.

La zic est mythique et quand le thème principal arrive enfin ( lorsque Michael est en Sicile ) on est aux anges, les autres thèmes sont toutes aussi excellent.
Revoir un monument du cinéma ça fait du bien de temps en temps ( surtout en cette période ou des trucs honteux sont cité comme film de l'année ).

9,75/10

[logan1973]

t'avais vraiment pas envie de mettre 10.

[Scalp]

Nop, le 10 c'est pour le 2.

[Scalp]

Le Parrain 2 Francis Ford Coppola - 1974



Bon bein masterpiece ( un vrai !! pas du pixar ). Suite très ambitieuse où 2 périodes s'entrecroise, la reconstitution est fastueuse ( sacrée plan lors de l'arrivé à Elis Island : ) et ça retrace l'histoire de la mafia sur 40 ans, les 2 histoires s'imbrique parfaitement dans la narration et sont toute aussi captivante l'une que l'autre ( bon j'ai une préférence pour la partie Vito quand même ).
Un putain de film noir ou Michael Corleone se coupe de tout le monde et devient véritablement sans pitié, il est loin de suivre les traces de son père qui malgré son statut restait quelqu'un de foncièrement bon pour qui on avait de la sympathie, Michael est foncièrement quelqu'un de mauvais qui ne pense qu'a lui et ces intérêts, il est froid et calculateur ( "Keep your friends close and your ennemis much closer." ) mieux vaut ne pas le contrarier ( et on se rend compte avec ce film que la violence il la porte en lui dès le début ainsi son premier meurtre est finalement assez facile pour lui quand on y repense ).
L'évolution des personnages et de leur relation est ici au coeur du film, la trahison de Freddo ( putain de scène ou Michael comprend que c'est son frère le traitre ( qui fait une nouvelle bourde ) : , John Cazale livre ici une performance de tout premier ordre ), la position de Tom Hagen au coeur de la famille qui ne reste pas très clair ( enfin au yeux de Michael ), il a été désavoué plusieurs fois par Michael et quand ce dernier doit partir il lui confit les rênes de la famille mais on a l'impression que c'est plus parce qu'il y a personne d'autre que c'est parce qu'il lui fait vraiment confiance, Kay qui est de plus en plus isolé, Talia Shire ne sert toujours pas à grand chose mais bon ça c'est son statut de femme sicilienne qui fait ça elle y peut rien la pauvre ( même si on la revoit 10 minutes à la fin et qu'a priori c'est elle qui va prendre en charge les gosses de Michael ).
Le dernier plan de Diane Keaton ( moins nul que dans le premier ) fait fait échos à celui du premier ou une nouvelle fois une porte se ferme.
La partie "moderne" s'ouvre sur le gimmick de la série à savoir une grande fête ou le parrain reçoit plein les doléances.
Le contexte de l'époque ( et ça essaye de coller au plus près de la réalité ) fait que l'histoire est encore plus passionnante que le premier avec la Mafia qui veut s'implanter à Cuba, les phrases sous entendu comme quoi bientôt ils seront en mesure de se payer un président ( ça fait échos à la campagne Kennedy pas très clair, financé par la mafia ) et sur la fin quand ils veulent tuer Roth et qu'une phrase du style "on peut tuer tout le monde" est lâcher.
La partie dans Little Italy est quand à elle tout simplement génial avec comme point culminant l'élimination de Don Fanucci où la virtuosité technique de Coppola fait des merveilles et pis son retour à Corleone ou il venge sa mère reste toujours aussi marquant.

Si je devrais émettre une réserve c'est sur la durée, le film est trop court, j'aurais bien aimé une heure de plus avec Vito qui crée son empire, car quand on le quitte il a juste sa petite entreprise et il est la personne la plus respecté du quartier mais c'est pas encore THE Godfather et Vito est un personnage tellement fascinant qu'on aimerait en savoir encore plus ( on entend au détour d'une phrase que c'est lui qui a crée le système de la mafia inspiré de l'empire romain ça c'est le genre de truc que j'aurais aimé voir ).
La réalisation de Coppola est un cran au dessus par rapport au premier ( un Coppola alors au sommet puisqu'il enchainera les 2 parrains avec Conversation Secrète puis Apocalypse Now, la classe total quoi, ce niveau d'excellent il ne l'atteindra qu'une seule fois par la suite avec son Dracula ), tout les fondus enchainé entre les époques sont somptueux ( d'ailleurs les indications temporel sont de trop ).
La performance de De Niro est vraiment génial, il est habité par le personnage, il reprend les élocutions et la gestuelle de Brando et il le fait avec tout le talent qu'on lui connait :
La photo et la musique sont bien entendu au top.
Coppola réussit l'exploit de faire mieux que son premier chef d'oeuvre ( on appelle ça comment quand on fait mieux qu'un chef d'oeuvre ? ).



10/10

[Scalp]

The Offence Sidney Lumet - 1972



J'en sort très déçu, au vue de l'excellente réputation du film m'attendais vraiment à un truc plus ultime.

Les 3 grosses scènes de dialogues m'ont un peu soulé, je les ai pas trouvé spécialement bien dialogué ( là ou un Garde à vue est génial grâce aux dialogues ciselé de Audiard et là ou 12 hommes en colère était passionnant de bout en bout grâce à ces dialogues ce Offence peine à cause de dialogues de piètre qualités, c'est un peu bateau ) ni spécialement bien joué ( Connery surjoue un peu trop, à force de vouloir casser son image de 007 il finit par en faire des tonnes, au bout d'un moment les "bloody" ça soule un peu mais c'est vrai qu'on ressent bien toute la détresse que le personnage porte en lui, les flashback dans la voiture sont vraiment excellent ).



La fin on la voit assez facilement venir ce qui fait que les enjeux sont super limité ( en fait rapidement je m'en foutais de savoir pourquoi il avait tuer le pédophile ) et la fin même si couillue se révèle trop prévisible ( c'est pas si ambigüe que ça ).
On est loin de l'ambiance glauque, oppressante et malsaine vendu, l'ambiance grisâtre de cette partie de l'Angleterre était plus marquante dans Get Carter.
Le film souffre des défauts habituels des films de Lumet à savoir des longueurs pénalisantes, la longue séquence avec Connery et sa femme au secours quoi ( bon par contre j'ai kiffé le passage ou il lui dit qu'elle est moche ) dans l'idée c'est bien mais à l'écran ça donne une scène bien chiante.
J'ai adoré la première demi heure, en gros jusqu'au retour de Connery chez lui j'ai trouvé ça très bon puis à ce moment là on comprend le truc et du coup le film devient nettement moins passionnant ( le passage avec son supérieur m'a ennuyé au plus haut point ).
Les expérimentations visuel de Lumet tombe un peu à plat ( pas toujours il est vrai : ) mais il sait toujours aussi bien filmé des séquences dialogués ( excellent passage lors du dernier interrogatoire ou le rapport s'inverse et que la caméra passe en contre plongé sur Sean Connery pour montrer son moment de faiblesse ) par contre la structure éclaté est bien géré ( comme dans le Gang Anderson ).
Loin des touts meilleurs film de Lumet, juste correct.

5/10

[jolan]

Vu cette nuit.
Même avis que toi.
En gros.

Et pareil pour "12 hommes en colère" que j'ai revu la semaine dernière, et qui est un modèle du genre.

Je me permets de coller le lien d'une analyse d'un ami philosophe sur ce film, sur le concept de "vérité" : http://gillesvervisch.blogspot.com/2010 ... l#comments

[jolan]

Et bein c'est plutôt correct dans l'ensemble, j'y allais à reculons parce que bon Delpy pour moi c'est l'actrice bidon du ultra mauvais Killing Zoé ( par bonté je ne citerais pas le Loup Garou de Paris, ah merde je l'ai cité ) et c'est la réalisatrice d'un film pas bien que certains ici doivent trouver trop génial ( pas besoin de citer de nom les fautifs se reconnaitront )

J'ai bien aimé son "Two days in Paris" en effet ( son deuxième film, son premier était par trop ennuyeux ), pas autant que les superbes "Before Sunrise" ou "Before Sunset", mais ça complète un peu sous un angle différent.

Mais c'est vrai que moi je préfère les films qui parlent de sentiments humains aux gros films de fight tout pourris.

"Two days in Paris" visible ces jours-ci sur Arte

[Scalp]

Le Parrain 3 Francis Ford Coppola - 1990



Le vilain petit canard de la trilogie que Coppola été obliger d'accepter suite à une accumulation de bide, alors si on est clairement pas au niveau des 2 premiers ça reste un dernier épisode tout à fait regardable alors oui y a plein de défauts tant d'écriture que d'interprétation : Sofia Coppola aussi mauvaise actrice que réalisatrice ( dommage que Winona Ryder n'est pas tenu le rôle ), Andy Garcia est guère convaincant je l'aime bien en général mais y passe du statut de chien fou ( ou il en fait des tonnes : ) à celui de Godfather très sur de lui un peu trop rapidement et sans aucune indication temporel ( alors oui c'est faute de prétendant légitime, mais bon ça reste pas super bien amené, genre dans la même scène t'as l'impression que Michael découvre son existence et juste après il le connait bien en fait ) bon enfin il a la classe avec son costard et ces cheveux gominé, la romance entre lui et miss Coppola est guère convaincante ( depuis quand on tombe amoureux de sa cousine laide ), toute la partie financière religieuse ( avec tout ces religieux pourri aux tronches de pédophile ) est guère passionnante et s'imbrique mal à l'histoire, heureusement qu'on a Joey Zasa ( impeccable Joe Mantegna ) et surtout Don Altobello ( génial Eli Wallach qui en fait des tonnes dans les mimiques mais qui assure vraiment ) car niveau second rôle par rapport aux autres épisodes c'est faible, genre John Savage à la place de Robert Duvall ou une Bridget Fonda qui sert à rien.

Le film souffre donc surtout de la comparaison ainsi la grande scène de repas qui ouvre le film et qui dans les autres épisodes présentait clairement la situation ici c'est vraiment plus laborieux.
La rédemption de Michael était nécessaire pour ce 3 ème épisode car à la fin du 2 il est devenu tellement méprisable qu'il ne pouvait pas allez plus loin, sa rédemption a un coté pathétique mais elle reste plutôt bien traité ( si on oublie qu'un changement de personnalité aussi radicale est assez dur à accepter ) et la fin est très bien car la rédemption est impossible pour lui et il perd la seule personne qui l'aimait vraiment et il va mourir seul dans l'indifférence : et sa mort marque la fin d'un empire.

La reconstitution d'époque si réussit dans le second épisode fait un peu peine à voir ici, on nous dit que ça se passe en 1980 alors que le film a clairement la gueule de l'époque ou il a été tourné fin 80's quoi.
Le final de quasiment 30 minutes ou comme dans le premier on alterne les scènes de meurtres, les préparatifs ( bon par contre le meurtre avec les lunettes dans le préparatif peu crédible ça se pose là ) et le Don qui attend ici la tension est vraiment poussé au maximum et rien que pour ces 30 minutes d'opéra dans l'opéra, le film est sauvé par contre d'un point mise en scène pure j'ai pas été spécialement subjugué, j'imagine ce que cette scène aurait donné avec un De Palma en pleine forme, parce que là Coppola se contente un peu trop du minimum ( enfin c'est d'un bon niveau ).
Pacino est une fois de plus très bon ( génial scène ou il se confesse ), Talia Shire a enfin un rôle important et elle assure bien et Diane Keaton est enfin supportable.
La BO est toujours un monument.
Un épisode largement inférieur donc mais clairement pas honteux tant il y a d'excellente chose dedans.

8/10

[Scalp]

Rocky 2 Sylvester Stallone - 1979



Sly passe derrière la caméra et ça se ressent, bon le combat on est clairement dans la SF mais c'est pas grave , niveau histoire on perd pas mal en subtilité et là ou le premier arrivait a rester assez soft là on tombe un peu dans la caricature avec les merdes qui s'accumule de façons un peu trop forcé et Rocky qui est encore plus benêt ( le coup de sa femme malade c'est le truc en trop qui alourdit le film ).
Sinon bein c'est toujours un plaisir de revoir Rocky et toute sa galerie de personnages tous très attachant et Mickey prend ici plus d'importance ( au détriment de Paulie ), les séquences d'entrainements sont toujours aussi sympa.
Et on a le combat final qui même si il tombe vraiment dans l'extrême ( le premier était un peu plus crédible ) est nettement mieux shooté que le premier avec plus de changement de plan ( le premier se limitait au steadycam et au plan large ) et des ralentis bien placé.
Moins bon que le premier mais un bon épisode.

7.5/10

Rocky 3 Sylvester Stallone - 1982



Si on oublie qu'on a pas trop l'impression de voir le Rocky des 2 premiers épisodes ( il est où le simple d'esprit un peu neuneu ? ), si on oublie l'entrainement crypto gay ( ah les 80's ), si on oublie que Mister T est un perso bidon ( qui n'a rien à proposer à part grogner, Clubber Lang en voilà du bad guy qui fait pitié ), si on oublie que l'embourgeoisement de Rocky est caricatural à mort, si on oublie que la mort de Mickey est mal mise en scène ( ça fait mal de voir cette séquence pour un personnage aussi important ) et si on oublie ce ringard de Hulk Hogan bein l'épisode il est bien
Et le parallèle avec la carrière de Stallone ça reste pas une excuse pour une écriture aussi bidon.
La photo vrai réussite des 2 premiers épisodes est ici bien moche et bien 80's ( et le pire de ce que les 80's ont pu donner ).
Bon je suis méchant parce qu'il reste agréable ce troisième épisode, les acteurs sont tous content d'être là, les combats de boxe sont efficace ( et c'est les plus expéditif de la série : un en 2 round et la revanche en 3 round ) et l'entrainement est toujours cool et bien toujours aussi bien monté.
Un épisode qui passe mal les années et représente un peu le pire des 80's mais c'est Rocky donc ça reste fun.

6/10

Rocky 4 Sylvester Stallone - 1985



De loin l'épisode le plus rigolo et mal écrit ( Stallone qui essaye de faire de la politique propagandiste c'est beau ) mais qui se regarde encore par nostalgie et grâce à l'entrainement en Russie.
Là où dans les 2 premiers on voyait vraiment Rocky, ici on voit Stallone qui essaye de faire Rocky.
Appolo Creed on est bien content de le voir crever ( Stallone se loupe bien sur l'écriture de ce perso ), son coté prétentieux ( il nous ressort son costume de l'oncle Sam ) font que c'est un plaisir de le voir ce faire étaler par Ivan "if he die he die" Drago, magnifique découverte que Dolph Lundgren quand même, c'est autre chose que Mister T, ça c'est du méchant, y parle pas et quand y sort une phrase elle est mythique : "If he die he die" :eheh: .
La discours final de Rocky atteint des sommets de niaiserie et par bonté je parlerais même pas du robot, sinon le passage avec le flashback musical fait bien bouche trou.
Reste donc l'énorme passage en Russie ou l'entrainement est vraiment excellent et le montage alterné sacrément bien foutu, pour ce qui est du combat final bein ça vieillit mal c'est pas spécialement bien chorégraphié et au fil des épisodes on a oublié que Rocky il était gaucher bon ça reste du combat énergique et prenant mais on est loin très loin des meilleurs du genre mais faut reconnaitre que les coups porté sont plutôt bien foutu et dans le genre bourrin Dolph est excellent.
Conti manque vraiment, son remplaçant n'est pas à la hauteur et le rock FM est bien merdique.
Un film vraiment marrant au premier degré mais je crois pas que c'était le but de Stallone de faire une comédie, un film qui mérite son statut de nanard ( plaisant tout de même ).

5.5/10

[MacCabbe]

A noter que Carl Weathers a eu une (très courte) carrière de joueur pro en NFL... Sur le poste qui exige les plus grosses qualités physiques, en plusse...

[Scalp]

Le Royaume de Ga'Hoole : la légende des gardiens Zack Snyder - 2010



Bien sympa, quand Snyder fait un film pour ces gosses ça donne un bon petit truc agréable au contraire de Rodriguez ( je sais même pas pourquoi je lance une attaque aussi gratuite alors que je l'aime bien le Mexico-texan ).
L'histoire même si déjà vu plein de fois est bien raconté et la mix communauté de l'anneau meet 300 meet 3 eme Reich est sympa.
Y a des petits soucis dans l'histoire notamment une ellipse un peu trop abusé : quand on leur dit que le voyage sera long bein paf y arrivent 2 minutes après et niveau péripétie c'est un peu light tout va trop vite.
Les personnages même si attachant sont un peu trop sous exploité ( genre le gille de la tourette y sert à que dalle ).
L'histoire est quand même assez violente et y a même des morts surprenante, genre le frère chez disney bein soit y se serait sacrifié pour sauver le héros ou bien alors y serait redevenu gentil, bein non pas ici il fait l'enculé jusqu'au bout, c'est même assez cruel comme DA pour des mioches.
Au contraire d'un Dragons ( un peu trop survendu ) les looks ici déchire vraiment avec des méchants qui ont des vrai tronche de méchants : et pas des têtes de pokemon.
Visuellement et techniquement ça a grave de la gueule, c'est simple niveau action pur dans un film pour gosse on a jamais vu mieux ( je parle pour un DA ricain ), les ralentis de kéké sont toujours aussi iconique et on a droit à des purs séquences iconique :
Le casting voix est correct ( mais y a un peu trop d'acteur bidon heureusement Sam Neil et Hugo Weaving ça rattrape tout ça ).
Et le titre de meilleur anime de 2010 revient à notre ami Zack !!!

7,5/10