Dla merde ce film, Canet confirme son absence total de talent.
Hellboy 2 Guillermo Del Toro - 2008
Mais putain comment ça deboite, Hellboy II ! ! !
Dire que certains avec le double ( ou le triple, le film n'a couter "que" 70 millions ) du budget de Del Toro te pondent des
X-Men 3 ou des Pirates de mes couilles... y a pas à dire, le talent fait quand même bien la différence, la sincérité et la générosité aussi quand les capacités techniques sont derrière et permettent d'assurer, et une fois de plus on voit que des effets live c'est tellement mieux que des CGI ( enfin ici y a quand même des CGI et ils sont très réussit ), j'ose même pas imaginer Del Toro avec un budget de 200 millions car ici on est devant un film vraiment luxueux avec un putain de cachet et une direction artistique sans faille.
Hellboy 2 marque bien la différence avec le premier alors que le premier était une adaptation direct d'un tome de Mignola et on y ressentait vraiment une influence Lovecraftienne ici l'influence est clairement la Fantasy, Del Toro écrit un script original ( approuvé par Mignola ) ou il peut coller ce qu'il veut ainsi ici on trouve des Elfes absent des écrits de Mignola, alors oui c'est clair qu'on perd pas mal de noirceur par rapport au média original mais finalement c'est pas mal une autre vision car Hellboy en comics c'est tellement parfait qu'en faire une adaptation copier coller avait aucun intérêt.
Un récit comme ça dans les mains d'un tâcheron hollywoodien ça pourrait vite virer au parodique mais Del Toro croit tellement en ces personnages et son histoire qu'ici on accepte tout ce qu'on voit.
Y a un climax toutes les 10 minutes au moins, et pas des petits trucs hein : les Tooth Fairies ( à l'apparence toute mignonne mais qui s'avère très dangereuse et vicieuse ) qui donne un petit coté horrifique à la séquence ( avec quelques détails sympathique pour du PG13 ) et j'aime bien la chute de Hellboy qui conclut cette scène ( ça a un petit coté Die Hard ), le dieu élémental monstre qui déglingue vraiment et dont la mort est vraiment touchante ( avec le dialogue entre Hellboy et le prince qui lui dit que comme lui c'est le dernier de son espèce, ça donne un coté mélancolique a une séquence qui commençait de façon bien bourrine du coup quand Hellboy tire on est pris de pitié pour l'élémental et la scène a un coté très poétique vraiment réussit ) :
, les Légions d'Or terrible tout simplement !!... et surtout le Prince Elfe Nuada qui déchire à chaque apparition :
alors lui c'est vraiment la classe ultime et dire que je pensais que Kroenen allait manquer à cette séquelle, car bon Kroenen Del Toro avait déjà posé le niveau super haut, là ce perso rappelle fortement Nomak de
Blade 2 via la relation particulière qu'il entretient avec sa soeur, d'ailleurs toutes leur scènes communes sont vraiment particulièrement réussit ( mais c'est vrai que l'issue final est assez prévisible :
et c'est un bad guy particulièrement bien écrit, on comprend très bien ces actes et on a de l'empathie pour lui, c'est un personnage plein de classe et d'honneur, il est très éloigné du Raspoutine du premier Hellboy qui lui était le bad guy sans pitié dans toute sa splendeur, par contre son bras droit par rapport à Kroenen est moins marquant, Wink c'est juste un gros lourdaud ( mais son fight bien bourrin contre Hellboy est cool ), j'ai gardé le meilleur pour la fin avec l'ange de la mort tout droit sorti du
Labyrinth de Pan :
, ce passage est de loin le passage le plus sombre du film avec l'annonce terrible que fait l'ange de la mort, car Hellboy même si on a tendance à l'oublier reste le fils de l'enfer.
L'ambiance crée est terrible comme toujours chez Del Toro ( le marché des trolls, référence évidente à Star Wars, est un régal qu'il faudra plusieurs visions pour apprécier le travail titanesque), la photo du film rappelle fortement Blade 2, de l'humour ( qui fonctionne , bon c'est vrai que c'est pas très fin mais ça colle à la personnalité de Hellboy ), une humanité qui transpire des personnages (alors que tous sont des freaks ), ça fait plaisir de voir Abe avoir un role plus étoffé que dans le premier, et il faut voir cette scène absolument sublime de réconfort fraternel mutuel entre Abe et HB…ça aurait pu être risible ( faut oser foutre du Barry Manilow dans un film de super héros ), et pourtant ça marche à fond ( la scène commence un super morceau de Eels en parfait raccord avec le film : Beautiful Freaks ).
Les 2 h passent à une vitesse incroyable, pas une longueur ou une scène inutile ( d'ailleurs y a très peu de scènes coupé 5 minutes seulement ), l'intro avec Hurt ( que ça fait plaisir de revoir ) et le flashback épique évoquant Tolkien nous fait rentrer directement dans le film pour ne plus en sortir, l'intro a quand même sacrément de la gueule avec une animation vraiment agréable à l'aspect visuel enfantin car c'est la vision du jeune Hellboy et avec seulement 3 couleurs : l'or, le rouge et le noir :
Alors certes, Del Toro s'éloigne encore plus du Hellboy du comics ( y a même plus grand chose a voir, ici on est dans l'HF pure mais bon j'aime bien ), se le réapproprie mais le résultat est là : il en livre une variation personnelle, un idéal de blockbuster comme on aimerait en voir plus souvent, on est pas pris pour des cons et ça fait plaisir, .
Super-héros, heroic fantasy, action, WXP ( team Jackie Chan dans la place, putain la maitrise de la lance c'est un reel plaisir visuel ), comédie : il parvient à mixer tout cela en un tout homogène et attachant, qu'on a envie de revoir sans fin quand Conan rencontre Tolkien et Tsui Hark ça donne Hellboy 2.
Et pis surtout il écrit des personnages qui existent, on croit à leurs problèmes, Hellboy est quand même super bien écrit, un Freaks qui aimerait être reconnu comme un humain, Liz quand a elle a bien évolué par rapport au premier, ici elle est devenu une vraie femme qui assume pleinement son statut de "freak" ( avec les problèmes casse couilles que ça implique dans un couple ).
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La cast est dominé par un Perlman toujours aussi convaincant c'est une évidence à chaque plan il EST Hellboy, c'est pas Perlman maquillé en rouge mais vraiment Hellboy qu'on a l'impression de voir ici il campe un Hellboy toujours aussi puissant mais aussi avec plein de défaut typiquement humain : bougon et capricieux, Doug Jones fidèle de Del Toro a toujours la classe en Abe, Luke Goss pfff il est juste terrible et quand on voit sa performance on se dit qu'il mériterait plus de rôle au cinéma, Selma Blair est craquante et a pris de l'assurance par rapport au premier, et le reste est parfait.
Del Toro est un réel crack caméra en main, son découpage des scènes d'action est un modèle du genre ( sur les films de 2008 y a juste le John Woo ou ça poutre plus, c'est dire le niveau de Guillermo ), la scène de kata de Nuada sort tout droit des meilleurs WXP ( le ralenti sur la goute d'eau c'est le genre de truc vu 50 fois mais qui ici fonctionne à merveille ) et m'a foutu le sourire au lèvre d'entrée et j'adore la séquence ou le Prince tue son père avec les gardes qu'on dirait tout droit sorti de
Silent Hill.
Alors oui les aigris trouveront a redire sur le script basique ( ce qui en plus est faux ) mais moi je dit Fuck les aigris.
La BO de Elfman même si très éloigné de ces meilleurs taf est réussit.
Hellboy 2 c'est juste la synthèse de tout ce que j'aime au cinéma, et dans le genre super héros les 2 Hellboy sont très haut dans mon top perso ( je le place même devant The Dark Knight car même si j'adore ce Batman j'ai de plus en plus de mal avec les 30 dernières minutes du film, loin d'être au niveau des 2 heures qui ont précédé ).
Merci Guillermo !!! ne change pas, tes films sont tous aussi bon les uns que les autres ( bon j'ai peu de souvenirs de Mimic mais tout le reste y a clairement rien à jeter ).
Et dire qu'on aura peut être jamais de Hellboy 3
Et la preuve final que ça déchire on a un Elfe qui fait du kung fu !!!
la classe ultime je vous dit !!9,5/10
![[:my name snake:2]](./images/smilies/mynamesnake.gif "Maboule")
), et le clou du spectacle le tueur qui est pas vraiment mort ( bein oue ces cons de flics on pas vu que c'était un mannequin qui avait bruler 
) mais le summum c'est ptet bien la résolution de l'intrigue et là c'est du very high level à la question comment on chope un tueur ? Argento répond en lâchant des corbeaux dans un opéra ( bein oue fallait y penser ) 
, la rencontre dans la baraque tout droit sorti d'un giallo ou le gestion de l'espace est hallucinante de maitrise ( la séquence m'a mit le sourire au lèvre tellement c'est génial, rien que le fait qu'on retombe encore une famille de psycho c'est déjà cool mais qu'en plus on est droit a une scène d'action génial c'est le summum cette scène a tout ce qui faut une tuerie complète avec un putain de montage et une caméra virevoltante voir le plan génial ou elle suit Byung-Hun qui saute et grimpe à l'étage à toute vitesse ), et je parle même pas du premier meurtre avec des plans magnifique, ni de la baston dans la voiture en travelling circulaire sans parler du finish du méchant, une virtuosité qu'on pourrait croire tape à l'oeil mais qui se révèle toujours au service de l'histoire ( et quand on est un virtuose autant s'en servir pour nous monter une mise en scène aux petits oignons ).
