Cinéma : Films vus en DVD ou à la télévision -2009-2021

de **zanzibar** » 09/03/2011 14:17

Message précédent :

Scalp a écrit: ( faut pas oublier que Cameron c'est le gars qui a écrit Rambo 2 )

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J'avais cru comprendre que non, en fait.
Cameron avait écrit le premier jet du scénario de Rambo 2 et il a été réécrit plusieurs fois derrière avant de donner le film qui a été fait.
Par la suite meme Sly était déçu du résultat final et trouvait après coup que le premier scénario celui de Cameron était le moins gras de tous.
D'ailleurs Cameron ne reconnait pas la paternité de Rambo 2...

Ps: Autant D' Aliens le retour je préfère la version longue, mieux équilibrée, autant pour T2 je préfère la version courte, sans aucun doute le meilleur des Terminator dont les répliques sont restées célèbres, meme si le I'll Be Back, et le sarah Connor du premier restent des musts dans le genre.
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de **Scalp** » 09/03/2011 18:35

Lone Star John Sayles - 1996

Belle surprise que ce petit drame teinté de polar, on suit donc Chris Cooper ( dans son premier grand rôle ) shérif d'une petite ville frontalière qui va découvrir le corps d'un homme qui s'avère être celui de l'ordure locale shérif de son état ( enfin y a 35 piges ) joué un génial Kris Kristofferson et peut être que ce dernier a été tuer par le père de Cooper, héros local Matthew McConaughey adoré de tous sauf son fils, la découverte de ce corps va faire ressurgir de vieilles histoires.
On retrouve dans ce film l'ambiance texane et western si particulière et plaisante à voir, elle est ici aussi bien mis en valeur que dans No Country for Old Men ou 3 enterrements ( et non The Killer Inside Me n'est pas un oublis c'est volontaire ).
Le film se disperse peut être un peu trop par moment avec quelques digressions n'apportant pas grand chose à l'histoire ( genre la storyline avec la base militaire et son colonel ) et c'est dommage qu'on est pas plus de Kristofferson qui a trop peu de scènes car il déchire vraiment tout comme McConaughey qui a lui que 2 scènes mais dont le personnage est au centre du film et de toutes les discutions. Le film aurait gagné a se concentrer un peu plus sur les protagonistes principaux de l'histoire au lieu de multiplier les personnages et les petites storyline ( le film a un coté très choral ), mais c'est vrai que les petites storyline sont là pour mettre en avant le coté social du film avec cette petit ville ( véritable personnage centrale du film ) multi ethnique ou la cohabitation entre mexicains et ricains n'est pas si facile ( voir ces passages à l'école ou chacun n'est pas d'accord sur ce qu'il faut enseigner à ces enfants ) et ça dresse un portrait très juste du Texas et chaque personnage est vraiment soigné jamais ça fait cliché ambulant.
C'est jamais chiant alors que le film dépasse les 2 heures et qu'il ne passe finalement pas grand chose ( y a une seule mini scène d'action qui dure 10 secondes ) mais c'est tellement bien écrit ( y a des dialogues vraiment très très bon, notamment le passage avec le mexicain vendeur de pneu qui parle de la notion de frontière ) et interprété que ce film est vraiment plaisant à regarder.
L'enquête policière mené par Cooper vire à la quête d'identité et le twist final qu'on voit petit à petit arriver est vraiment très bien foutu.
A noter aussi une scène très marrante avec Frances McDormand en hyperactive fan de foot US.
La réalisation est plutôt classe ( y a des plans à tomber ) et j'adore les enchainements de séquences lors des flashbacks avec un plan séquence pour ouvrir ou terminé la scène entre passé et présent ( je sais pas si je suis clair là ) c'est d'une super fluidité et le montage est vraiment parfait avec des flashback toujours judicieusement placé.
La photo est très belle et la bande son typique de ce genre de film est parfaite.
Belle découverte vraiment que ce petit western/polar/drama/Love Story/choral movie.

7,5/10

de **Scalp** » 10/03/2011 18:03

Blood Simple Coen Brothers - 1984

Premier film et première grosse claque, loin d'être un film mineur ( il entre direct dans mon top 5 Coen ), les Coen livre ici un sacré film de noir plein de maitrise avec une heure de quasi suspens non stop, l'histoire par moment rappelle forcément un peu The Barber.
On a donc un pur film noir dans la tradition ( pas de personnage comique, pas de second degré ) se déroulant chez les Redneck du Texas avec des personnages types du genre : un couple d'amant, un mari haineux et un privé engagé pour se débarrassé du couple mais tout ne va pas se passer comme prévu.
Dans le genre on peut même parler de film parfait y a rien a jeter avec un script très malin à base de quiproquo et de persos prenant toujours les mauvaises décisions et qui vont tous se foutre dans la merde tout seuls, des acteurs parfait et surtout une putain de mise en scène ou tout le talent est déjà là ( avec notamment le travelling sur le bar à la Evil Dead et des enchainements de séquences géniaux ), y a des purs plans cadré à merveille, visuellement c'est super beau et le climax final est génial.
Les Coen étire leur séquence au maximum ( ça rappelle un peu le passage dans l'hôtel de No Country For Old Men ) ainsi le passage avec le meurtre dure quasiment 30 minutes avec quasiment aucun dialogues, l'ambiance y est vraiment pesante avec des longs silence véritablement étouffant, et putain de maitrise et ce passage renvoi à ce qu'a dit Hitchcock : "Tuer quelqu'un est très dur, très douloureux et très...très long", les Coen ont bien retenu la leçon

Le film est donc lent avec finalement très peu de rebondissement mais on ne s'ennuie pas une seule seconde.
Tout les personnages sont épurés au maximum on a très peu d'infos sur eux et le jeux de massacre auquel ils vont jouer sera sans pitié et il s'entretue sans réellement savoir pourquoi ( et on est au même stade qu'eux, on ne sait pas réellement ce qu'il se passe ) et ça fait plaisir de voir que la fin n'est pas tordu, y a pas de twist sorti de nul part.
L'ambiance est aussi sombre que dans Fargo ou No Country et on y retrouve les mêmes genres de personnages pathétique et minable, sauf qu'ici en plus il n'y a pas de perso positif, comme dans tout Coen on y retrouve l'humour qui fonctionne toujours.
Le casting est emmené par un Emmet Walsh génial en pourri gras du bide mais les autres sont très bon aussi John Getz ( qui a donc autre chose que La Mouche dans sa filmo ) assure en gars qui va se foutre dans la merde tout seul, Frances McDormand est très loin des femmes fatales habituel du genre mais elle assure bien et Dan Hedaya et sa tronche si particulière est très bon en mari jaloux.
La photo est magnifique notamment sur tout les passages nocturnes et le jeux de lumière lors du climax rappelle Aux Frontières de L'aube.
Quand Evil Dead rencontre Hitchcock ça donne blood simple.

8,5/10

de **elpingos** » 11/03/2011 23:05

Scalp a écrit:Black Death Christopher Smith - 2010

8/10

Plutôt d'accord avec Scalp sur la note (pas tout à fait sur le fond de la critique mais bon) et la belle pépite du coup.
JMJ s'abstenir par contre... 8-)

Sinon dans un autre registre je conseille particulièrement :

Fantastic Mr Fox

Peut-être le meilleur film de Wes Anderson . (qui déjà à la base a beaucoup de talent ! )

de **Scalp** » 12/03/2011 11:22

Ghost Dog Jim Jarmusch - 1999

Jarmusch j'en suis vraiment pas fan du tout, au mieux je trouve ces films pénible au pire très chiant et ce Ghost Dog est donc l'exception qui confirme la règle, c'est le seul film ou la lenteur habituel de Jarmusch ( qui comme Malick doit avoir du sang suisse ) me soule pas alors que c'est sur que l'histoire soit celle d'un hitman respectant le code du bushido doit y être pour beaucoup et c'est clairement son film le plus accessible.
Forest Whitaker est génial en samourai des temps moderne un peu naïf complétement déconnecté du monde dans lequel il vit ( il rengaine son gun comme un katana ), il campe un tueur spirituel, impassible, expéditif et infaillible qui vie selon le code d'honneur des samourais en le respectant à la lettre, comme je l'ai dit il est complétement déconnecté du monde et c'est ce qui le conduira à sa perte lors du duel tout droit sorti du Train sifflera 3 fois ( cité ouvertement ) car il respectera son engagement envers son maitre quitte à se laisser tuer.
J'aime bien sa première scène ou il traverse la ville tel un fantôme sans que personne ne le remarque ( comme Delon dans le Melville ).
Jarmusch cite ces références ouvertement : Le Samourai de Melville ( le coup du vol de voiture, ici la télécommande remplaçant le jeu de clé de Delon et la trame principal avec ce tueur qui se retrouve traqué par ces commanditaires ) et La Marque du Tueur via la scène du meurtre par la tuyauterie et bien entendu Rashomon ( avec le flashback sur la rencontre en Ghost Dog et Louis vécu sous les 2 points de vue ).
Bon par contre y a un peu trop de passage bushido dans le film ça alourdit un peu le film par moment, Melville était bien plus habile dans son film.
J'adore l'humour que distille le film avec notamment ces mafieux haut en couleur et le passage ou Louie explique que le tueur communique via des pigeons et qu'il s'appelle Ghost Dog est excellent ( les mafieux qui disserte sur les pseudo des rappeurs :eheh: ), des mafieux haut en couleur donc ( certains passent leur temps à mater des cartoons ) et les dialogues entre Withaker et Raymond le vendeur de glace haïtien ( excellent Isaach de Bankolé ) sont marrant aussi.
La réalisation m'a pas réellement bluffé, y a des effets de style que j'ai pas trop aimé genre l'entrainement en surimpression et par moment y a des scènes qui s'étire un peu trop ( notamment les long voyages en voitures de Ghost Dog, heureusement qu'on a du gros rap pour faire passer ces séquences :mrgreen:

), visuellement c'est pas spécialement travaillé, y a pas véritablement de beau plan.
Le casting outre Withaker et Henry Silva est la preuve qu'on peut prendre des acteurs de troisième zone et qu'ils peuvent être convaincant, Whitaker est pas trop mal en tueur mutique au physique de gros nounours.

La zic de RZA est génial et finit de donner cette ambiance si particulière au film.
Clairement un des meilleurs film de Hitman ( tout de même derrière le Woo et le Melville ) et un film qui préfigurait la totale réussit Samourai Champloo ( mixe Hip Hop/Samourai ).

8/10

de **e m** » 13/03/2011 11:25

Vu 2012, de R.Emmerich...

Vu en avance rapide, parce que c'était quand même mauvais.
Dans le genre "pire truc le plus ridicule que j'ai vu", ça doit être au top (ou pas loin).
Dire qu'il y a des gens qui ont été voir ça au ciné, et qu'en plus ils ont payé... Je me marre :fant2:

de **Scalp** » 14/03/2011 12:19

Le Menace Alain Corneau - 1977

Et bein dans les premiers films de Corneau y a vraiment rien à jeter et ce film noir ( oue plus qu'un polar c'est une vrai intrigue de film noir à la Friz Lang avec triangle amoureux qui se déchire et un flic sur la brèche ) ne déroge pas à la règle , une bien belle surprise donc que ce film au script plutôt original et très minutieux avec un vrai soucis du détail ( et ça fait plaisir qu'on nous prend jamais pour des imbéciles, Corneau n'appuie jamais sur les détails a nous de nous refaire le film ), ici pas de machination complexe, pas de méchant qui tire les ficelles, pas de flic ripoux voulant à tout prix faire tombé le héros, non juste un homme qui fera tout pour sauver la femme qu'il aime ce qui le mènera à sa perte.
L'histoire est l'inverse de celle de Police Python, dans Police Python Montand enquêtait sur un meurtre qui le désignait comme coupable et il faisait tout pour se disculper en effaçant les preuves, ici il va semer méthodiquement des indices pour être reconnu coupable d'un meurtre qu'il n'a pas commis ( que personne n'a commis d'ailleurs puisque Marie Dubois se suicide )
Comme dans tout les Corneau la mise en place se fait tranquillement ( on a bien 30 minutes d'intro ) et le rythme est lent ( sans être chiant ) puis ça s'accélère petit à petit pour carrément s'emballer dans les 20 dernières minutes au Canada avec Montand qui se coup ci fait une mise en scène méthodique de sa mort et quand on croit qu'il va pouvoir allez retrouver sa femme, un élément pas prévu au programme arrive et là fin est bien cash avec un excellent travail de la team Julienne qui a fait des cascades de folie avec les gros trucks ricain ( et j'ai l'impression que Montand a fait pas mal de cascades lui même ), le climax final est vraiment digne des prod ricaines de l'époque, par contre ce final ne colle pas trop avec le reste du film on dirait que Corneau s'est dit bon allez faut mettre un peu d'action allez on va foutre plein de camion et faire une course poursuite pas grave si l'explication est bancal et pis faut bien que Montand

[Révéler] Spoiler:

meurt quand même

.
La réalisation de Corneau sans atteindre des sommets de virtuosité ( quoique ) est très efficace, Corneau fait preuve d'un sens du suspens indéniable avec notamment pas mal de séquence muettes et dilaté ( l'héritage de Melville quoi ) ou on comprend petit à petit ce qu'est entrain de faire Montant, et les 20 dernières minutes sont quasiment sans aucun dialogues, d'ailleurs niveau dialogue le film est assez épuré, ça parle jamais pour rien dire et les personnages sont tous très peu bavard.
Yves Montand reste une valeur sure et ici il fait le boulot ( il est meilleur dans le Choix des Armes ), Carole Laure et sa beauté froide est convaincante et sa rivale Marie Dubois est très bien elle aussi en folle furieuse prêt à tout, et puis mention à Jean-François Balmer en flic un peu enculé très tenaces qui enquête les mains dans les poches.
Bon c'est pas du niveau des tous meilleurs Corneau mais c'est un bon film et c'est vraiment ce type de film qui manque au ciné français, dernièrement on a eu Pour Elle qui rappelle un peu ce film.

7/10[/color]

Mes Originaux sur 2DG · de **Brian Addav** » 14/03/2011 12:25

Tiens, à ce propos, Balmer, q1 a déjà vu ses mains ??
Parce que le coup du flic les mains dans les poches, tu as raison. J'ai l'impression qu'il a toujours fait ça dans ses rôles.

(Déjà dans peur sur la ville, on les voit à peine ses mains).

Galerie 2dgalleries · de **pabelbaba** » 14/03/2011 13:38

Dans Flic ou Voyou il porte des gants je crois (surtout quand il fait le "ménage" dans la baraque à la fin).

Sinon j'ai regardé Les 3 Royaumes de John Woo en version longue ce weekend et j'ai le flemme de faire une review un peu étoffée. En gros, c'est top, mais la version courte (vue au ciné) est peut être pas si mauvaise.

de **zanzibar** » 14/03/2011 16:18

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Le remake de Pour elle qui était loin d'etre moche par les ricains ça donne: The next three days.
C'est sur ça fait moins production fauchée comme l'était le film français qui perd en évidence ce qu'il gagne en romanesque.
Globalement ça se laisse regarder.
A voir.
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Ouh!! putain comme les 2 premiers tiers du film sont chiants, et vas y que Portman se mate dans le miroir, et vas-y que le monde des ballerines est pas super bien raconté, et vas y que je suis frigide, et vas y que Cassel en fait des caisses, et vas- y le coup de la dualité pas super bien fichu, et vas-y le coup du " à force de me voir dans le miroir: je vois double ou triple ou mon mauvais moi...

" et j'en passe...
Et puis miracle le montage du dernier tiers se débarrasse bien de ces atermoiements pourris et le récit se lance enfin.
Ouf, sauvé.
A voir pour le montage de la dernière demi-heure.
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de **Scalp** » 14/03/2011 19:16

Ténèbres Dario Argento - 1982

Vendu sur le dvd Wild Side comme le Argento le plus violent pendant 1h30 je trouvais ça bien exagéré puis les 10 dernières minutes sont un tel festival grand guignolesque que le film mérite bien sa réputation ( avec notamment l'ex madame Berlusconi qui se fait couper le bras, d'ailleurs Berlusconi a fait interdire la scène à l'époque ).

Suite a une mésaventure avec un fan Argento se permet via son personnage de l'écrivain une mise en abîme du giallo, il joue avec les codes d'un genre qu'il connait à la perfection ( il cite Doyle notamment : «Si on élimine toutes les solutions logiques d’un problème, les illogiques si impossible qu’elles puissent être sont invariablement justes...» ), le script tient bien la route avec une intrigue type du genre puis on a le twist qu'une fois de plus j'avais pas complétement vu venir car Argento a l'art de jouer avec nous et à chaque qu'on pense tenir le coupable la scène suivante on est contredit par la mort de ce dernier et on a pas un 1 mais 2 twist

[Révéler] Spoiler:

le coup des 2 tueurs est quand même sacrément malin car ça nous empêche tout au long du film de trouver la solution et pis les flashback onirique nous perturbe un peu aussi le lien tarde entre l'intrigue et ces flashback tarde à venir

, d'ailleurs l'enquête ne commence réellement qu'après 1 heure de film ( faut dire qu'on a 2 scène de meurtres très étiré qui bouffe quasiment 20 minutes de métrage et qu'on a aussi 20 minutes d'intro ), j'aime bien le passage ou Argento dit via l'écrivain que les passages chiant sont nécessaire à l'avancé de l'intrigue.
Le tueur sadique avec son rasoir, ses gants noirs et sa voix fait pensé un peu au tueur de l'éventreur de New York.
Ici on ne reconnait pas le Rome du Argento des 70's il n'y a plus de coté antique mais un coté plus froid avec des rues déserte où le danger peut surgir de n'importe où ( et hop on croise un doberman et on meurt ) et ce qui est bien dans cette ville de Rome c'est que toute les femmes ne porte pas de soutien gorge :mrgreen:

Bien entendu le film compte son lot de morceaux de bravoure avec Argento qui nous sort des scènes de meurtre très réussi ( seul le premier est assez quelconque ) et on a même une course poursuite avec un chien très bien dressé qui donne une magnifique scène nocturne ou la photo est vraiment magnifique, le plan séquence qui précède le meurtre des lesbiennes est génial est pose une putain d'ambiance avec une caméra qui fait le tour de la maison de bas en haut en longeant le mur très lentement ce calquant sur les déplacements du tueur.
On retrouve aussi bien entendu les éternels scènes en caméra subjective et une fois de plus Argento les utilise toujours judicieusement.
Le fétichisme des armes et des talons rouge donne lieu a des plans magnifiques :

Dommage par contre que ce soit pas filmé en scope ( dans les bonus on nous explique pourquoi ils ont pas opter pour le scope : le scope étire les plans et ici à l'écran il n'y a quasiment rien a part des décors vide et les acteurs du coup en scope il aurait fallu rajouter des trucs à l'écran pour pas que ça paraisse trop vide )
Le casting est pas trop mal avec un Anthony Franciosa dans le rôle de l'écrivain menacé qui s'en sort pas trop mal ( enfin c'est pas du grand acting ), Giuliano Gemma en flic chargé de l'enquête et mine de rien avec 10 ans de plus par rapport à ces westerns il gagne en consistance, Daria Nivolodi madame Argento est moins bonne que dans Profondo Rosso John Saxon a déjà été bien plus convaincant, le casting féminin a clairement été choisit pour son physique et pas pour leur talent d'actrice et ça se voit un peu trop.
La BO des Goblins est comme souvent très bonne ( ptet ma préféré même ).
Du giallo très hautement recommandable avec bon script, bon bodycount, des meurtres graphiques et ingénieux, et du nibard.
En attendant de voir Phénomena, Inferno et ces 2 premiers films, Ténèbres vient de rentrer dans mon top 3 Argento ( et ptet même number one ).

8/10

de **Scalp** » 15/03/2011 19:49

Black Snake Moan Craig Brewer - 2006

En seulement 2 films ( génial Hustle & Flow ) Brewer s'est imposé comme un cinéaste ayant vraiment un style bien à lui et il a réalisé 2 films sortant vraiment des sentiers battus hollywoodiens, et pis réalisateur ET scénariste, la classe quoi.
Quand l'affiche et le pitch sont sorti on pouvait s'attendre à un film totalement bis avec Samuel l.Jackson en tortionnaire qui attache Ricci avec une chaine en fer et finalement c'est pas du tout ça :mrgreen:

Ricci en culotte et débardeur les 3/4 du film ça c'est de l'idée génial :

Le concert de Blues envoie du lourd de chez lourd, d'ailleurs comme pour Hustle & Flow toutes les séquences musical déchire bien et on sent que Brewer y se fait plaisir en les filmant, a retenir sinon un chouette plan séquence quand le gamin entre dans la baraque et que Ricci lui saute dessus et les 20 premières minutes sont génial.
Y a eu une putain d'ambiance, on sent la crasse et la sueur de ce Sud de travailleur, non vraiment d'un point de vue technique le film est une pure réussite avec des cadres toujours judicieusement choisit.
Le film patine un peu sur la fin ( tout ce qui se passe après le concert en gros ) mais dans l'ensemble ça tient bien la route et j'ai aussi un bémol sur la fin un peu trop happy ending

[Révéler] Spoiler:

la rédemption par le mariage :evil:

bon c'est pas niais mais pas loin

mais bon on sent que Brewer aime tellement ces personnages que la fin était obligé.
Le film se permet le luxe de traité le racisme du Sud en évitant tout les clichés du genre et pourtant ici y avait moyen avec un vieux black qui séquestre une jeune blanche, mais ici Brewer c'est pas Spike Lee et il traite le sujet vraiment intelligemment et le trauma de Ricci est également très bien traité ça sombre jamais dans le glauque facile.
Timberlake est pas très bon et fait un peu tâche par rapport au reste du casting, Ricci et Jackson dans leur rôle de marginaux assure grave, Samuel L.Jackson est juste génial et trouve ici son plus beau rôle en vieux bluesman plein d'amertume ( magnifique passage du Black Snake Moan sous fond de tempête qui donne un coté fantastique au film avec un exorcisme par la musique ), Ricci est aussi convaincante en nympho qu'en jeune femme fragile.
La photo est magnifique et donne un vrai cachet au film.
La BO est magnifique de bout en bout, du putain de blues qui fait plaisir aux oreilles et qui prend aux tripes.
C'est bien.
Brewer un nom à suivre.

7,5/10

de **Scalp** » 16/03/2011 18:14

Phenomena Dario Argento - 1984

Le début du film fait penser à un mix entre Suspiria et Carrie puis très vite le film s'écarte de ces schémas narratif et l'histoire se révèle intéressante à suivre mais il y a une petite baisse de rythme lors de la seconde heure ( après la découverte de la maison par Jennifer ) heureusement comme toujours le climax final vient relever le niveau avec notamment la scène du gosse et des abeilles.
La partie Giallo est un peu faiblarde avec une intrigue un peu poussive pour ne pas dire inexistante ( y a pas de suspect à part un singe

) mais ça se rattrape sur le coté conte fantastique très poétique qui malgré un coté très bis : Jennifer qui parle à des mouches, ne sombre jamais dans le ridicule, Argento livre sa version d'Alice ( macabre ) et il s'en sort très bien ( mieux que dans Suspiria ).

M'attendais à plus beau que ça à part les séances de somnambulisme ou Jennifer marche en pleine forêt de nuit c'est assez quelconque ( putain comme dans Ténèbres le scope manque ici ) mais bon ces séquences sont particulièrement belle avec quelques plans vraiment à tomber ( le film via ces séquences onirique fait penser à Trauma par moment ) avec des magnifiques décors naturels ( Alpes Suisse qui donne une atmosphère différente des autres Agento ) et une très belle photo nocturne.
Par contre au niveau des meurtres Argento est peu inspiré et très sage, l'intro est vraiment décevante ( enfin sauf la décapitation ) et les 2 meurtres suivant sont du même niveau avec très peu de sang et d'inspiration ( et même du hors champ !! Argento s'autocensure !! ), d'ailleurs Argento ne s'attarde pas trop sur les détails contrairement à d'habitude ( on a bien un gros plan sur un rasoir mais c'est vraiment tout ici quasiment pas de vue subjective du tueur, pas de fétichisme ) heureusement les 20 dernières minutes nous rappelle qu'on est bien devant du Argento avec une très belle décapitation et un singe tueur tout droit sortie d'une nouvelle de Barker et une scène de bain de boue et de cadavres pourri encore plus crados que celui de Poltergeist :

Par contre ce climax en terme de mise en scène est quand même loin du meilleur d'Argento qui ici se foule pas trop et accumule juste une succession de séquences chocs, bon c'est vrai que ça fonctionne mais à part le plan sous marin de Jennifer on peut pas dire que Dario se bien creuser la tête sur ce final, heureusement le dernier plan est plutôt beau.
Jennifer Connelly pour son second rôle au cinéma ( le premier pas besoin de le nommer vu que c'est un masterpiece ) porte le film sur ces jeunes épaules avec talent et beauté ( c'est clair que c'est autre chose que Asia niveau jeu ) et avant d'être la plus belle femme du monde elle était donc la plus belle fille du monde, on trouve aussi Donald Pleasance fidèle à lui même et Daria Nicolodi trouve ici de ces rôles les plus sympa chez Argento et dans la famille Argento ici on découvre Fiore Argento dans un rôle assez spécial :mrgreen:

, niveau casting c'est vraiment un Argento les plus solide ( bon c'est pas dur vu la gueule du casting dans certains de ces films ).

La BO d'habitude une des qualités évidentes des films d'Argento alterne ici la belle musique d'ambiance de Simonetti et des Goblins ( génial passage de la découverte de la cabane du tueur ) et du gros hard rock complétement à la ramasse qui ne colle jamais avec les images oniriques et qui réussit même a niqué des séquences magnifiques ( et pis Iron Maiden c'est pas terrible quand même bon c'était la mode à l'époque ).
Pas un très grand Argento mais un plutôt bon ( meilleur que Suspiria même :chut: ) les mises à morts pas terrible sont largement compensé par une atmosphère envoutante.

7,5/10

de **Scalp** » 17/03/2011 18:59

Alien ³ David Fincher - 1992

Revu en version longue, j'ai peu de souvenir de la courte donc je peux pas comparer, enfin sauf le coup de l'hôte qui change ça passe d'un chien à une vache ce qui est complétement stupide autant à la rigueur on peut trouver des caractéristique du chien dans la version Alien de Fincher, mais une vache WTF, c'est quoi les caractéristiques d'une vache ?? ça a des mamelles et pis quoi ?!! , j'ai aussi l'impression que cette version longue ( qui n'est pas une DC, rappelons le quand même ) alourdit un peu la narration et rend le film un peu plus intimiste.

Comment ridiculiser l'Alien en 2 secondes

Alors oui c'est clairement un bon film qui ne fait pas honte à la saga mais y a quelques trucs qui passent pas, bon bien entendu Fincher a des les circonstances atténuante qu'on connait.
Après le passage warrior de Cameron, c'est un retour au source avec un huis clos claustrophobe très tendu avec une esthétique qui rappelle le film de Scott et surtout un seul Alien contre des humais désarmé, Fincher ne tombe pas dans le piège de la surenchère ( de toute façon après Cameron qu'aurait il pu faire de plus ? rajouter un Roi ? ) et livre le film le plus noir de la série et il privilégie un peu trop les scènes intimistes.

Au niveau du script c'est vraiment pas mal ( enfin plus qu'un script c'est surtout des idées, car y avait pas de script sur le tournage :closedeyes:) , bien meilleur que Cameron ( qui à part la Reine à pas écrit un script génial quand même ) avec des idées très sympa : un huis clos dans une prison avec que des violeurs et psychopathe qui ont tous des trognes pas possible, les survivants du 2 qui meurt d'entré ( histoire de bien marquer la rupture avec l'épisode précédent, et DTC Cameron :mrgreen:

d'ailleurs je suis sur qu'il aurait préféré Harlin derrière la caméra histoire d'avoir un collègue pas bien finaud derrière la caméra ), un perso qu'on pense être principal qui meurt rapidement a un moment bien inattendu, l'Alien qui reprend les caractéristiques de son hôte, retour de Bishop, Ripley qui se suicide avec l'Alien dans son corps ( par contre dommage plus de plan de l'alien sortant du thorax dans la version longue ) et qui clos à merveille la série ( oui le 4 ne devrait pas exister, le clone de Ripley c'est une idée à la con ).
L'Alien en numérique comment dire bein c'est juste moche et honteux ( la HD fait du mal au film ), heureusement qu'il y a encore quelques plans en FX à l'ancienne pour retranscrire vraiment l'essence de l'Alien parce qu'un Alien en numerique c'est nul.
Au niveau de la réalisation pour du Fincher m'attendais à mieux ( bon attention c'est très bien réalisé mais avec Fincher on est en droit d'attendre plus même pour un premier film ), bon les plans séquences en vues subjective de l'Alien sont excellent mais c'est a peu près tout ( d'ailleurs Fincher aime tellement ces plans qui met que de ça lors de la course poursuite alors techniquement y a rien à redire mais un peu plus de variété aurait pas fait de mal ), y a pas de scène réellement marquante comme dans les 2 autres ( c'est bien mais au vu des 2 premiers films c'est décevant et ça tient pas trop la comparaison ) et c'est pas aussi percutant que ça devrait l'être et je trouve que Fincher ne gère pas spécialement bien son décors ( on est bien pommé et on comprend pas trop ou se situe les persos les uns par rapport aux autres ), bon on a quand même droit au plus beau plan de la série :

Par contre au niveau de l'ambiance rien à redire Fincher s'en sort à merveille avec son décor poisseux et lugubre, et un très fort coté mystique ( par moment je trouve que le film a un coté Le Nom de la Rose, d'ailleurs Fincher voulait vraiment donné un aspect moyen ageux au film ) et visuellement c'est quand même très beau ( le plan avec le doc qui ramène Ripley après l'avoir découvert sur la plage à un petit Blade Runner pas déplaisant du tout ) et la photo est très réussit.
Les petits excès gorasse sont plutôt sympa.
Le casting est très bon une nouvelle fois emmené par une Sigourney Weaver ( qui pour s'être fait rasé le crâne tant qu'a faire avait demandé une augmentation de salaire ) qui se retrouve cette fois vraiment au premier rang au profit de l'Alien ( d'ailleurs sur l'affiche son nom apparait pour la premier fois en gros ), le reste c'est du bon second rôle ( anglais pour la plupart ) solide surtout Charles S. Dutton très bon en leader naturel ( croisement entre Malcom X et Martin Luther King ) de la prison.
Le score de Goldenthal est très bon et il y est pour beaucoup dans le coté mystique.
Bien qu'il ai renié ce film Fincher n'a pas a en rougir les soucis de production font qu'on ressent quand même bien le coté bancal du film et c'est bien dommage car y avait vraiment moyen d'avoir un truc plus ultime.

7,5/10

de **Scalp** » 19/03/2011 08:41

Bad Santa Terry Zwigoff - 2003

Un peu déçu, m'attendais à plus drôle ( bon ça va c'est drôle quand même mais c'est toujours les même gags : le père noel boit, baise, insulte et vomit dans des ordres différents ) et surtout je suis dégouté que Billy Bob Thorton se paye une rédemption ça me flingue le film avec un coté moralisateur qui colle pas avec la première heure, j'aurais kiffer qu'il arnaque tout le monde et continue sa vie de merde, bon après ça va la fin est loin du pathos habituel de ce genre de film c'est pas dégoulinant de bon sentiment et c'est bon à prendre, la relation qui se noue entre le gosse et Billy Bob est même presque touchante.

Tu veux un sandwich ?

Les clichés de noel en prennent pour leur grade.
L'humour se repose essentiellement sur le père noel qui picole, fume, baise, n'a du respect pour rien ni personne ( énorme le passage ou il balance sa bouteille d'alcool vide sur le pare brise d'une grosse merco ) et est très vulgaire ( et c'est pas du vulgaire petit niveau non là il est vraiment vulgaire ), d'ailleurs le film n'épargne personne : gros, nain, black, gamin, vieux on se croirait chez les Farrelly.
Dans les scènes marrante la meilleure scène du film est le combat de boxe.

La réalisation est pas très fonctionnelle, pas grand chose à retenir, les frères Coen qui produisent le film aurait ptet dut donner un coup de main car ici Zwigoff se repose sur son casting et ne fait rien d'autre.
Le film se repose essentiellement sur Billy Bob Thornton tout simplement génial en père noel toujours une clope au bec et une bouteille ( ou la bite ) à la main, Bret Kelly en gamin obèse est excellent et sa tronche plein de morve m'a bien fait marrer, Lauren Graham en soeur de la mère noel grosse cochonne est très bien :

, Bernie Mac au contraire de John Ritter quand on le voit dans ce film ( et dans ces autres films aussi ) on se dit qu'il manque pas au cinéma ( oui je suis méchant ) son perso censé être marrant bein il l'est pas et comme d'hab il joue avec son non talent habituel.
J'aime bien la BO qui reprend tout les chansons habituel de noel mais ici on retrouve pas les images habituels qui collent à ces musiques.
Sans ces 20 dernières minute on tenait là un putain de film, dommage, reste un bon petit film en apparence politiquement incorrect qui reste agréable.

Shit happens when you party naked.

6,5/10

de **Scalp** » 20/03/2011 09:35

Inferno Dario Argento - 1980

Assez déçu, vu la réputation du film présenté comme un des meilleurs d'Argento, je l'ai pas trouvé très passionnant bon c'est jamais ennuyeux ( la lenteur est pas soulante ) mas m'attendais peut être trop au monument baroque d'Argento et finalement tout comme Suspiria l'histoire est loin de me captiver ( elle est même très pauvre cette histoire ), les mères j'en ai un peu rien à secouer et l'ésotérique ça va très vite tendance à m'endormir et pis j'ai rien compris aussi avec pleins de scènes qui servent à rien ( mais c'est pas grave :mrgreen:

)
La première heure est très bien pourtant, surtout l'intro avec notamment le passage sous marin que je trouve vraiment très réussit et sublime avec la non moins sublime Irene Miracle ( la copine de Brad Davis dans Midnight Express) en tee shirt mouillé miam

.
La narration au début est bien sympa ( et original ) puisqu'on suit plusieurs personnages dont on pense que c'est les personnages principaux mais ils vont tous périr dans des séquences de meurtres malheureusement pas spécialement génial, niveau suspens on a été habitué a beaucoup mieux, les scènes chocs ici sont quand même moins réussit que la plupart des autres Argento, genre la séquence dans l'appartement avec la coupure d'électricité c'est loin d'être aussi génial que je l'ai lu, à sauver tout de même le passage de la guillotine c'est pas mal mais on voit pas grand chose :

Le film est très déséquilibré ainsi tout les meilleurs passages sont dans les 45 première minute car une fois qu'on se retrouve avec le frère c'est nettement moins bon, Leigh McCloskey étant tellement catastrophique ( genre l'acteur principal du Princes des Ténèbres, c'est la moustache qui m'a fait penser à lui ) du coup ça m'a gaver et la dernière demi heure je l'ai suivit en perdant petit à petit mon intérêt. Et pis le climax pour du Argento c'est un peu ( beaucoup ) décevant à part les décors tous plus magnifique les uns que les autres Argento ne nous sort pas de séquence dont il a le secret et pis au bout de la 4 ème scène ou le héros se promène dans des couloirs avec des passages secrets on en a un peu marre.
Dur de se dire aussi que le final aussi quelconque a été co-réalisé par Mario Bava, sérieux on attend plus d'1h30 avant de voir la sorcière et quand on la voit quel déception, elle est censé faire peur ?
Niveau gore c'est plutôt gentillet ( bon j'exagère un peu mais pas rapport a ce que Argento nous a habitué c'est soft ).
En fait je trouve que le film est juste beau et comme toutes les bimbos n'a rien d'autre à proposer à part sa plastique parfaite mais hélas une plastique parfaite ça suffit pas ( quoique :mrgreen:

).
Daria Nicolodi est une nouvelle fois présente ( pas très longtemps ), y a Sacha Pitoëff qui maltraite des chats et qui va finir par avoir des petits soucis avec des rats ( scène loin d'être génial ) et Ana Pieroni est très convaincante lorsqu'elle n'a pas besoin de parler :

Comme je le dis plus haut les décors sont magnifique et constitue vraiment une des grosses réussite du film, des décors a dominante rouge avec un éclairage rougeâtre et bleu en alternance ( dans une même séquence d'un plan a l'autre les couleurs changent passant du rose/rouge au bleu )
A la BO ici pas de Goblins mais Keith Emerson qui livre une bouillie assez inaudible à part le dernier morceaux.

Bon je le reverrais peut être à la hausse la prochaine fois mais en attendant c'est juste un peu plus de la moyenne

6/10

de **Morti** » 20/03/2011 12:14

Une question : est-ce que quelqu'un a déjà vu The red riding trilogy ???
Et si oui, qu'en pensez-vous...moi ça me tente...?

de **Scalp** » 20/03/2011 12:19

J'ai vu que le premier et c'était sacrément chiant.

de **Morti** » 20/03/2011 12:47

Scalp a écrit:J'ai vu que le premier et c'était sacrément chiant.

OK...donc ça va me plaire... [:kusanagui:6]

Galerie 2dgalleries · de **pabelbaba** » 21/03/2011 11:09

Je Suis un Aventurier d'Anthony Mann

Un bon gros western à papa... Décors mêlant extérieurs et studio, scénario sur la rédemption, héros affublé d'un vieux side-kick à barbe et à pipe! Ca sent les 50's. Passé le côté daté, le film est très plaisant. D'abord parce que James Stewart est un beau connard

, mais surtout parce que l'un des personnages a dû fortement inspirer Morris et Goscinny pour le personnage de Le Juge, avec une scène de procès mémorable!

Le gros défaut, c'est que l'histoire est cousue de fil blanc, on peut tout anticiper, même les morts. Dans le même genre, j'ai préféré Les Affameurs toujours avec le duo Mann/Stewart où les rebondissements étaient moins téléphonés.

7/10

The Lady is the Boss de Liu Chia Liang

Ce film est un gros plaisir coupable. Voir toute la clique du réalisateur dans un environnement urbain 80's alors qu'en général ils sont toujours réunis en costume d'époque : :love:

Surtout, ils se sont lâchés sur les tenues : couleurs fluos, lunettes de soleil king size, ghetto blaster...

Le scénario est un mix de My Young Auntie et de La Fureur du Dragon, donc pas très intéressant, mais il permet d'assurer un bon nombre de combats oldschool parfaitement mis en boîte par Liu Chia Liang. Il nous gratifie d'ailleurs de belles joutes en tant qu'acteur.

7/10

La Victime Désignée de Maurizio Lucidi

Il s'agit d'un thriller italien de 1971 avec Tomas Milian et Pierre Clementi (la sale gueule de Belle de Jour). Alors qu'ils viennent de se rencontrer, le second propose au premier que chacun élimine la personne qui gêne l'autre. Milian refuse, Clementi fera tout pour l'y obliger.

Le scénario n'est pas dingo, mais l'ambiance générale du film est très prenante. On alterne les séquences à Milan, sur un lac (du nord de l'Italie je suppose) et surtout à Venise souvent dans la brume. Avec la dégaine de Clementi (sa tronche...) en aristocrate décadent avec gants, bagues, manteau long à col fourré, l'ambiance est très étrange. Avec un Tomas Milian sobre et juste, le film se laisse suivre tranquillement jusqu'au final dont on se doute assez tôt.

6/10