The Cell Tarsem Singh - 2000
Pas revu depuis le ciné ( ou je m'étais endormit comme une merde ) et ça se revoit vraiment avec plaisir.
Film qui vaut bien plus que sa sale réputation de film de clippeur et réal de pub ( la super pub nike de 1996 avec les footeux contre les démons c'est lui ), alors qu'un Aranofsky ou un Kelly avec des premiers films pas bien fameux se sont vu tout de suite adulé, Singh a été mit de coté ( et il a mit du temps a faire son second film The Fall, très beau mais très chiant ), pour son premier film Singh fait preuve d'un talent immédiatement décelable.
Sur le même principe que Freedy on va donc se retrouver dans l'univers pervers onirique d'un Serial Killer, à la différence ou qu'ici c'est pas le tueur qui entre dans le rêve.
Bon l'intrigue policière est rapidement expédié de l'aveu même de Singh il en avait un peu rien a foutre ( pour lui il est pas question de refaire Seven ou Le Silence des Agneaux, en fait comme pour The Fall l'histoire y s'en fout ) donc en 30 minutes le serial killer est retrouvé et tout ce qui est hors séquences oniriques c'est très lambda et un peu mou, ce qui l'intéresse c'est l'univers onirique et c'est là qu'il va se lâcher ( bon sur le fond ça reste malheureusement un peu trop simpliste, sans surprise et la fin est très très décevante ), le début est donc assez quelconque même si j'aime bien l'assaut du FBI qui d'un point de vue technique est super efficace avec des petits accéléré lorsqu'on nous montre l'équipe et Singh se permet même un ralenti sur un hélico comme son copain d'école Michael Bay
Bon l'univers onirique alterne magnifique tableau gothique et passage totalement kitch ( même si c'est justifié, l'univers d'un gamin de 8 ans est forcément différent de celui d'un serial killer ) :
La première incursion de Jennifer Lopez dans l'univers du tueur a un petit coté Silent Hill mixé à un clip de Marylin Manson avec ces poupées qui ressemblent aux infirmières de Silent Hill et il y a des magnifique tableau horrifique proche de l'univers de Barker ( mais il ne sobre pas dans l'horreur graphique facile, enfin la scène de le boyau a la broche reste assez crados et surtout très efficace ), chaque séquence est un tableau absolument magnifique ou la caméra se promène dans une fluidité totale, la scène du cheval coupé en morceau assure bien ( c'est repris parait il d'un tableau comme plein d'autres plan du film mais mes connaissances niveau art graphique sont proche du néant donc je ne citerais aucun nom ).
Les quelques CGI du film ont super bien vieillit et tout les films vieux de 10 ans ne peuvent pas en dire autant.
Niveau casting on a beaucoup cracher sur Jennifer Lopez et franchement elle fait le boulot ( et elle est magnifié par les fabuleux costumes de Eiko Ishioka qui avait déjà fait un merveilleux travail sur Dracula de Coppola ) bon c'est pas une grande actrice mais elle est plutôt crédible dans son rôle et c'est tellement éloigné de ces films merdique habituels et elle dégage bien plus de sensualité ici que dans n'importe lequel de ces autres navets ( sauf bien entendu U Turn qui est hors concours ), Vince D'onofrio est plus que convaincant dans son rôle de serial killer complétement barré ( nécrophile et masochiste voir l'hallucinante scène ou il se masturbe sur un corps mort alors qu'il est suspendu en l'air avec crochets dans sa peau ) bon son trauma infantile c'est du vu et revu le pauvre son papa lui tapait sur la gueule toute la journée du coup il est devenu serial killer, Vince Vaughn mouais il est pas trop mal mais on l'a déjà vu bien meilleur ( en fait non, Vaugh il est rarement bon )
Howard Shore signe une excellente BO.
Une merveille visuel, dommage que le script ne soit pas à la hauteur du talent de Singh.
6,5/10
L'Élite de Brooklyn Antoine Fuqua - 2010
Première fois que je suis déçu par un film de Fuqua, dans la mesure ou on peut être déçu par Fuqua, à savoir que j'aime bien ces films, c'est jamais chiant et techniquement réussi, ici le casting et le coté polar urbain faisait que j'avais quelques attentes et malheureusement elles sont pas comblées.
C'est très mal dialogué, dès la première scène ( avec le pourtant très bon Vincent D'Onofrio ) j'ai senti que j'allais souffrir dans les scènes de dialogues ( et vraiment ça fait longtemps que j'avais pas vu un polar aussi mal dialogué ) et oui j'ai beaucoup souffert notamment lors des séquences dialogues de rue dans Training Day c'était autrement plus convaincant.
Dans Impact y avait comparé le film à du Lumet, alors dans tout les passages chiant on retrouve le coté chiant de Lumet ( je suis méchant avec Lumet, j'aime bien ces films mais souvent y a des gros coups de mou dedans ) et des passages chiant la première heure elle en est blindé.
On suit donc le destin de 3 flics ( tous très mal écrit, alors que ce soit des clichés ambulants c'est pas un drame, dans The Town aussi les persos sont clichés mais au moins le film réserve des surprises, ici rien on sait qui va mourir et qui va survivre et la morale bien pensante a encore frappé ), bon c'est pas aussi mal écrit que New Jack City auquel on peut penser notamment à cause de Wesley Snipes, mais c'est loin d'être passionnant ( ça veut aborder plein de thèmes mais à ce niveau là on peut même pas dire que ça reste en surface c'est le niveau au dessus ), l'histoire de Ethan Hawke on voit rapidement ou elle va nous mené en plus avec une ligne de dialogue on devine trop facilement la fin
quand il dit qu'un flic mort vaut plus pour sa famille qu'un flic vivant
, Hawke est pas super convaincant ( pourtant c'est le genre de rôle qu'il a joué 50 fois ) et je commence a plus pouvoir le supporter dans ce genre de rôle mi borderline mi gay.
comment ça je joue toujours le même rôle !!!et souvent quand il est mal dirigé bein il est mauvais et ici y a vraiment quelques scènes ou il est bien mauvais genre les scènes religieuses ou celle avec sa femme ( heureusement la fin rattrape un peu et la scène ou il entre dans l'appart il assure bien ), Richard Gere bon bein j'aime pas l'acteur donc ça m'a carrément pas aidé à me passionné par sa storyline, bon niveau acting il moins mauvais que d'habitude ( mais il est mauvais quand même ) et campe un vieux flic blasé ( enfin plus branleur que blasé en fait ) presque convaincant ( presque parce que bon pour un flic alcoolique et suicidaire il est trop propret ) malheureusement on s'en fout de ce qui lui arrive ( et les scènes avec la pute sont d'une nullité affligeante ):
,
la meilleure storyline est de loin celle de Don Cheadle ( ce qui ne veut pas dire pour autant qu'elle soit bien écrit, bien au contraire ), son perso de flic infiltré ( vaguement borderline ) étant le plus intéressant même si là encore il aurait mérité d'être mieux écrit pour mieux retranscrire l'ambiguité de sa situation et en plus il est loin d'être génial on l'a connu plus convaincant ) et pis quel plaisir de revoir Wesley Snipes donner la réplique a de vrais acteurs bon par contre c'est vrai que ça a jamais été un grand acteur et là il est pas très bon ( pas aidé il est vrai par un rôle pas écrit ) mais c'est cool il a des survet fila et ado j'aimais bien Fila et pis il a gardé tout son charisme.
On alterne donc entre les 3 histoires qui vont se regrouper ( sans se regrouper en fait, d'ailleurs c'est tellement bien écrit que la fin fait vraiment superficiel du genre allez faut quand même que nos 3 héros se croisent c'est balot de faire un film choral et de pas se faire croiser les persos du coup tout ça est très artificiel ) dans la dernière demi heure, de loin la meilleure partie du film ou le passage montage alterné fonctionne enfin parce que avant les transitions étaient pas génial.
La réalisation de Fuqua est comme d'hab très carré, y a rien a reprocher, il évite le tape à l'oeil et sait mettre en scènes des séquences d'action efficace, le coté urbain du film est bien mis en avant et il film pas mal en plan séquence.
La photo est réussit et la BO pas trop mal.
Fuqua a voulu faire un film beaucoup trop ambitieux pour lui et oue gérer 3 storyline intéressante c'est pas à la porté du premier venu.
Et pis bon on voit Omar ( qui n'a toujours pas eu le rôle qui mérite au cinéma ), Wee-bay et Clay Davis.
Je met la moyenne pour Wesley mais c'est vraiment le Fuqua le plus mauvais ( oui oui ).
L'actor studio dans toute sa splendeur5/10