Cinéma : Films vus en DVD ou à la télévision -2009-2021

[zanzibar]

Message précédent :

Et puis en plus c'est pas anti japonais et propagandiste du tout

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C'est pas beau de chercher les petites bêtes!
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[Scalp]

Ponyo sur la falaise Hayao Miyazaki - 2008



Oue bein c'est vraiment trop enfantin pour moi, j'ai vraiment du mal et on est clairement devant un Myazaki mineur.
Alors oui c'est tout tichoux, tout mignon tout plein, oui c'est beau, oui l'hommage de Hisaishi à La Chevauchée des Walkyries est vraiment cool, oui c'est un hymne à la nature comme toujours quoi mais par moment c'est vraiment chiant les enchainements de saynètes c'est marrant 5 minutes mais sur 1h40 ça lasse et la seconde partie de métrage on s'ennuie souvent et la magie n'opère pas ( et les adultes du film sont tous des débiles profonds ).
Sans le dernier plan et la chanson du générique je mettais 5 mais bon mon petit coeur me dit de mettre 6 mais fuck mon coeur, alors note de raison et ce sera 5.

5/10

Engrenage Mortel Franck Khalfoun - 2009



Petit polar sympa qui vaut surtout pour son final qui voit nos 2 "héros" prendre d'assaut la baraque de Harvey Keitel et ces bodyguard ( qui sont entrain de mater règlement de compte à Ok Corral ).
Le script est dans la moyenne de ce genre de film et il se permet même une révélation finale correctement amené et j'aime bien la façon dont Ferrer se fout dans la merde tout seul, ça a le mérite de pas faire trainer les choses, en 1h30 c'est bouclé.
Miguel Ferrer est pas trop mal en petit caïd de quartier un peu parano qui va se foutre dans la merde tout seul comme un grand et déchainer les foudres d'un plus gros caïd joué par un Keitel en mode cabotin et qui a le gout des formules choc, Je suis pas trop convaincu par Cuba Gooding Jr ( le gars qui est passé des oscars au DTV pas très fameux ) en hitman, y manque clairement de charisme enfin pour une fois il cabotine pas , dans les seconds rôles on a le solide Johnny Messner qui assure toujours ( comme dans La Peur au Ventre et Les Larmes du Soleil il dégage vraiment un truc en plus ), le latino de The Shield qu'on voit dans tout les polars ou y faut un latino et la toujours sublime Léonor Varela ( Blade 2 ) dans un rôle trop mini.
La réalisation est très correct avec notamment quelques plan vraiment bien torché notamment l'exécution du junkie et l'assaut final avec du gunfight ultra lisible, bien sanglant et avec du sang pas CGI ( et oui c'est devenu une qualité de nos jours ).
Bonne petite série B efficace Khalfoun se fait pardonner de son P2 pas bien folichon.

5.5/10

[Scalp]

Tesis Alejandro Amenábar - 1996



Un film sur le Snuff movie ça fait toujours envie ( faudrait que je revois 8mm que j'ai pas revu depuis le ciné et dont je garde un plutôt bon souvenir) ici Amenabar traite le sujet sans racoler ainsi la violence est beaucoup plus suggéré qu'elle n'est montré ( bon il aurait quand même pu en montrer un peu plus, un peu plus de glauque ça aurait pas fait de mal, il est radin là ).
Malheureusement le script est un peu trop prévisible et il accumule un peu trop de twist grossier : coupable, pas coupable, recoupable, plus coupable alors que clairement on devine facilement qui est le coupable, on sent pas passé les 2 heures mais par moment ça manque un peu de rythme et c'est un peu trop bavard, par contre y a un petit détail qui m'a échappé au début comment Figueroa connait l'existence de la K7 ?
La fin avec tout ces yeux rivé sur la télé ça fait pas vraiment dans la finesse, ça alourdit un peu le propos et c'est vraiment superficielle du genre vous voyez le pouvoir de l'image, dommage, par contre c'est vrai que le discours du professeur qui dit qu'il faut donner au public ce qu'il veut voir préfigure la vague de T-Porn qui a depuis déferlé sur les écrans.
Derrière la caméra Amenabar livre un travail très élégant qui fait penser à un mixe très réussi entre du De Palma ( en moins virtuose quand même ) et du Carpenter ( en plus comme Carpenter il fait lui même ces musiques ), seul petit reproche malheureusement ça fait jamais peur, a retenir la scène dans les couloirs éclairé à l'allumette foutrement efficace avec un gros travail sur le son qui rend la scène vraiment intense et claustrophobique ( ça encule à sec Blair Witch ).
Le casting tient bien la route avec un Eduardo Noriega qui s'est fait une spécialité de ce genre de rôle : le beau gosse psychopathe quoi ( par contre je le trouve assez limité niveau acting, à part ce genre de rôle je le trouve guère convaincant ), Fele Martínez est un personnage ( très cliché fan d'horreur donc de hard rock ) auquel on peut facilement s'identifier ( il porte un tee shirt Cannibal Holocaust et crache sur le cinéma de son pays comme nous ) quand à Ana Torrent elle campe à merveille un personnage principal plus que convaincant son manque évident de charisme colle très bien à son personnage.
Parmi les fautes de gout on notera le poster d'un film pourri de Gugus Van Sant dans la chambre de Ana Torrent.
Pour un premier film c'était vraiment prometteur, Amenabar le petit génie a bien confirmé depuis ( enfin sauf son dernier film carrément pompeux ).

7/10

[Scalp]

El Mercenario Sergio Corbucci - 1968



Après l'échec du Grand Silence, El Mercenario permet à Corbucci de faire un gros succès dans son pays, Corbucci remplace ici au pied levé, Pontecorvo prévu au départ qui abandonne le projet.
Premier western Zapata ( sous genre du spaghetti dont le chef d'oeuvre est bien entendu Il était une fois la révolution ) de sa trilogie, le ton est plus léger que les autres Corbucci ainsi la fin est loin du nihiliste habituel du réalisateur ( j'aurais adoré un duel final entre Polak et Paco ) et les scènes d'actions ont un coté rigolo assumé ( j'adore la première attaque de banque avec Nero qui barre sa petite liste, liste qui rappelle la liste de Kiddo dans Kill Bill ), Corbucci livre sa vision de la révolution bon comme souvent on retrouve le péon un peu limité qui devient révolutionnaire du jour au lendemain et qui se fait manipuler par l'étranger, révolution qui nous est expliqué par Nero en prenant le corps nue d'une prostituée.
Et pis Nero qui dézingue du méchant ( en général c'est une armée entière ) à la mitraillette c'est devenue une figure culte du western ( petit clin d'oeil évident à Django ).
La réalisation de Corbucci est une fois de plus magnifique avec un scope qui a grave de la gueule et des compositions de plans toujours inventive ( y a un plan avec un fusil au premier plan qui s'avance tout doucement à l'écran, c'est une pseudo vue subjective vraiment bien trouvé ) et l'arrivée de Polak à la mine est une séquence sacrément efficace ( et ou une fois de plus le score de Morricone fait des merveilles ).



Corbucci se permet même une attaque épique avec notamment un avion ( qui finira comme un pigeon ).
Le duel dans l'arène ne fait pas Sergio Leone du pauvre, bien entendu on pense immédiatement à Et pour quelques dollars de plus mais Corbucci ne singe pas et il livre un duel bien pensé ou les enchainements de plans sont au poil et pis c'est sublimé ( y a pas d'autres mot ) par la musique de Morricone, musique reprise par Tarantino dans Kill Bill 2 ( la BO est tellement puissante que Tarantino reprendra un autre morceau pour Inglorious Bastard )
Franco Nero campe un mercenaire cool ( y allume sa cigarette sur tout est n'importe quoi : les dents d'un gars qui venait l'arrêter, les seins d'une prostituée ... ) malin et cynique ( il aime bien les petits avantage en nature ) et son duo complémentaire Tony Mussante fonctionne bien ce dernier au contraire d'un Tomas Milian n'essaye pas de voler la vedette et n'en fait pas des tonnes Jack Palance campe un bon bad guy au look qu'on appellera différent, malheureusement il est un peu trop en retrait et on a Giovanna Ralli en atout charme ( mais pas que car son personnage est vraiment utile au récit, elle est pas là pour faire potiche, elle sera la conscience des 2 brigands ) plus que convaincant.



Au final c'est vraiment un des meilleurs Corbucci, pas du niveau du Grand Silence, du même niveau qu'un Far West Story mais meilleur qu'un Navajo Joe ou Le Spécialiste, je le conseil donc à tout les fans du genre ( ce qui exclut donc Milshake et Way et leurs gouts de luxe ).

7/10

[center]Swimming with Sharks George Huang - 1995

[/center]

Vraiment un bon petit film dont le seul gros défaut est d'être trop court et du coup le twist final totalement amorale est pas superbement bien amené, ça aurait mérité d'être plus approfondit, bon y a des petits trucs gênant dans l'écriture des persos genre l'adoucissement du perso de Spacey sur la fin ( oh le pauvre sa femme est morte alors il a droit d'être un gros enculé, en plus lui aussi il a subit des primades quand il était jeune ) mais pour le reste c'est super bien écrit ( y a d'excellents dialogues j'adore le passage sur David Lean ), petit critique acerbe des studios hoolywoodien avec un Spacey on fire, Whaley est forcément en retrait mais c'est le rôle qui veut ça, il s'en sort bien, et Michelle Forbes est vraiment super charmante et Del Toro a un mini rôle sympathique.
La réalisation est plutôt fonctionnel dans l'ensemble.
La version burné, sans guimauve et réussi du Diable s'habille en caca.
Et pis un film ou on critique ouvertement Altman c'est forcément bien

7/10

[Thorgal Aegir]

Scalp,

dans le genre snuff tu as "A serbian movie". J'ai adoré aussi 8mm, j'adore les films d'horreur mais du résumé du film je me le sens pas de le regarder.

A toi.

[Scalp]

Body Snachers Abel Ferrara - 1993



Je découvre les films dans le désordre donc après le pas très fameux Invasion, découverte de la version de Ferrara clairement d'un autre niveau, bon c'est pas exceptionnel mais c'est de la bonne petite série b qui fait plaisir à voir ( Ferrara était pas encore partie dans son trip je suis un auteur qui a plein de trucs a raconté ).
Ferrara est quand même un choix surprenant, on est très éloigné de son univers très urbain de NY ( King of NY, Bad Lieutenant et Fear City notamment ) avec flics, putes, drogue et rue très glauque ici il livre un film à la Carpenter avec une excellente ambiance avec une tension qui monte petit à petit avec pleins de petit détails ( notamment les passages avec les camions poubelles qui viennent récupérer les cadavres ) et une paranoïa bien retranscrit ( Ferrara joue habilement avec l'ambiguïté des personnages ), une très bon gestion des moments forts ( la scène de baignoire est vraiment excellente avec les tentacules qui s'empare lentement du corps de Gabi Anwar, et la chute du gosse même si visuellement très moche reste une bonne scène car une scène ou on bute un gamin c'est forcément une bonne scène ) et une bonne utilisation du scope.
Dommage que le studio est imposé des directives au niveau du script ( script ou l'on retrouve Stuart Gordon notamment ) ainsi Ferrara s'est vu imposé que le père soit vraiment un alien lorsqu'il est abattu alors qu'il voulait laisser le doute du coup ici la certitude de Marti quand elle abat son père n'est pas expliqué, dommage la scène perd l'impact voulu par Ferrara, heureusement la fin est assez sombre ( complétement sombre en fait même )
Le film est sublimé par la photo magnifique du génial Bojan Bazelli qui tonne un ton crépusculaire au film.
Gabrielle Anwar dont la jolie frimousse est toujours un plaisir à regarder ( et pas que la frimousse d'ailleurs ), elle est toujours aussi craquante et accessoirement elle joue plutôt pas mal dans le rôle pourtant souvent casse couille de l'ado rebelle ( elle était déjà très bien dans Dernières Heures à Denver ), Meg Tilly est très convaincante j'adore le passage ou sa famille découvre sa vraie nature : ""Where you gonna go?
Where you gonna run?
Where you gonna hide?
Nowhere. Coz there's no one like you... left", et sa scène de cri est génial ( par contre pour le full frontal parait qu'elle a été doublée par sa soeur, ce qui est possible au vue la poitrine assez fournit que l'on découvre ), le film est un peu trop court ( 1h20 ) du coup les seconds rôles comme Forest Whitaker ou R.Lee Ermey ont vraiment très peu de temps de présence à l'écran, pour Forest c'est pas plus mal parce que son cabotinage ici a pas lieu d'être et pis on a Terry Kinney dont j'ai 30 minutes à me souvenir ou je l'avais vu avec des cheveux court et c'est bien entendu dans Oz.
Prochain que je mate c'est le Kaufman qui sort en blu ray bientôt.



7/10

The House of the Devil Ti West - 2009



Mouais, horror old School ça veut dire film ou il se passe rien pendant 1h15 ? si c'est ça alors oui c'est du old school, bon je suis méchant car c'est pas trop mal et j'ai même plutôt apprécier malgré l'ennui qui a pointé son nez par moment.
Après un super générique de début ( avec ce bon vieux lettrage jaune )



c'est malheureusement trop long a démarrer, l'héroïne met 25 minutes pour arriver à la maison, y a bien 10 minutes de remplissage inutile ( qu'es ce qu'on en a a foutre que ça colocataire soit une chienne ça apporte aucune infos utile au film ) après l'arrivé dans la maison c'est vraiment bien y a 20 minutes très bonne avec un Noonan mystérieux qui déchire bien ( il est génial en vieux gentleman très précieux, à la fin il est moins convaincant, enfin il a presque pas de dialogues aussi ) puis un meurtre très réussit ( m'attendais pas à ce qu'il soit aussi cash et le meurtre est vraiment bien amené, on se doute que le mec est louche mais on s'attend pas à ce que ce soit aussi soudain et pis quel plaisir

[Révéler] Spoiler:

de revoir la tête troué plus tard dans le film, même si c'est totalement gratuit

) on se croirait revenu au bon temps des films de Savini et notamment le HS de Maniac, mais ensuite ça retombe un peu avec une promenade dans la maison un peu ennuyeuse ( le passage ou elle danse m'a sorti de ma torpeur ) bon heureusement au bout d'un moment West se dit qu'il faudrait ptet passer à la vitesse supérieur et il a même réussit à me faire sursauter ( mon premier sursaut de l'année c'est pas rien ) mais ça manque clairement de rebondissement ( en fait y a en a pas, joué sur l'attente ça va bien un moment mais sur tout le film c'est pas génial et du coup le dernier quart d'heure est trop hystérique par rapport au reste du film ) et puis la gestion de l'espace est pas génial j'ai rien compris à la disposition des lieux ( au contraire de The Collector par exemple ).
Le final y a des trucs mal écrit ( mais vraiment ) quand même genre la fille qui se détache et réussit à s'enfuir alors qu'ils sont 4 au tour d'elle dans 4 mètre carré c'est un peu ( beaucoup ) gros et puis la scène d'après elle laisse le gun par terre ça m'a achevé.
Pas trop compris l'intérêt de la dernière scène, pourquoi le film se termine pas dans le cimetière ça aurait été parfait.
La reconstitution d'époque tant vanté se limite quand même à un walkman ( d'ailleurs West il aime tellement ce walkman que c'est presque un perso du film ), un pantalon vintage tout pourri et une vieille voiture ( bon j'exagère un peu là mais y en faut un peu plus pour estampillé le film 80's), l'image est trop propre.
Jocelin Donahue ( qui a un petit air de Karen Allen mixé à Margot Kidder ) porte le film sur ces petites épaules et malgré son pantalon totalement ridicule elle n'est jamais ridicule et s'en sort vraiment avec honneur ( bon par contre pas de scène nue et ça c'est pas bien !! il a jamais vu de De Palma le père West ou quoi ) et Noonan apporte beaucoup à la terrifiante ambiance anxiogène, Mary Woronov que ça fait plaisir de revoir assure bien dans son rôle très inquiétant, et j'ai bien aimé aussi la copine de l'héroïne, elle a un jeu vraiment naturel je trouve.
Bien meilleur que le piteux Babysitter Wanted sorti en début d'année.
La BO est plutôt agréable et le travail sur le son apporte beaucoup pour l'ambiance.
Les cotés positifs prennent le pas sur le négatif, et c'est typiquement le genre de film que je peux revoir à la hausse.



6,5/10

[Coldo3895]

Ce week-end on s'est fait un double-feature avec le couple mythique Burton - Taylor...

On a commencé avec Cléopatre

Euh... pardon...


Alors évidemment c'est magnifique, grandiose, mais il ne faut pas oublier le jeu des acteurs, et notamment Roddy McDowall, parfaitement flippant en Octave/Auguste.
C'est rigolo parce que je suis justement en train de lire une biographie d'Auguste, et on voit que les scénaristes n'ont rien eu besoin d'ajouter. La réalité est déjà suffisamment passionnante. C'est aussi intéressant de comparer cette version à ce qui a été montré dans la série Rome...
A revoir évidemment...

Puis on est passés à Qui à peur de Virginia Woolf ?
Premier film de Mike Nichols, qui a fait des trucs bien mais aussi des films particulièrement mous du genou comme Working Girl ou A Propos d'Henry (avec Harrisson Ford en avocat amnésique)


Quel énorme et fabuleux duo d'acteurs !!!
Bon ça bouge moyen... c'est une adaptation de pièce de théatre et ça se voit... Mais Burton et Taylor sont énormes en vieux couple qui se hait et se déchire, détruisant tout autour d'eux...
Hallucinant, Taylor avait 34 ans et Burton 41 !... Ils font facile 20 ans de plus, ce qui n'empèche pas de voir à quel point Taylor est une bombe !...

[Scalp]

Triple Tap Derek Yee - 2010



Polar totalement anecdotique et sur tout les Yee que j'ai vu jusqu'a présent c'est vraiment le film le plus faible de Yee, on est très loin d'un One Nite in Mongkok, Protégé ou même Shinjuku.
Pendant 1 heure le film est plutôt pas mal avec une excellente intro et une scène d'action vraiment efficace, le film prend d'ailleurs une tournure sympathique avec le perso de Louis Koo ( une fois de plus très bon et vraiment convaincant dans le double registre de son perso ) mais la narration est alourdit par un triangle amoureux totalement inutile ( le perso de Charlene Choi sert vraiment a rien par contre ça fait plaisir de voir Li Bingbing qui bouffait bien l'écran dans le Royaume Interdit ) puis arrive le twist du milieu du film plutôt sympa, on s'y attend pas forcément ( mais on commence à s'en douter ) c'est bien fichu mais malheureusement ça tombe à l'eau un peu plus tard à cause d'une explication narrative foiré déjà quand le twist arrive je me demandais comment

[Révéler] Spoiler:

les bons avaient pu arriver dans sa voiture

mais pas de chance l'explication est bidon et on nous prend pour des mongols, je m'explique on revoit donc le gunfight du début dans son intégralité sous un angle de vue différent hors y a aucune raison pour que notre vision sur la scène soit différente, ainsi y a pleins de détails qui changent quand on revoit cette séquence mais c'est pas justifié par genre on a vu la scène avec une caméra de surveillance ou avec la vision d'un nouveau témoin non on revoit la même séquence mais elle change sans aucunes explications ce qui montre un gros vide au niveau de l'écriture, ça c'est vraiment le genre de truc qui me soule, bon après on a un climax final sympa avec un petit duel mais ça fait chier.
M'attendais vraiment a mieux avec Derek Yee, sinon ça a bien de la gueule, le scope est beau, la mise en scène super élégante.
Les chorégraphies sont signé par ce bon vieux Chin Ka-Lok ( déjà chorégraphe sur les précédents Yee ).
Au cast on retrouve Daniel Wu l'acteur fétiche de Yee qui une fois de plus livre une prestation convaincante et qui nous fait oublié celle de Shinjuku ou il était mauvais, Chapman To dans un rôle sérieux est bon, Alex Fong dans un rôle qui fait échos au perso qu'il jouait dans Double tap ( avant dernier film de Leslie Cheung ), Lam Suet a un rôle de 5 minutes et il a donc pas le temps d'avoir sa scène de bouffe habituel et y a même ce bon vieux Michael Wong dans un savoureux caméo.
Assez décevant au final donc, pas mauvais, on s'ennuie pas et c'est bien shooté mais avec Yee on est en droit d'attendre beaucoup mieux.

5/10

Bad Lieutenant : Escale à la Nouvelle-Orléans Werner Herzog - 2009



J'en attendais strictement rien, n'étant vraiment pas fan du ciné d'Herzog ( un gars qui fait des films chiant ) et je suis donc agréablement surpris.
Au vue du film ça a aucun rapport avec le film de Ferrara ( bon on a bien un flic et une pute mais c'est tout on est très loin du glauque du film de Ferrara ).
Le gros point faible du film c'est le script qui se révèle assez pauvre genre l'intrigue est laborieusement étiré sur 2 heures alors que ça tiendrait largement en 1h30 ( y a des grosses longueurs dans la première heure ), Herzog en a strictement rien a foutre du coté polar ( et la crédibilité de son histoire il s'en fout aussi avec Cage en roi du monde qui fait un peu ce qu'il veut dans le film et toute les storyline sont résolu en 2 minutes top chrono ), l'enquête est plus là en toile de fond qu'autre chose et on est devant un pseudo comédie avec un Cage borderline ( et malheureusement le coté humour noir annihile tout le coté borderline ) qui baisse des mineurs, maltraite des vieilles se drogue sur toute les scènes du film, voit des trucs bizarres ( le coup de l'âme du mort qui fait du breakdance c'est génial ) et ou l'ambiance Nouvelle Orléans post Katrina apporte beaucoup, par contre je suis surpris par la fin m'attendais pas du tout à

[Révéler] Spoiler:

happy end avec notamment cette scène un peu surréaliste au bureau ou il enchaine les bonnes nouvelles, enfin pas si happy end que ça car Cage accepte son sort de junkie a vie

.
Le gunfight comme l'intrigue est torché par dessus la jambe ainsi c'est au ralenti et on a bien le temps de voir que le méchant ne tire pas sans aucune raison alors que ces potes se font canarder enfin bon c'est pas grave le breakdance rattrape le truc.
Sinon Herzog s'amuse avec la faune de la nouvelle orléans avec des plans en vue subjective d'un Alligator alors que plus loin ça dialogue avec des éléments qui pourrait faire avancer l'intrigue mais Herzog s'en fout.
Cage est vraiment excellent bon par moment il cabotine un peu trop mais il sort un belle compo ( bon y on un peu abusé sur le dos de Cage qui penche plus que la tour de Pise ), Eva Mendes joue une pute pour changer et elle le fait avec le talent qu'on lui connait, Val Kilmer c'est cool de le voir mais y sert à rien et faut qu'il se calme sur le donuts y va se transformer en Steven Seagal à ce rythme là, Brad Dourif c'est toujours un plaisir et il est bien en bookmaker, Xzibit en gangsta c'est crédible et Fairuza Balk a une scène mais quelle scène ( dommage que sa tête ne soit pas à la hauteur de son corps sinon ce serait vraiment une bombasse ) Shea "Oh j'en fait des tonnes Yeah" Whigham m'a bien fait marrer.
Le score de Mark Isham est hypnotique et nous plonge dans le même état que Cage
Quand au truc avec l'alligator et l'iguane, j'ai toujours pas compris a quoi ça sert mais bon c'est cool.
Sinon mention au cul de la petite que Cage se tape sur le parking.

7/10

[Le Complot]

Eva Mendes joue une pute pour changer et elle le fait avec le talent qu'on lui connait, Val Kilmer c'est cool de le voir mais y sert à rien et faut qu'il se calme sur le donuts y va se transformer en Steven Seagal à ce rythme là

[zanzibar]

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Le début du récit est pas trop mal planté, seulement de rebondissements invraisemblables en rebondissements invraisemblables, le spectateur entre dans le fantastique voire la science fiction, mais étrangement le film est cohérent dans son invraisemblance.
Et c'est ça qui est fort.
Puis au milieu du récit, le personnage principal incarnée par Angelina Joli, prend une autre voie qui perpétue sa science fiction pour devenir une vendetta personnelle.
Bref un récit cohérent dans ce qu'il a de plus incroyable, après ce n'est absolument pas mauvais dans son interprétation et c'est moins chiant que du Bourne.
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[Le Complot]

Je m'en remets pas. Magnifique photo bleue, scénario en béton, énormes performances.
Le meilleur Kubrick.

[Morti]

Je m'en remets pas. Magnifique photo bleue, scénario en béton, énormes performances.
Le meilleur Kubrick.

Marrant je venais de passer sur le sujet des daubes ciné...et je croyais encore y être...

[Le Complot]

Je m'en remets pas. Magnifique photo bleue, scénario en béton, énormes performances.
Le meilleur Kubrick.

Marrant je venais de passer sur le sujet des daubes ciné...et je croyais encore y être...

C'est plus de ton âge.

[zanzibar]

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Du mien non plus...
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[Scalp]

The Ghost Writer Roman Polanski - 2010

[/center]

Mouais c'est sympa, du bon petit thriller mais avec vraiment rien d'exceptionnel exclusivement tiré vers le haut par un casting parfait et très bon.
Ca s'enflamme beaucoup sur ce film pour pas grand chose quand je lis des trucs comme "Un sublime thriller politique en forme de puzzle paranoïaque" faut vite arrêter la branlette, elle est ou la paranoïa ?? il est ou le puzzle ?? c'est tout basique !!, la trame d'espionnage est d'une banalité affligeante ( certains dirait old school ), m'attendais vraiment à du thriller tortueux avec un suspens de fou et après 45 minutes qui frôle la perfection ( le début est vraiment captivant et Polanski pose son ambiance, son décors, ses perso vraiment à merveille, ça m'a fait le même effet pour Frantic, sauf que dans Frantic la dernière demi heure plombe complétement le film ), j'ai tricard le twist

[Révéler] Spoiler:

bon pas exactement que Ruth est de la CIA mais on devine trop facilement que c'est par elle qu'arrive le problème, dès le départ avec son attitude avec son mari puis ça devient tellement évident après la nuit d'amour entre les 2 persos et pour un film qui essaye d'être le plus vraisemblable possible j'ai trouvé ce twist assez surréliste

et ensuite on a une heure sans réel suspens ( c'est balot surtout quand on réalise un thriller ) bein forcément dur de faire du suspens quand la résolution de l'énigme est aussi bateau

[Révéler] Spoiler:

mais j'ai bien aimé le fait que la résolution soit sous le nez de McGregor tout au long du film

, bon ça a le mérite de jamais être chiant par contre, grâce notamment a des dialogues vraiment savoureux ( les petites piques humoristique fonctionnent toutes ) et des relations entre les personnages vraiment soigné, la rivalité Williams/Catrall est bien fichue.
Le prix de meilleur réalisateur à Berlin pour le film c'est une blague ou quoi ? ( histoire de se couvrir de ridicule en défendant Polanski et ces problèmes avec ces amis ricains ) non parce que bon c'est carré mais c'est d'un banalité affligeante ( bon c'est élégant et les cadres sont soigné quand même et le clin d'oeil à Hitchcock avec le bout de papier est bien sympa et le plan final est vraiment bien, bon finalement je suis un peu méchant en disant que c'est banal on va dire que c'est académique ça fait plus politiquement correct ), ça manque vraiment de scène avec une pure tension, ici c'est tout calme, jamais on ressent la peur de McGregor et Polanski passe son temps à s'autociter ( et j'ai bien aimé que l'Amérique soit le pays qui puisse protégé le perso de Brosnan ), y avait vraiment moyen de faire plus tendu surtout avec le coté huis clos du film et ce bunker qui a bien de la gueule, il gère mieux son huis clos que dans le moyen Jeune Fille et la Mort.



Comme je l'ai dit le film est vraiment tiré par le haut par un casting vraiment bon ou tout le monde est au diapason, McGregor devient vraiment bon au fil des années ( j'avais vraiment du mal avec lui avant et maintenant je le trouve bon, je crois même que je l'avais jamais vu aussi juste ) et ici il campe personnage ( sans nom, un véritable ghost donc et

[Révéler] Spoiler:

il meurt même hors champ

) immédiatement attachant, un personne lambda qui fait des blagues pas drôles et qui dragouille, Pierce Brosnan déchire mais on le voit pas assez alors que son personnage aurait vraiment mérité plus de temps à l'écran tellement cet homme politique déchu est riche et passionnant, Kim Catrall d'habitude si insupportable est ici très sobre et joue très bien, Olivia Williams elle aussi assure bien, et dans les seconds rôles y a du beau monde Wilkinson, Hutton et Belushi, pas de doute Polanski est un excellent directeur d'acteur.
Quel plaisir de revoir Eli Wallach même si juste pour un caméo de 2 minutes, il a toujours autant de présence.
La BO Alexandre Desplat est discrète et sympa.
J'ai trouvé Jeux de pouvoir bien plus convaincant dans le genre, mieux écrit et mieux réalisé.
A voir surtout donc pour le casting parfait



6,5/10

[Morti]

Juste pour rigoler, j'ai vu Jennifer's body hier soir...



Ben au départ je n'attendais rien de spécial...à l'arrivée c'est un petit thriller horrifique sympa et (un peu) inattendu. Le mélange de film d'ado et de film d'horreur marche bien et Megan Fox est...heuuu comment dire ça à mon âge...plutôt appétissante...
Bon ça reste une série B ou C et ne laisse pas un grand souvenir mais bon, en digérant la dinde, ça passe...amusant...

[Scalp]

Les 13 Tueurs Eiichi Kudo - 1963



A la suite d’un ordre secret émanant d’un haut dignitaire du Shogunat Tokugawa, 13 hommes ont un objectif commun: assassiner Matsudaira Nariaki, le shogun du clan féodal Akashi, un homme sanguinaire, despotique, devenu incontrôlable. Ils ont 60 jours pour atteindre leur but.

Mouais, assez moyen dans l'ensemble, c'est vraiment longuet et le long climax final de 30 minutes ne tient malheureusement pas toutes ces promesses.
L'histoire est un peu longuette donc avec cette histoire de Samourais engagé pour une mission suicide : tuer un tyran, le début faut s'accrocher on nous présente pleins de perso et on a pleins d'infos plus ou moins intéressante à enregistrer, c'est pas follement passionnant c'est seulement après 30 minutes que la mission arrive et à partir de là ça va pas mal broder heureusement y a quelques passages sympa comme la première attaque avorté et les stratagèmes qui se mettent en place, ce sera jamais bien passionnant, les persos sont pas vraiment attachant à part le ronin et le garde du corps du tyran, le reste c'est pas génial ce qui est dommage quand on voit des gars voué à mourir ce serait bien des les rendre attachant ici le ton est trop froid, alors oui c'est compréhensible que les 13 tueurs ne soient pas tous développé de la même manière mais même ceux qui sont développé sont pas attachant.
En terme de classe on est très loin d'un Kurosawa, Kobayashi ( a qui il pique le premier plan du film qui rappelle immédiatement le chef d'oeuvre Hara Kiri ), Misumi ou même Gosha, on retrouve bien entendu quelques plan magnifique propre au chambara tourné en scope mais dans l'ensemble c'est pas vraiment marquant ( à retenir tout de même une séquence de viol très réussit ), c'est trop classique et le gros climax final est finalement décevant ( on l'a tellement attendu qu'on ne peut être que déçu ), à part le combat contre le méchant shogun ( avec le dernier face à face entre Shinzaemon et Hanbei 2 adversaires qui se respectent et pour qui le bushido est la chose la plus importante ) et la trop courte utilisation de caméra porté ( ça rend vraiment bien ) c'est un peu décevant et le montage est trop lent, c'est dommage car il a une bonne gestion de l'espace ( on sait toujours ou on se trouve dans final labyrinthique, les idées pour réussir à vaincre en sous nombre sont bien sympa malheureusement la mise en scène est vraiment trop plate.
J'espère que les autres Kudo c'est d'un autre niveau parce que là c'est juste sympa, en tout cas au vue des premières review le remake de Miike ça a l'air d'être d'un tout autre niveau.

6/10

[center]JFK Oliver Stone - 1991

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La lecture de American Tabloid de Ellroy m'a donné une folle envie de revoir le film de Stone, la grosse différence entre les 2 c'est le traitement de Kennedy qui dans le film de Stone n'est jamais remis en cause, c'est juste la pauvre victime innocente qui ne veut pas faire la guerre du vietnam et la traitement moraliste de Stone est un peu soulant à la longue, alors que chez Ellroy on comprend bien comment on arrive à son assassinat, mais c'est marrant de faire le rapprochement entre le livre et le film.
Avec un tel background ( période clé et passionnante de l'histoire des USA, background qui nous es expliqué dès l'intro ) c'était difficile de faire un mauvais film ou du moins un truc chiant ( enfin Spike Lee a bien réussit avec Malcom X a faire un truc bien chiant ) ici la durée fleuve qui peut effrayer est magistralement géré ainsi a aucun moment on sent l'ennui alors oui à la rigueur les scènes de famille de Garrison sont pas spécialement génial mais elles sont utile au récit tout de même, c'est passionnant de bout en bout, le récit est super dense avec de multiples interactions, une foule de personnage ( on y voit notamment les assassinats de Bob Kennedy et Martin Luther King, dommage par contre que Hoover et la Mafia ne soit pas plus évoqué ) on est devant un putain de film épique !!
Porté par un casting impeccable ou Kevin Costner est une fois de plus très convaincant dans le rôle de Garrison, seul ( ou presque ) contre tous, Tommy Lee Jone même avec une perruque ridicule assure bien, le reste on retrouve du lourd : Pesci ( bon encore une fois y nous la joue un poil trop excentrique ), Bacon, Oldman, Sutherland dans l'une des meilleures séquences du film qui nous donne toutes les clés et les multiples ramification du complot en 15 minutes top chrono : , Rooker, Sissy Spacek ( qui a donc un autre film à sauver de sa filmo avec Affliction et Carrie ).
La scène du procès est une ( la ? ) des meilleures du genre avec un Costner qui bouffe l'écran comme jamais ( son meilleur rôle amha ) et donne lieu a 2 séquences génial : la reconstitution du parcours de Lee Harvey Oswald, la "magic bullet", le jour du meurtre et le meurtre en question vue sous tous les angles possibles.
Le gros point fort du film est surtout un montage infaillible et une réalisation hors pair qui mélange couleur, noir et blanc, 16mm, 35mm, super8, flashbacks, visions alternatives, image d'archives, Stone réussit même a insérer des "fausses" image dans les images d'archives du coup par moment c'est dur de déceler ce qui est vrai de ce qui est faux.
L'oscar du meilleur montage a jamais été autant mérité que pour ce film.
La photo est tout simplement splendide et la BO de Williams est très agréable dans un style très sobre ( mais on reconnait immédiatement sa pâte ).
Au fil du temps c'est devenu mon Stone préféré alors qu'avant j'avais une préférence pour Platoon ou même l'enfer du dimanche, désormais je préfère JFK et de loin, c'est son film le plus aboutit tant sur le fond que sur la forme ( et le plus fou c'est de voir a quel vitesse a été tourné le film en un peu plus de 2 mois directement après avoir terminé The Doors ).

9/10

[Scalp]

Les Yeux Sans Visage Georges Franju - 1959



M'attendais a plus ultime, alors c'est très bien mais pas la claque attendue.
Mais pas de doute c'est un grand film tour à tour beau et poétique ( une poesie qui va vite virer au macabre ), effrayant et dérangeant ( la scène du masque est tout simplement génial ).
Un film français vraiment surprenant, c'est du cinéma qu'on a plus l'habitude de voir du coté de la hammer ( d'ailleurs la construction du script fait bien pensé à du Hammer avec une longue intro et une intrigue torché en 1h25 ) ou du coté de chez Bava mais clairement pas en France.
Dès l'intro très inquiétante le ton est donné.
Franju signe ici une oeuvre horrifique de premier ordre : les scènes d'opérations gardent encore aujourd'hui tout leur impact : et la grande demeure prend une place importante dans le récit, c'est une maison dont on s'échappe pas.
Édith Scob livre une performance de premier ordre et éclipse tout le reste du casting ( pourtant très bon Pierre Brasseur en tête et sa fidèle Alida Valli ).
Le score de Jarre est excellent ( et y a des sonorités qui rappelle vraiment Morricone ).
C'est bien quoi.
A noté que Jess Franco en a fait un remake plus porté sur le cul avec notamment Brigitte Lahaie

8/10

[pabelbaba]

Le Sens du Devoir 3 d'Arthur Wong

Pas revu depuis belle lurette et mon souvenir était plutôt bon. En fait cet épisode est super faible. C'est le premier avec Cynthia Khan en vedette, pourtant rien n'est fait pour la rendre un petit peu sexy. Bon, à la limite c'est pas le principal intérêt de la série...

Niveau scénario, c'est toujours le même, c'est à dire une bande de terroristes/bandits/mercenaires (biffer les mentions inutiles) débarque à Hong Kong pour foutre le bronx et des flics de différents pays se liguent pour les éliminer. Rien de bien original, mais les relations entre les flics HK et le flic jap sont passées à l'as, ils ne collaborent pas. C'est dommage, les petites rancoeurs transfrontalières sont en général source de gags corrects.

D'ailleurs, côté gag, c'est plutôt soft. L'apparition de Richard Ng et Eric Tsang est même rigolote.

Le gros point noir vient des combats. Les gunfights sont bordéliques et illisibles, tandis que les corps à corps sont filmés avec les pieds. On ne compte plus les faux raccords, les doublures mal maquillées, les idées mal utilisées... Pour couronner le tout, Dick Wei est encore très mal utilisé. Un kicker pareil dans un film aussi faible, ça fait mal au coeur.

5/10


Gallants de Derek Kwok et Clement Cheng

Les films sur les vieux qui reprennent du service ça peut être pas mal. Là, c'est pas le cas. Même si c'est sympa de retrouver Chen Kuan Tai (Vengeance!, Le Justicer de Shanghai) ou Michael Chan (Dragon Lord, L'Héritier de la Violence) dans des rôles avec du Kung fu dedans, c'est pas suffisant.

Le scénario est vraiment trop faible, les gags pas assez nombreux (même si les apparitions du sifu sont souvent hillarantes), les combats assurent un minimum, mais sont trop courts. Surtout, le perso principal est VRAIMENT horripilant.

Quelques idées viennent relever un peu le niveau comme les parties en anim ou les dessins qui soulignent les impacts, un peu à la façon du Street Fighter avec Sonny Chiba.

Rien d'extraordinaire donc.

5,5/10


Millenium Actress de Satoshi Kon

Un jolie histoire, racontée de façon alambiquée par flashback qui mêlent réalité et fiction. C'est un peu compliqué à raconter, mais le mélange de drame, d'humour (le perso du caméraman est bien vu et pas gonflant) et d'un peu d'action fonctionne à la perfection.

7,5/10

[Scalp]

Vigilante William Lustig - 1982



4 ème film de Lustig ( après Maniac il a fait 2 porno ), c'est pas mal mais m'attendais vraiment à mieux, plus de rythme, plus choquant, plus de violence ( y pas d'équivalent à la tête explosé de Maniac même si le meurtre du gosse c'est pas du low level), plus de Vigilante ( j'aurais aimé voir Foster flingué plus de monde, il le fait tellement avec classe et il bute aussi bien du petit voyou que du politicard corrompu pour notre plus grand plaisir, et oue moi aussi j'ai une morale un peu douteuse ), le film dépasse jamais son statut de série b comme a put le faire Maniac, après avoir revisité Norman Bates dans Maniac, Lustig s'attaque à Paul Kersey ( le Charles Bronson du Death Wish de Winner pour les 2 cancres au fond qui suivent pas ).
Comme dans Maniac et Maniac Cop on retrouve une fois de plus New York et sa faune dangereuse ou les costards cravates sont aussi dangereux que les truands, des truands qui sont devenu les rois de la ville ( aucun cliché ne nous épargnés ), heureusement Williamson et sa milice sont là, l'intro est énormissime avec Williamson qui harangue les foules en prônant l'auto défense : "Nous sommes armés, nous sommes prêt! Justice sans sommation! Vigilante!"




Petit reproche au niveau du rythme c'est un peu trop pépère dans l'ensemble alors que ça commence vraiment bien ( les 25 premières minutes sont bien intense ), heureusement qu'il y a pleins de passages marquant : le meurtre du gosses avec ce contre champ sur le fenêtre plein de sang qui explose ( le passage entier est bien foutu ici et pis voir un gosse se faire buter c'est comme pour les chiens c'est toujours cool ), Fred Williamson qui nous la joue juge et bourreau avec le gars qui lui sort "You Know who I Am" et Williamson qui répond :"I Know" suivit d'un gros coup de shotgun qui traverse le gars de part en part, car oui ici les impacts sont quand même bien graphique ainsi une prostituée fait un bon de 2 mètre après un coup de flingue dans le bide




Bon par contre les fights à main nue et la course poursuite avec Williamson a pied ça a bien vieillit ( et Williamson qui lève la jambe c'est toute une histoire ), heureusement la course poursuite en voiture reste assez efficace, pour le reste la réalisation est pas spécialement marquante genre on retrouve pas d'équivalent à la merveilleuse scène de meurtre du métro dans Maniac, par contre le scope est plutôt jolie ( façon un scope c'est rarement moche ) avec une belle photo ( que le blu ray restitue bien ).
Le passages en prison ne sert pas a grand chose si ce n'est pouvoir voir Woody Strode qui se la rejoue Gladiateur dans une douche donc finalement il est pas si mal ce passage
Le casting bon bein y déboite Fred Williamson/Robert Foster en duo qui défouraille ça le fait grave ( Luke Cage et le Punisher ^^ ), Joe Spinell en avocat véreux ) et Woody Strode dans des seconds rôles ça le fait grave aussi.




La Bo de Chattaway est excellente ( j'adore le morceau quand Foster sort de prison )
Un film qui mélange tellement de genre : Western, Blaxploitation, Prison, Giallo, Polar italien qu'il en devient assez foutraque, mais bon c'est bon le mélange prend bien quand même.
Bon maintenant ce serait cool que Rolling Thunder sorte en blu ray aussi.

7/10

[zanzibar]

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Du très très bon comme toujours avec Eastwood, parfait en réalisateur qui fait devenir chèvre tout ceux qui sont autour de lui, sauf ceux qui ont des couilles...
Plein d'humour, de digression, de dialogues couillus, de moment terrible, un grand classique.

Nolan gaffe à ton cul!!!
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Depuis sa sortie en salle, je ne l'avais pas revu, et putain c'est là encore du très très bon, et ça surprend d'autant plus que le scénariste c'est Brian Helgeland ( celui qui a pondu Man on Fire, Daredevil, ou le cauchemar de Freddy, que du lourd quoi.) adapté du récit de Dennis Lehane.
Rien à dire, du bonheur en barre.
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