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Cinéma : Films vus en DVD ou à la télévision -2009-2021

La politique, la musique, le cinéma, les jeux vidéos et la culture en général lorsqu'elle ne traite pas directement de bande dessinée

Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede zanzibar » 06/01/2011 21:14

Message précédent :
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Du très très bon comme toujours avec Eastwood, parfait en réalisateur qui fait devenir chèvre tout ceux qui sont autour de lui, sauf ceux qui ont des couilles... :D
Plein d'humour, de digression, de dialogues couillus, de moment terrible, un grand classique.
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Nolan gaffe à ton cul!!! :D :D
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Depuis sa sortie en salle, je ne l'avais pas revu, et putain c'est là encore du très très bon, et ça surprend d'autant plus que le scénariste c'est Brian Helgeland ( celui qui a pondu Man on Fire, Daredevil, ou le cauchemar de Freddy, que du lourd quoi.) adapté du récit de Dennis Lehane.
Rien à dire, du bonheur en barre.
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Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede Scalp » 07/01/2011 12:58

Helgeland il a aussi pondu LA confidential donc avant de te moquer vérifie un peu.
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Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede MacCabbe » 07/01/2011 13:50

(Oui, enfin il a adapté, à deux, une nouvelle de Elroy... ceci dit, c'est vraiment du bon boulot)
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Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede zanzibar » 07/01/2011 18:09

Scalp a écrit:Helgeland il a aussi pondu LA confidential donc avant de te moquer vérifie un peu.

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ça arrive à tout le monde les crises d'intelligences... :D
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Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede radar » 08/01/2011 20:58

pour certains, on les attend toujours...
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Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede zanzibar » 09/01/2011 20:46

radar a écrit:pour certains, on les attend toujours...

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Ton manque de foi me consterne. :D
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Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede Scalp » 13/01/2011 18:38

Torso Sergio Martino - 1973

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Vu en DVD uk avec Version Anglaise ( pas de Version Italienne ) et sans sous titre donc c'est pas vraiment génial heureusement l'édition est uncut et de bonne qualité.

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Précédé d'une réputation plus que flatteuse je suis un poil déçu, bon c'est un bon petit giallo ( enfin ça tire plus du coté su slasher, l'enquête est très rapidement abandonné et c'est pas très ludique car on a plein de suspect mais aucuns élément pour réfléchir ) avec des bons meurtres, un casting très agréable pour les yeux et de la bonne musique mais au bout de 30 minutes l'intrigue ,vraiment très bonne et intense, ( avec 2 meurtres particulièrement réussi, surtout celui des marais ) est malheureusement relégué au second plan avec nos belle nymphos qui vont dans un petit village pour faire les folles et allumé tout les paysans du coin : Image
Et du coup c'est un peu chiant pendant 30 minutes ( enfin heureusement y a du cul ).

Le film s'ouvre sur une scène de cul ( soit la meilleure ouverture possible pour un film ) et des scènes de cul y en a pas mal avec un Martino qui prend plaisir a filmé ces petites nymphette sous toute les coutures ( la caméra est même placé par moment sous la culotte histoire de bien apprécier le point de point de vue la preuve par l'image : Image), y a de la belle séance de saphisme avec notamment le sosie de Ayo ( et moi j'aime bien Ayo ), Carla Brait qu'elle s'appelle cette demoisellle, tout est prétexte a filmé ces actrices a poil et les cadrages sont tous étudié pour qu'on en profite un maximum, merci Sergio :mrgreen: le film alterne en scène de nudité gratuite et meurtre sauvage, le pied total quoi :

Image

La fin lorgne du coté de Profondo Rosso et L'oiseau au plumage de cristal avec le trauma infantile du tueur et le huis clos très réussi ( niveau suspens ) dans la grande demeure, malheureusement la toute fin avec le beau gosse qui va éclater le tueur c'est bien nase et vraiment décevant, un épilogue vraiment pas à la hauteur du reste.
Par contre je suis déçu le meurtre des 3 nympho est traité en ellipse !!! c'est une honte !! :mrgreen:
Niveau gore c'est plutôt gratiné pour l'époque avec une belle utilisation de la scie ( malheureusement on la voit pas assez cette fameuse scie, il ne s'en servira que pour découper ces victimes et se débarrasser morceau par morceau ) :Image
Les meurtres sont donc bien violent et graphique, et le tueur est un sadique de premier ordre, il fait pas dans la dentelle et la scène du marais est vraiment la meilleur du film avec une magnifique photo et une mise en scène efficace, et pis elle s'ouvre sur un scène avec des hippies qui font des trucs sexuel tranquilou et ça dérive rapidement vers le glauque : Image
Mais dans l'ensemble j'ai trouvé que c'était moins quand même chiadé que les autres Martino.
Le casting déchire et tout le monde se fout à poil sauf Suzy Kendall ( son cachet devait pas être assez gros ) enfin c'est pas grave c'était la moins mignonne.

Au final ça donne un petit slasher efficace, ou l'on voit ce qu'on voulait voir mais de Martino je préfère La queue du scorpion ( pas encore vu les 2 Edwige ) qui a une intrigue plus solide.

7/10 ( et oui la note prend en compte le bonus nibard ).

Raisons d'Etat Robert De Niro - 2006

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Grand film d'espionnage très ambitieux qui n'a pas a rougir de la comparaison avec les perles 70's ( Pollack et Pakula entre autre ).
Le film s'ouvre sur le fiasco de la baie des cochons et tout en cherchant la taupe, on va se promener pendant plus de 20 ans de géopolitique ou on va suivre la création de la CIA et où Matt Damon va être confronté à son alter ego russe : Ulysse, ce qui donnera lieu à plusieurs jolie coup de pute et des scènes de dialogues fortement inspiré.
C'est vraiment passionnant et le script ( du souvent très bon Roth, bein à part Forrest Gump y gère le gars ) tout en sous entendu peut être difficilement compréhensible pour le spectateur lambda un peu neuneu :mrgreen: c'est vrai qu'entre le nombre de retournement de veste et le nombre de persos y a de quoi être paumé si on est pas attentif ( la paranoïa fonctionne à merveille tout le monde est susceptible de trahir son pays ), en fait le seul défaut du script c'est qu'il approfondit pas assez alors que ça dure plus de 2h30 j'aurais pas craché sur 1 heure de film en plus, ainsi le passage sur la WW2 c'est un peu trop rapide et Cuba aussi.
Le film est très sobre, ici c'est pas des espions qui font tout péter, non c'est des hommes derrière des bureaux qui gère des infos et des contre infos.
La construction éclaté apporte un réel plus au film, c'est pas juste un gimmick et ça donne un coté puzzle très ludique.
La réalisation toute en classicisme est très agréable et la froideur de la mise en scène correspond très bien à l'ambiance voulue, c'est pas plan plan bon un peu plus d'ampleur lors de certaines scènes aurait été bien sympa mais tant pis, De Niro se permet un effet de style très réussit avec ces passages qui passent du NB ( et images d'époques ) à la couleur en un plan séquence très classe, Damon est souvent filmé au premier plan avec l'arrière plan plus flou pour bien montrer l'isolement du personnage.
Le casting tient bien la route à une exception près : Angelina Jolie, guère convaincante dans un rôle pas assez développé pour lui donner de l'épaisseur et elle fait un peu erreur de casting en fait ( dans L'Echange sa gueule siliconé me gênait pas mais là je m'y fait pas ), le reste c'est la classe Alec Baldwin en mec du FBI ( dommage qu'il soit sous employé ), Robert De Niro en grand manitou, William Hurt, Timothy Hutton, Billy Crudup ( très bon comme toujours ), John Turturo ( forcément il a son passage dialogué ou il est drôle ), et quel plaisir de revoir Joe Pesci dans une séquence malheureusement trop courte et Matt Damon est très convaincant et porte véritablement le film sur ces épaules et sa transformation de jeune étudiant un peu idéaliste ( qui parle peu ) en homme de pouvoir sans scrupule ( ou presque, et qui parle toujours aussi peu ) qui va tout sacrifié pour son boulot est très bien amené et j'aime bien la lettre de son père qui conclut le film et qui montre qu'il est devenu comme son défunt père.
La photo de Richardson est très belle et la musique est très agréable même si elle fait un peu trop fonctionnelle par moment.
Avec ce film De Niro s'est fait pardonné de toutes les merdes ( et de la belle merde de compète ) dans lesquelles il a joué ces 10 dernières années.

8,5/10
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Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede Pizzanapolitaine » 13/01/2011 19:03

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J'ai regardé recemment pour le première fois cette oeuvre de Jean-Jacques Annaud
de 2001 en DVD et j'ai trouvé que c'est un très bon film de guerre, mieux que le Spielberg
"Il faut sauver le soldat Ryan" pour le réalisme et le suspense, à voir.

9/10

Pour le résumé et autres avis :
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_g ... 29371.html
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Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede ulys » 14/01/2011 09:12

Après les longues tirades de Scalp on ose plus poster :shock:

Moi moi j'ose, c'est même à ça qu'on me reconnait ! :fant2:

Inception :
Film très bon, une idée simple mais bien travaillée on ne s'ennuit pratiquement pas. Là où on s'ennui c'est les passages avec l'oscarisé française qui joue comme un pied. Léo toujours aussi parfait (il se fait une de ces filmo quand même). Un bon film pour passer un bon dimanche après-midi et plus si affinitée !

Ingolorious Bastard :
Pas mal aussi, mais un peu déçu quand même. Ca dégomme pas assez de Nazi. J'aime bien les passages des batards moins, ceux du kino !

Shutter Island :
Bien joué ! Bien réalisé ! Léo power, mais je n'accroche pas trop au thème. Dommage "l'enquète m'interessée" mais après. pffff... non ce n'est pas mon truc.


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Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede Scalp » 16/01/2011 13:01

Toutes les Couleurs du Vice Sergio Martino - 1972

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Oue pas mal, bon déjà c'est pas vraiment un giallo ça lorgne plus vers le thriller psychologique et les films de Polanski ( et bien entendu Rosemary Baby sorti peu de temps avant et donc ça fait aussi pensé au récent House of The Devil), bon histoire de mériter sa place dans la collection giallo on a quand même un tueur avec une lame qui traine en la personne de l'inquiétant Ivan Rassimov et ces yeux bleu terrifiant : Image
On suit donc Edwige Fenech qui a subit un double traumatisme ( en plus d'avoir perdu son bébé lors d'un accident de voiture elle a un trauma enfantin chère au Giallo ) du coup elle sombre peu à peu dans la folie et la frontière entre la réalité et le rêve va être très mince tout au long du film surtout quand après une rencontre avec sa voisine Marina Malfatti ( la blonde qui se fait tué dans le pas très bien Tueur à l'orchidée ) au décolleté monstrueux, une secte satanique entre en jeu et que les cadavres s'accumulent.
Le film s'ouvre sur un magnifique plan fixe nocturne qui va durer pratiquement 2 minutes : Image ensuite on enchaine avec une séquence onirique pop et horrifique tout droit sorti du Venin de la Peur, d'un point de vue technique c'est peut être bien le meilleur Martino avec des séquences sacrément chiadé notamment le plan de Edwige qui s'enfuit dans l'escalier avec la caméra qui fait un 360 en contre plongé qui a grave de la gueule et Martino se fait plaisir avec son ambiance gothique très british ( avec notamment une scène de poursuite dans un bois qui rappelle la Hammer ) et il y a encore un merveilleux travail sur les lumières, le film s'éloigne des sentiers battu du giallo ( bon on a bien des scènes de poursuite très réussi notamment celle du métro qui alterne lumière et obscurité ) pour proposer un mixe entre slasher, fantastique ( avec mort inexpliqué, sorcier et vision psychédélique Image ), l'érotisme et l'ésotérisme, malheureusement sur la longueur le récit peine a être captivant, alors oui c'est cool y a des belles scènes, des belles actrices mais ça tourne un peu en rond sur la fin, heureusement la conclusion est plutôt réussi.
Edwige Fenech ( actrice fétiche de Martino et qu'on a pu voir dernièrement avec plaisir dans Hostel 2 ) irradie la film de sa beauté Image et nous fait oublier quelques seconds rôles très limite ( pas aidé il est vrai par moment par des dialogues complétement gogol, bon heureusement y a que 3 ou 4 répliques vraiment pourri le reste ça va ) malheureusement elle est dénudé que dans la première partie du film mais bon on peut bien se rincer l'oeil :love: , George Hilton nous la joue comme d'hab dans son style très beau gosse et sa tronche de parfait coupable et Susan Scott campe la gentille soeur à la chouette poitrine ( oue tout le casting a des beaux nibards ).
La BO de Bruno Nicolai est presque aussi bonne que les meilleurs compo giallo de Morricone.
Pour leur dernières sortie merci à Neo Publishing d'avoir choisit un titre aussi sympathique.

6,5/10

Event Horizon Paul Anderson - 1997

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Voilà donc le sois disant meilleur film de Anderson, je l'avais pas revu depuis sa sortie, et ça reste quand même super moyen comme truc, limite même je préfère Death Race, en fait comme pour Soldier le sujet est sympa mais le traitement laisse vraiment à désirer..
Bon y a rien de honteux, genre c'est pas aussi mal branlé et chiant qu'un Pandorum ( genre quand y a de l'action on chope pas une crampe au cerveaux en essayent de deviner ce que l'on voit ) mais c'est moyen partout, le parfait exemple du film moyen, bon y manque 20 minutes au film donc peut être que ça aurait pu être super bien mais j'en doute.
L'histoire c'est du archi convenue et le déroulement et sans surprise
[Révéler] Spoiler:
enfin le sidecick black survit et ça c'est très rare
avec limite la mort des personnages dans l'ordre de distribution.
Cet Hellraiser dans l'espace ( mixé a Alien et les films de sauvetage spatial ) avait un potentiel énorme mais dans les mains de Anderson forcément c'est du gâchis, en matière de folie, claustrophobie et de paranoïa Anderson rate vraiment le coche le film n'atteint jamais la puissance qu'il devrait
Les personnages dans l'ensemble sont pas trop mal avec un casting sympa ou le bon cotoie le pas génial dans les bon on a Fishburne à l'époque ou il était pas encore une baleine à la Steven Seagal et qu'il se donnait la peine de jouer un minimum ( oue là y fait pas trop d'effort quand même mais on est loin de sa lamentable perf de Predators ) Jason Isaacs ( toujours bon quoiqu'il arrive ), Kathleen Quinlan ( la mère dans la Colline a des yeux ), Joely Richardson ( la blondasse de Nip Tuck non pas celle qui a la gueule qui pue le sexe l'autre ) et Sean Pertwee ( encore un film ou y meurt comme un connard ) dans les mauvais on a Sam Neil que je trouve insupportable dans ce type de rôle ( et en général en fait, je l'aime pas trop à part dans le Carpenter ) et le sidekick noir est bien chiant.
La réalisation alterne superbes idées ( la mort de Isaacs est la meilleure scène du film ), avec notamment quelques visions horrifique très réussit mais beaucoup trop courte ( le passages ou les occupants du Event s'entretue on l'aperçoit trop furtivement mais ça reste vraiment efficace ) et certaines compositions de blanc très belle ( la femme dans la baignoire entre autre ) et plan très quelconque avec climax final assez pourri ( pfff ce 1 vs 1 bien moisi et sans imagination ) et la mise en avant de CGI pas très réussit ( les trucs qui volent au début du film ça pique les yeux ) mais les effets gore sont plutôt bien sympa et l'Event Horizon a un bon look baroque.
Au final c'est juste une série B sympa.

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6/10
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Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede Scalp » 19/01/2011 20:00

Gallants Derek Kwok - 2010

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J'ai lu quelques review un peu trop enthousiaste sur ce film alors c'est pas mal mais pour moi c'est loin d'être un des meilleurs Kung Fu Pian de ces dernières années comme j'ai pu le lire ( on est très loin de Fearless et IP Man notamment ).
Alors oui la partie comédie est plutôt réussi grâce a un excellent casting et surtout un Teddy Robin Kwan qui en fait des tonnes pour notre plus grand plaisir, et quel plaisir de revoir ces vieux noms de la shaw ( loin d'être les noms les plus connu quand même : Lo Meng, Chen Kuan-Tai et Michael Chan ) et on voit qu'ils sont content d'être là.
La partie comédie fonctionne donc essentiellement grâce au show Teddy Kwan ( qui compose aussi l'excellente BO ) qui joue un sifu qui sort du coma après 30 ans et qui n'a pas retrouvé toute sa tête, puisqu'il ne reconnait pas ces anciens disciples et amis qui ont vieillit, l'histoire est très classique et ça va à l'essentielle ( en 1h30 c'est torché ) et comme souvent avec ce genre de film ça livre un message plein de sagesse avec un final surprenant, et on sent vraiment l'amour du genre auquel s'attaque Kwok.
La réalisation est faite de plein de gimmick : split screen, arrêt sur image, insert BD ( très réussit ces passages ) et ça donne au film un petit plus appréciable.
Niveau action bon bein c'est du old school avec des belles chorégraphie signé Yuen Tak ( Frère de Yuen Woo Ping qui a bossé sur un nombre incalculable de très bon film ) tout en prise très cool et en mouvement bien placé ( malheureusement quelques peu accéléré par moment ) mais dans le genre old school j'avais préféré les fights du un peu chiant The Champions, les combats jouent beaucoup avec l'âge des papys qui ne sont plus aussi endurant et qui ont des articulations en carton, ça donne lieu a des passages sympa ( le fight final est vraiment réussit ), malheureusement je trouve que le film est un peu radin en fight ( à part le fight final qui dure 5 minutes les autres combats sont trop court ce qui est bien dommage car les vieux assurent bien ).
Film sympathique et même touchant ( voir la mort du sifu qui donne lieu a une belle scène plein de mélancolie ) qui plaira à tout les amoureux de la Shaw Brothers.

7/10

Réglements de Compte à OK Corral John Sturges - 1957

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De loin le meilleur film sur le gunfight le plus célèbre de l'histoire.
Le film met plus en avant la relation Earp/Holliday que les autres films et c'est le pivot central du film et cet amitié virile ( sans aucun sous entendu svp ) est bien retranscrite avec 2 hommes qui s'estime sans le reconnaitre, et Douglas vole même la vedette à Lancaster, bon c'est le rôle qui veut ça aussi, Holliday étant un personnage qui attire forcément plus l'attention ( notamment en jouant constamment avec la mort ) que ce bloc monolithique de Earp.
L'histoire est assez chiche en action mais c'est jamais chiant, la construction en mini scénette est pas gênante ( le film a pas de réel fil conducteur au début ), très bien dialogué ( ça donne vraiment la part belle aux acteurs ) et les passages "obligé" sont réussit sauf l'amourette avec Laura un peu soulante qui donne lieu a des séquences qui vieillissent très mal ( romance a priori imposé à Sturges ).
Avant de voir le film me disait que Lancaster aurait été mieux en Doc Holliday que Kirk Douglas et bein finalement c'est vraiment très bien comme ça, Lancaster comme toujours assure grave en Wyatt Earp ( peut être bien la meilleure interprétation de Earp, personnage qui a eu des interprète prestigieux quand même : Costner, K.Russell, James Stewart, James Garner et Henry Fonda ) et Douglas dans un registre plus sobre que Kilmer et Quaid est très bon en Doc Holliday, le seul acteur ou le film est perdant par rapport au dernier film c'est avec le perso de Ringo joué ici par je sais pas qui et pas très bien alors que dans Tombstone on a un super Michael Biehn, autre point noir du casting Jo Van Fleet en compagne de Holliday elle est moche et manque cruellement de charme et de charisme pour donner l'épaisseur voulu à son personnage.
Et pis Lee Van Cleef et Dennis Hopper dans des petits rôles ça le fait bien.

Image

Pour ce qui est du gunfight il est plus long que les autres films ( enfin j'ai peu de souvenirs Costner ) et c'est le plus réussit ( y fait oublié le truc honteux de Tombstone ) et dans son déroulement et découpage il rappelle beaucoup Open Range, par contre tout médias confondu la version de Ok Corral que je préfère c'est celle de Blueberry ou Giraud est à l'apogée de son talent.
La reste de la réalisation, Sturges oblige est très soigné.
Petit bémol sur la BO de Tiomkin un peu trop présente et pas spécialement efficace, pis elle en fait des tonnes lors des certains passages.
Me reste plus qu'a me faire la "suite" 7 secondes en enfer.

8/10
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Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede Brian Addav » 19/01/2011 21:16

je connaissais pas cette affiche :ok:
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Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede Scalp » 20/01/2011 19:08

Ouvre les Yeux Alejandro Amenábar - 1997

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M'attendais a mieux, alors oui c'est un bon film mais j'ai trouvé la photo vraiment atroce ( je trouve que ça donne un sale look de téléfilm, alors que Tesis était nettement plus jolie et je parle même pas de Les Autres ) et le fait que Eduardo Noriega ( tient qui pour changer joue un séducteur mais bon une fois de plus il maitrise bien ) soit un gros connard égoïste fait que rapidement on ( enfin je ) en a un peu rien a foutre de ce qu'il lui arrive, alors bien entendu c'est fait exprès qu'il soit antipathique mais là c'est tellement réussi que je suis bien content de ce qu'il lui arrive :mrgreen:
Heureusement le script est au petit oignon ( très ludique qui ouvre une multitude de piste ) et mixe habilement drame ( même si ça fonctionne pas trop avec moi du coup certaines scènes qui devrait forte émotionnellement bein je le trouve un peu lourde genre les retrouvailles sous la pluie avec Cruz en mime ), histoire d'amour paranoïaque ( pendant plus d'une heure on ne sait jamais ce qui réel et ce qui est un rêve ), suspens à la Hitchcock, SF et Fantastique, le twist final est bien amené avec des indices habillement disséminé tout au long du film ( notamment les reportages TV qui si on est attentif nous font deviner le twist assez facilement ) par contre le final est un peu trop explicatif a mon gout.
D'un point de vue technique j'ai plus été impressionné par Tesis ou Les Autres mais ça reste du bon niveau avec notamment la scène de la discothèque sacrément réussit qui offre des plans vraiment magnifique.
D'habitude j'exècre Penelope Cruz mais là elle irradie le film de sa beauté, Fele Martínez si bon dans Tesis et ici moins convaincant.
Sinon j'ai aussi revu Vanilla Sky et putain comment c'est un remake honteux, critique a venir bon j'aurais pas grand chose à en dire vu que c'est du copier coller tout en moins bien.

Image

7/10

[center]Les Maîtres du monde Stuart Orme - 1994

Image[/center]

Ca commence bien, très bien même car au contraire d'un Body Snatchers les personnages principaux savent au bout de 10 minutes que les extraterrestres ( qui ressemblent aux Faces Hunger de Alien ) prennent possession des corps humains ( ce qui est une bonne idée, ça change de la sempiternelle intro de 30 à 40 minutes ou nos héros se demandent ce qu'il se passe ), malheureusement le film s'enlise petit à petit dans l'ennui ( alors que ça va pourtant à l'essentiel et que ça s'attarde presque pas sur les états d'âme bidon des persos, j'aime bien aussi l'absence total de conscience des personnages ainsi si c'est leur pote bein faut pas le tuer mais les inconnues bein tant pis pour leur gueule on tire dans le tas ), et le face à face entre Alien et Humains est loin d'être passionnant et ça se termine avec un climax dans un hélicoptère bien nase et un happy end tout moisi.
Très rapidement le climat paranoïaque disparait au profit de rien, le film est un peu ce qu'est la Mutante pour Alien, une variation pas bien finaud qui préfère l'action, malheureusement ici l'action est pas bien fameuse : à sauver tout de même la baston dans la cuisine, le reste c'est du très très plan plan, mention tout de même au petit bébètes plutôt réussi.
Le script a été écrit à l'arrache du genre Richard Belzer devient très très malade après avoir perdu le parasite, Eric Thal est vaguement malade et plus le film avance plus ceux qui perdent le parasite n'ont rien :roll:
Le casting est sympa Donald Sutherland ( qui se battait déjà contre les ET en 1978 ), Keith David et Will Patton parmi les têtes connu et le beau gosse de service est joué par Eric Thal ( je sais plus ou je l'ai déjà vu ).
Pas honteux mais vraiment très très moyen, un B qui lorgne plus du coté d'une prod pour enfant.

5/10
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Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede Scalp » 22/01/2011 12:36

[center]7 Secondes en Enfer John Sturges - 1967

Image[/center]

10 ans après Règlements de Compte à Ok Corral, Sturges retourne à Tombstone et nous livre la suite direct, bon il nous refait le gunfight de Ok Corral mais au contraire du précédent film le gunfight dure 10 secondes ( après une magnifique intro muette qui présente les personnages ) et il ouvre le film, la suite sera donc encore centré sur la guerre entre les 2 clans : Earp vs Clanton, chaque clan voulant venger ces morts, bon les Clanton restent les méchants mais la frontière est plus mince que dans le premier film, l'affrontement se fera autant colt en main que dans les tribunaux ( le film s'ouvre sur 2 procès plutôt sympathique à suivre ).
Le script est signé Edward Anhalt auteur du génial Etrangleur de Boston.
Earp perd ici de sa superbe par rapport aux autres adaptations, ici Earp est clairement un homme ambigu qui va avant tout assouvir sa vengeance en se cachant derrière son étoile, a chaque fois ça frôle l'exécution sommaire d'ailleurs pour son dernier duel il a conscience de ce qu'il est devenu et enlève son étoile, on est loin du Burt Lancaster homme de loi sans faille.

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A noter l'absence total de présence féminine dans le film ( gros point faible de l'autre film de Sturges avec son amourette qui plombait le film ) ici c'est le monde viril ou les colts parlent pas besoin de s'amouracher de donzelle. L'histoire d'amitié entre Earp et Holliday est ici plus en retrait, la vengeance de Earp laissant peu de places pour d'autres sentiments.
A noter une scène de recrutement de mercenaire clin d'oeil au film le plus connu de Sturges ( Les 7 Mercenaires bien entendu ).
A la réalisation sans surprise c'est du solide, l'intro est génial, et les gunfights assurent bien, Sturges fait le boulot dans son style très simple ( y magnifie jamais les gunfight c'est du sec et sans chichi ).

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James Garner dans un registre différent que Lancaster campe un Earp est pas trop mal mais il pas le charisme de Lancaster, il a une bonne présence ( même si il est un peu trop balais dans le cul ) mais j'ai jamais été bien fan de Garner ( à part La Grande Evasion ), Jason Robards lui aussi livre une prestation totalement différente de tout les autres alors que des gars comme Val Kilmer, Dennis Quaid ou Kirk Douglas en rajoutaient pas mal, Robards dans un style très sobre ( il est nettement moins tape à l'oeil que Douglas et le coté tuberculeux est mit en retrait ) joue à fond sur le cynisme et Leone se rappellera surement de cette performance quand il lui demandera de jouer Cheyenne dans Il Etait Une Fois Dans l'Ouest.
Robert Ryan campe le meilleur Ike Clanton bon par contre il est loin de livrer la meilleure performance de sa vie mais c'est Robert Ryan donc il est bon et faut dire que son personnage est pas spécialement bien écrit, a noté aussi Jon Voight dans un petit rôle et il se prendra un headshot.
Le score de Goldsmith est excellent ( par contre ça m'énerve la zic me rappelle un film mais impossible de remettre un nom dessus ).
Un bon petit western un poil moins marquant que Réglement de Compte à Ok Corral.

7,5/10

Un Homme est Mort Jacques Deray - 1972

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Pour éponger une dette de jeu, Jean-Louis Trintignant exécute un contrat à Los Angeles, avant d'être à son tour traqué un autre tueur joué par Roy Scheider.

Ca commence très mal avec le truc que j'ai horreur dans les films de tueurs à gages à savoir des tueurs qui font du boulot de merde et va y que je me pointe chez ma victime en me faisant voir par tout le monde et va y que je tire avec mon revolver personnel une seule balle sans vérifier que le gars soit mort ( bon on apprend ensuite que c'est son premier job mais bon c'est pas une raison pour être débile ) et du coté de Scheider c'est pas mieux et va y que je rate ma cible a quasi bout portant et dans une situation plus que favorable, heureusement la suite est un peu meilleur, bon c'est pas du très grand film mais ça reste agréable à suivre même si un manque cruel de rythme se fait sentir par moment.
C'est dommage car l'idée de départ est sympa : un tueur français pris en chasse par un tueur ricain dans LA mais à l'écran c'est loin de tenir toutes ces promesses, l'intrigue qui tourne autour du pourquoi on veut le faire tuer c'est vraiment pas passionnant du tout et les rencontres de Trintignant sont bien gratiné entre la mère de famille et son gosse débile et l'illuminé qui parle de Jesus on peut pas dire que ce soit bien écrit, et de l'aveu même du scénariste Jean-Claude Carrière le film a été tourné alors que le duo Deray/Carrière avaient fait le déplacement aux States pour un autre projet du coup on sent bien que ça été écrit à la va vite, reste les nombreux face à face Trintignant/Scheider vraiment bien foutu et véritablement haletant ( si on oublie qu'on a l'impression de voir une confrontation entre 2 aveugles ).
Autre chose bien chiante : pourquoi situé l'intrigue à Los Angeles et faire parler français à tout le monde, ça aurait put être de voir le tueur frenchy incompris par tout le monde ( un peu comme Popeye dans French Connection 2 ), heureusement Deray se rattrape en filmant très bien le LA tentaculaire que l'on a vu des milliers de fois dans les polars US mais ça fonctionne toujours et Deray se promène vraiment beaucoup dans cette immense cité par contre j'ai pas l'impression que Deray y apporte vraiment le point de vue d'un Européen, il film ça à l'americaine, dans un style à la Siegel, et il s'en sort très bien.
Le gros intérêt du film est bien entendu son casting international ( le film est une coprod US ) avec Jean Louis Trintignant ( bon il est moyennement convaincant, on est loin, très loin du Grand Silence, et il a l'air pommé tout au long du film et il est beaucoup trop glacial du coup on s'attache pas à son perso ) confronté au toujours excellent Roy Scheider ( dans un rôle quasi muet ) qui était un spécialiste des rôles musclés dans les 70's, coté féminin Ann-Margret et Angie Dickinson niveau charme et décolleté c'est du haut niveau aussi mais l'écriture de leur rôle a dut être oublié : toute les scènes avec Ann-Margret sont chiante heureusement qu'on peut passer le temps en imaginant sa poitrine qui pointe fièrement sous ces vêtements très près du corps, sinon y a aussi Michel Constantin qui vient faire un coucou le temps d'un gunfight ( très réussit ) dans les 10 dernières minutes.
Avant de devenir le yes man de Delon, Deray était quand même un bon petit cinéaste efficace a qui l'on doit quelques bon petit film.
La BO de Legrand est très appréciable et surtout elle est pas omniprésente, y a beaucoup de silence dans le film.
Au final j'en sors bien déçu quand même car au vue du pitch et du casting y avait moyen d'avoir plus marquant, enfin ça reste un film de tueur sympa.

6/10
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Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede zanzibar » 24/01/2011 19:05

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Vraiment du très très bon, meme si je trouve le récit un peu trop écrit quand meme.
Mais bon Fincher est en grande forme, Jesse Eisenberg est très bon lui-aussi, les dialogues sont souvent extra, bref un biopic très réussi ( et c'est assez rare!) sur les co-fondateur de facebook.
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Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede radar » 24/01/2011 20:35

zanzibar a écrit:-
Vraiment du très très bon, meme si je trouve le récit un peu trop écrit quand meme.
Mais bon Fincher est en grande forme, Jesse Eisenberg est très bon lui-aussi, les dialogues sont souvent extra, bref un biopic très réussi ( et c'est assez rare!) sur les co-fondateur de facebook.
-




-très très bon
-grande forme
-très bon
-extra
-très réussi


clair que ça donne envie de courir le voir (le télécharger, le commander, l'acheter, l'emprunter ou le voler).
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Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede Scalp » 24/01/2011 20:49

La Poursuite Impitoyable Arthur Penn - 1966

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Venant tout juste de s’évader de prison, Bubber Reeves (Robert Redford) se retrouve injustement accusé d’un meurtre commis par le co-détenu avec lequel il s’échappait. Par un malheureux concours de circonstances, Reeves, se retrouve en route pour sa ville natale, une bourgade du sud du Texas. Alerté par la police du comté quant à son arrivée, le shérif Calder (Marlon Brando), va devoir faire face aux ressentiments de ces habitants envers Reeves, pour qui la traque va commence

Vraiment pas mal du tout, par contre c'est pas du tout le film auquel je m'attendais vu le titre et le pitch m'attendais a un truc plus haletant alors que finalement ça reste assez pépère avec une lente monté de la tension et un climax final lui aussi statique ( mais explosif tout de même ), de poursuite il n'y en a point.
Gros échec critique à sa sortie, le film tout comme Bonnie & Clyde a depuis gagné ces galons de classique.
On est donc dans une petite ville typique du Sud ( pas profond, ici c'est pas du gros redneck mais la middle class ) de l'époque avec ces magnats du pétrole corrompu et ces habitants racistes ( pas tous mais presque ) et la violence est véritablement latente, ici l'american way of life en prend un coup tout le monde couche avec tout le monde ( et certains perso ont même des penchants sexuelles pour les jeunes filles ), le racisme est omniprésent ( il fait pas bon d'être noir et de se promener un samedi soir ou tout les blancs du coins sont bourré ), l'argent est roi ( voir notamment le petit couple de vieux qui se croit supérieur à tout le monde et qui veut tout acheter ), alors bien sur l'aspect critique sociale peut paraître un peu désuet aujourd'hui et le coté "l'homme est un loup pour l'homme" on l'a vu depuis des centaines de fois mais perso je trouve que ici ça fonctionne encore bien.
L'action se déroule sur un seul jour, un samedi pour être précis ( et surtout une très longue soirée ) avec une montée progressive de la violence : au début on en parle : l'évasion de Reeves est au centre de toute les discutions ( enfin avec la fête le riche propriétaire terrien de la ville auquel les habitants middle class ne sont pas convié ), puis on la mime ( voir la fête chez Robert Duvall ou tout le monde joue à se tirer dessus en se prenant pour Reeves ) puis elle progresse et on arrive à la violence verbal ( avec les 2 noirs qui font se faire agresser, leur seul tort étant d'être black ) et ça va finir par exploser avec un tabassage en règle du shérif par des habitants complétement alcoolisé ( ce qui n'est pas une excuse ) ou la folie collective fera sombrer tout le monde dans la violence la plus primaire.
Le montage est un modèle de précision et on alterne avec la douzaine de personnages qui vont tous finir par se retrouver au même endroit, tous utile au récit et tous très bien écrit, même si j'ai un léger bémol sur le perso de Redford car ce qui le définit c'est plus les paroles des autres que ces actions, il est trop en retrait et son personnage n'est finalement pas assez étoffé, on sait qu'au final c'est un brave gars qui a fait quelques conneries mais ça s'arrête là, tout ces personnages cumulent tout les défauts possibles : raciste, couardise ( défaut de 90% des personnages du film d'ailleurs, ils ne sentent courageux que lorsqu'ils sont en surnombre ), sexiste, jalousie, des défauts qui vont donc tous ressurgir avec le retour de Reeves, ce qui fait que alors il ne se passe pas spécialement grand chose ( c'est très bavard mais dans le bon sens du terme à savoir que c'est pas du bavardage inutile ) on ne s'ennuie jamais ( alors que le film dépasse les 2 heures ) et tout le monde perdra quelques chose ou quelqu'un après cette fameuse nuit.

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Plutôt bien réalisé dans l'ensemble, un magnifique cinémascope ( maitrisé de bout en bout, on sent que le gars y sait se servir d'un scope ), par contre y a quelques raccords champ/contre champ plutôt limite, la violence est ici montré de façon très cash ( enfin pour l'époque mais ça garde quand même toute sa puissance )
Le casting c'est la grande classe, le film étant une grosse production de l'époque on retrouve que du beau monde, Marlon Brando ( alors au sommet ) assure comme jamais en shérif qui aimerait bien faire autre chose mais qui se doit de faire son boulot correctement, un homme de valeur ( le seul de cette foutu ville, le seul a qui on s'attache vraiment ), son accent du sud est génial est apporte beaucoup à son personnage ( par contre c'est le seul acteur qui parle avec un accent, actor studio quoi ) il magnétise l'écran à chaque scène et éclipse vraiment tout ces partenaires et selon la légende il se serait vraiment laissé éclater lors de la bagarre ( l'autre version c'est que la scène aurait été tourné avec des acteurs allant très doucement puis la séquence aurait été accéléré )

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J'ai pas la classe avec ma clope au bec

Robert Redford est plus en retrait, son personnage ayant finalement peu de présence mais il ne lui donne pas assez de prestance c'est pas encore le grand Redford qu'on connait, c'est la même chose pour Jane Fonda qui m'a pas trop convaincu elle fait un peu tapisserie et se fait bouffer par le reste du casting, Angie Dickinson et Janice Rule sont nettement meilleur avec 2 rôles féminin très bien écrit, dans les seconds rôles on a un excellent Robert Duvall en mari pathétique et peureux

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et EG Marshall en riche homme d'affaire qui croit que l'argent peut tout acheter.
Le score est très bon.
Sur tout les Penn que j'ai vu c'est de loin mon préféré ( je déteste Little Big Man notamment ).

8,5/10
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Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede zanzibar » 25/01/2011 00:30

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ça me fera toujours rire, les gens qui savent pertinemment que les traductions françaises d'un titre ricain sont pourries et qui malgré ça le prenne pour parole d'évangile... :D
Pour le reste, The Chase donc, est un excellent film avec un putain de récit.
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Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede Scalp » 25/01/2011 14:53

oue enfin au lieu de faire ta tête de con lit ce que je dis, je parle du titre et du pitch ( et le titre anglais ça laisse aussi pensé un truc trépidant ) donc au lieu de faire ton malin...
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Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede MacCabbe » 25/01/2011 16:50

D'autant que c'est traduire "La Poursuite" par "La Poursuite Impitoyable"... ajout un peu pompeux, mais qui ne trahit certainement pas le titre originel.

(Et après vérification sur IMDB, le titre "La Poursuite" avait été déjà pris en 1963)
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Re: Continuons de parler de films vus en DVD...

Messagede zanzibar » 25/01/2011 17:25

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Qui parle de trahison, ici ??
Donc dans ce cas là c'est plus un manque d'imagination qu'autre chose...

Pour le reste, c'est aller un peu vite en association d'idée que d'accoler le terme la Poursuite et son pitch avec trépidant...
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