LA VENGEANCE DE MONTE-CRISTO Kevin Reynolds - 2002
J'ai trop peu de souvenirs du bouquin pour comparer, pis ça servirait a rien le film partirait perdant, pis quel idée de donner ce chef d'oeuvre de la littérature a un gars pas trop doué comme Reynolds ( oue parce que bon on peut pas dire que Robin des Bois et Waterworld se soit des chef d'oeuvre, il a seulement un excellent film dans sa filmo : La bete de guerre ).
Vu le matériaux de base le film ne pouvait pas être trop mauvais, alors ça se suit vraiment avec plaisir, et les raccourcis narratif ne sont pas trop gênant, malheureusement c'est plombé par une réalisation très scolaire sans aucune idée ( faut aimer les combats mollasson ) et un casting un peu fade.
Guy Pearce est pas génial alors que d'habitude je l'aime vraiment, Jim Caviezel s'en sort un peu mieux mais il manque clairement de charisme pour ce rôle, heureusement que la partie de la prison ( de la loin la meilleure partie du film ) se repose sur 2 putain d'acteur Richard Harris et le trop rare Michael Wincott.
Les 2 heures passent assez rapidement, on s'emmerde pas.
5/10
Dernières heures à Denver Gary Fleder - 1995
Bien sympathique ce petit polar sortie en pleine mode Tarantino ( en plus c'est produit par Miramax ), on y retrouve un gangster cool avec Andy Garcia, une galerie de perso haut en couleurs et les dialogues sont soigné ( bon je l'ai vu en VO sous titré anglais et y pas mal d'expression que j'ai pas capté par contre ) mais pour le reste c'est un vrai bon polar qui n'essaye pas de singer Tarantino comme des gars sans talents comme Ritchie et tout la clique de pompeur.
Ici pas d'esbroufe ou de twist à la con pour masquer une faiblesse de scénario, non une histoire simple : 5 gangsters un peu loser ( 5 potes avant tout, pour qui le mot loyauté a un sens, le plan final est excellent ) ont foiré un job facile ( faire peur a un pauvre gars ) et vont devoir en subir les conséquences, le film est très noir et l'issue final devient vite inéluctable ( on nous sort pas de rebondissement à la con ).
Andy Garcia traine son spleen et sa nonchalance tout au long du film, dans une ville de Denver pas très cinématographique ( elle a pas d'identité, on se croirait dans une toute petite ville lambda mais vu que ça se passe essentiellement de nuit ça reste plutôt "joli"), il trouve l'amour et essaye de sauver ces potes, le rythme général est plutôt lent ( faut bien attendre plus de 30 minute avant d'avoir la première action importante du film ) mais quand ça sort les guns ça fait pas semblant et un coup de shotgun ça fait des dégâts.
Certaines scènes sont de toute beauté ainsi la confrontation entre Buscemi et Christopher Lloyd a bien de la gueule visuellement avec la lumière qui éclaire juste les yeux de Buscemi :
Pour le reste c'est correctement emballé, un peu passe partout mais sans faute de gout et avec un beau travail sur la photo qui donne un vrai coté film noir.
Le casting c'est du haut de gamme entre un Andy Garcia une fois de plus très classe et très convaincant et une floppé de second qui a de la gueule Treat Williams monstrueux ( putain ce gars il a vraiment pas eu la carrière qu'il aurait du, pourtant après le très bon Prince de New York sa carrière était bien lancé, depuis 10 ans il se fait très rare son dernier film marquant c'est Un Cri dans l'ocean ) dommage qu'il ai pas plus de scène sa première scène tue ( on le voit frapper un cadavre pour s'entrainer sous fond de Johnny Cash ) et sa dernière scène est énorme :
I am Godzilla !! You are Japan !!Christopher Walken comme d'hab a pas besoin de beaucoup de scène pour voler la vedette à tout le monde ( excellent le coup il appelle son infirmière ), Christopher Lloyd dont le personnage est vraiment attachant ( putain de dernière scène ) campe un vieux gangster lépreux, William Forsythe dans un rôle sobre ça change, Steve Buscemi déchire en tueur placide qui est tout simplement LA mort, Bill Nunn est le perso le moins intéressant.
et c'est blindé de petit rôles sympa comme Glenn Plummer et Don Cheadle en gangsta niggaz, et au milieu de ce casting sévèrement burné il y a la magnifique Gabrielle Anwar qui illumine le film a chaque apparition ( beaucoup plus que la toujours moche et pas bien bonne actrice Fairuza Balk ).
La BO a bien de la gueule : Tom Waits, Dean Martin et Johnny Cash quoi.
Fleder a la suite de ce film était un nom a suivre mais il n'a jamais confirmé et atteint le niveau de ce premier film ( même si j'aime bien Le Collectionneur et que Le maitre du jeu c'est un petit thriller sympa ) et depuis il réalise des série TV.
Bon c'est pas L'impasse mais c'est un bon petit polar.
7/10
The Descent 2 Jon Harris - 2009
Au vue des avis j'en attendais rien, bien finalement c'est pas si mal, bon bien entendu jamais ça n'atteint l'excellence du premier ( mieux faut même carrément zappé le premier de sa tête quand on regarde ce film ) mais c'est bien moins chiant qu'un Pandorum ( pour prendre un exemple de films que les biseux ont bien aimé ). Les incohérences s'accumulent dans la joie et la bonne humeur.
Bon alors bien entendu la suite n'avait pas lieu d'être ( dans le genre mercantile elle se pose carrément là ) mais bon c'est pas drame. Par contre la première demi heure est très très pénible, dans le premier les personnages étaient intéressant ici c'est vraiment chiant le must étant ce shérif qu'on aimerait voir crever tout de suite, les 3 sauveteurs sont là pour faire le nombre et se faire bouffer ( dommage que ce soit hors champs et avec des chutes CGI venant d'une autre époque ), la femme flic au début me soulait mais quand elle passe en mode vénère c'est mieux, comme Sarah d'ailleurs quand elle joue l'autiste ça soule ( sérieux quel idée débile de la rendre amnésique ) mais dès qu'elle pas en mode femme forte ça le fait plutôt bien.
Bien entendu faire revenir Juno est complétement débile mais ce perso je l'aime bien ( et pis Natalie Mendoza est bien mignonne ) et elle a droit à un super final bien barbare, et elle a même droit a quelques plans iconique ( de loin les meilleurs du film ) bon a coté de ça on a aussi des plans ou elle fait du catch ( manque juste la boue ).
L'atmosphère claustrophobe du premier a complétement disparu ( seule la séquence aquatique nous fait ressentir la claustrophobie ), Harris gère très très mal son espace, qu'il réutilise les mêmes décors que le premier c'est pas un soucis mais à part la salle d'ossement et le garde caca bein a aucun moment on a l'impression d'être dans le même endroit que le premier, ici c'est plus éclairé et les parois sont plus large ( on dirait une grande maison avec plein de pièces ).
Plus qu'une suite d'ailleurs on a plutôt à faire a un remake qui reprend toute les figures imposé du premier ( en moins bien ).
La mise en scène de Harris ( monteur du premier The Descent, de Layer Cake ou bien encore Eden Lake ) se révèle sans éclat mais pas aussi catastrophique que j'ai pu le lire, alors oui c'est cut, surtout le climax final ( et encore ), mais ça reste lisible ( et j'aime vraiment le montage lors de ce combat final ou les 3 survivantes se lâchent bien comme y faut ), pis bon ça reste de la baston avec des monstres donc c'est normal que ce soit bordélique vous voulez quand même pas que les fights soient chorégraphié par Donnie Yen, et y a des petites séquences sympa quand même, j'adore le coupage de main qui change de d'habitude, en général dans les films on coupe un membre assez facilement ici ça en chie bien comme y faut et la scène est bien sanglante et les coups de piolet ça doit faire mal.
Ca abuse un peu trop des jump scare ou les scrawlers font coucou :
, enfin sauf à la fin ou là Harris s'est soulé tout seul et il balance tout ces scrawlers à l'écran dans une joyeuse fête du slip.
L'aspect des monstres est pas trop mal, c'est si cheap que ça bon quand ça fout 50 coups de caillou sur la tronche on voit que c'est du plastoc mais c'est pas gênant et pis c'est généreux en sang et pas du sang numérique.
La scène du monstre qui fait caca j'avoue m'a beaucoup fait rire ( bien plus par exemple que tout Very Bad Trip, pour prendre un exemple de film censé être drôle ) tout comme la scène du rat qui sort de la tronche en caoutchouc.
La relation Sarah/Juno j'ai trouvé l'évolution plutôt crédible pour ma part, bon par contre le twist final dans le genre pourri y se pose là, sérieux y savait comment finir leur film ou quoi.
Pas aussi que prévu donc, passé la premiere demi heure me suis pas emmerder donc ça vaut bien la moyenne.
Yaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa5,5/10
La Jeune Fille et La Mort Roman Polanski - 1994
Sur un sujet que Polanski connait bien : le viol ( oui elle était facile celle là ), il livre un petit thriller sympathique mais pas inoubliable.
3 acteurs, une baraque, faut être sacrément doué pour captiver le spectateur pendant plus d'1h30 et là Polanski loupe un peu le coche, la première demi heure est pas des plus passionnante ( en plus ça joue sur un faux suspens car l'identité du hôte est trop évidente ), heureusement la suite est meilleur mais je suis un peu déçu par la réalisation passe partout, en gros il a posé sa caméra et laisser faire ces acteurs et je trouve les dialogues pas géniaux, c'est dommage vu que le film se repose essentiellement sur ces dialogues.
Ca manque un peu de rebondissement aussi, ça se révèle vite un peu plan plan, ca manque d'une réelle patte, la tension est pas aussi palpable qu'elle devrait l'être, bon le film vu son sujet et toutes les questions ( pardon, vengeance, culpabilité, justice ) qui en découle reste sympa tout de même.
Niveau acteur Sigourney Weaver est très convaincante avec son perso dont on ne sait jamais si elle va sombrer dans la folie ou pas, j'ai été un peu déçu par Ben Kingsley que j'ai trouvé assez quelconque, par contre l'ambiguité qui entoure son personnage fonctionne a merveille, on change sans arrêt d'opinion sur son perso est il coupable ou innocent, le doute subsiste jusqu'à la fin, Stuart Wilson quand a lui est très banal.
Dans le genre huis clos avec ambiguité sur les personnages je préfère largement Garde à vue de Claude Miller, nettement mieux dialogué, le duo d'acteur y fonctionne mieux et surtout le suspens fonctionne est carrément plus intense, on doute tout au long du film.[/Spoil].
Pour le moment sur les films de Polanski que j'ai vu je suis assez mitigé, j'y vois pas le super réalisateur vanté de partout, alors oui Le Pianiste est un excellent film mais c'est surtout grâce a son sujet, pareil pour Chinatown c'est bien mais y manque un truc pour en faire le chef d'oeuvre partout vanté, et je parle même pas du thriller tout plan plan qu'est Frantic et du film d'aventure tout pourri qu'est Pirates, alors oui je sais ces meilleurs films sont en début de carrière et je fonde beaucoup d'espoir sur Rosemary’s baby et le Locataire, mais pour le moment Polanski pour moi c'est juste un bon réalisateur et pas un grand réalisateur.
Assez moyen dans l'ensemble mais le film est relevé par un excellent plan final.
5,5/10
La Loi de la Haine Andrew V. McLaglen - 1976
Ca commence vraiment bien pendant plus de 45 minutes c'est même très bon avec James Coburn qui s'évade de prison pour aller se venger de Heston qui a buter sa femme, tout ceci se déroule en 1900 et c'est les débuts de l'air moderne, Heston est un vieux shérif qui se sent dépassé par ce nouveaux siècle et ces inventions ( on se déplace en voiture, y a le téléphone et on se repose beaucoup trop sur le télégraphe, lui ne connait qu'une façon de trouver des truands : à cheval ), le décors est bien posé, les motivations des perso sont basique mais suffisent amplement a les caractérisé, le petit jeu du chat de la souris est bien sympa, me disait putain il envoie du lourd ce western, bizarre qu'il soit pas trop connu puis après une péripétie qui fait disparaitre la moitié du casting d'un seul coup et beaucoup d'intérêt par la même occasion, ça devient un peu plus plan plan, la poursuite devient statique, les tueurs accompagnant Coburn sont vite réduit au rang de faire valoir, le climax tant rêvé est très décevant ( vla l'idée de con avec l'embrassement de la colline en 30 secondes ) et la confrontation Coburn/Helston tourne court et le final est tout à fait logique.
Le film est porté par un Coburn excellent en brigand obsédé par sa vengeance, Heston fait le boulot en vieux flic dépassé par son époque mais il est pas renversant ( il était meilleur dans Will Penny ), les seconds rôles sont bon ( y a le blondinet de Chips
et y a Michael Parks de crédité mais je l'ai pas reconnu ).
Et encore un western des 70's qui se prend pour Peckinpah, ça saigne à chaque coup de feu et ça balance du ralenti sans discernement , les scènes d'actions ( très rare ) sont correctement shooté ( enfin sans grande imagination ).
Après des bonnes surprises comme les 2 Burt Lancaster : L'homme de la loi et Fureur Apache ou bien encore Les Charognards et même Du Sang dans la Poussière, ce western montre que le genre était en bout de course et que tout avait été raconté ( ou presque )
Le score de Goldsmith est un peu trop envahissant par moment.
Sympa dans l'ensemble, enfin faut aimer le genre quand même.
6/10