Cinéma : Films vus en DVD ou à la télévision -2009-2021

[Scalp]

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The Fall Tarsem Singh - 2009



C'est beau, voir même très beau, pas de doute Tarsem est doué pour faire des beaux tableaux, les couleurs chatoyante sont agréable pour la rétine, mais bon faudrait peut être avoir quelques chose à raconter, parce que c'est vraiment passionnant.
J'ai bien aimé le début, la relation entre le gars et la gamine, les premieres histoires mais bon il a menti le gars il a dit qui raconterais une histoire épique pour un truc épique ça fight pas des masses ( pis quand ça fight c'est très rapide et fallait lui dire à Tarsem qu'il avait le droit d'utiliser autre chose que des ralentis ), il avait qu'a dire qu'il allait raconter un conte pour gonzesse au moins j'aurais pas attendu veinement un peu d'action, sinon c'est jolie et la gamine est toute choupinette.
La partie conte est plombé par des enjeux inexistant, on assiste plus a une succession de tableaux ( les enjeux de la partie réelle sont quand a eux très light ), et la fin m'a parut interminable avec la mort des persos dont on a rien à foutre.
Ca manque terriblement d'émotion, on est loin du Labyrinth de Pan.
Heureusement le film se termine sur un hommage sympa à Buster Keaton.

5.5/10

Les Disciples de la 36e chambre Liu Chia Liang - 1985



Le moins bon de la trilogie. Pour son dernier Shaw Brother ( et le dernier film du studio qui était en crise à l'époque et qui n'arrivait pas a lutter contre la concurrence de la golden harvest et de la workshop ) Gordon Liu reprend son rôle du premier shaolin, et passe ainsi du statut de disciple à grand maitre qui va entrainer des jeunes dissipés.
Le film reprend le schéma narratif des 2 premiers ( et c'est on la suite direct du 1 ), ainsi pendant 30 minutes on nous présente le perso principal, ici Hsiao Ho ( qui joue ici le personnage célèbre de Fong Sai-yuk qu'on reverra plus tard chez Corey Yuen ) qui maitrise aussi bien le kung fu que les bêtises jusqu'à aller se fighter contre les méchants Mandchou, du coup il est obligé d'aller à Shaolin ( mais il en a pas envie ) et se retrouve sous la direction d'un Gordon Liu stoique ( malheureusement un peu trop relegué au second rôle ), le film est très axé comédie ( mais c'est moins drôle que le 2 je trouve ), les parties entrainements sont clairement les plus faible de la trilogie malgré les nombreuses conneries de Hsiao Ho ( bon par contre comme d'hab l'utilité des entrainements se retrouve dans le dernier combat ), heureusement c'est entrecoupé de petit fight sympa ( dont un qui reprend les tabourets du 2 ) et le climax final envoie du bois avec une baston ( très coloré ) impressionnante à 10 vs 100 ou ça saute dans tout les sens, sinon on a Liu Chia Liang qui fait quelques passes contre Lily LI notamment mais il ne se met malheureusement jamais en avant.
Par contre pour un film de 85 faut pas trop comparé avec les films de Jackie Chan de l'époque car le film de Liu Chia Liang fait vraiment plus films des 70's que des 80's, bon c'est pas un problème j'aime bien.
Dans l'ensemble c'est moins inventif que les 2 autres épisodes.

7/10

L'homme de la loi Michael Winner - 1971



Un bon petit western à la trame classique et assez prévisible ( enfin sauf final ) mais au final sans concession et au débordement de violence de l'époque ( le spaghetti et Peckinpah sont passé par là ainsi chaque impact de balles est généreux en sang ).
On suit donc Burt Lancaster, un Lawman comme y l'appelle dans le film, qui vient dans une ville pour arrêter 7 hommes qui sont à l'origine de la mort d'un habitant de sa ville, et il est intransigeant, il repartira avec eux ou il les enterrera, parce que c'est comme ça, la loi est la loi et y a pas d'exception, il aimerait bien régler le problème sans violence. Les méchants de l'histoire ne nous sont pas montrer comme des méchants justement, ainsi le gros propriétaire de la ville est loin des clichés du genre, tout le monde est tranquille dans sa petite ville, les gens l'aime bien ( mais ça reste le boss de la ville quand même avec le shérif, interpreté par un impeccable Robert Ryan, est à sa botte ) et y traite bien ces hommes, mais il ne veut bien entendu pas allez en prison il veut donc discuter avec Lancaster, mais bien entendu ça va pas se passer comme ça vu que certains sont des excités de la gâchette.
Jusqu'a 10 minutes de la fin je trouvais le film sympa et arrive le climax bien surprenant qui fait que ça passe de sympa à très bon

[Révéler] Spoiler:

Lancaster décide de raccrocher, il aimerai vivre avec la petite blonde, mais un commerçant lui tire dans le dos et là c'est un déchainement de violence, il abat les 2 cow boys qui voulaient se mesurer à lui et oublie ces valeurs moral en abattant froidement en toute impunité dans le dos le mari de la femme qu'il aime, et le voilà qui quitte la ville plus seul que jamais en ayant en plus franchit la ligne qu'il s'était toujours refuser à franchir.

La réalisation de Winner est très soigné, y a plusieurs scènes ou la caméra tourne autour d'un perso pour faire entrer dans le champs un autre personnage, c'est un truc tout simple et pas original mais ici je sais pas ça saute bien aux yeux et les mouvements sont élégants, pour ce qui est des scènes d'action c'est bien torché mais y a pas de débordements visuel ou de plan classe de la mort qui tue, bon par contre y a quelques raccords limite.
Burt Lancaster est parfait en marshall impassible qui fera tout pour accomplir la mission ( qu'il s'est lui même confier, car tout le monde s'en fout du gars qui est mort ), charisme et prestance son bien entendu toujours au rendez vous avec Burt, Robert Ryan est excellent en ancien as du gun reconverti en shérif qui veut juste vivre tranquillement sans ressortir les guns

[Révéler] Spoiler:

et il ne les ressortira pas

, on croise aussi Robert Duval qui est l'un des 7 hommes que Lancaster recherche, Lee J Cobb est très bon dans le rôle du boss du coin et Sheree North était plutot bien conservé.
Vraiment un des tout meilleurs films de Winner ( qui est un réalisateur qui n'est pas reconnu à sa juste valeur ) et un des meilleurs western US des 70's.



8/10

[BOBetBOBETTE]

J'ai vu récemment "The Wrestler" (Le Lutteur) avec Rourke.

Quelle belle prestation de Mickey. Présentation de l'Amérique profonde où «The Ram», véritable légende de la lutte professionnelle, mène une existence misérable au New Jerse. Il s'y bat pour des sommes dérisoires et quelques rares admirateurs. Beau film.

Sans doute à mettre en parallèle avec le film de Jeff Bridges pour le rôle de Bad Blake dans Crazy Heart ?

[Brian Addav]

Pour ceux qui, malheureusement, pense encore que Scalp dit n'importe quoi et s'enflamme sur le premier film de baston venu , l'avis de Jean-Pierre Dionnet sur Blood & Bone:

http://www.humano.com/blog/l-ange-du-bizarre/id/2051

Blood and Bone de Ben Ramsey
mercredi 10 mars 2010 par "Jean-Pierre Dionnet "

C’est le premier grand film de black exploitation de la nouvelle génération trop souvent référentielle « aux merveilleuses années 70 » :
un parfait mariage entre le monde du ghetto de « Sur Ecoute » et les films d’arts martiaux extrêmes.

Je vous ai déjà dit que c’était un chef-d’œuvre que vous pouviez le trouver en import.
C’est fini, vous pouvez le trouver en France désormais : il vient de sortir chez Seven 7, précipitez-vous.

[spyd]

non non, nous avons appris à respecter la scalpattitude.


Vu ce week end (malgré un très mauvais a priori sur Franck Dubosc qui ne m'a jamais fait rire ....)


et bien un bon moment sans prétention, bien ri et la découverte de Benabar comme acteur. 14/20.
.et dubosc très drôle.

[elpingos]

The Fall Tarsem Singh - 2009

5.5/10

Yep pas mieux... plein de trucs vraiment jolis, mais on se fait chier très très rapidement...

Personne n'a vu "the Man from Earth" dont j'avais parlé y a quelque temps ? (c'est assez facilement trouvable sur le net, au pire je peux vous donner un lien vu que le producteur encourage le téléchargement...).

[Scalp]

New York 2 heure du matin Abel Ferrara - 1984



Plutôt sympa, au début ça fait penser à The Chaser ( nuit, fille tué, un "mac" qui cherche le tueur ) puis finalement après ça s'en éloigne carrément Ferrarra en a rien a battre de son histoire, l'enquete bien y en a pas, la chasse au tueur promise y en a pas non plus ( truc qui aurait pu donner lieu a quelques chose de sympa comme une alliance forcé entre les flics et les mafioso ), Berenger tombe sur le tueur à la fin comme par magie, du coup les flics servent vraiment pas a grande chose ( enfin ça permet d'avoir des scènes sympa ou Billy Dee Williams insulte les italiens ), le tueur nous ai montrer très ( trop ) rapidement ( de plus il est vraiment pas développé, genre le "Fear City" titre original du film est pas développé et sert à rien ) et le film se concentre sur le couple Berenger/Griffith et repose vraiment sur son excellente ambiance nocturne avec plein de stripteaseuses aux seins naturel et des ruelles bien glauque, et le climat de terreur voulu s'installe doucement mais surement, par contre dommage que la paronia aille pas plus loin, film qui montre bien le changement de NY à l'époque avec des italiens qui vivaient entre eux et qui n'ont rien pu faire pour empecher l'arrivé d'une nouvelle forme de criminalité.
L'atout numéro un du film est l'excellent Tom Berenger qui interprete un ancien boxeur en quête de rédemption, son personnage est vraiment bien écrit.
Pour le traitement de ce perso on pense à un peu à Scorsese.
Melanie Griffith n'est pas une grande actrice mais putain qu'es ce qu'elle sait bouger son corps, d'ailleurs ( je dois pas me tromper ) elle a un tatouage sur ces fesses ( tatouage qu'elle a aussi dans body double ), par contre l'ambiguité sexuel de son personnage a sauté au montage, ainsi dans les scènes coupé on voit clairement qu'elle est bisexuel
La réalisation a rien de bien marquant, les meurtres sont terriblement décevant, y a aucune recherche de mise en scène, c'est dommage ( mieux vaut voir l'eventreur de NY ), heureusement que NY de nuit est bien shooté, sinon on a un fight final ( bein oue dans le script y a une idée très bis qui fait que le tueur c'est un expert en art martiaux, et vu que Berenger c'est un boxeur on sait direct qu'on aura un combat ) et c'est du fight de film ricain filmé à l'arrache et sans chorégraphie, bon on a vu pire, ça reste une scène correct.
J'aime pas la réplique final de Billy Dee Williams

[Révéler] Spoiler:

qui dit à Berenger qu'il est un héros

ça colle pas avec son personnage.
Pas le meilleur Ferrara loin de là mais un film sympa quand même.

7/10

L'arme à l'oeil Richard Marquand - 1981



Henry Faber (Donald Sutherland) connu sous le nom de code ''l'aiguille'' est un des espions nazis les plus réputés. Au cours d'une de ses missions, il découvre que les alliés ont édifié un immense subterfuge pour faire croire à un débarquement dans le Pas-de-Calais. Muni de preuves suffisantes, Faber doit retrouver le sous-marin qui le ramènera auprès du Führer. En tentant de rejoindre le point de rendez-vous, son bateau échoue sur une île quasi déserte où un couple le recueille.

Adapation d'un roman de Ken Follet.
Un bon petit film thriller d'espionnage qui repose beaucoup sur les épaules de Donald Sutherland, impeccable en espion allemand opérant en angleterre qui sème les cadavres de manières froide et efficace ( et toujours de la même manière ) et devient rapidement attachant ( faut dire que les anglais qui le poursuivent sont assez soulant et pas bien malin, bon y c'est vrai que Sutherland est aidé par des invasions improbable ), Sutherland c'est le genre d'acteur toujours bon qui ne plombe jamais un film et ici il trouve ici un de ces tout meilleurs rôles.
Dommage que les enjeux du film soient réduit a néant rapidement, on sait d'avance que Sutherland ne réussira pas sa mission ( a moins de se la jouer Tarantino et de changer l'histoire ) du coup on suit ça mais on est pas captivé heureusement que la partie sur l'ile devient vite tendu ( mais bon là aussi l'issue final ne fait aucun doute ) et l'histoire d'amour n'est pas envahissante ( et un brin érotique ) et plutôt ambigu ( enfin pas tant que ça je pense que Sutherland joue clairement la comédie pour pouvoir terminer sa mission, si il ne veut pas la tuer c'est juste qu'il est pas obligé, il tue que pour sa survie, enfin plusieurs interprétation sont possible ).
Kate Nelligan s'en sort très bien face à Sutherland et campe une épouse délaissé par son mari handicapé convaincante, le derniers tiers du film se transforme en suspens à la Hitchkok la scène ou elle comprend ce qui se passe est génial, c'est un volcan sexuel endormie sur le point d'exploser, tout la partie "survival" qui va suivre est bien tendu du string ( mais si comme je l'ai déjà dit se révèle sans aucune surprise, enfin si c'est surprenant dans sa violence, y a un mini plan "gore" sur des doigts coupé ).
Coté mise en scène y a rien de bien emballant, c'est tout plan plan, surtout que la fin y avait moyen de faire un pur truc à la Chien de Paille pour le petite info, le réalisateur c'est celui du Retour du Jedi.
Le score de Miklos Rozsa est vraiment beau.
Un bon petit film d'espionnage dans l'ensemble.

6.5/10

[elpingos]

Vu 2 ovnis hier :


Big Man Japan
Du gros délire comme seuls les Japonais peuvent le faire. Sous la forme d'un documentaire, on suit les états d'âme d'un homme ordinaire au premier abord, qui est en fait le dernier homme géant du Japon. Assez pince sans rire la plupart du temps, certains passages atteignent parfois des sommets de drôlerie, comme notamment les scènes de baston avec les monstres.. Vraiment à voir 8/10






Citizen Dog
Un film Thaïlandais, bien délirant aussi. L'histoire d'un gars de la campagne qui part bosser à Bangkok et qui va tomber amoureux. Si le scénario reste assez simple (l'histoire d'amour est un peu longuette sur la fin), le film vaut surtout pour différentes scènes bien marrantes (c'est un peu un film à sketchs avec différents personnages) et ses nombreuses belles trouvailles visuelles. 7/10

[Scalp]

Les Charognards Don Medford - 1971



Y pas a dire Peckinpah a marqué son époque et tout comme l'homme de la loi ce film en est un digne héritier.
Dès le début on sait que ça va pas être "fun", première scène du film Candice Bergen se fait "violer" par son mari Gene Hackman ( excellent en gros enculé très déviant ) qui tout de suite après la quitte pour allez chasser pendant 1 mois, y part en train avec ces potes plein de thunes et là il est tout fier il leur montre sa nouvelle carabine qui a une porté de plus de 700 mètres ( la winchester elle c'est du 300 mètres ), bon après y a une orgie avec des putes et là on sait définitivement que Gene ce sera pas le héros du film, le voila qu'il torture une prostitué sans aucune raison autre que assouvir des pulsions un peu bizarre, pendant ce temps là sa femme se fait kidnapper par un brigand : Oliver Reed ( lui aussi excellent ) qui l'a kidnapper parce qu'il voulait apprendre à lire et bien entendu la femme délaissé par son mari va succomber aux charmes de cet homme un peu rustre mais qui sait être tendre et qui s'intéresse à elle, par contre dommage que ça ne joue pas plus sur l'ambuiguité dès le début Hackman nous ai montré comme un gros enculé et Reed on voit vite que c'est un bon gars, y aurait fallu mettre un peu plus de doute là dedans.
La poursuite met du temps à arriver, ainsi pendant 45 minutes on nous pose bien la situations et on a le temps de s'intéresser aux personnages, on comprend bien que Hackman ne se lance pas à leur poursuite par amour pour sa femme mais carrément parce qu'il est du genre à pas se faire emmerder puis arrive le premier mort, violent, sanglant et très graphique ( les douilles font vraiment mal et ici contrairement au western rital c'est pas fun ), la longue porté des fusils associé à la lunette fait des ravages et Hackman fait un carnage, l'heure qui suit va donc être une longue poursuite ou Hackman saura profité un maximum de son avantage et fera des carnages,bon Medford ( inconnu au bataillon pour ma part ) abuse peut être un peu trop du ralenti ( bein n'est pas Peckinpah qui veut quoi ) au détriment d'une recherche de mise en scène, mais bon c'est vrai que ça renforce la violence du truc, l'ambiance est moite, on sent la chaleur étouffante, on bouffe la poussière avec eux et la fin est vraiment sans concession elle me rappelle celle de

[Révéler] Spoiler:

seraphim falls

Le score de Ortolani est nickel.
Une oeuvre crépusculaire malgré une réalisation impersonnelle qui mériterait d'être plus connu.
Le film serait signé Peckinpah il serait devenu culte et accessoirement ce serait forcément un chef d'oeuvre ( là c'est juste un très bon film ).
A voir pour tout les fans de western 70's et du grand Peckinpah.

8/10

Le Nom de la Rose Jean Jacques Annaud - 1986



Un bon petit film atypique, adaptation d'un roman d'Umberto Eco, bein oue un thriller moyen-ageux c'est pas fréquent. On retrouve donc un Sean Connery en moine franciscain très charismatique dans un de ces meilleurs rôles ( en mode Sherlock Holmes adepte du bon mot ) et le tout jeune Christian Slater un peu fade ( qui pour ces 17 ans a eu un beau cadeaux avec une scène de cul bien sympa avec la belle Valentina Vargas ) qui vont mener leur enquête dans un milieu clos ou vit une belle bande de moine dégénéré qui s'emmerde ( le mot d'ordre pour le casting devait être : prendre le gars les plus moches possible ) dont l'excellent Ron Perlman ( habitué des films de Annaud, on le retrouve dans la guerre du feu et Stalingrad ) en bossu complétement cinglé.
L'enquête mené par le duo dans un monastère lugubre se révèle intéressante à suivre, les indices sont donné au compte goute, les meurtres sont un brin dégueux et le rebondissement final est très bien amené, de même que le contexte religieux de l'époque qui apporte un réel plus entre obscurantisme et fanatique ( le rire est considéré comme un pêché c'est dire comme on devait s'amuser à l'époque ), c'est pas la bonne humeur quoi ( on balance la bouffe au pauvre par une trappe ), le rythme général du film est assez lent dans un premier temps ( y a quelques longueurs ) puis avec l'arrivée de la terrible inquisition ( des spécialistes des proces express et des beaux bucher ) mené par un très bon F Murray Abraham, le rythme s'accélère et les évènements s'enchainent rapidement.
La reconstitution de l'époque est impeccable, ici pas de brushing et de dents blanches, tout le monde est crasseux et les décors sont froids, oppressant, gothique et aux frontières du fantastique, on ressent presque la puanteur environnante et le froid est palpable, et la bibliothèque babélique est un personnage a part entière, avec le film de Verhoeven c'est des films qui respecte le plus la crasse moyen-âgeuse.
La musique de James Horner est très bonne.
La réalisation de Annaud est très bonne, il film a merveille son abbaye et il sait vraiment posé une ambiance au lisière du fantastique.
Le meilleur film se passant au moyen age derrière le chef d'oeuvre de Paulo Verhoeven.
Un des tout meilleurs film de l'inégal Annaud.

7.5/10

[elpingos]

Le meilleur film se passant au moyen age derrière le chef d'oeuvre de Paulo Verhoeven.

Ha c'est quoi?

[Scalp]

La chair et le sang.

[elpingos]

Ha dac, je connais pas... Je vais essayer de rattraper ça.

[Morti]

Ha dac, je connais pas... Je vais essayer de rattraper ça.

Du tout tout bon...avec le couple hot Jennifer Jason-Leigh et Rutger Hauer...à voir sans restriction...mais c'est hard, hein...

[Scalp]

Un Prophète Jacques Audiard - 2009



Vu l'unanimité du film j'avais un peu peur d'être déçu mais non pas du tout, bon c'est un pas un chef d'oeuvre mais c'est un putain de film, et ça doit être le premier film français depuis très longtemps ou TOUT le casting est bon, y en a pas un seul qui plombe le truc en récitant des dialogues ( mal récurent des films français ), non ici le jeu est vraiment crédible et les dialogues sont juste, quand ça parle kaïra ça sonne pas faux ( on est pas chez Besson, oui j'avais pas de meilleur élément de comparaison sous la main ), bien entendu le film est porté par un formidable Tahar Rahim, je le trouve vraiment bon du début à la fin ( et son jeu évolue vraiment en fonction de son personnage ) et lors de ces face à face avec Niels Arestrup c'est vraiment lui le meilleur acteur, bon Arestrup est bien entendu parfait en vieux parrain corse entrain de se faire enfler par ces hommes, les seconds rôles sont tous bon et certains perso sont bien marrant comme le Gitan.
La réalisation de Audiard est au service de son récit et il essaye pas d'en faire des tonnes ( c'est pas Richet quoi ) mais quand il doit faire une séquence forte il y arrive merveilleusement voir ce magnifique gunfight dans la voiture ou le bruit des guns a enfin une utilité dans un film, ou cette scène de meurtre viscéral et intense, c'est vraiment du réalisme brutal et la description de ce milieu carcéral est vraiment réussi, c'est sans fioriture, c'est crade et les tronches font peur.
Les petites touches d'humour fonctionne a merveille notamment l'histoire du chien et de la douane volante, et le coté fantastique apporte un petit plus et la conscience de Malik disparait petit a petit et une fois qu'il aura commis l'irréparable on ne la revoit plus.
Par contre j'ai pas trop compris la symbolique du titre et je vois ou veut en venir Audiard, ça fait un peu trop facilité de scénaristique.
Le rythme du film est parfait, les 2h20 passe toute seule, y a pas de coup de mou et quand après plus d'une heure de film on commence a avoir fait le tour de la prison, le scénario a l'excellente idée de nous en faire sortir ponctuellement, du coup l'interet est toujours là.
Le script de Abdel Raouf Dafri nous fait oublier son piètre taf sur Mesrine et ça fait plaisir de voir qu'on essaye de pas ne nous faire la moral, non ici c'est un pur gangster movie et ça s'éloigne même du schéma classique en 3 actes de ce genre de film : ascension-plein pouvoir puis chute, ici le film se termine sur une image de Malik devenu un gros caïd ( en plus l'empathie marche à 200% du coup c'est sur que le film sera adulé par certaines personnes pour des mauvaises raisons mais on s'en fout ), et pis c'est bien de voir que ça tombe pas dans le cliché récurrent du cinéma d'intégration avec ici un arabe qui apprend à lire pour se réinsérer non ici il apprend à lire et devient un gros gangsta avec plein d'idée ( allez hop on va kidnapper la mère de l'egyptien ) Fuck Yeah !!!
Les ellipses sont bien géré, les 6 ans ne passent ni trop vite ni trop lentement.
Bon bien entendu on pourra chipoter sur le fait que Malik se finalement assez facilement de toutes les situations ( le flingage en pleine rue est un poil abusé quand même surtout pour un gars censé penser à tout ), que tout les gardes de prison sont corrompus, mais bon c'est pas trop grave.
Un film qui mérite amplement toutes ces récompenses ( fallait voir la concurrence un film de tracto pelle et un de maitre nageur oui c'est méchant :mg: )
La BO défonce putain Nas quoi !



Dans le genre thriller carcéral ça met même la trique a pas mal de film ricain.

8.5/10

[MLH]

Un Prophète Jacques Audiard - 2009

Vu l'unanimité du film j'avais un peu peur d'être déçu mais non pas du tout, bon c'est un pas un chef d'oeuvre mais c'est un putain de film [...]

Sans partir dans le débat chef d'œuvre ou non, j'avoue que ce film m'a impressionné également L'apprentissage/évolution de Malik est superbement maîtrisé car cela se fait sur la durée du film parfois par de simples petits détails dans le jeu d'acteur. Cela m'a fait penser au jeu de Jérémie Renier dans Violence des échanges en milieu tempéré.

[Scalp]

La Rançon Ron Howard - 1996



Oue bof, c'est un film de Ron Howard quoi. Me souvient qu'a l'époque de sa sortie le film était vendu sur le fait que Gibson n'allait pas payer la rançon, ce qui est super malin car ce rebondissement arrive après 1 heure de film du coup tout ce qu'on voit avant on sait très bien que c'est voué à l'échec, à part ce rebondissement d'ailleurs tout est un peu téléphoné ( mais on s'emmerde pas ) le pire restant la fin typiquement merdique, là pour offrir une scène d'action à Mel.
Heureusement que Gibson est bon ( mais il a déjà été bien meilleur ) et que son personnage est plutôt bien écrit, dommage que son ambiguité soit rapidement zappé ( et hop on oublie le pot de vin, bein oue c'est un bon père de famille il a le droit quoi ) et qu'il se transforme en héros, René Russo ne sert à rien mais elle est mignonne ( enfin elle est moins soulante que dans l'arme fatale 3 et ça c'est bien ), Gary Sinise est pas trop mal et dans les kidnappeur on reconnait Liev Schreiber et Donnie Walhberg.
Sinon Ron Howard oblige c'est tout plan plan, un vrai film de rouquin, y a aucune scène a retenir, le cinéma de Howard c'est des films qui ne prennent aucun risque tant sur le fond que sur la forme.
Enfin un film a peu près potable de Howard c'est toujours bon à prendre.

5/10

Le Point de Non-Retour John Boorman - 1967



Film qui a crée un genre : le "néo noir", ce film est la rencontre du film noir ricain et la nouvelle vague européenne.
C'était bien, mais m'attendais tellement à un chef d'oeuvre que je suis un poil déçu, m'attendais aussi a ce que ce soit plus hardboiled, en fait Marvin il est pas si violent que ça dans le film, y tue qu'une personne et casse pas tellement de tronche non plus, bon y fout tellement le bordel que tout le monde s'entretue, par contre il emballe Angie et ça c'est la classe.
Ca commence fort avec une intro au montage bien éclaté ou présent et passé se croise, on comprend pas tout ce que l'on voit ( genre on voit Marvin s'évader de The Rock à la nage et la séquence d'après on voit un guide touristique dire que personne ne s'est échappé d'Alcatraz ) et en plus Boorman se lâche visuellement, l'intro a peine fini que ça enchaine directement avec une séquence marquante avec Marvin qui marche et le son de ces pas est obsédant "pam pam pam pam pam pam pam", ça enchaine sur plan de sa femme ( qui sait qu'il arrive ) mais le son des pas est toujours là et direct après Marvin défonce la porte et fonce vider son flingue sur le lit, quand on revoit la scène au ralenti on dirait que Marvin est possédé.
Sur le fond l'histoire se révèle assez classique, un homme trahis par son ami veut sa vengeance et son argent, "I want my money" ne cesse de répéter Lee Marvin, c'est son seul but et il fera tout pour y arriver mais pas de chance pour lui c'est le début d'une nouvelle ère ou la mafia s'est modernisé et paye en chèque mais Marvin y veut du cash, les persos sont a peine esquissé et il y a finalement très peu de suspens ( Marvin retrouve vite sa femme et son pote ), par contre sur la forme c'est clairement expérimental avec des enchainements entre présent et passé qui sont amené par des faits et des gestes similaire ( la scène d'amour par exemple ), y a pas mal de raccords avec des éléments visuels, des scènes psychédélique ( passage dans la boite de nuit ), le montage est vraiment sophistiqué et inventif.
Au contraire des films noirs habituels ici tout se passe en plein jour sous un soleil de plomb.
Lee Marvin c'est THE tough guy on a pas eu mieux depuis, c'est un putain de roc inébranlable ( excellente scène ou il se fait taper par Angie Dickinson, scène inversé de A bout Portant ou Lee Marvin malmenait ( un peu trop violamment d'ailleurs) ), Angie Dickinson est a tombé ( enfin pour moi elle reste quand même la milf qui se caresse chez De Palma :mg: )
La fin est génial

[Révéler] Spoiler:

Marvin renonce a son argent voyant qu'il a été manipulé et il s'éclipse tout doucement dans la pénombre.

La déception passé de pas voir le film auquel je m'attendais, c'est quand même un putain de film ( par contre je trouve que le remake avec Gibson a pas a rougir de la comparaison, il joue sur un autre registre, plus harboiled justement et il le fait bien ).

8/10

[mathhatt]

Je vous recommande chaudement le petit film suivant : Defendor
http://www.excessif.com/cinema/critique ... 5-760.html

[Scalp]

Pirates de Langkasuka NIMIBUTR Nonzee - 2008



Bein voilà on le tient le premier bon film de l'éditeur Emilya, bon ça fait un ratio de 1/50 c'est pas très glorieux.
Répondons d'enter a la question que tout le monde se pose : OUI c'est mieux que POTC ( bon c'est pas bien dur faut dire ), mais ça reste quand même un peu trop inégal dans l'ensemble.
L'histoire c'est du classique, des méchants pirates veulent s'emparer du royaume, pourquoi on sait pas c'est comme ça mais pour cela il leur faut récupérer des canons perdu au fond de l'océan pour pouvoir détruire les défenses de la forteresse, les enjeux sont vite limité car les motivations des bad guys sont passé à la trappe c'est dommage car les persos sont classe mais ils sont pas développé et quand ça développe c'est pour se taper une histoire d'amour de 30 minutes ( a peu près, j'ai somnolé pendant ce passage :mg: ), au début le récit alterne 3 histoires qui vont vite se rejoindre, y a pas vraiment de personnage principal d'ailleurs, genre Paree ( celui qui ressemble le plus au héros du film ) disparait pendant 30 minutes, mais l'histoire révèle quelques surprise sympathique notamment avec le personnage du sorcier et Paree qui devient peu à peu l'homme qui murmurait à l'oreille des poiscaille.
Niveau action c'est plutôt sympa faut dire que Nimibutr Nonzee c'est un des meilleurs réalisateur de son pays,ca commence bien avec une première baston bien sympathique ou malheureusement un perso féminin très classe est buter d'entrée, y a même des samourai dans ce premier fight, dommage que Chupong ne soit pas plus mit en valeur ( a part quelques plans on a dut mal a voir que c'est super fighter ), on a aussi droit a un petit fight avec des Ninjas ( direct ça donne un bonus au film ça ) dans l'ensemble c'est plutôt bien réaliser bien dynamique, bon ça manque un peu de sang quand même pour un film de pirates ( bein oue moi quand je vois des épées je veux des têtes coupé et là rien c'est clairement un film tout public ) et arrive la bataille final et elle se révèle un peu décevante : c'est quasiment que du combat à distance avec des canons, heureusement y a des idées comme l'attaque volante et l'attaque de la baleine ( dans le genre arme ultime elle se pose là ), bon les CGI par contre c'est pas génial mais heureusement ils sont plus là en complément lors des fights, les scènes ne reposent pas là dessus.
En tout cas ça fait plaisir car les combats sont vraiment varié : épées, étoiles de ninja, griffe à la Wolverine, arc, fusil, pistolet, coup de boule, coup de tatane, grenande, canon, et même pouvoir magique, l'arsenal est vraiment fournis.
Coté acteur ça s'en sort bien, bon a part le toujours charismatique CHATREE Sorapong ( le chef du village dans Ong Bak 2 ) et le tataneur du film de malade Born to Fight : Dan Chupong ( pas assez mis en valeur ) je connais aucun autres acteurs mais la princesse est bien mimi et en plus elle assure avec son arme.
La BO est bien pourri, y a juste lors de la bataille final que c'est pas trop mal.
Dans l'ensemble c'est un bon petit film avec des ninjas, des supers pouvoirs, des guerrières, des pirates.



6.5/10

Taken Pierre Morel - 2008



Bon c'est Besson au scenario donc on en parlera pas, vaut mieux ( faut noter que c'est ptet son scenario le plus abouti depuis 10 ans quand même :mg: mais je vous rassure on a bien des putes, une audi et des gros blacks ). Comme d'hab chez Besson c'est remplit de poncif ( Paris ville la plus dangereuse du monde avec ces flics ripoux ou incompétent et on dirait qu'avec From Paris with Love Besson c'est encore surpassé ) et de raccourcis facile.
Passé 20 minutes bien chiante ( c'est encore plus pénible la seconde fois ) pour montrer que le gentil papa ( joué par un impeccable Liam Neeson ) il l'aime bien sa fifille ( la pouf de Lost ), qui est ici trés trés mauvaise, la scene de l'anniversaire etant le summum de la scene bien casse couille, franchement elle est insupportable du début à la fin, elle joue comme une gogol ( vraiment ), Besson s'est surpassé sur ce rôle ( a égalité avec la pouf du transporteur 3 ), faut la voir courir dans tout les sens, heureusement on a Famke Janssen qui est toujours aussi bandante et y a Holly Valance ( DOA !!! :reddef: )
Passé ce prologue bien lourdingue c'est parti pour 1h de course poursuite dans Paris et autant avouer qu'on s'emmerde vraiment pas, tout s'enchaine rapidement, pas de rebondissement à la con, on ressent bien l'urgence du truc, et que Morel ( dont le B13 est plutôt bien réalisé ) gère vraiment bien toutes les scènes d'actions, à noter d'ailleurs que c'est lui qui cadre tout ces plans et y se débrouille pas mal avec une shaky cam ( rapide mais lisible ).
Des l'arrivé de Neeson a Paris, il passe en mode Jack Bauer ( punchlines et torture à l'appui ) et bute tout ce qui se trouve sur son passage, et c'est pas un petit joueur un vrai Badass le Liam, y doit bien dessouder une bonne cinquantaine de méchants ( de l'albanais, du français costard cravate, de l'arabe, pas de jaloux comme ça ), il hésite pas à tirer dans le dos, shooter une femme et dire que c'est qu'une égratignure alors qu'elle a l'épaule exploser du pur Besson quoi, vider un chargeur sur un gars a terre, torturer, il est pas là pour rigoler ( par moment y fait même penser au Steven Seagal de la grande époque il a la même capacité a pété des bras avec classe ), et il est vraiment crédible dans les scènes d'actions : du fight à la bourne Stylz ( avec une mise en scène moins recherché tout de même ), une course poursuite à la greengrass ( nouvelle norme de tout les blockbuster d'action ), malheureusement la scène du chantier est un peu trop chaotique au début on a du mal a situer les voitures les unes par rapport aux autres et elle est pas vraiment spectaculaire, du gunfigth sec et sans chichi ( le headshot à travers le hublot est bien cool ) vraiment bien découpé et ça fait plaisir de comprendre qui tire sur qui et comment, vraiment du bon boulot de la part de Morel, c'est cadré nickel et sans effets de styles inutile ( il accélère pas les mouvements lors des fights ).
Une vigilante movie efficace qui va presque à l'essentiel et s'impose comme la meilleur prod Europa Corp scénarisé par Besson ( avec Danny The Dog).
Europa Corp c'est la Cannon des 00's 8)



7/10

Sierra Torride Don Siegel - 1970



Seul collaboration du super duo Siegel/Eastwood ( gage de qualité suprème ) que j'avais pas encore vu, alors oui c'est clair que c'est pas le meilleur film du duo mais c'est quand même bien sympathique.
Eastwood reprend son rôle de cow boy mal rasé, solitaire, misogyne et cynique de chez Leone ( d'ailleurs à la base le film a été proposé à Leone ).
Le film s'ouvre la magnifique partition de Morricone et on enchaine rapidement sur les seuls coups de pistolet de Clint ( hors climax final ), toujours aussi rapide le bougre :mg: , en effet le film repose surtout sur les dialogues parfaitement écrit et souvent très drôle entre Eastwood ( parfait comme toujours ) et Shirley MacLaine ( excellente de bout en bout ) qui interprète ici une nonne, du coup le rythme est pépère, on se promène au mexique et la photo est magnifique, et dès qu'il y a de l'action ça se repose sur les bavardages très bien écrit du duo ( excellente scène de la blessure et du pont ).
Heureusement on a un assaut final bien sympathique avec gatling, dynamite et coup de machette, Siegel sait mettre tout ça en scène pas de toute et la violence est assez sèche par moment ( y a un coup de machette dans la tête assez violent ), par moment Siegel reprend des tics italiens comme les gros zooms ( mais y sont moins violent que dans un spaghetti ).
Et petite particularité sympa de ce western, les méchants sont des français.
Pas inoubliable mais sympathique, et le plan final est bien marrant.



6.5/10

Paycheck John Woo - 2003



Le film qui a faillit niquer la carrière de Woo, ce fut un gros bide.
Force est de constater que c'est très moyen dans l'ensemble, a de rare moment on a l'impression d'être devant un film de Woo ( comme pour Broken Arrow ), on sent bien que la SF ça l'emballe pas plus que ça et le climax final ou on a du ralenti et des colombes et tout ce qui faut bein il est nase, un des plus mauvais de sa carrière, comme quoi avoir des acteurs charismatique pour ce genre de scène ça aide vraiment, Woo ne peut pas magnifier le premier venu, le mexican stand off entre Affleck et Feore il est bien rigolo.
Heureusement tout n'est pas a jeté, le début est vraiment ludique quoique l'utilité des objets nous implique pas vraiment on a aucune chance de savoir a quoi il serve, dommage l'idée est est bonne mais elle reste finalement pas exploité, on se retrouve devant un fugitif like avec des enjeux tout bidon ( attention ça va être la guerre ), sinon la course poursuite en moto est pas mal ( la meilleure de sa carrière car sauf erreur à part MI2 il a pas fait d'autre course poursuite véhiculisé ), Uma est toujours aussi belle, y a des seconds roles cool : Dexter et Giamati.
Le reste c'est pas génial, je critiquerais pas Affleck c'est trop facile, mais il est pas si mauvais que ça ( il a fait bien pire ), Eckaart par contre pff il est mauvais comme un cochon, les persos ont vraiment été écrit à l'arrache.
La direction artistique est assez moche.
Un film terriblement anecdotique et impersonnel ( par moment c'est même a se demander si c'est bien Woo qui filme ) mais qui reste divertissant grâce à son idée de départ ( bein Philip K Dick quoi ) mais elle juste pas exploité, et bien entendu on a les fulgurances de Woo qui font passer la pilule.

5/10

Bienvenue à Zombieland Ruben Fleischer - 2009



Pour commencer un coup de gueule contre ce titre français bien pourri qui rappelle qu'en france la plèbe a des gouts de merde.
C'était bien, ça passe vraiment tout seul, on a pas le temps de s'emmerder et j'étais même déçu de la courte durée du film ( a peine 1h20 ), bon par contre c'est mais plutôt un road movie avec des zombies qui trainent qu'un film de zombie ( enfin y trainent pas tant que ça, les rues sont vraiment déserte et le coté post apo est un peu trop propret ), mais c'est un bon road movie.
J'ai été vraiment réceptif à l'humour ( genre film de le plus drôle de 2009 pour moi, bien plus marrant que le surcoté Very Bad Trip, et oue je sais j'ai bon gout ), bien entendu y a le caméo de Bill Murray mais y a aussi un mexican stand off avec la musique de Et pour quelques dollars de plus



et pis c'est bourré de répliques vraiment excellente, mes préférés :"Thank God for rednecks. This is a really big truck and these are really big guns" & "Rule #1 for surviving in Zombieland, CARDIO. When the virus struck, for obvious reasons, the first ones to go were the fatties. Poor fat bastards."
Le guide de survie c'est marrant mais j'aurais aimé avoir les autres règles c'est ludique comme truc surtout que la présentation du perso est vraiment excellente ( j'aime bien les différents insert tout au long du film, ça c'est du gimmick pas chiant ).



Bon c'est vrai que niveau script c'est pas bien épais y a qu'a voir les enjeux : trouver un paquet de Twinkies et allez au parc d'attraction , le parc d'attraction est une idée sympa, ça permet de buter du zombie dans un lieu inhabituelle.
Woody Harrelson est vraiment bon dans son rôle de Mad Max tueur de zombie avec style, mi ringard mi classe qui balance plein de référence de la pop culture des 80's et 90's, et son zombie kill of the week ça déchire
Le duo qu'il forme avec Jesse Eisenberg ( excellent et tellement meilleur qu'un Cera qui aurait fait ici trop cliché ) nous ramène au bon vieux des temps des buddy movie.
Emma Stone en atout charme ça fonctionne plutôt bien ( elle est grave baisable quoi ) et son duo avec Abigail Breslin est efficace par contre cette dernière est un peu trop en retrait et y avait surement moyen de rendre son perso plus drôle.
Amber Heard est toujours aussi bonne ( elle aussi elle est grave baisable ) mais son rôle c'est tous sauf un caméo ( les caméo c'est pour les gars ayant un minimum de renommé quoi ).
L'ouverture sur For Who The Bell Tolls de Metallica claque bien.
Niveau réalisation Ruben Fleischer c'est clairement pas Edgar Wright, ainsi si sur l'humour le film de Fleischer n'a pas trop à rougir de la comparaison avec le maitre étalon du genre qu'est Shaun of the Dead en terme de réalisation c'est autre chose, c'est vraiment pas la même maitrise, bon alors c'est pas mal réalisé mais y a rien de bien emballant et quand Fleischer essaye des trucs ça fonctionne moyennement ainsi le climax final ou ça dézingue du zomblard bein c'est pas génial, Fleischer arrive pas a iconiser Harrelson ( malgré toute la classe de ce dernier ) et pourtant c'est pas faute d'essayer ( mais il essaye sans se la péter et ça c'est bien ), mais on peut le remercier pour ne pas avoir céder à la tentation Shaky Cam, ici on se retrouve avec que des scènes lisibles ( à défauts d'être inventive donc ).
J'aurais pas cracher sur un peu plus de sang ( et Emma en petite tenue mais dans l'ensemble c'est un bon petit film très sympathique qui pète pas plus haut que son cul et c'est tellement plus drôle que toute les dernières parodies du genre qu'on s'est bouffé depuis le succès de Shaun.
Un film qui fout la patate ( et pis un film ou on parle du chef d'oeuvre qu'est Anaconda c'est forcément bien ).



7.5/10

[zanzibar]

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Version longue et tout, et tout...
ça faisait longtemps, bien longtemps que je ne l'avais pas revu celui-là, depuis la version ciné en 2000, et le revoir avec cette qualité d'image, j'en suis resté sur le cul, bref techniquement irréprochable.
Il en va de meme pour Ridley Scott qui est sur le coup ( presque) irréprochable, avec un très grand Russell Crowe, un excellent Joaquim Phénix, et la jolie Connie Nielson vraiment bien, sans parler du reste du casting sans faille.
Alors que s'est-il passé pour que je trouve que Ridley Scott ait autant de mal à poser son film pour que l'émotion pointe le bout de son nez pendant près des 2/3 du film?? Alors que le dernier tiers est totalement touché par la grâce qui prouve que le péplum n'est pas encore mort meme si il vivote depuis pas mal d'année maintenant.
Bref il n'empêche c'est un très bon film, très réussi. Seul bémol la musique de Hans Zimmer que je trouve bof en fait. ( d'ailleurs ce fou de Ridley veut faire revivre la licence d'Alien en réalisant très prochainement une préquel ( sans Weaver!) en 3D !! ), sans oublier son Robin Hood ( énième collaboration entre Crowe et Scott qui sort en Mai re )
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Bien meilleur que le 1, et le 3 réuni( encore fallait-il le faire!! ), le 2 fait figure d'exception dans la série des Blade, à la fois cohérent, souvent plein de fun et il ne prétend à rien d'autre si ce n'est du fun avec des vampires qui tremblent devant un vampire mutant, et au milieu un Wesley Snipes des grands jours (assez rare!!) qui dézingue à tour de bras.
Un récit qui tient la route, des dialogues croustillants, de l'action bien foutu...bref que demande le peuple???
Ben, un autre tient.
A noter la présence de Ron Perlman pas mal, et de Kris Kristofferson vraiment cool, bref pas mal du tout pour un Del Toro.
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[Le Complot]

la jolie Connie Nielson vraiment bien

Comment Lars Ulrich a-t-il pu l'épouser? Personne n'aura jamais la réponse...

et au milieu un Wesley Snipes des grands jours

Des grandes nuits, non?

[elpingos]

Pirates de Langasuka c'est quand même assez mauvais. Long, lent et assez cheap... Je lui donne à peine la moyenne perso.. (et pourtant je suis bon public )
Sinon je me suis rattrapé sur la Chair et le Sang.
En effet c'est vachement bien. Très cru, très direct, très moyen-âge quoi...
Les acteurs font un travail de fou (on peut dire qu'ils donnent de leur personne ) et le rythme du film va tambour battant. Merci pour cette découverte.
Ceci dit Le Nom de la Rose est quand même pour moi un demi-ton au dessus avec une ambiance plus glaciale, et une intrigue plus angoissante.

Hier sinon j'ai regardé Brick (toujours dans ma lignée de films quasi-inconnus..)



Un bon petit thriller, bien original vu qu'il réussit à créer un mélange parfait entre le teen movie et le récit à la Lynch version Twin Peaks.. Une belle maîtrise de la mise en scène donc, servie par des acteurs inconnus et convaincants. Un film pas banal qui mérite qu'on s'y intéresse... 7/10

[Scalp]

Scorpio Michael Winner - 1973



Bon petit film d'espionnage qui respecte les quotas de filatures, mot de passe, trahisons, technologie de l'époque et promenade dans différentes villes, le tout étant assez réaliste, et bien entendu la guerre froide donne un petit plus au film.
Burt Lancaster un vieille agent de la CIA un brin cynique dont la tête vient d'être mis a pris par ces employeurs (

[Révéler] Spoiler:

la raison reste assez obscur, il est accusé de trahison mais ce n'est pas prouvé, c'est plutôt son amitié avec un russe qui déplait ( je sais pas si c'était couillu a l'époque ).

), et ce n'est d'autre que son "élève" qui est chargé de le tuer, élève interpreté par un pas trop mal Alain Delon ( par contre j'ai un doute j'ai pas l'impression qu'il joue en anglais ) prénommé Scorpio ( comme dans le flingueur avec Bronson du même Winner on retrouve donc une relation de maitre/élève entre un vieux de la vieille et un jeune loup ), l'intrigue et les enjeux sont donc classique pendant plus d'une heure puis arrive un rebondissement que j'avais pas prévu

[Révéler] Spoiler:

la mort de la femme de Cross

et là les motivations changent et le final sera inéluctable non sans un nouveau rebondissement imprévisible

[Révéler] Spoiler:

la copine de Delon se révèle être une espionne elle aussi et ce dernier l'abat froidement ( par contre j'ai pas trop compris l'utilité du truc là ), puis tue Cross et il meurt a son tour abattu par la CIA

Le rythme général est plutot pépère mais heureusement ça s'emballe un peu dans la dernière demi heure.
Le tout est correctement emballé par Winner, la course poursuite à Vienne vaut surtout pour les cascades ( à priori non doublé ), bon par contre je trouve qu'on est loin de l'excellence du Flingueur ou de l'homme de la loi.
Les acteurs font le boulot mais Lancaster et Delon ont déjà été bien meilleur, Paul Scofield est de loin le meilleur acteur du film.
Du film d'espionnage old school toujours agréable à regarder et dont la fin relève véritablement la note.

7/10

Shock Corridor Samuel Fuller - 1963



Afin de me préparer à allez voir le nouveau Scorsese me suis décidé à mater le film de Fuller qui trainait sur mes étagères depuis un moment et comme souvent avec Fuller je suis pas déçu.
Bien entendu ça reste finalement très balisé, l'issue de film ne fait rapidement aucun doute, mais ça reste passionnant de bout en bout car c'est vraiment percutant, chaque scène "d'interrogatoire" est sacrément bien foutu ( la mieux c'est celle avec le scientifique avec Barrett qui n'arrive pas à parler ) et chaque scène aborde un problème de EU a cet époque : communisme via un sudiste qui a trahi son pays en Corée, racisme avec un black qui lynché par des racistes dans son université se prend désormais pour un membre du KKK et nucléaire avec un savant qui a dorénavant l'age mental d'un gosse de 6 ans.
Ca fait plaisir de voir un film dans un asile ou les matons ne sont pas tous des gros sadique prêt à sortir la matraque.
L'enquête en elle même est secondaire ( un journaliste se fait passer pour fou pour pouvoir découvrir le coupable d'un meurtre dans un asile afin de gagner le prix pullitzer ), ainsi la partie thriller est traité vaguement, de plus rien n'est fait pour qu'on devine qui est le tueur ( et le choix du coupable est rapidement limité ).
Fuller était un cinéaste engagé et ça se voit à l'écran, les EU en prenne plein la gueule et il compare son pays à un asile d'aliéné, l'asile étant ici un mini pays ou toutes peurs du pays sont représenté.
Le film est bourré de scènes qui marquent : la découverte de la rue la première fois puis lors du plan final, l'attaque des nymphos, la scène de pluie ou Barrett sain d'esprit d'esprit à son entré, sombre petit à petit entre dans la folie au contact de tout ces collègue zinzin et il y a bien entendu cette fin d'une noirceur total.
Y a quelques trucs qui m'ont chiffonné un peu : la gestion du temps notamment, a un moment on nous dit ça fait 6 semaines qu'il est dans l'asile alors qu'a l'écran on a l'impression que ça fait 2 jours.
L'acteur principal qui a un coté Bruce Campbell est vraiment bon et j'aime bien tout les passages avec sa voix intérieur ( au début c'est excellent, il est fier de lui, fier de se jouer de tout le monde puis plus le film avance plus sa voix est moins présente le summum est atteint quand on l'entend se demander de parler ), et son personnage évolue de façon cohérente, il devient pas fou en 2 secondes.
Le montage du film est vraiment moderne ( comme tout les films de Fuller quoi ) et ça se permet même quelques expérimentations ( bon par contre je suis pas super convaincu par les stock shot en couleur ), le N/B du film est vraiment magnifique.
Le film a été tourné en 10 jours, ce qui vu comment c'est abouti, est vraiment surprenant.
Fuller un réalisateur a découvrir pour tout cinéphile digne de ce nom.

8.5/10