Cinéma : Films vus en DVD ou à la télévision -2009-2021

[Scalp]

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Scorpio Michael Winner - 1973



Bon petit film d'espionnage qui respecte les quotas de filatures, mot de passe, trahisons, technologie de l'époque et promenade dans différentes villes, le tout étant assez réaliste, et bien entendu la guerre froide donne un petit plus au film.
Burt Lancaster un vieille agent de la CIA un brin cynique dont la tête vient d'être mis a pris par ces employeurs (

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la raison reste assez obscur, il est accusé de trahison mais ce n'est pas prouvé, c'est plutôt son amitié avec un russe qui déplait ( je sais pas si c'était couillu a l'époque ).

), et ce n'est d'autre que son "élève" qui est chargé de le tuer, élève interpreté par un pas trop mal Alain Delon ( par contre j'ai un doute j'ai pas l'impression qu'il joue en anglais ) prénommé Scorpio ( comme dans le flingueur avec Bronson du même Winner on retrouve donc une relation de maitre/élève entre un vieux de la vieille et un jeune loup ), l'intrigue et les enjeux sont donc classique pendant plus d'une heure puis arrive un rebondissement que j'avais pas prévu

[Révéler] Spoiler:

la mort de la femme de Cross

et là les motivations changent et le final sera inéluctable non sans un nouveau rebondissement imprévisible

[Révéler] Spoiler:

la copine de Delon se révèle être une espionne elle aussi et ce dernier l'abat froidement ( par contre j'ai pas trop compris l'utilité du truc là ), puis tue Cross et il meurt a son tour abattu par la CIA

Le rythme général est plutot pépère mais heureusement ça s'emballe un peu dans la dernière demi heure.
Le tout est correctement emballé par Winner, la course poursuite à Vienne vaut surtout pour les cascades ( à priori non doublé ), bon par contre je trouve qu'on est loin de l'excellence du Flingueur ou de l'homme de la loi.
Les acteurs font le boulot mais Lancaster et Delon ont déjà été bien meilleur, Paul Scofield est de loin le meilleur acteur du film.
Du film d'espionnage old school toujours agréable à regarder et dont la fin relève véritablement la note.

7/10

Shock Corridor Samuel Fuller - 1963



Afin de me préparer à allez voir le nouveau Scorsese me suis décidé à mater le film de Fuller qui trainait sur mes étagères depuis un moment et comme souvent avec Fuller je suis pas déçu.
Bien entendu ça reste finalement très balisé, l'issue de film ne fait rapidement aucun doute, mais ça reste passionnant de bout en bout car c'est vraiment percutant, chaque scène "d'interrogatoire" est sacrément bien foutu ( la mieux c'est celle avec le scientifique avec Barrett qui n'arrive pas à parler ) et chaque scène aborde un problème de EU a cet époque : communisme via un sudiste qui a trahi son pays en Corée, racisme avec un black qui lynché par des racistes dans son université se prend désormais pour un membre du KKK et nucléaire avec un savant qui a dorénavant l'age mental d'un gosse de 6 ans.
Ca fait plaisir de voir un film dans un asile ou les matons ne sont pas tous des gros sadique prêt à sortir la matraque.
L'enquête en elle même est secondaire ( un journaliste se fait passer pour fou pour pouvoir découvrir le coupable d'un meurtre dans un asile afin de gagner le prix pullitzer ), ainsi la partie thriller est traité vaguement, de plus rien n'est fait pour qu'on devine qui est le tueur ( et le choix du coupable est rapidement limité ).
Fuller était un cinéaste engagé et ça se voit à l'écran, les EU en prenne plein la gueule et il compare son pays à un asile d'aliéné, l'asile étant ici un mini pays ou toutes peurs du pays sont représenté.
Le film est bourré de scènes qui marquent : la découverte de la rue la première fois puis lors du plan final, l'attaque des nymphos, la scène de pluie ou Barrett sain d'esprit d'esprit à son entré, sombre petit à petit entre dans la folie au contact de tout ces collègue zinzin et il y a bien entendu cette fin d'une noirceur total.
Y a quelques trucs qui m'ont chiffonné un peu : la gestion du temps notamment, a un moment on nous dit ça fait 6 semaines qu'il est dans l'asile alors qu'a l'écran on a l'impression que ça fait 2 jours.
L'acteur principal qui a un coté Bruce Campbell est vraiment bon et j'aime bien tout les passages avec sa voix intérieur ( au début c'est excellent, il est fier de lui, fier de se jouer de tout le monde puis plus le film avance plus sa voix est moins présente le summum est atteint quand on l'entend se demander de parler ), et son personnage évolue de façon cohérente, il devient pas fou en 2 secondes.
Le montage du film est vraiment moderne ( comme tout les films de Fuller quoi ) et ça se permet même quelques expérimentations ( bon par contre je suis pas super convaincu par les stock shot en couleur ), le N/B du film est vraiment magnifique.
Le film a été tourné en 10 jours, ce qui vu comment c'est abouti, est vraiment surprenant.
Fuller un réalisateur a découvrir pour tout cinéphile digne de ce nom.

8.5/10

[Scalp]

Enfants de salauds André de Toth - 1968



Projet à l'origine prévu pour René Clément, c'est finalement un des maitres de la série B des 50's qui repris le projet, De Toth, qui après un accident de ski s'est un peu calmé sur les films ( avant son accident il avait tourné de plus de 20 films en 10 ans dont l'excellent guerre des gangs avec l'un des premiers rôles de Charles Bronson mais aussi le célèbre House of Wax ), dans les années 60 De Toth a donné des coups notamment sur Lawrence d'Arabie et sur des James Bond.
Film sympathique mais c'est loin de boxer dans la même catégorie que Dirty Dozen ( les perso de Dirty Dozen sont nettement plus intéressant que ceux Play Dirty, ici ils sont pas du tout développé et du coup on a du mal a ressentir quelques choses lorsqu'ils leurs arrivent quelques choses ), d'ailleurs ici on est plus proche du Salaire de la peur que de Dirty Dozen ( y a quasiment pas de nazi descendu et la mission n'est pas le point d'orgue du film, le film joue beaucoup plus sur l'attente que sur l'action ).
On suit donc une petite équipe qui doit aller faire exploser les réserves de carburants de Rommel en plein Afrique, une vrai mission suicide, bon c'est pas mal mais ça souffre quand même un peu d'un gros problème de rythme, la première heure est pas des plus passionnante ( me suis même fait chier ), heureusement que par la suite c'est nettement meilleur avec notamment une fin assez surprenante ( quoique somme toute logique vu qu'ici le mot d'ordre est chacun pour sa gueule ).
La réalisation de De Toth est vraiment excellente, il sait foutre de la tension ainsi plusieurs scènes sorte du lot notamment celle assez longue du désamorçage de la mine ou le passage avec l'infirmière allemande qui réveille les bas instinct de nos cher soldat, par contre je suis moins convaincu par celle ou les Jeeps sont acheminé en haut de la bute ( un peu trop longue pour la finalité de la scène, au bout de 3 minutes elle me soulait déjà cette scène, et vu qu'elle dure 10 minutes j'étais bien content quand elle se termine ), le scope est magnifique on a vraiment l'impression d'être dans le désert et de bouffer du sable.
Le casting est dominé par 2 acteurs au top Michael Caine ( la classe comme toujours, il campe ici un officier un peu planqué qui ne connait pas les réalités du terrain ) et Nigel Davenport ( nickel en vieux baroudeur ), leur duo fonctionne bien, les seconds rôles c'est de la bonne tronche de commando bien comme y faut pour ce genre de film, et y a des mêmes des petites originalité comme un couple de gay.
Sympa mais on est loin des références des films de commando.



6.5/10

Switchblade Sister Jack Hill - 1975



Mouais bof, passé le premier quart d'heure et le dernier c'est super chiant, vraiment trop bavard, ça manque d'action. On remplace le gang féminins par des mecs et on a un vrai film de merde, la seule bonne idée c'est donc d'avoir un gang de fille, des vrais badgirls avec des grosses paires de couilles.
C'est dommage ça commence bien, la présentation du gang est sympa et le premier fight entre girl est même bien réalisé, après on a une scène cool en maison de redressement ( Jack Hill était un spécialiste du WIP ) et rigolote ( on tricard les doublures sur tout les plans ) mais voilà après ça se gâte et ça devient pénible alors on a bien une rivalité entre fille avec manipulation et toussa mais on s'emmerde, bon après vers la fin ça s'excite enfin et ça sort les mitraillette et même l'armement lourd mais bon la scène est pas génial heureusement le film se termine sur une bonne note avec un fight final bien foutu ( ça rend bien la fin du combat avec les ombres ) et les filles qui font les kakous facent au flics.
Les actrices sont correct, elle joue bien mais niveau physique ça reste medium level ( on est loin de Pam Grier ou Meiko Kaji pour cité 2 des références des films girly de l'époque ), on retiendra Monica Gayle et son look de borgne qui a fortement inspiré Tarantino.
Jack Hill s'en sort pas trop mal vu son budget qu'on devine par énorme.
M'attendais a mieux, ça manque de nibard, ça manque de sang, ça manque d'action, ça manque de "fuck".
Et encore un film préféré de Tarantino qui vaut pas grand chose.



5/10

Le maitre des illusions Clive Barker - 1995



Vu malheureusement en version courte honteusement vendu en france comme étant la Director's Cut.
En l'état c'est un bon film mais j'imagine que les 10 minutes supplémentaire de la DC servent bien l'intrigue.
Ici on se retrouve face à un mix inédit entre film noir ( détective privé désabusé, femme fatale et toute l'ambiance qui va avec ) et pur film d'horreur à la Barker : glauque, malsain et bien graphique, quand y doit montrer de la violence Barker y fait pas semblant.
Bien entendu les studios ont pris peur devant ce film, les producteurs aiment les genres définis pour pouvoir les vendre, là le mix Polar et horreur les a mit dans la merde et la sortie du film a été plombé par ces connards de costards cravate.
Je trouve qu'il y a un petit problème dans le montage, l'intro aurait dut se situer en flashback lorsque Dorethea se confit à D'amour, parce du coup on est toujours en avance sur le perso de Bakula, et du coup les passages "magique" aurait été plus surprenant ( et on aurait eu le doute sur es ce réel ou fictif ? ) et l'enquête plus mystérieuse, là dès la première scène on sait qu'il y a des pouvoirs magiques et de l'occulte, du coup y a pas d'effets de surprise escompté surtout que l'enquête se déroule dans un environnement "réel" ( ici c'est pas Hellraiser ou Cabal ) le début c'est du pur polar noir ( un détective, une ville pluvieuse, un bureau bordélique ), du coup je trouve que Barker grille ces cartouches d'entré, il aurait pu faire basculer son film tout doucement dans la fantastique, et en plus on connait la finalité de l'enquête que mène D'amour, heureusement le film réserve une belle surprise en milieu de métrage

[Révéler] Spoiler:

la fausse mort de Swann m'y attendait pas du tout

Heureusement les personnages sont bien campé et du coup le manque de surprise de la première partie est compensé par les acteurs et bien entendu quelques débordement Barkerien.
Comme dans tout film de Barker on a des scènes "choc" ici on a donc la scène du masque ( les fx sont vraiment bon sur cette séquence ), le tour de magie manqué ( bien violent ) et le retour de Nix qui va pas être très gentil avec ces disciples et bien entendu le final apocalyptique ( malheureusement les CGI ont vraiment pris un coup de vieux au contraire des maquillages de KNB toujours aussi efficace ).
Le casting est dominé par un Bakula vraiment très bon en détective viril ( les penchants sexuel de Barker sont affiché clairement avec ce perso ), Famke Janssen était vraiment une bombe à cet époque ( elle l'est encore de toute façon ) , Kevin O'Connor ( le gogol de la Momie ) trouve ici son meilleur rôle, la galerie de second rôle est très bien notamment le gars androgyne et très violent ( c'est tout le coté gay de Barker qui ressort ici )
La réalisation de Barker est efficace et il a un vrai sens du cadre, ainsi certains plans sont des vrais tableaux.
La BO de Simon Boswell est excellente et fait beaucoup pour l'ambiance général du film.
Bon faut que je choppe la DC quand même ( surtout qu'il y a une scène de massacre de famille par la mère :mg: et la scène d'amour est pas traité en ellipse )



7.5/10

[Scalp]

Triangle Christopher Smith - 2009



Mère célibataire débordée et désespérée, Jess part rejoindre des amis à bord du voilier le Triangle, pour un week-end au large des côtes de Floride.
D’étranges évènements météorologiques perturbent la croisière jusqu’à ce qu’une vague de fond retourne l’embarcation. Les naufragés trouvent rapidement refuge sur l’ Aeolus, un paquebot surgit de nulle part.

Christopher Smith fait partie de la nouvelle génération de cinéaste anglais qui oeuvre avec talent dans le film de genre comme Edgar Wright et Neil Marshall notamment.
Après avoir tâté du survival efficacement et dans 2 registre différent : le glauque Creep et le marrant Severance, Smith s'attaque au film fantastique.
Bon le mieux pour ce film est de pas savoir de quoi ça parle, l'effet de surprise est vraiment important, donc tout ceux qui n'ont pas vu le film je leur conseil d'arrêter la critique ici ( et ne regarder pas de trailer ).

Ici Smith laisse tomber l'humour de son second film et revient au premier degré de Creep, ici on est pas là pour rigoler l'histoire se révèlera assez sombre.
L'intro dure une petite vingtaine de minute ou on nous présente rapidement les protagonistes ( loin d'être les clichés habituels et y a pas de perso boulet a qui on a envie de mettre des claques ) et plus particulièrement Jess une jeune de mère de famille d'un enfant autiste qui est parti en croisière sans son fils, rapidement la tempète arrive et le bateau se retourne, mais heureusement un paquebot passe par là, un paquebot se nommant Aeolus (Divinité du vent qui aurait trompé la mort selon les grecs, un petit détail parmi tant d'autre ), la petite visite de l'immense bateau commence là on se dit qu'on va avoir droit à un film de couloir un peu pénible et bein non après 5 minutes sur le bateau voilà pas que tout le casting y passe de façon bien radical, et là tout s'emballe à partir de maintenant on ne décrochera pas une seule seconde du film, on se retrouve donc avec un film avec une boucle temporelle ( comme dans Timecrimes donc mais là ou le perso de Timecrimes ne pouvait rien faire pour changer les évènements ici Jess peut changer le cours des évènements et là ou j'acceptais pas certains choses dans timecrimes qui se posait comme un film "réaliste" ici le fait que le film soit clairement ancré dans le fantastique fait qu'on accepte plus facilement les choses, et ici l'évolution du personnage est nettement plus crédible que dans Timecrimes ) et chaque révélation se révèle "cohérente" ( dans la mesure du possible pour un film se genre qui de nature ont toujours des incohérences ), à la fin on a pas eu l'impression d'être pris pour des cons, Smith a très bien mené sa barque et la construction de son histoire quasiment sans faille ce qui n'est pas facile avec ce genre de film ou on peut très vite se mordre la queue, y a juste un moment ou je tic et je comprend pas trop pourquoi Tess 1 ne change pas le cours du combat contre Tess 2 ( ou 3 :eheh: ) car elle connait l'issue à l'avance mais elle ne profite pas de son avantage.
Les twists se succèdent et le puzzle se construit petit à petit de façon circulaire et c'est jamais routinier, on ne s'ennuie pas, à chaque fois qu'on pense avoir compris un nouveau évènement arrive et la fin finit de faire basculer le film dans le fantastique avec l'entrée en jeu de LA mort en la personne du taximan qui renvoie au passeur du Styx : Charon ( y a un changement de photo pour nous le faire clairement comprendre ), Jess meurt dans un accident mais elle condamné a revivre son calvaire sans arrêt ( bon là plusieurs interprétation sont possible, pour moi c'est ici que la boucle commence et la perte de mémoire de Jess se passe lors de la tempête ) et la boucle va se répeter à l'infini ( c'est même une triple boucle ici avec à chaque fois 3 Tess sur le bateau en même temps ).
La fin est vraiment émouvante.
On sent que le scénariste s'est cassé le cul a faire un truc bien chiadé.
La réalisation est au petit oignon, Smith oblige quand ça doit montrer du sang c'est pas hors champ, les coups de fusils font mal et y a quelques mini plan bien gorasse, toute les scènes de tension dans le bateau sont vraiment réussi et Smith colle un petit clin d'oeil à Shining.
Le casting est dominé par une excellente Melissa Georges, elle tire le film vers le haut et trouve ici largement son meilleur rôle, les autre acteurs sont anecdotique mais ne plombe pas le film.
La photo est vraiment magnifique, c'est vraiment soigné.
J'espère que la seconde vision ne me révèlera pas trop d'incohérences.




8/10

[zanzibar]

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Quoi qui a dit qu'il sortait mercredi?? meuh, non, tiens!!

Après le Titanic d'un certain James Cameron, on lui prédisait tellement un flop, en clair l'Iceberg était en vu toussa toussa quoi, que lorsqu'il est arrivé avec sa dernière production d'environ 300 millions de dollars, tout le monde lui a dit:" mais bien sur...".
C'te bonne Blague!!
Et pourtant les résultats de ce fou de Canadien parlent pour lui: 743 millions de dollars de recettes sur le sol Nord Américain, et 2,7 milliards de dollars et des poussières de recettes dans le monde, en gros une personne sur 7 dans le monde aurait vu son film au cinéma, put*** ça laisse songeur...
A Fucking Awesome Blockbuster, La Classe au Canada, quoi!!
Meme si la 3D au cinéma ne m'a pas tellement convaincue, je dois dire, ce BluRay m'a fait un second trou du c***!!
Bon je laisserais de coté le récit à message qui m'en touche une sans réveiller l'autre et d'autres en parlerons mieux que moi ou pas, et parlerais plutôt de la trame principale qui se découpe en 2 sous trames vraiment très bien vues: Un Marines paraplégique ( remarque: ça ne veut rien dire émotionnellement!!) pas vraiment à sa place débarque sur Pandora, ou il rencontrera une fille ( première sous trame, du pur Cameron puisque la plupart de ses récits sont basés sur des récits de couples!) avec un rite initiatique à la clé ( 2nd sous trame!).
Finalement la noirceur du film se trouvera dans le fait que ni les autochtones, ni les "envahisseurs" ne vont trouver un accord à l'amiable.

A partir de là on peut facilement revenir sur le personnage principal, joué de manière surprenante par Sam Worthington sans doute pas l'acteur le plus techniquement irréprochable au monde mais en 2 scènes il a su me toucher ou alors Cameron a su attraper ce qu'il voulait de lui( ???): un pur concentré des héros que Cameron a toujours créé à la fois rêveurs, épris de liberté, et héroïques.
Je ne dirais rien sur le rôle désormais mythique qu'incarne Zoe Saldana !!
Et surtout le grand retour de la reine de la science fiction dans un rôle de mentor spirituel: Madame Sigourney Weaver ( putain elle était pas morte!!!! )

Que serait les archétypes sans un film de genre?? rien, ou en tout cas ils n'y survivraient pas ou mal.
Et c'est là que Cameron nous pond un putain de "fucking bad guy" avec d'énooooooormes baloches: le Colonel Miles Quaritch ( Stephen Lang parfait!)

Avec un discours, et des répliques de fous furieux...c'est du très très lourd:
You're not in Kansas anymore. You are on Pandora, Ladies and gentleman. Respect that fact every second of every day. if there's a hell, you might want to go there for some R & R after a tour on Pandora. Out there, beyond that fence every living thing that crawls, flies or squats in the mud wants to kill you and eat your eyes for jujubes.
Ou encore.
This low gravity 'll make you soft. You get soft, Pandora will shit you out dead with zero warning.
Un petit dernier.
The Avatar program is a bad joke. Bunch of limp-dick science major...
Et puis bon voir Quaritch en train de boire son café pendant qu'il fait son boulot vaut toutes les explications du monde.
Bref le montage, et le savoir faire de Cameron feront le reste pour au final un film ou je prends un putain de pied d'enfer...

...un grand pied tout bleu je dirais meme plus!!!
En bref le film de la décennie ( polémique inside!! ) qui relègue techniquement la dernière trilogie Star Wars au rang de dinosaure, et les films pixars au rang d'amateur, et c'est pas ce filme-rien de Lucas qui me contrediras.
Quand je pense que j'ai osé etre sceptique lorsque Mathhatt avait posté les premières photos...


ps: par contre c'est quoi ce nouveau concept du Bluray sans bonus???( encore que y a quand meme les chapitres et des langues différentes... )

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[mathhatt]

Ah petit chanceux, mon exemplaire n'a pas encore été envoyé... je ne l'aurai sans doute pas avant mercredi. Le bluray est sans bonus pour deux raisons : étant donné le délai ils n'avaient pas le temps de faire des bonus dignes de ce nom, et du coup ils ont expliqué vouloir exploiter toute la place pour la vidéo et le son pour que la qualité soit la meilleure possible. Et puis évidemment, ils nous préparent pour novembre une édition spéciale de la mort qui tue avec plusieurs versions du film, des scènes coupées à tirelarigo, des making of, etc.

[zanzibar]

Le bluray est sans bonus pour deux raisons : étant donné le délai ils n'avaient pas le temps de faire des bonus dignes de ce nom, et du coup ils ont expliqué vouloir exploiter toute la place pour la vidéo et le son pour que la qualité soit la meilleure possible.

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Rien à dire là-dessus, ça crache !!!
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Et puis évidemment, ils nous préparent pour novembre une édition spéciale de la mort qui tue avec plusieurs versions du film, des scènes coupées à tirelarigo, des making of, etc.

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J'avais lu quelque part, je sais plus ou?? Que Cameron préparait d'abord une version longue pour le cinéma avant de le sortir en Bluray DVD version longue.
Bon je ne suis franchement pas certain de l'info, mais c'était son intention de dévoiler la version longue au cinéma.
Par contre je ne suis toujours pas convaincu par un Bluray sans bonus ( meme si dans la plupart des cas je ne les mates pas, mais c'est pour le principe!! )
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[Scalp]

L’Etrangleur De Boston Richard Fleischer - 1968



Et bein sacré grand film, je sais pas comment il a été vendu à l'époque notamment si on connaissait l'identité du tueur, parce que là c'est quand même dommage dans le résumé du dvd et sur la jaquette de clairement montrer que c'est Tony Curtis ( enfin vu que c'est une histoire vrai c'est vrai que l'identité du tueur est connu d'avance ), c'est dommage car du coup l'enquête et ces nombreux suspect se révèle sans surprise, mais ça fonctionne quand même et c'est passionnant pendant plus d'une heure, le film adopte un ton "documentaire" un peu comme Zodiac donc.
Là ou le film étonne c'est par sa réalisation et son montage ou le split screen ( grandement novateur pour l'époque ) est utilisé lors de chaque séquence importante : meurtre, poursuite, et découverte des cadavres, mais ici c'est pas du split screen de tacheron qui sert à rien, non ici c'est vraiment bien foutu ( le cadrage est nickel et ça joue pas mal avec la profondeur de champs ) et ça permet de voir les scènes sous plusieurs angles différent ( les 2 meilleurs sont pour moi celui avec les pieds du tueur qui monte les escaliers avec le plan de la vieille qui attend impatiemment cet visite et celui tout droit sorti d'un giallo ( d'ailleurs a plusieurs moment on y retrouve le coté voyeurisme des giallo ) avec un gros plan sur une bouche entrain de dire des cochonneries et le plan sur la fille entrain de les entendre ).
Le film est construit en 3 parties bien distincte ( 4 même puisque la dernière réunit tout le monde ) dans la première on suit les policiers dans leur recherches ( et notamment Georges Kennedy ) ainsi que la psychose qui s'empare de la ville ou tout le monde voit des tueurs partout ( et ou on pointe du doigts toute les personne différentes ) dans la seconde on suit l'enquête avec Henry Fonda ( qui n'hésite pas a faire appel à un médium ) et la dernière ou on suit le tueur.
Tony Curtis joue donc Albert DeSalvo qui viola et tua 13 femmes entre 62 et 64 ( par contre y a que 11 victimes dans le film ) et il arrive assez tard dans le film, alors que pendant 1 heure on s'attarde sur l'enquête le film prend alors un brusque virage et montre son tueur : un bon père de famille ému par les obsèques de Kennedy, et on va donc le suivre à la recherche des ces victimes

[Révéler] Spoiler:

par contre vu que c'est un dédoublement de personnalité on aura jamais les motivations du tueurs

, DeSalvo n'a pas été arrêter de la même manière et comme dans le film il n'a jamais été reconnu coupable de ces meurtres ( il est mort en 73 poignardé en prison, par contre selon des analyse ADN faite en 2001 et retrouvé sur la dernière victime, elles ne correspondent pas.
La dernière partie est un face à face magistral entre un Tony Curtis habité ( peut être son meilleur rôle ) et Henry Fonda ( pas son meilleur rôle mais bon quand même ) ou une fois de plus Fleischer se lâche sur le montage et ou les dialogues sont vraiment bon, bon par contre j'ai été moins captivé par la dernière partie et son aspect psychologique ( par contre je trouve qu'il rend son tueur trop humain ), j'en avait un peu rien a foutre de savoir si DeSalvo allait "avouer" mais c'est vrai que c'est tellement bien réalisé qu'on reste plongé dans le film et le dernier plan du film est saisissant.
Le ton général du film est froid et c'est renforcé par l'absence total de musique.
On passe pas loin du chef d'oeuvre et c'est sans aucun doute un des meilleurs films de Serial Killer.



8/10

Conan le Barbare John Milius - 1981

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Gamin vers 7-8 ans c'est le seul film que j'ai pas eu le droit de regarder en entier, quand il est passé à la télé j'ai du allez me coucher avant le passage avec la sorcière et le lendemain à l'école tout le monde parlait du film mais peu de monde avait survécu à la scène de la sorcière :eheh: depuis me suis bien rattrapé et ça doit être la dixième fois que je le vois.
Bon bein ça déchire toujours autant, c'est fou comme ça vieillit bien.
Le fait que ce soit une adaptation libre n'est pas du tout gênant.
La première demi heure est toujours aussi démente, putain l'attaque du village ça reste un putain de morceau transcendé par la musique génial d'un Basil Poledouris touché par la grâce, y livre ici un de ces scores inoubliable rentré dans le panthéon des meilleurs BO.
Le film enchaine les péripéties a vitesse grand V dans les 50 premières minute on a une attaque de village de paisible cimérien connaissant le secret de l'acier, l'arrivé des guerriers dans la forêt ça c'est du cinéma ( Gibson s'en ai souvenu pour son Apocalypto ), Conan esclave ( la scène de la roue est génial, bon on sait pas à quoi sert cette roue mais on s'en fout, l'ellipse temporel est ici une des meilleurs de l'histoire du cinéma et oue carrément ), Conan gladiateur, Conan vs une Sorcière, Conan vs un chameau, une scène de vol avec un fight contre un serpent géant, le rythme général est trépidant en cherchant bien y a un léger coup de mou quand Conan se déguise en prêtre mais ça dure 5 minutes, et c'est vraiment riche thématiquement : critique de la religion ( y a même un prêtre lubrique :eheh: ) avec bien entendu la symbolique de la crucifiction sauf que Conan c'est pas une lopette comme Jesus, la preuve y becte un vautour :mg:



c'est aussi une belle histoire d'amour ( pas nian nian du tout ), une histoire d'amitié et c'est surtout une histoire de vengeance.
La scène d'infiltration ou les 3 guerriers se déplace en mode furtif ( enfin furtif lourdaud pour les 2 gars :mg: ) est excellente et la scène d'action qui suit envoie du lourd.



Oliver Stone a écrit le script mais y ont pas gardé beaucoup de chose de son taf ( il avait écrit une fois de plus sous l'emprise de la blanche et du coup son script partait dans tout les sens avec des goblins par exemple )
La direction artistique est vraiment soigné, aujourdhui encore ça fait pas cheap et les FX en live reste pas trop mal ( la transformation en serpent et le combat contre le serpent notamment ).
Les meilleurs scène de dialogues du film sont 2 passages avec Subotai, le premier c'est quand il parle de leurs dieux ( ça fait un peu concours de bite :mg: ) et l'autre c'est après la mort de Valéria :
"-Pourquoi pleures tu ?
-Conan est un cimmérien il ne pleurera pas, alors je pleure pour lui."
Et j'adore la scène d'infiltration ou ils vont délivrer la princesse.
C'est vrai que Schwarzy n'était pas le meilleur choix pour le rôle, il ne ressemble pas vraiment au Conan de Howard, bien sur il est massif mais il n'a pas l'agilité décrite ( le Stallone période Rambo 2 aurait fait un Conan convaincant ) mais bon il s'en sort très bien dans un rôle quasi muet.
Dans le reste du cast on retrouve Max von Sydow nickel comme toujours en vieux roi déchu dont le dernier souhait est de retrouvé sa fille, mais aussi et surtout Sandahl Bergman magnifique en Valeria, un des meilleurs perso féminin qui soit, une Walkyrie au splendide passe d'armes.
Dommage que les 2 généraux soient aussi nase ( 2 potes à Schwarzy pistonné ), y plombe un peu le film quand même, quoique la scène ou l'autre avec son marteau explose un pilier et bien marrante avec la tête qui fait en regardant son marteau, mais bon heureusement Thulsa Doom c'est du bag guy pur premium incarné par un impeccable et charismatique James Earl Jones ( Darth Vador et Thulsa ça le fait sur une filmo ).
La réalisation de Milius est efficace, y a pas d'autre mot, ça fait pas de chichi, c'est tellement mieux d'avoir des plan de 10 secondes ou on voit un perso frapper avec son épée plutôt que du surdécoupage cache misère, ça saigne bien dans l'ensemble alors oui y a pas beaucoup de décapitation mais vu le travail que ça demande ce genre de plan à l'époque je lui pardonne, et c'est vraiment du Frazetta en live, l'attaque final avec Conan et Subotai se préparant à recevoir les cavaliers comme il se doit ça tue !!
Le plan final de King Conan iconique en diable.
Un film au souffle épique indéniable ( ou alors faut être aveugle ), par Crom ça c'est pas du film de gonzesse.



9/10

[mathhatt]

CROM !!

[zanzibar]

La direction artistique est vraiment soigné, aujourdhui encore ça fait pas cheap et les FX en live reste pas trop mal ( la transformation en serpent et le combat contre le serpent notamment ).

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Autant je ne dirais rien sur l'étrangleur de Boston qui malgré ses défauts est un très bon classique, autant là quand meme:
Conan le Barbare pas cheap!!!
C'est quand meme un summum de kitsch ( assumé ou non!) pendant près de 2 heures, alors qu'on apprécie ce bon vieux Schwarzy et le récit du film, ok pas de soucis, mais que l'on ne me sorte pas que ça fait pas cheap...
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[Scalp]

Bein ça fait pas cheap, pas plus que des Schtroumpf dans l'espace qui nous refont pocahontas

[zanzibar]

Bein ça fait pas cheap, pas plus que des Schtroumpf dans l'espace qui nous refont pocahontas

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Non, c'est pas Pocahontas, c'est Danse avec les Loups. ( mais sans la quiche de Costner ce qui est indéniablement mieux!!)
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[mathhatt]

Après avoir vu Kick ass j'ai eu envie de revoir le film précédent du réalisateur, Stardust



Dans le genre, c'est vraiment excellentissime ! Y a une bonne idée à la minute, les acteurs sont tous excellents, les effets visuels assurent, la musique est parfaitement adaptée au matériel (héroique, grands mouvements, etc) et le film bénéficie d'une histoire, de personnages, et de dialogues franchement bien écrits et originaux. A voir absolument

[Scalp]

Shinjuku Incident Derek Yee - 2009

Bon c'est pas mal dans l'ensemble, moins bon que Protégé ou One Nite in Mongkok mais c'est un bon petit polar.
Quand on voit Chan dans ce film on se demande pourquoi il ne continue a faire ce genre de film plutôt que se ridiculiser chez les ricains ( surtout que niveau finance y doit pas en avoir besoin ), bon c'est vrai que ces qualités d'acteurs sont limité pour le registre dramatique ( c'est assez flagrant dans ce film, il tire la même tronche tout au long du film ) mais il s'en sort honorablement ( et on évite le surjeu de New Police Story ).
Le film a le mérite a s'attaquer à un sujet rarement ( jamais ? ) traité dans un polar HK : les immigrés chinois aux Japon ( y vivent aussi bien que nos clandestins et sont aussi bien traité qu'ici :mg: ), l'histoire se laisse suivre, on s'emmerde pas mais y a des petits défauts gênant, ainsi alors que pendant 1 heure le film prend son temps avec Jackie et ces potes qui essayent simplement de vivre en se cachant de la police et en accumulant les petits boulot, d'un seul coup un évènement déclencheur [spoiler]Jackie découvre que sa copine est marié à un Yakuza[/spoiler] tout ça s'accélère et ainsi l'ascension puis la chute du gang chinois est traité trop rapidement ( encore l'ascension ça va on passe des petites magouilles au tabassage de gang rivaux de façon crédible mais alors tout ce qui suit ça va vraiment trop vite, y a une ellipse monstrueuse dans le temps ) et y a des revirements de personnage un peu bizarre bon que Daniel Wu pète un cable ok mais alors que Chin Ka-Lok pète un cable et

[Révéler] Spoiler:

bute froidement Lam Suet c'est incompréhensible

, les personnages féminin ne servent pas à grand chose ( pas encore compris l'utilité de Fan Bing Bing si ce n'est promené son jolie minois, faut voir comment elle est zappé en 2 seconde à la fin, bon enfin faut dire que Fan Bing Bing petit ami de Jackie dans le film ça le fait moyen il a l'age d'être son père ) et l'ex joué par Xu Jinglei ( Seigneur de guerre ) est pas mieux loti ainsi on se saura pas pourquoi elle s'est marié avec le yakusa et pourquoi elle a laissé tombé Jackie ( qui lui essayera même pas de la récupérer ), d'ailleurs Yee en a un peu rien à foutre de son perso voir la fin qui lui donne

[Révéler] Spoiler:

en gros on devine qu'elle va mourir mais Yee s'en fout il zappe la scène en 10 secondes

, au niveau des personnage secondaire c'est pas mieux ainsi ils sont quasiment tous sous traité, c'est dommage 30 minutes de plus aurait donné un peu plus de consistance à cette fresque sociale et criminelle.
La fin est un peu tire larme mais s'avère quand même réussit.
Jackie Chan délaisse ici toute ces aptitudes martial ( ptet bien son premier film ou il ne fait pas étalage des ces capacités martial ) et pour la première fois il baise dans un film ( une pute en plus ), ainsi quand ça se tape c'est du combat de rue bourrin au couteau ou ça saigne et ça tranche des membres ( de sympathique petit passage gore ), par contre il est loin de joué un perso ambigu ou un bad guy, alors oui il abat froidement 2 personnes mais bon ça reste des yakuza et ensuite il veut se ranger et il ne peut s'empêcher de faire la morale à la fin, enfin Chan dans un Cat 3 c'est un beau coup marketing, sa performance d'acteur est donc ici loin d'être mémorable.
Coté acteur c'est du haut de gamme en plus de Jackie on retrouve donc l'excellent Jack Kao, Lam Suet, la très belle Fan Bing Bing et Takenaka Naoto ( second rôle efficace du ciné japonais notamment chez Gosha, Tsukamoto, Ishii, la crème du japon quoi ) en flic sympathique, Chin Kar Lok en plus de son rôle s'est occupé des chorégraphies, par contre Daniel Wu on l'a connu meilleur ( dans Protégé justement ), au début ça va ( d'ailleurs j'aime bien son perso éloigné des stéréotypes de la génération mèche de HK : Chen, Yu et Tse sont les autres acteur de cette génération ) mais alors quand son perso pète un cable on y croit pas du tout.
La réalisation de Yee est comme toujours réussit et très classe ( il film merveilleusement bien la nuit ) et il livre un climax final croisement entre Assaut et School on Fire bien violent et le final est vraiment sombre

[Révéler] Spoiler:

la petite famille y passe quoi et Jackie meurt comme un chien dans les égouts.

Un bon film mais avec Yee derrière la caméra on était en droit d'attendre mieux, malgré tout il confirme qu'il reste un des meilleurs réalisateur Hong Kongais du moment et qu'il a vraiment réussi sa reconversion, il a commencé comme acteur à la shaw ( c'est le demi frère de David Chiang ) avec notamment le sympa Death Duel.

7/10

L'Ange de la Vengeance Abel Ferrara - 1981



C'était bien mais m'attendais à mieux, j'ai du mal avec le perso joué par une pourtant excellente Zoé Lund ( elle se débrouille a merveille dans son rôle de muette ), j'en avais rien a foutre de ce qui lui arrivait ( et pourtant un double viol c'est pas si fréquent j'aurais du avoir de la peine pour elle, bein non rien :eheh: ), et ça manque quand même d'un fil conducteur dans l'histoire, parce ça se résume malheureusement a "je bute des mecs au hasard" et le bout d'intrigue avec la voisine m'a soulé.
Bon comme souvent chez Ferrara y a plein de symbolique la plus évidente étant ici le gun symbole phallique.
La réalisation de Ferrara est pas trop mal y a des trucs sympa comme le plan avec les 4 loubards qui l'entoure ou le gros plan sur le couteau mais y a des trucs soulant comme le ralenti final qui m'a achevé autant j'ai adoré la scène ou elle se prépare et embrasse ces balles autant cette dernière scène je la trouve terriblement foiré.
La ville est une fois de plus magnifiquement mise en valeur par Ferrara, c'est glauque et malsain on a pas envie de s'y promener.
Sinon je suis déçu m'attendais aussi à un traitement plus frontale de la violence, ça reste gentillet dans l'ensemble.
Un rape & revenge dans la moyenne.

6/10

Mr. Brooks Bruce A. Evans - 2007



Surprise sympa, j'en attendais rien ( enfin si je pensais que ça allait être une croute ) et finalement ça se laisse bien regarder, bon c'est pas exempt de défauts mais Costner et Hunt tire le film vers le haut.
Dans les défauts y a des sous intrigues un peu lourdingue, limite toute la storyline de Demi Moore ( toujours bandante mais toujours aussi mauvais actrice ) on peut la virer que ça changerait presque rien au film ( pis une flic millionnaire ça c'est de l'idée !! ) et par moment ça traine un peu en longueur ( on sent bien les 2 heures ), par contre la storyline avec la fille ( la mignonne Danielle Panabaker ) est bien traité ( quoique ça aurait mériter un peu plus de détails ) et laisse planer un doute.
Comme dans Dexter on retrouve le Dark Passenger sauf qu'ici l'idée de le faire interpreté par un autre acteur est une belle trouvaille ( c'est une première ? ) et le duo William Hunt/Costner fonctionne vraiment et toute leurs scène de dialogues sont excellentes, le duo fonctionne a fond bon Hurt en fait des tonnes mais c'est pas grave ça contrebalance avec la sobriété de Costner ( une fois de plus très bon ) dont le personnage prend de plus en plus d'épaisseur tout au long du film ( au début il est un peu en retrait par rapport à Hurt ), leurs meilleurs scènes c'est quand ils sont complices ( quand ils éclatent de rire tout les 2 c'est vraiment excellent ), l'humour noir fonctionne à merveille ( comme dans Dexter ) et c'est pas édulcoré ( pas du pg 13 quoi y a du sang et du cul ) et merci o grand merci y a pas de moral à la con à la fin

[Révéler] Spoiler:

j'aime bien quand Costner décide de buter Smith, il retrouve son coté prédateur, sinon la scène de rêve m'a bien eu, j'étais sur que c'était réel, la fin est un politiquement incorrect.

Par contre au contraire de Dexter ( oui je sais j'arrete pas de comparer avec Dexter ) Costner bute froidement des innocents et ça c'est bien.
Le gros point noir du film c'est quand même la réalisation, c'est assez mal branlé, ce Evans je le connais pas et y gagne vraiment pas a être connu, bon la première scène de meurtre est pas mal mais la chute avec le montage qui s'excite c'est pourri, le reste pour les scènes de dialogues ça va mais alors les 2 scènes d'actions c'est une cata totale le fight dans le van c'est bien pourrave et la chute de Demi Moore m'a bien fait rigoler, le gunfight est quand a lui insupportable quel idée de foutre une musique toute pourri pour remplacer le son des guns, du gunfight stroboscopique tout caca, c'est dommage l'idée d'éclairer uniquement la scène qu'avec les coups feu c'est bien mais le choix de virer le son est nase.
Dommage que ce soit réalisé par un tacheron sinon on aurait pu avoir un des meilleurs films de serial killer.
Sinon y a Reiko Aylesworth en lingerie.

6,5/10

Death Sentence James Wan - 2007



Seconde vision et c'est toujours un bon coup de Shotgun dans la gueule !!! ( a voir bien entendu en version DC ).
Sur un pitch classique ( Bronson like quoi ) Wan nous livre un film terriblement poignant qui en plus de défourailler sec et un vrai drame familiale. On appréciera aussi que Wan ne juge jamais les actes de Bacon, on a donc pas de morale à la con "c'est pas bien l'auto defense".
Wan ne sera donc pas l'homme d'un seul film ( toute façon son dead silence il est bien avec un petit coté hammer pas déplaisant ) ni d'un seul genre. Bien sur le film a quelques petits défauts ( les flics y servent à quoi ???

[Révéler] Spoiler:

quand y sont censé buté Bacon pourquoi 1 seul balle dans le bide ??

, la musique qui en rajoute un peu inutilement par moment, 1 ou 2 scènes cliché : notamment la douche après le premier meurtre ) mais bon le traitement comics books over the top font qu'on accepte ces grossièreté de script.
Niveau mise en scene Wan assure vraiment, on est loin du cliché que faisait croire que c'était un clippeur ( ça c'est les gars qui ont vu 3 saw en croyant qu'il a réalisé les 3, il avait déjà prouvé qu'il pouvait se poser avec son sympathique Dead Silence, d'ailleurs si Saw était aussi clipesque c'était avant tout pour masquer le petit budget qui ne permettait pas de faire les plan comme il aurait aimé ) entre les poses iconiques du gang bien classe :



Le plan ou en plus y a Jimi Hendrix comment y déboite ( d'ailleurs toute la BO du film est vraiment excellente et les passages un peu plus doux sont très beau ).
un plan séquence de malade dans le parking ( qui a dut être bien chiant a foutre en place car la caméra alterne entre les étages du parking, et ici c'est loin d'être gratuit ça rend la scène encore plus immersive ) précédé par une scène de poursuite et enchainé par un fight dans une voiture tout aussi maitrisé, et un climax génial, percutant ( putain le tout dernier échange de coup de feu y tue, c'est le cas de le dire :mg: ) et jouissif ou un coup de shotgun explose une jambe, un coup de .357 explose des doigts... bien sur par moment ça se la pete un peu mais ça fait pas de mal, et quel gestion de l'espace putain ça fait plaisir de voir des gunfight aussi bien branlé le plan aérien ou l'on découvre les 2 gars l'un a coté de l'autre avec juste un mur qui les sépare bien entendu que c'est du déjà vu mais ici ça claque et la caméra qui s'arrête dans le trou fait par le fusil ça tue, j'aime bien aussi le passage avec la caméra qui passe a travers la voiture lorsque Goodman sort de sa caisse, sinon y a des plans en contre plongé qui assure comme
Le gros point fort du film reste Kevin Bacon tout simplement parfait dans ce rôle !! il nous livre vraiment une grande performance avec son lot de scène intense ( la scène avec les guns est génial ) et la transformation de son personnage s'avère très crédible dans son évolution et l'élimination du gang est pas abusé, il s'en sort grâce a son instinct de survie et sa soif de vengeance . Le reste du casting est au diapason avec des bonnes tronches dans le gang ( le leader est excellent, et le traitement comics books du gang est revendiqué par Wan, qui voulait un gang multiracial qui se la pète ) et pis y a John Goodman qui en fait des tonnes mais qui déchire sa race en vieux parrain fatigué et qui est un sacrée motherfucker ( malheureusement inexploité ).
Par contre je trouve la photo du film pas exceptionnel avec un éclairage rougeatre pas top.
Dans le genre revenge movie ( et pas un vigilante movie c'est pas la même chose un vigilante c'est un film ou le héros joue au justicier, ici Bacon ne joue pas au justicier il veut juste se venger ), Death Sentence s'impose comme un des plus réussit du genre.
Et pis de toute façon un film avec un morceau de Hendrix dedans est forcement un bon film.

8/10

[BOBetBOBETTE]

Hier, j'ai vu Dirty: film de 2005 (Fisher) avec Cuba Gooding Jr.

Deux officiers de la police de Los Angeles, des ex-membres de gang (un latino et l'autre black), sont mèlés et impliqués dans un scandale judiciaire. Ils se retrouvent piégés dans cecercle vicieux avec pas mal de violence et de crimes.

Un film pas mal, où toute la scène se passe en une journée.

Un bon 7/10

[Scalp]

Joint Security Area Park Chan-Wook - 2000



Je l'avais pas revu depuis sa sortie et je m'enflammais un peu en disant que c'était le meilleur Park Chan-Wook, par contre c'est clairement le plus méconnu et c'est bien dommage, bon sur le fond j'adore toujours autant, un thème difficile parfaitement abordé sans tombé dans le pathos débile et sans tombé dans la facilité ( y a pas de happy end poussif ), il retranscrit de façon la plus juste possible le conflit entre les 2 pays à travers cette histoire d'amitié très réussis mais formellement c'est quand même moins clinquant et imaginatif que Old Boy ( bon y a quand même des passages qui tuent ).
Une fois de plus Park Chan-Wook prouve que les histoires manichéenne c'est pas pour lui ( ici pas de méchant coréen du nord contre les gentils du sud ), et sur un sujet devenu à la mode en Corée suite notamment au succès du sympathique Shiri, il livre un thriller haut de gamme.
Le film dans son schéma narratif fait beaucoup pensé à Basic comme l'a parfaitement remarqué Waylander, même type d'enquête même construction en flashback et vue sous différent point de vue ( Rashomon style quoi, procédé éculé tout de même mais qui ici est assez bien géré avec les nombreux aller retour dans le temps et un suspens parfaitement géré), le scénario est malin ainsi pendant 30 minutes on croit qu'on va avoir un film d'enquête puis pendant presque une heure on se retrouve devant une histoire d'amitié et le film fait preuve d'un humanisme pessimiste très touchant, avec des ennemis "diplomatique" qui deviendront des frères de sang et qui vont s'amuser comme des gosses ( voir notamment la scène assez surréaliste ou il se crache dessus ), cette amitié est amené avec finesse et on a presque envie de devenir pote avec eux.
Le climax de fin avec le gunfight est quand même bordélique : finalement on ne sait pas trop qui tire en premier réellement ( ce qui a en fait peu d'importance c'est pour ça surement que Park Chan-Wook a filmé de cet manière )
La mise en scène est tout de même inventive avec notamment la scène de la chute de la fenètre et plusieurs enchainements de plan vraiment réussi et y pas mal de travelling circulaire vraiment maitrisé, des plans aérien toujours judicieusement utilisé. Et pis j'adore son plan final avec la photo des 4 amis qui termine le film sur tout de même une touche d'espoir

[Révéler] Spoiler:

faut dire que le suicide de Lee Byung-hun nous fout un bon coup au moral

Niveau acteur c'est la crème de Corée avec le toujours bon Song Kang-ho impeccable ici en soldat nord coréen patriote mais pas extrémiste ( ses meilleurs restent The Host et Memories of Murder, Lee Byung-hun qui reste mon acteur coréen préféré est lui aussi impeccable et Shin Ha-kyun ( complète avec brio ce duo déjà réuni dans Le Bon La Brute et Le Cinglé, par contre Lee Yeong-Ae est moyennement convaincante ( elle était meilleur dans le moyen Lady Vengeance ) et les 2 acteurs européen nous rappelle les heures de gloires des prod HK des 80's.
Un grand thriller mais aussi un vrai drame poignant, faut que je me matte le film de Kim Ki-Duk traitant d'un sujet similaire : Coast Guard.

8.5/10

Clones Jonathan Mostow - 2009

Pour commencer moi aussi je vais faire un coup de gueule sur ce titre complétement débile, jamais dans le film il n'est question de Clones !!! c'est avatar putain c'est pas pareil quoi, donc oui y pouvait pas appeler le film avatar bein y avait qu'a laisser le titre original !!
C'est bien un blockbuster qui dépasse pas les 1h30 ( ici c'est même plus près des 1h20 hors générique ) on a plus l'habitude, malheureusement ici un peu plus de temps aurait pas fait de mal, le script est un peu trop bancal et pas vraiment original en gros c'est un mix entre I Robot, Island et Strange Days, déjà quand on voit le nom de James Cromwell s'afficher y a pas besoin d'aller bien plus loin pour trouver le coupable ( heureusement y reste quand même une petite surprise notamment le fait [spoil]que le perso de Rhames soit un avatar[/spoil] le reste c'est vraiment light, y a du potentiel mais c'est jamais exploité pis les scènes d'action relèvent pas le niveau tellement elles sont courte et assez laide mais plutôt bien shooté Mostow ayant un certain savoir faire dans le genre, l'incrustation des FX lors de la course poursuite avec Radha Mitchell en terminatrix kangourou est pas génial.
Thématiquement c'est riche ( y avait moyen de faire un pur truc du style un gars qui pirate les avatars des autres par exemple ) malheureusement le film ne développe rien : les humains qui vivent entre eux sont inexploité, Willis qui ressort après pas mal de temps enfermé c'est mal exploité, le fait qu'on ne sache jamais qui se cache derrière le robot est là aussi assez mal exploité ( mauvaise idée par exemple de nous montrer

[Révéler] Spoiler:

que le perso humain de Mitchell a été tuer

du coup l'intrigue est simplifié au maximum et on se retrouve avec un whodunit tout simple ou on trouve facilement qui est le coupable, les rebondissements sont trop "simple", par contre la fin est bien débile alors l'idée de débrancher tout les robots c'est bien ( et les plans de "débranchements" sont vraiment excellent ) mais putain comme c'est mal foutu avec le gros qui donne 3 commandes bidon à Bruce.
L'absence de second degré est appréciable surtout quand on a Willis dans le premier rôle, Mostow ne tombe pas dans le piège de faire de l'humour pas drôle.
Visuellement ça a plutôt de la gueule.
Reste un Bruce Willis qui joue une fois de plus un gars désabusé donc ça va depuis 20 piges y commence à le maitriser ce rôle, par contre sa version "clones" est rigolote avec son visage tout lisse et perruque digne du dernier nanard de Cage, Radha Mitchell ( qui depuis Pitch Black continue sa carrière dans le fantastique ) est comme d'hab elle est bien ( elle fait très bien le robot sans expression) mais malheureusement son perso ( le vrai pas le clone ) est un peu zappé ( d'ailleurs m'a semblé que sa version clone avait une plus grosse poitrine ) Rosamund "gros poumon" Pike fait très bien ce qu'on lui demande, Ving Rhames a un look bien marrant ( mais y sert quasiment a rien ) mais on l'a connu bien meilleur ( enfin il est pas a un role de merde près ) et Cromwell est impecc dans ce genre de rôle.
Sur un sujet similaire Ultimate Game est plus réussi ( même si c'est pas le même "genre" de film ).
Le film le plus faible de Mostow dont j'avais jusque là apprécier tout les films.

5/10

Crying Freeman Christophe Gans - 1995



Un film que je revois toujours avec plaisir, et largement la meilleur adaptation ( un peu édulcoré quand même, moins de sexe, moins de violence ) du manga de Kazuo Koike ( même si j'aime bien l'anime ), le film Dragon from Russia par contre ça c'est de la purge de compete.
Bien entendu avec Gans le film se transforme en hommage a tout les réalisateurs qu'il adule mais bon vu qu'il adule pas des tacherons et qu'il cite plutôt bien ça donne un bon film, il cite évident les films de Woo ( gunfight stylé avec ralenti à outrance mais aussi l'esprit chevaleresque du perso principal ), les films de Yakusa ( plus ceux de Gosha et Suzuki que ceux de Fukasaku ) et bien entendu un peu de giallo, les films de sabre et lors de la seconde partie du film on a vraiment l'impression d'être au japon ( alors que le film a été entièrement tourné au Canada ).
A noter que la seconde équipe était dirigé par William Gereghty qui a notamment collaboré avec le grand Peckinpah.
Bon le script se révèle assez simple mais c'est du film d'action avec des perso intéressant, par contre dommage que la rivalité Yakusa/Dragon ne soit pas plus développé.
Il s'en sort très bien lors des scènes d'action bien aidé par le montage du grand David Wu monteur attitré de Woo ( et qui retravaillera avec Gans sur Le Pacte des Loups)monteur aussi du dont on reconnait la touche assez facilement ( surtout dans le gunfight ou le Freeman va éliminé Blade, Freeman tire sans viser et y a pas trop de champ : tire et contre champ : le gars qui tombe ), le combat final au sabre est assez impressionnant et met particulièrement bien en valeurs les capacités physiques de Dacascos ( qui s'est lui même chorégraphié ), le travelling latéral en quasi plan séquence a bien de la gueule.



Alors bien entendu Gans n'est pas Woo, il ne renouvelle pas les gunfight du maitre mais il fait quand même du bon boulot ( il a tout chorégraphié lui même ) et il a quand même l'art du jolie plan et ça donne lieu a un flingage très stylé et il a beau sens du découpage ( bien aidé par Wu qui décuple le nombre d'adversaire avec sa science du montage notamment la scène de l'explosion filmé par 7 caméra et qui donne l'impression de voir une vingtaine d'ennemi tombé alors qu'ils sont 5 ) et une belle gestion de l'espace, la meilleur scène du film est pour moi le passage ou le freeman monte sur la porte et va tuer les 2 yakusa puis l'arrivé très stylé de Blade suivi d'un putain d'enchainement de Dacascos.
Et j'aime bien l'esthétique des scènes dans l'antre des Dragons avec la vieille sorcière.
Même les stock shot aérien font pas toc et s'intègre parfaitement dans le film.
Le budget de film qui représente le budget cantine ( 8 millions de Dollars a peu près ) de l'effaceur ( pour comparer avec un film de la même période ) donne un film beaucoup beau visuellement et qui vieillit bien mieux que le film de Schwarzy.
Le choix de Dacascos pour jouer Freeman est vraiment le meilleur choix possible, il a la classe, la beauté et les capacités martial du héros ( c'est un bien meilleur choix que l'acteur choisit en premier : Jason Scott Lee ) et il a le coté impassible du Freeman, Tcheky Karyo reprend son rôle de Doberman en un peu moins facho quand même ainsi ici son perso reste quand même un flic un peu pourri mais avec certaines valeur ( voir la scène ou il essaye de sauver sa coéquipière qui veut le dénoncer ) et heureusement il part pas en roue libre comme il en a l'habitude, Julie Condra ( doublé par Debora Kara Unger d'ailleurs ) apporte son physique très agréable et apporte toute sa fragilité au personnage et elle campe un personnage féminin loin d'être boulet ( d'ailleurs de mémoire me semble que dans le manga son perso devient une warrior par la suite ) le meilleur perso féminin ( et ptet même meilleur perso du film ) est sans aucun doute Yoko Shimada excellente en matrone belle et dangereuse, Gans la met particulièrement bien en valeur.



Mako a un petit rôle, Kato Masaya ( qu'on a vu récemment dans le dernier Derek Yee ) est excellent en Blade.
Et pis ça fait plaisir de voir que les nationalité sont respecté, les japonais sont joué par des japonais et les chinois par des chinois et bien entendu les langues sont elles aussi respecté.
A l'heure ou ça se branle sur plein de tacherons adepte de la shaky cam ça fait du bien de voir un réalisateur français capable d'emballer des putains de scènes d'action.
Finalement c'est pas le meilleur film de Gans comme je le pensais depuis que je les ai tous revu récemment mon préféré est Silent Hill.
Vraiment un des meilleur actionner des 90's.

7,5/10

[wamuu]

C'est vrai que Stardust est vraiment excellent ! C'est vraiment dommage que des films comme ceux-là ne percent pas plus que ça et que tout le monde se masturbe (© Scalp) devant Avatar, qui ne propose rien de neuf sinon de belles images et un bon montage (j'ai quand même bien aimé Avatar hein, c'est bien foutu, bien filmé, joli, tout ça tout ça).

[zanzibar]

-
Et oui le monde est vraiment trop injuste...
-

[e m]

Avatar, de J.C.

Est-ce qu'il y a une idée qui n'est pas repompée d'un autre film/DA/bouquin... dans ce film ?
La connexion par les cheveux entre les E-T et les espèce animales et végétales, peut-être ?
Je ne crois pas avoir vu ce genre de truc ailleurs.

Une question à propos des pierres qui flottent...
Il y en a dans l'anime Vision of Escaflowne, dans Last Exil aussi il me semble. Et sûrement ailleurs.
Quelqu'un sait quelle est la première œuvre où apparaissent ces pierres qui flottent ??

Sinon c'est quand même bien foutu, on ne voit quasiment pas le temps passer.

Un truc qui m'a fait marrer :
Dans les films US, les aborigènes "sauvages" ont toujours le même comportement, la même façon de parler... même quand ce sont des E-T d'une planètes perdue à l'autre bout de l'univers

[logan1973]

Avatar, de J.C.

Est-ce qu'il y a une idée qui n'est pas repompée d'un autre film/DA/bouquin... dans ce film ?
La connexion par les cheveux entre les E-T et les espèce animales et végétales, peut-être ?
Je ne crois pas avoir vu ce genre de truc ailleurs.

Une question à propos des pierres qui flottent...
Il y en a dans l'anime Vision of Escaflowne, dans Last Exil aussi il me semble. Et sûrement ailleurs.
Quelqu'un sait quelle est la première œuvre où apparaissent ces pierres qui flottent ??

Sinon c'est quand même bien foutu, on ne voit quasiment pas le temps passer.

Un truc qui m'a fait marrer :
Dans les films US, les aborigènes "sauvages" ont toujours le même comportement, la même façon de parler... même quand ce sont des E-T d'une planètes perdue à l'autre bout de l'univers

toi t'as jamais lu Orson Scott Card

[e m]

toi t'as jamais lu Orson Scott Card

La Stratégie Ender, il y a longtemps.

C'est dans quel bouquin les connexions ?

[logan1973]

c'est toute la partie sur la planète des pequeninos où il y a des connexions entres les organismes vivants indigènes