Cinéma : Films vus en DVD ou à la télévision -2009-2021

[Poupouille]

Message précédent :
Pour Heat on est bien d'accord !

je viens de voir la visite de la fanfare (2007)



Le synopsis : Un jour, il n'y a pas si longtemps, une petite fanfare de la police égyptienne vint en Israël. Elle était venue pour jouer lors de la cérémonie d'inauguration d'un centre culturel arabe. Seulement à cause de la bureaucratie, d'un manque de chance ou de tout autre concours de circonstance, personne ne vint les accueillir à l'aéroport. Ils tentèrent alors de se débrouiller seuls, pour finalement se retrouver au fin fond du désert israélien dans une petite ville oubliée du monde. Un groupe de musiciens perdu au beau milieu d'une ville perdue. Peu de gens s'en souviennent, cette histoire semblait sans importance...

C'est du très bon. Malgré quelques petits moments où on a l'impression de se trouver devant des acteurs non totalement professionnels (un ou deux moments et ce seulement pour un des acteurs), on a droit à un film emprunt d'une certaine mélancolie et qui nous donne quand même une belle note d'espoir. De la poésie tout au long du film, de la tristesse, de la joie et une lueur pour l'avenir entre peuples arabes (égyptien en l'occurrence) et israélien.

A voir.

9/10

[Scalp]

La Maison au fond du parc Ruggero Deodato - 1979



Un film bien opportuniste du grand Deodato ( pour ceux qui ne connaissent pas je vous laisse chercher par vous même les merveilles qu'il a réalisé ) :mg:
Mouais bof c'est un peu chiant, la partie Rape dure 95% et la partie Revenge c'est une grosse blague quand même

[Révéler] Spoiler:

Hahaha on avait tout planifier c'était une vengeance et pas grave si on s'est fait éclater la gueule et nos copines se sont fait violer d'ailleurs c'est pas grave y en a une c'est une vraie pute et elle aime ça ( le dernier dialogue du film laisse carrément sous entendre ça )

et pis faut le voir le ralenti vraiment moche de Hess qui se prend une balle.
Pendant 30 minutes c'est plutot pas mal ( bon faut oublier la scène de danse qui dans le genre ridicule atteint des sommet ) mais après ça devient vite chiant et on est bien content finalement de voir ces sales gosses hautains en prendre plein la gueule, malgré que Hess soit un personnage détestable ( un violeur psychopathe quoi ) on se range de son coté tellement les autres persos sont casse couille, les sévices montent graduellement ( et c'est pas de l'original ) mais on s'emmerde assez vite quand même et pis y a des perso écrit à la truelle ( genre on échappe à un viol mais finalement on couche avec son violeur ) et pis le script tient pas la route, les personnages ont tous des réactions débiles et

[Révéler] Spoiler:

quand on tend un piège on s'y prend mieux que ça putain

M'attendais aussi à ce que se soit plus violent ( y a rien, pas un seul effet gore ) et plus cul, ça reste de l'érotique gentillet mais agréable, avec des scènes de "viol" jamais choquante et pis on explose le quota nibard par contre dommage que ce soit pas la black :wub: pour la dernière scène à la place de la blondinette et son physique de gamine de 15 ans, et pour ceux que ça intéresse on voit la bite de Hess :mg:
Le casting est bien entendu dominé par Hess ( enfin faut pas être gêné par son jeu limité il ne connait que le cabotinage mais il a un physique qui en impose ) mais surtout par une Annie Belle chaude comme la braise, les autres acteurs sont très moyen notamment Lorraine De Selle et sa tête de cadavre enfin elle a une scène marrante ou elle se fait arracher la culotte, Giovanni Lombardo Radice en acolyte un peu gol mais pas méchant s'en sort presque, mention bien entendu à la black ( connait pas son nom ).
La réalisation est banal ( tourné en 19 jours ), le huis clos se révèle rapidement plan plan sans aucune tension, y a une belle photo mais y a aucune scène ou plan qui ressort vraiment et quand Deodato essaye un truc genre le ralenti sur Hess bein c'est nul.
La chance thème douce et décalée de Riz Ortolani est vraiment très bonne et reste en tête un bon moment et apporte un peu de classe a un film totalement vulgaire.
On est a des années lumières du Dernier Train de la nuit, mais ça reste regardable, enfin faut plus s'attendre à un film érotique qu'a un rape & revenge.

5/10

[Scalp]

Il Etait Une Fois En Chine Tsui Hark - 1991



Lorsque Tsui Hark décide de se lancer dans le retour du Wong Fei Hung, il sort d'un gros bide avec Jet Li : The Master et le film en costume n'est plus à la mode, les Wu Xu Pian et Kung Fu Pian ont laissé place aux Hero Movie de John Woo, depuis l'arrêt de la shaw brother le genre est délaissé, c'est donc dans un pari risqué que ce lance Tsui Hark, il décide en plus d'adapter les aventures Wong Fei Hung figure emblématique chinoise au même titre que peut l'être un Robin des bois, l'homme était un docteur spécialiste en acupuncture, maître en arts martiaux, et chef d'une milice, le personnage a déjà connu près de 80 films et pendant 20 ans le personnage a été incarné par Kwan Tak Hing dans un style très vieillot ( les films sont difficilement regardable maintenant ), outre Jet Li ici, le personnage a été incarné par Jackie Chan dans le dantestque Drunken Master 2, et suite à une brouille entre Jet Li et Tsui Hark, Jet Li quittera la franchise OUATIC et ira joué Wong Fei Hung chez ce gros opportuniste pas très talentueux qu'est Wong Jing.
Jet Li à l'époque est considéré comme un drôle de choix, son style aérien ne correspond pas vraiment au style de Wong Fei Hung mais y livre une prestation impressionnante : charismatique, gentil mais ferme, son jeu sobre fait ici des merveilles, il trouve ici son meilleur rôle ( mais sa meilleur interprétation, qui reste celle de Warlords ).
Le duo Hark/Jet Li doit mettre l'eau à la bouche a toute personne normalement constitué et le duo livre ici tout simplement la référence du film d'art martiaux ( à ça on rajoute le meilleur WXP avec The Blade et un film d'action dans le top 3 des meilleurs de tout les temps, plus la plus belle histoire d'amour du cinéma avec The Lovers, font que Tsui Hark est un des réalisateurs majeur de son époque, le meilleur à mes yeux ), le film est à la fois très stylisé et très classique ( sisi c'est possible ), personne n'a réussit à surpasser Tsui Hark dans la manière de filmé des combats, il est reste le shifu alliant virtuosité, inventivité, sens du cadre et placement de caméra, y a aucune faille dans sa réalisation.
Le film est tellement riche : kung-fu, comédie à base de quiproquo, romance, historique ( colonisation de la chine qui "donne" Hong Kong au Anglais et Macao au Portugal ), politique, rivalité, orient/occident, et ambiance font qu'il dépasse même son statut de Kung Fu Pian, l'alchimie fonctionne a merveille et le film s'impose comme un grand film d'aventure prenant part dans un contexte historique passionnant aux multiples péripéties, un vrai film épique.
La reconstitution historique du Foshan de la fin du 19° siecle est vraiment réussit ( surtout que le budget ne devait pas être énorme ), les petites rues sont bondés de monde et c'est remplit de détails, et la photo donne un vrai cachet au film.
L'opposition culturelle occident/orient prend une part importante dans le film, Wong Fei-Hung est l'incarnation de la défense de la culture chinoise et l'opposition à l'envahisseur occidental mais contrairement au vieux maitre ( qui lui recherche seulement la reconnaissance et le respect ) contre lequel il se battra, il réussit à vivre dans cette nouvelle Chine, plusieurs fois Fei-Hung tente de se faire aux moeurs européennes et américaines ( vestimentaire, alimentaire et moderne avec notamment les passages avec l'appareil photo ), pour finalement revenir à ses racines mais jamais à la différence d'un Hero le film ne sombre dans un nationalisme de bas étage, car jamais Hark ne surdramadise son film ( même si bien entendu tout les gweilos ou presque sont des gros méchants et bien entendu Hark se dresse contre l'occidentalisation excessive que subissait son pays, mais a t'il tort ? ).
Le film ne s'attarde pas que sur Wong Fei Hung, autour de lui gravite toute une galerie de personnages que Tsui Hark prend le temps de développer ( au premier abord ça peut être déroutant pour le spectateur de base pour qui les asiatiques se ressemblent tous et ça peut laisser pas mal de monde au bord de la route ), on suit donc plusieurs storyline qui vont finir par se regrouper.
Du coté des acteurs à part Jet Li ( doublé sur quelques scènes de combat par l'excellent Hung Yan Yan, futur Pied Bot de la série ), on retrouve Yuen Biao qui niveau fight est pas trop mit en avant mais qui assure toujours ( d'ailleurs Hark a coupé la moitié de ces scène ce qui explique que Biao n'est pas voulu jouer dans la suite, c'est dommage car son personnage est vraiment un des plus intéressant du film ), Yen Shi-Kwan est excellent en maitre qui veut le respect et qui sera prêt à tout pour ça,Rosamund Kwan est ici pas trop mal ( elle se révèle plus soulante dans les autres opus ), Jackie Cheung en disciple simplet, bègue et aux dents très avancées et Kent Cheng sont là pour la partie comique, bien entendu les acteurs anglais sont tous à la ramasse et on a toujours l'impression qu'on a pris les premiers gars passant devant le tournage.



Niveau combat c'est du lourd, du très lourd même, mais Tsui Hark prend son temps pour nous les montrer, le premier arrive après 30 minutes ( donc ne décrocher dés le début, le film prend le temps de présenter ces personnages et son contexte, la seconde vision est nettement plus agréable ) et ensuite ça s'enchaine régulièrement et ça va crescendo dans le spectaculaire, le combat avec le parapluie, le combat nocturne sous la pluie ( magnifique celui là ) pour se terminer avec un climax hallucinant de maitrise sur des échelles ( la scène est devenu culte ), Hark film la vitesse et l'agilité de Jet Li a merveille, jamais l'acteur n'a été aussi bien mit en valeur, le choix des cadres et des plans est toujours judicieux, jamais on se dit tient ça aurait été mieux comme ça non ici c'est la perfection et ça confirme le statut de cinéaste visionnaire que Tsui Hark a gagné.



D'autres scènes sont tout simplement magnifique visuellement et montre que Hark sait être poétique: le scène avec Tante Yee et les ombres chinoises notamment, le générique début et sa musique cultissime.
Le score de James Wong est inoubliable et le thème de Fei Hung est toujours aussi agréable à entendre.
OUATIC c'est tout simplement un grand film aussi bien sur le fond que sur la forme, une sublime fresque historique, romanesque, politique et bien entendu c'est aussi un monument de l'action.
Bon avant de voir le film j'allais mettre 10, mais pour la première fois j'ai éprouvé une légère lassitude en le regardant ( bon en même temps ça devait au moins être la 10 ème fois ) donc pas 10, mais bon je remettrai surement 10 la prochaine fois, c'est le premier film de Jet Li que j'ai vu et ce film qui m'a fait aimé les kung fu pian ( bien plus que les Bruce Lee dont j'ai jamais été un grand fan ).



9.5/10

[BOBetBOBETTE]

Ça donne envie ...

Pour ma part ça souffle le chaud et le froid:

Astérix aux JO: Mon Dieu que c'est pas bon. Poelvorrde sauve un peu la mise mais le film en lui même est très nul. La fin, avec l'apparition de quelques "starlettes" de sports est long, lourd mais surtout pas drôle du tout !!! : 4/10

Burn after reading: Excellent, dans la pure tradition Coen sur les loosers. Très marrant: surtout Clooney avec ses inventions pour ses pratiques sexuelles: sa chaise à dildoo et son coussin avec lequel il se promène. Évidemment, l'histoire est très pernante. On se demande où cela va nous conduire.
8/10

[MacCabbe]

Tiens, j'avais trouvé que c'était un petit Coen. Bon, bien ficelé, sympatoche, mais pas enthousiasmant...

[Scalp]

A Perfect Getaway David Twohy - 2009



Vu la version DC avec 10 minutes de plus.

Vu les avis plutot mitigé m'attendais a un truc vraiment moyen et finalement j'ai bien aimé et trouvé ça bien sympa, un bon petit film de vacances au magnifique décors carte postal.
Pour ce qui est du twist, je l'ai pas grillé de suite alors oui y a 2 indices évidents :

[Révéler] Spoiler:

qu'on ne voit pas les mariés et Zahn qui se trompe de lieu pour son frère

mais vu que les persos sont bien campé ça laisse le doute et je me suis laissé entrainer par l'histoire sans chercher a tout prix a griller le twist

[Révéler] Spoiler:

mais c'est vrai que les autres couples faisaient des coupables un peu trop évident

, et les dialogues font que le mystère reste bien caché, des dialogues plutôt sympa dans l'ensemble ou Twohy s'amuse avec le spectateur en parlant de habilement du métier de scénariste et il va jusqu'a donner la réponse aux spectateurs en parlant de retournement de situation ( le twist doit survivre à une seconde vision ) et de perso qui ne sont pas ceux qu'ils prétendent être, puis arrive le flashback explicatif en noir et blanc ( utilité du truc proche du néant ), un flashback trop long et pas vraiment essentiel à l'histoire et ou on a un peu l'impression d'être pris pour des débiles

[Révéler] Spoiler:

un plan sur Zahn butant les touristes et a la rigueur un autre sur Olyphant et le coup de la bague aurait été largement suffisant, quoique c'est vrai qu'on revoit une séquence sous un autre angle avec des dialogues qu'on avait pas entendu la première fois et cette scène est réussit.

, déjà que la première bobine tire en longueur ( bein oue faut 1 heure pour avoir enfin de l'action ) et du coup la partie survival qui aurait put etre excellente est super courte

[Révéler] Spoiler:

en plus pour une fois que dans une partie survival le fait que la victime soit finalement un gros badass plus costaud que le tueur est une bonne idée finalement mal exploité.

Le casting est bon dans l'ensemble Timothy Olyphant fait oublier sa piètre prestation dans Die Hard 4 et joue un perso bien sympathique et un peu barré et comme c'est souligné dans le film "is THE man", Steve Zahn passe d'un extrème à l'autre de façon très convaincante, Kiele Sanchez est :wub: reste Milla "d'habitude je joue comme une merde" Jovovich qui s'en sort pas trop mal bon dès qu'elle a un peu trop de dialogues et des émotions a faire passer c'est nase mais quand elle ferme sa gueule elle est très bien :mg:
Niveau réalisation on sent que Twohy s'est fait plaisir ( en plus de prendre des vacances il a pu jouer avec sa caméra ), le scope est magnifique ( sublimé par des couleurs boosté a fond et ça rend vraiment bien ), pendant 1 heure y reste très sobre et lors de la dernière bobine il se lache et son monteur avec lui et y balance du split screen ( la course poursuite est rigolote ), des ralentis rigolo ( y a un ralenti sur Milla, l'espace de 2 secondes j'ai cru voir Riddick tellement la mise en scène de Twohy est typé ), des mouvements de caméra brusque, un peu de gore ( le coup de couteaux dans la main est terrible ).
Bon c'est clairement pas le meilleur film de Twohy mais c'est un petit thriller roublard sympathique.



6.5/10

Une Lueur dans la nuit David Seltzer - 1992



En 1940, l'Europe est en guerre. En Amérique, Linda Voss devient la secrétaire d'Edward Leland, responsable d'un service d'espionnage. Ils tombent très vite amoureux l'un de l'autre. Malgré cela, Leland envoie la jeune fille en Allemagne, qui devra se faire passer pour une gouvernante auprès de la famille d'un haut fonctionnaire nazi.

Avec un autre réalisateur et un autre casting ça aurait pu donner un putain de film, là c'est tout juste correct, et encore c'est vraiment parce que j'aime bien les trucs d'espionnage pendant la WW2, on est bien entendu très loin de Black Book, ou plutôt on se retrouve devant un black book tout public ( pas de sexe, pas de violence, pas de personnage ambigu ).
Bon c'est pas honteux mais le film est vraiment plombé par Melanie Griffith qui est mauvaise du début à la fin, c'est dommage car son personnage de femme fan de film d'espionnage et à la répartie facile qui va se transformer en espionne amatrice ( c'est pas mata hari quoi ) est vraiment excellent mais elle plombe le film, M.Douglas est pas meilleur, je suis pas trop fan de lui en général je le trouve très limité niveau acting, heureusement on a Liam Neeson toujours impeccable et Joely Richardson ( une des chaudasse de Nip Tuck ) dans la meilleure scène du film ( la seule ou la tension est vraiment réussi ).
Y a quelques longueur, le film dépasse les 2 heures et c'est pas toujours super passionnant ( c'est même un peu mou du genou par moment ) et vu que la réalisation est fonctionnelle ça aide pas, heureusement le film réserve quelques surprises dans son intrigue [spoiler]le fait qu'elle change de cible en cours de mission c'est bien vue, et niveau crédibilité ça passe.[/spoiler] et j'aime bien l'astuce scénaristique qui justifie que ça parle anglais ( bon par contre on sait pas trop pourquoi certains perso parlent encore allemand ).
Dommage que la réalisation ne soit pas d'un autre niveau ça aurait permis de mettre encore plus en valeur une photo que j'ai vraiment trouvé très belle.

5/10

Un tueur nommé Luke Giulio Petroni - 1969



Plutot sympa dommage que ça manque de scènes marquante ( marque de fabrique de tout spaghetti qui se respecte ).
On suit donc Luke, un cow boy devenu une loque humaine suite a un petit probleme qu'on nous présentera lors de sympathiques flashbacks progressif [spoiler]et on nous épargne pas le plan avec le gamin avec une balle dans la tête[/spoiler] et bien entendu comme toujours l'homme déchu va se racheter, on pense a plein de films en voyant ça mais le film ne repose pas que sur ça, y a aussi un petit complot avec 4 cousins ( et une cousine a gros obus joué par Chelo Alonso qui allume le prêtre ) qui veulent faire assassiner leur petit neveu par Luke pour récupérer son héritage, mais Luke c'est un gars bien et en plus la mère adoptive du gosse elle est bien bandante : Magda Konopka du coup y va défendre le gosse contre tout les vautours, le film a plus un coté polar/film noir que western ( enfin sur la première heure très pauvre en scène d'action : 1 seule ).
Bien entendu l'histoire se révèle sans surprise mais ça se suit sans déplaisir, dommage par contre que l'acteur principal Luke Askew soit aussi fade, surtout que ce rôle est très peu parlant du coup ça repose beaucoup sur le charisme, chose qu'il a pas, on dirait Owen Wilson surtout que le bad guy est joué par l'impeccable Luigi Pistilli.
Niveau réalisation ça vaut pas la mort était au rendez vous mais y a quelques bon trucs, le plan double focale sur le pistolet customisé et la tete de Luke tout heureux de revoir son flingue, les flashback qui ont de la gueule et pis les ptites scènes d'entrainements, le duel final est assez décevant par contre.
La musique de Riz Ortolani est sympa.

6/10

[PennBrell]

Le baron rouge (Manfred von Richtofen) était l’as de l’aviation allemande durant la première guerre mondiale (plus de 80 victoires). Son portrait est ici dressé de manière élégante et soignée dans une production digne d’intérêt. Les scènes de combats aériens sont stupéfiantes et l’homme est présenté comme un chevalier des airs (ce qui est avéré), se soumettant à un code de l’honneur. Par exemple, le film commence par la cérémonie funéraire d'un pilote britannique à laquelle les pilotes allemands prennent part en jetant de leur avion une gerbe de fleurs qui se pose sur la tombe de leur adversaire.
Les films sur la première guerre mondiale ne sont pas si fréquents et lorsqu’ils sont de cette qualité, je me dis que c’est bien dommage.

[elpingos]

2 films super intéressants que je viens de voir coup sur coup :



"Man from earth" est un petit bijou d'intelligence, qui repose sur une seule idée. Sans trop vouloir en dire, sachez juste qu'il ne se passe quasiment rien pendant 1h30, juste des profs qui parlent et qu'on est plutôt dans un registre SF; mais l'idée est tellement géniale, et les dialogues bien amenés, qu'on a comme les personnages les neurones en ébullition.
Le film n'est jamais sorti en salles, il paraitrait que le réalisateur encourage son téléchargement.




"Ink" , une autre petite perle, qui est elle aussi sortie uniquement en DVD. J'ai trouvé pareil l'idée assez intéressante. Moins brillant certes, ici on est plus dans un registre fantastique/horreur (pas trop), mais le gros plus ici c'est que malgré un budget limité, le réalisateur nous en met plein la vue. C'est très très beau, inspiré et vachement bien foutu. Je vous conseille...

La BA :



(Pour Man from earth je mets pas le trailer, car ça spoile pas mal la surprise je trouve..)

[Scalp]

Une Arnaque Presque Parfaite Rian Johnson - 2009



Bon petit film dans l'ensemble avec plein de trucs que j'ai bien aimé ( le passage quand ils sont gamin ça déchire vraiment ) par contre j'ai décroché après le passage à Prague ca tire en longueur alors que jusque là le rythme était bien géré et c'était super ludique et pis sur la fin j'en avais marre qui arnaque qui et c'était un peu trop alambiqué pour pas grand chose ( surtout qu'on nous dit qu'il y a 15 phases, bein moi j'aurais bien aimé voir les 15 phases tant qu'a faire ), heureusement la toute fin est vraiment excellente et relève le niveau des 30 minutes un peu faiblarde qui précédaient ( ça fout le doute jusqu'au dernier moment et l'émotion marche à fond).
Le film réussit à merveille sont mixe humour/arnaque, c'était pas gagné ( quand on pense par exemple au pas drole Ocean 12 et 13 )
Le casting de personnages tous plus excentrique les uns que les autres est excellent Brody ( bon y tire un peu trop la gueule par contre ) et Ruffalo ( en manipulateur ) sont très complémentaire, Rachel est une fois de plus a tomber ( ah ce magnifique plan sur ces fesses ) est très convaincante en naive qui découvre la vie et ces premières scènes sont vraiment drôle ( le running gag de la Lamborghini mais surtout la présentation de ces "dons" ), Kikuchi je la découvrais ici et en plus d'être très mignonne c'est une super actrice ( et mon perso préféré du film, mais c'est vrai que tout les persos sont attachant, elle fait vraiment penser à un perso échappé d'un manga avec toutes ces petites mimiques )
Sur la forme putain ça pue la classe, on sent que le gars y maitrise, c'est super bien cadré, le montage est ultra dynamique sans tombé dans l'exercice de style.
La bande son est à l'image du film classe.
Je vais de ce pas découvrir Brick.

7/10

[MacCabbe]

Brick c'est un chouette petit film. Le genre qu'un jeune Lynch aurait fait si les studios l'avaient obligé à faire un film pour ados.

[Scalp]

Béatrice Cenci Lucio Fulci -1969



Pendant 25 minutes je retrouve le Fulci que je connais c'est à dire que c'est chiant bon après heureusement c'est nettement meilleur, au début j'étais un peu paumé, y a pas mal de perso, y se passait que dalle, et en lisant le résumé me disait cool la belle Béatrice elle va être séquestré et va essayer de charmer ces géoliers pour s'en sortir et en fait pas du tout la séquestration dans le film c'est 2 scènes de 30 secondes chacune. Le début ça me passionnait pas des masses donc j'ai suivi ça en dilettante et d'un coup y a un enterrement je comprenais pas trop ce qui passait ( qui était mort notamment ? ) :mg: du coup on a une enquête sur la mort suspecte ( j'ai compris qui était mort après 2 minutes quand même ) et là le film n'est plus linéaire on a des flashback pour nous montrer ce qui s'est passé ( le flashback est ici une bonne astuce pour masquer un script qui linéaire aurait été trop simpliste, du coup ça devient ludique qui est mort ? comment ? pourquoi ?, enfin c'est tiré d'un fait réel donc ça pouvait pas broder non plus, donc bonne utilisation du flashback ), enfin ça devient passionnant avec une enquête, un complot, des tortures, une histoire d'amour, enfin tout ce qu'il faut.
Ca relève vraiment le niveau de la première demi heure c'est vraiment passionnant et sacrément bien réalisé, les scènes de tortures ne sont pas gratuite et ne durent pas 3 plombes ( et ne sont pas spécialement gore ), y a quasiment pas de nudité ( et là je suis déçu ) mais la mise en scène est soigné ( y a des doubles focales bien sympathique )
La reconstitution historique est très sérieuse, ça fait pas cheap et on est bien au moyen age ( enfin c'est plus la renaissance mais bon on va pas chipoter ) c'est bien crasseux comme y faut ( un peu comme dans le Verhoeven ).
Adrienne Larussa est très belle mais bon elle manque un peu de présence et est assez insipide ( genre Mélanie Laurent quoi ), la seule scène ou elle surnage c'est lors de sa confrontation avec Milian et qu'elle abandonne ce dernier sans se retourné ( très belle scène au passage ), Milian qui comme a son habitude est très bon, George Wilson quand a lui est tout simplement génial en seigneur sans pitié ( et c'est pas du petit joueur, c'est une vraie pute de compète le genre de gars qui organise un festin pour fêter la mort de ces fils ).
Passez la déception de pas voir le film auquel je m'attendais, c'est un bon film.

7/10

[Coldo3895]

Bon alors je ne l'ai pas vu en DVD, je l'ai... hem... récupéré, mais je pense que ça rentre dans ce topic:

Un très bon petit film de nerds (qu'il faut en fait appeler "imagineurs")





C'est un film anglais, racontant l'histoire de 3 gros nerds (mais il faut dire "imagineurs", parce que c'est mal d'utiliser le mot en "N") qui passent la soirée au pub, et à chaque fois qu'ils vont aux toilettes, ils voyagent dans le temps.
Je pense que j'ai bien résumé.
C'est exactement ça. Et moi j'ai trouvé ça très drôle. C'est bourré de références, à Retour vers le Futur, à Flash Gordon, et à plein d'autre trucs que j'ai loupés.

[elpingos]

Bon alors je ne l'ai pas vu en DVD, je l'ai... hem... récupéré, mais je pense que ça rentre dans ce topic:

Oui je pense aussi... Perso c'est un peu le topic des films vus en DVD...rip.

[Scalp]

Retour à la 36ème chambre Liu Chia Liang - 1980



Second film ( qui n'est donc pas une suite ) qui s'oriente carrément du coté de la kung fu comedy très à la mode, dans le premier on avait des petites touches d'humour, ici l'humour est omniprésent, alors que les 20 premières du premier était assez sombre ( extermination de la famille de Gordon Liu quoi ) ici malgré des méchants qui tapent à tout va, le ton est plus léger, ça rigole bien et le passage avec Gordon Liu qui se fait passer pour un moine shaolin ( y se fait même passer pour le perso qu'il incarne dans le premier ) est vraiment drôle ( m'attendais pas à ce qu'il soit aussi à l'aise dans ce registre ), quand il "explose" ces potes ça me fait bien marrer, bon par contre c'est clair qui faut pas être allergique à ce type d'humour sinon on risque vite d'être souler.
La trame est identique : 25 minutes qui sont là pour expliquer pour Gordon Liu va allez à Shaolin, 1 heure d'entrainement et un dernier quart d'heure ou les méchants s'en prennent plein la gueule.
Les séquences d'entrainement sont une nouvelle fois inventive et le passage sur les échafaudages est vraiment réussi ( une idée vraiment original ) et une fois de plus c'est très ludique, ça relève le niveau des premières séquences et notamment celle un peu longue ou Gordon Liu essaye de se laver ( elle doit bien durer 10 minutes et s'avère un peu trop longuette ), alors que dans le premier Gordon devenait un super guerrier ici il apprend doucement et c'est grâce à sa débrouillardise qu'il s'en sort.
Le combat final est bien entendu du haut niveau ( même si Gordon se fait doubler sur quelques sauts aérien ), et le kung fu du tabouret de Wang Lung-Wei ( très convaincant en bad guy, mandchou pour changer) contre celui de l'échafaudage est vraiment bien foutu et sacrément inventif, c'est dynamique et Liu Chia Lang oblige c'est superbement chorégraphier et bien entendu on ne perd pas une miette des choré.
Un deuxième épisode un peu inférieur au premier mais ça claque bien dans l'ensemble.

7.5/10

L'Armée du crime Robert Guédiguian - 2009



Robert Guédiguian était il vraiment l'homme de la situation ? alors oui ces origines arméniennes font que c'est un projet qui le tenait a coeur mais si c'est pour torcher un truc qui ressemble à un téléfilm france 3 faut pas abuser ( et encore le série française Un Village Français c'est mieux foutu, ici la reconstitution historique est vraiment sommaire ), ici c'est au delà du classicisme c'est vraiment tout mou, un peu plus de panache aurait pas fait de mal, alors oui le devoir de mémoire c'est important oui il rend hommage a des hommes et des femmes qui le mérite mais si c'est pour le traiter aussi platement il avait qu'a faire un documentaire ( d'un point de vue historique c'est passionnant je connaissais pas cette histoire de résistants "étranger" réunis dans le même groupe ), ça manque clairement d'émotion alors que vu les évènements ça devrait être poignant mais on ressent rien et je parle même pas des scènes "d'action" digne d'un épisode de Navarro, Guédiguian qui shoote des films d'actions c'est aussi crédible que de voir Michael Bay essayer de faire les daubes de Van Sant.
Ca manque clairement de souffle romanesque et épique pour élever le niveau du film heureusement que l'histoire se révèle passionnante ( un peu laborieuse au début quand même, la présentation des persos et les évènements qui les ont fait rentrer dans la résistance tirant un peu en longueur, la deuxième heure est nettement plus rythmé ) et que le casting tient bien la route.
Par contre c'est dommage que le film ne s'attarde pas plus sur les "actes heroique" ( on en vient a douter de la force supposé de cet armée, on a 3 attentat dans tout le film et en plus ils sont toujours en désaccord entre eux ) et se concentre plus sur l'enquête mené pour les arreter.
Simon Abkarian est une nouvelle fois très bon ( quoique je l'ai trouvé moins bien que dans Pigalle ou Secret Défense ), Robinson Stévenin au début j'ai eu peur ces premières scènes sont catastrophique ( surjeu complet ) mais heureusement la suite est nettement meilleur et son personnage se révèle être le plus intéressant du film, Virginie Ledoyen est toujours aussi belle mais elle est toujours aussi insipide, Lola Naymark est une vraie rousse et Jean-Pierre Darroussin est toujours nickel, en plus j'aime bien son perso

[Révéler] Spoiler:

au début on nous le montre comme un peu réticent a faire le sale boulot, on pense même 2 minutes que ça va être un bon samaritain mais non finalement c'est un gros enculé opportuniste

malheureusement il est oublié en court de route tout comme celui de Lola Naymark.
Bien entendu on est plus proche de Lucie Aubrac que de L'armée des Ombres.
Enfin un film ou ça bute du nazi c'est toujours agréable à regarder.

6/10

[Scalp]

Le Masque de cire Sergio Stivaletti - 1996



Alors ce petit film de Stivaletti ( grand spécialiste du maquillage des films gore ) il est pas mal, Stivaletti qui a remplacé Lucio Fulci ( mort avant le début du tournage, le film lui est d'ailleurs dédié ) au pied levé, bon alors c'est vraiment tout balisé dans l'intrigue, on est toujours en avance sur tout les persos mais ça se regarde bien, c'est pas chiant, y a du topless, une bonne ambiance baroque, des bons meurtres bien gore ( un coeur arraché notamment ) et le final terminator est bien marrant ( oui a la fin y a bien des robots comme dans le final de T1 ), par contre la réalisation est un peu fonctionnel, Stivaletti c'est pas Argento quoi.
Niveau acteur ça va du bon au très mauvais, en plus la VF aide pas le journaliste c'est le doubleur de Brad Pitt, Hossein s'en sort plutot bien et Romina Mondello est plutot mignonne.



5.5/10

Le Maitre d'Armes Ronny Yu - 2006



Fearless marque le retour cumulé tant attendu de Jet Li et Ronny Yu ( bon lui un peu moins ) en terre chinoise. Jet li qui a failli flingué sa carriere chez Silver ( les Europas sont plutot sympa par contre ), Ronny Yu a plutot réussi sa carrière ricaine avec un 51 eme etat sympa, un trés bon chucky et un Freddy vs Jason rigolo, et il livre ici son meilleur film depuis le magistral Jiang Hu.
Yu ne sera jamais l'egal d'un Tsui Hark, mais ça reste un bon real, non seulement il ne salope pas le travail de Yuen Woo Ping mais il arrive à le mettre en valeur.
Jet li trouve ici son meilleur rôle depuis 10 ans au moins et Fist of Legend ( la une suite direct de ce film ), perso je trouve pas que Jet Li soit un acteur limité, c'est juste que les rôles qu'on lui donne qui sont limité, il a jamais plombé un film par son interprétation, et ici il montre qu'il a une belle palette d'acteur et il passe par toute les émotions avec talent.
Le tout est bien entendu chorégraphié par l'omniprésent Yuen Woo Ping qui compose une fois de plus des magnifique chorégraphie ( ces dernières ne sont jamais aussi bonne que lorsqu'il a sa disposition un vrai artiste martial ), bon il innove pas spécialement mais c'est vraiment du très très bon taf.
Ici on est bien loin des pubs l'oreal de Yimou, ce Fearless se pose comme le meilleur Kung Fu Pian de ces dernieres années ( en fait c'est bien simple à part Ip Man et Fearless on a rien eu de marquant dans le genre ).
On se croirait revenu plus de 10 ans en arrière avec OUATIC et tout les films qui ont suivi, la reconstitution d'époque a bien de la gueule.
Bon l'histoire est par moment un poil pompeuse ( c'est vraiment léger car ces scènes se révèle essentiel pour l'évolution du perso et l'histoire d'amour se révèle touchante et très subtile, la beauté de Betty Sun aide beaucoup, alors oui c'est un peu naif mais putain on s'en fout !! ) avec Jet Li qui decide de partir planter du riz pendant 40 minutes ( bon y trouve quand même le moyen de se figther contre un Thai ) mais rien de bien méchant les 2h20 passe vraiment bien. Jet Li est ultra convaincant tout d'abord vaniteux ( y fait bien le gars imbu de lui même, mais il est jamais antipathique, il est reste noble et gentil avec tout le monde, c'est juste qu'il a une énorme soif de victoire et de reconnaissance et que son penchant pour la boisson lui fait prendre des décisions pas toujours judicieuse ) puis à la recherche de la rédemption, on s'attache vraiment à son personnage, on comprend sa détresse et à la fin j'avais envie de me lever et de crier "Huo Yuanjia" comme tout les chinois , c'est vraiment un des Kung fu pian les plus touchants que j'ai vu, par contre j'aurais bien aimé que les rapports entre le fils et le père soit un peu plus développé, ici on voit juste qu'il est très strict sans qu'on en sache vraiment les raisons.
Bien sur comme toujours y a d'un coté : les méchants occidentaux et le gentil chinois, mais c'est bien on évite le cliché habituel du méchant japonais, ainsi ici comme dans Ip Man le combattant japonais est un adversaire valeureux plein de sagesse.
Les 50 premières minutes livre le maximum de combat habilement filmé ( malgré quelques accéléré pas toujours judicieux mais qui rend bien à l'écran et pis bon le combo Jet Li/Yuen Woo Ping/Ronny Yu et David Wu au montage c'est quand même pratiquement le combo ultime, bon Wu s'est peu être un peu trop laché, du jump cut en plein fight ça surprend mais ça dynamise vraiment les combats, Wu n'est pas crédité comme monteur officiel sur le film mais on reconnait bien sa patte par moment ) le real alterne allégrement plan large, plan séquence, gros plan et plan aérien le tout étant bien entendu ultra lisible. Les combats sont vraiment varié ( c'est ce qui fait que le film est vraiment agréable à suivre), le premier met en scène le père de Huo Yuan Jia interprété par le toujours très bon Colin Chou ( le chinois de matrix pour ceux qui le remette pas ), le suivant dans la tour est très aérien et spectaculaire ( mais c'est celui que j'aime le moins, y a un peu trop de cable et d'accéléré et même des FX numérique pas top ). Celui dans la maison de thé est plus violent, le plus impressionnant ( y a quelques petits technique avec les épées vraiment bluffante ) et le decors est entièrement pulverisé, je sais pas qui est l'acteur qui joue maitre Chin contre qui se fight Jet Li mais putain niveau charisme il en impose vraiment. Le fight versus Nathan Jones (2,10 m, 160 kilos) est vraiment bien foutu lui aussi, la confrontation de style tient toute ces promesses, et Jet Li utilise bien la force de son adversaire, bon le combat contre le boxeur anglais par contre est très sommaire, heureusement le fight à la lance et celui à l'épée sont d'un autre niveau ( on voit bien que les 2 gars maitrise bien leur arme ).



le dernier contre le japonais interpreté par le toujours très charismatique Nakamura Shido ( Iwo Jima et Red Cliff notamment ) est juste parfait ( bien qu'un peu court ), par contre sur le combat au katana ça saute au yeux que Nakamura est doublé sur toute la scène ( il est toujours filmé de dos ) mais la maitrise du bâton à 3 branches ( arme dont on voit la création dans le premier 36 shaolin ) de Jet Li est impressionnante ( et j'aime bien quand les 2 adversaires changent leurs armes et que le Japonais essaye de manier le bâton et s'en prend un coup derrière la tête ).
Un modèle de Biopic ( même si c'est fortement romancé ).
Un revival 90's qui fout la trique.
Dommage que Jet Li soit retourner aux Us parce que bon Rogue c'est dla merde, la momie 3 c'est indigne de son talent, c'est triste de se dire que son potentiel n'a jamais été exploité hors HK, heureusement depuis il a quand même fait The Warlords ( son rôle le plus abouti dramatiquement ) et le Royaume interdit ( divertissement vraiment sympathique ) et a l'époque tout le monde a eu peur car il avait déclaré arrêté les films de Kung Fu mais depuis il a affiné sa déclaration en précisant qu'il arrêtait seulement les films avec du Wushu ( les kung fu pian en costume quoi ), par contre là il a pas de projet à priori et c'est bien dommage et dommage aussi que Yu ai rien fait depuis ( putain dire qu'il aurait dut réaliser Blood the last vampire !! ).



9/10

[zanzibar]

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De Kathryn Bigelow, avec Jeremy Renner, et Ralph Fiennes.
Filmé caméra à l'épaule pour faire "plus vrai", malgré le fait que le film ne raconte rien en particulier mis à part vers la fin avec le petit Beckham, il n'empêche le film réussit brillamment ses moments de tensions, et de shoot d'adrénaline.
J'ai eu plus la sensation d'avoir affaire à une suite de saynètes, décousues, sans véritable fil conducteur, si ce n'est les 2 personnages principaux hyper récurrents.
Et je comprends le tout petit succès en salle, du à la caméra à l'épaule qui sur grand écran passe très mal ( District 9 pareil et pourtant je suis très fan de celui-là!), ou alors il faut vraiment se calmer dans les zooms et les mouvements pour éviter d'avoir envie de gerber.
Jeremy Renner est très bon en sergent complètement timbré et accro au risque, rien à dire, très bonne prestation.
Les situations du film sont quand meme assez maline puisque en tant que démineurs les fils sont toujours les memes, mais énormément de petites idées diffèrent.
Bref c'est pas mal du tout.
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[Coldo3895]

Bon alors hier, j'ai vu 2012...

Je vous mets pas d'image, ça fait mal aux yeux.

C'est une bouse tellement abominable que j'ai encore du mal à y croire !!!

Pourtant j'ai rien contre le gars Emmerich... j'ai bien aimé Independance Day. Godzilla c'était crétin mais assez joli. The Day After Tomorrow était supportable.

MAIS LA !!!!

Une histoire à chier, des personnages grotesques, des invraisemblances qui choqueraient un gamin de 4 ans, un chien qu'on réussit à sauver in extremis, bref même si les SFX restent bien foutus (encore que parfois...), c'est une merde comme j'en ai rarement vu...

[zanzibar]

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Pour 2012, c'est pas sur le Topic Daubasses qu'il faut aller ?...
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[Scalp]

Blood and Bone Ben Ramsey - 2009



Du DTV haut de gamme, c'est vraiment sympa. Une intrigue d'1H30 correctement torché mais surtout un Michael Jay "Badass" White en pleine forme ( dès la première scène avec le caméo excellent de Kimbo Slice

on est dans le ton du perso : Badass façon ça doit etre la seul façon de jouer qu'il connait, dès la première il pète la tronche de 5 taulards en 3 secondes :

Jay White c'est simple c'est l'acteur le plus Badass du moment et y a que le Steven Seagal de la grande époque qui peut rivaliser avec lui :eheh: ) et il est ici sacrément impressionnant alors que dans Invincible 2 je trouvais qu'il souffrait vraiment de la comparaison avec Scott Adkins et de plus il utilisait quasiment que ces poings ( sauf pour le dernier combat ), ici il se révèle assez complet et a une belle palette de coup et il essaye d'innover à chaque combat, les chorégraphies sont travaillé et on a des petits plans séquences sympa malheureusement la réalisation ne met jamais vraiment en valeur les combats, bon c'est pas surdécoupé c'est déjà ça, Ramsey se contente vite de poser sa caméra et laisse faire les fighters ( y a vaguement une scène avec une caméra en hauteur mais c'est tout pour la variété de mise en scène ), les combats sont bien sec ( au début c'est un coup un ko ) mais histoire de chipoter ça a pas la violence de la concurrence asiatique et certains move sont moins rapide que chez Donnie, et le casting sponso UFC déchire bien, dommage par contre qu'on ai pas plus de fight féminin ( Zoe Bell était de la partie en cascadeuse ).
L'histoire est bien entendu archi classique mais bon ça tient la route ( et pis des méchants raciste c'est toujours cool ) et c'est jamais chiant et pis on est surtout là pour voir des fights de rue et là le film s'impose comme une référence ( devant Full Contact par contre c'est pas le meilleur film de Jay White, Invincible 2 est un cran au dessus ), malheureusement en bon bourrin j'aurais un peu plus de fight et un peu moins d'histoire ( ou alors fallait fait un peu love story avec du nibard, parce qu'il y a du bon cast de bonnasse mais ça se dépoil pas ).
Y a même du petit gunfight sympathique.
L'ambiance from de Hood est bien sympa ( y a du rap, des gros black, des très gros black, du tuning, des latinos et plein de bonnasse ) et le sidekick est pas soulant et il balance des petites punchlines sympa : “The one-technique knockout artist, who’s breaking down pros like they just got started. The brother man with death in each hand, the man they call Bone, because… that’s what his parents named him.”
Eammon Walker ( le Said de Oz ) je l'aime bien mais là il est un peu too much son perso d'arriviste et bon il est pas très convaincant avec son katana ( par contre Michael Bad Ass maitrise bien le sabre chinois ), heureusement il a droit a plusieurs scène sympathique et lui aussi c'est un gros badass qui traite les femmes avec délicatesse :

Bon petit film de tape pour les fans du genre.


elle aime les badass la coquine

7/10

Les Soldats de l'ombre Ole Christian Madsen - 2008



Copenhague, 1944. Le Danemark est occupé par l'Allemagne nazie. Flame et Citron sont deux légendaires combattants résistants chargés d'éliminer les informateurs danois

Sympa dans l'ensemble, mais ça souffre des mêmes défauts que son homologue norvégien Max Manus, ça manque de souffle épique et d'ampleur, enfin là c'est un peu logique car finalement le film est plus axé espionnage ( y a des persos qui font double jeu voir triple jeu ) que guerre ( ça lorgne même du coté film noir par moment ), mais pendant 1 heure je trouve que ça manque de vrai fil conducteur, on suit ça d'un peu trop loin on est pas vraiment impliqué heureusement la deuxième est nettement plus rythmé.
On suit donc les missions des 2 résistants célèbre ( une histoire vraie ) qui liquide froidement des collabos danois ( c'est plutôt violent, les headshot sont bien sanglant ), ils n'ont pas le droit de tué d'allemand ( pour éviter les représailles ) mais ça les démange bien, a aucun moment le film ne tombe dans le piège de l'heroisme primaire, ici on ne les glorifie pas, on s'attarde sur leurs conscience et le scénario se révèle malin, la frontière entre les "gentils" et les "méchants" est très mince et la justification de certains meurtre se révèle surprenante.
Le suspens fonctionne bien, bon quand on connait pas l'histoire ça aide, du coup j'ai été plutôt surpris par la fin avec un enchainement d'évènements très rapide

[Révéler] Spoiler:

Flamme qui découvre que sa copine fricotte avec le boss de la gestapo, l'attentat foiré avec un enfant blessé, l'arrestation du duo suivi de leur évasion et la dernière trahison.

Mads Mikkelsen est une fois de plus impeccable et l'inconnu ( enfin pour moi ) Thure Lindhardt s'en sort très bien en premier rôle, Christian Berkel dans un rôle de nazi qu'il maitrise puisque c'est un habitué du rôle, on le retrouve dans : La Chute, Walkyrie, Black Book et Inglorious Basterds ( bon y joue pas un nazi dans ce film ), j'aime bien comme son personnage est montré, on est loin de la caricature habituel des chefs de la gestapo.
La réalisation est plutôt bonne dans l'ensemble, les scènes d'actions sont correct ( c'est pas l'armée du crime quoi ) et certains plans sont même excellent, j'aime bien celui de Mads qui bute le danois dans l'ambulance et le climax final de Mads est bien sympa et ça vide du chargeur.
La reconstitution est correct, la thune est bien là.
Un excellent film sur la résistance qui même si il n'atteint pas le chef d'oeuvre de Melville se place en bonne position dans le classement des films de résistants et c'est toujours sympa de voir un film de WW2 ou l'action se déroule dans un pays qu'on a pas l'habitude de voir.

7/10

[Pizzanapolitaine]

J'aime bien les classiques des années 1960-1980 que j'avais vu en salle, je les achète d'occas par Amazon, pas cher, genre Duel de Spielberg, Soleil Vert de Fleichter, Délivrance de Boorman.

[Scalp]

The Fall Tarsem Singh - 2009



C'est beau, voir même très beau, pas de doute Tarsem est doué pour faire des beaux tableaux, les couleurs chatoyante sont agréable pour la rétine, mais bon faudrait peut être avoir quelques chose à raconter, parce que c'est vraiment passionnant.
J'ai bien aimé le début, la relation entre le gars et la gamine, les premieres histoires mais bon il a menti le gars il a dit qui raconterais une histoire épique pour un truc épique ça fight pas des masses ( pis quand ça fight c'est très rapide et fallait lui dire à Tarsem qu'il avait le droit d'utiliser autre chose que des ralentis ), il avait qu'a dire qu'il allait raconter un conte pour gonzesse au moins j'aurais pas attendu veinement un peu d'action, sinon c'est jolie et la gamine est toute choupinette.
La partie conte est plombé par des enjeux inexistant, on assiste plus a une succession de tableaux ( les enjeux de la partie réelle sont quand a eux très light ), et la fin m'a parut interminable avec la mort des persos dont on a rien à foutre.
Ca manque terriblement d'émotion, on est loin du Labyrinth de Pan.
Heureusement le film se termine sur un hommage sympa à Buster Keaton.

5.5/10

Les Disciples de la 36e chambre Liu Chia Liang - 1985



Le moins bon de la trilogie. Pour son dernier Shaw Brother ( et le dernier film du studio qui était en crise à l'époque et qui n'arrivait pas a lutter contre la concurrence de la golden harvest et de la workshop ) Gordon Liu reprend son rôle du premier shaolin, et passe ainsi du statut de disciple à grand maitre qui va entrainer des jeunes dissipés.
Le film reprend le schéma narratif des 2 premiers ( et c'est on la suite direct du 1 ), ainsi pendant 30 minutes on nous présente le perso principal, ici Hsiao Ho ( qui joue ici le personnage célèbre de Fong Sai-yuk qu'on reverra plus tard chez Corey Yuen ) qui maitrise aussi bien le kung fu que les bêtises jusqu'à aller se fighter contre les méchants Mandchou, du coup il est obligé d'aller à Shaolin ( mais il en a pas envie ) et se retrouve sous la direction d'un Gordon Liu stoique ( malheureusement un peu trop relegué au second rôle ), le film est très axé comédie ( mais c'est moins drôle que le 2 je trouve ), les parties entrainements sont clairement les plus faible de la trilogie malgré les nombreuses conneries de Hsiao Ho ( bon par contre comme d'hab l'utilité des entrainements se retrouve dans le dernier combat ), heureusement c'est entrecoupé de petit fight sympa ( dont un qui reprend les tabourets du 2 ) et le climax final envoie du bois avec une baston ( très coloré ) impressionnante à 10 vs 100 ou ça saute dans tout les sens, sinon on a Liu Chia Liang qui fait quelques passes contre Lily LI notamment mais il ne se met malheureusement jamais en avant.
Par contre pour un film de 85 faut pas trop comparé avec les films de Jackie Chan de l'époque car le film de Liu Chia Liang fait vraiment plus films des 70's que des 80's, bon c'est pas un problème j'aime bien.
Dans l'ensemble c'est moins inventif que les 2 autres épisodes.

7/10

L'homme de la loi Michael Winner - 1971



Un bon petit western à la trame classique et assez prévisible ( enfin sauf final ) mais au final sans concession et au débordement de violence de l'époque ( le spaghetti et Peckinpah sont passé par là ainsi chaque impact de balles est généreux en sang ).
On suit donc Burt Lancaster, un Lawman comme y l'appelle dans le film, qui vient dans une ville pour arrêter 7 hommes qui sont à l'origine de la mort d'un habitant de sa ville, et il est intransigeant, il repartira avec eux ou il les enterrera, parce que c'est comme ça, la loi est la loi et y a pas d'exception, il aimerait bien régler le problème sans violence. Les méchants de l'histoire ne nous sont pas montrer comme des méchants justement, ainsi le gros propriétaire de la ville est loin des clichés du genre, tout le monde est tranquille dans sa petite ville, les gens l'aime bien ( mais ça reste le boss de la ville quand même avec le shérif, interpreté par un impeccable Robert Ryan, est à sa botte ) et y traite bien ces hommes, mais il ne veut bien entendu pas allez en prison il veut donc discuter avec Lancaster, mais bien entendu ça va pas se passer comme ça vu que certains sont des excités de la gâchette.
Jusqu'a 10 minutes de la fin je trouvais le film sympa et arrive le climax bien surprenant qui fait que ça passe de sympa à très bon

[Révéler] Spoiler:

Lancaster décide de raccrocher, il aimerai vivre avec la petite blonde, mais un commerçant lui tire dans le dos et là c'est un déchainement de violence, il abat les 2 cow boys qui voulaient se mesurer à lui et oublie ces valeurs moral en abattant froidement en toute impunité dans le dos le mari de la femme qu'il aime, et le voilà qui quitte la ville plus seul que jamais en ayant en plus franchit la ligne qu'il s'était toujours refuser à franchir.

La réalisation de Winner est très soigné, y a plusieurs scènes ou la caméra tourne autour d'un perso pour faire entrer dans le champs un autre personnage, c'est un truc tout simple et pas original mais ici je sais pas ça saute bien aux yeux et les mouvements sont élégants, pour ce qui est des scènes d'action c'est bien torché mais y a pas de débordements visuel ou de plan classe de la mort qui tue, bon par contre y a quelques raccords limite.
Burt Lancaster est parfait en marshall impassible qui fera tout pour accomplir la mission ( qu'il s'est lui même confier, car tout le monde s'en fout du gars qui est mort ), charisme et prestance son bien entendu toujours au rendez vous avec Burt, Robert Ryan est excellent en ancien as du gun reconverti en shérif qui veut juste vivre tranquillement sans ressortir les guns

[Révéler] Spoiler:

et il ne les ressortira pas

, on croise aussi Robert Duval qui est l'un des 7 hommes que Lancaster recherche, Lee J Cobb est très bon dans le rôle du boss du coin et Sheree North était plutot bien conservé.
Vraiment un des tout meilleurs films de Winner ( qui est un réalisateur qui n'est pas reconnu à sa juste valeur ) et un des meilleurs western US des 70's.



8/10