Pump up the Volume Allan Moyle - 1991
Voila c'est officiel même si je m'en doutais un peu, je suis devenu un vieux con aigri.
Voila donc un film culte de la génération 80's ( oue parce que bon les looks merdique du film ça fait bien année 80 heureusement on a échappé à la zic de merde des 80's
)
Mouais je suis vraiment pas convaincu j'ai trouvé ça un peu longuet, rarement drôle ( y a plein de gros mots mais c'est pas drôle ) et ça me parle pas du tout, ptet que si je l'avais découvert quand j'étais ado ça m'aurait plus parlé.
Bon c'est pas nul, c'est jamais niais, y a des bons trucs mais bon la révolution des ados de la middle classe us m'en fout un peu.
Heureusement y a de la bonne zic : Leonard Cohen et surtout les Beastie Boys.
Christian Slater est vraiment bon et Samantha Mathis est bien miam.
5.5/10
Mélodie en sous-sol Henri Verneuil - 1963
Pour commencer coup de gueule contre Europa qui a racheter les droits, au lieu de foutre une version colorisé sur le dvd y aurait mieux fait retravailler la version N/B qui est vraiment pas génial avec une image qui saute toute les 2 minutes, du coup la belle photo de Louis Page bein elle m'est passé au dessus.
Surpris de voir a quel point le film n'a pas pris une ride ( c'est même plus percutant que les 3/4 de films de genre français sorti depuis ), c'est toujours un modèle d'efficacité avec une narration ultra limpide ( c'est rare les films de casse ou les explications d'avant casse soit aussi bien foutu ), un Caper Movie qui n'a vraiment rien a envier au grand film ricain de l'époque ( quand la ville dort ou l'ultime razzia ).
Prenant de bout en bout avec notamment une caractérisation parfaite des personnages, le background de Gabin et Delon est posé en 2 minutes mais c'est tellement bien fait que ça suffit amplement.
Le rythme est un modèle du genre ainsi on retrouve tout les passages obligatoire du genre : recrutement, préparation du coup ( ces scènes sont si bien faite que lorsque l'on découvre les lieux on est en terrain connu ), reconnaissance des lieux, problèmes obligatoire lors du casse, casse quasi muet au suspense haletant et bien entendu l'épilogue qui dans le genre est juste génial.
Le duo Jean Gabin/Alain Delon fonctionne à merveille lors de leur scènes commune, Gabin une fois de plus parfait en force tranquille a l'allure lourde et la démarche lente mais qu'on sent qui faut pas le faire chier ( la réplique qu'il sort à son pote quand la femme de ce dernier ose le ton c'est culte : "Tu lui claque pas le beignet ?" ) et Delon en jeune premier à l'allure féline, c'est d'ailleurs un des seuls films ou je trouve Delon plutôt sympathique et moins froid que d'habitude, et les dialogues d'Audiard font mouche a chaque fois ( que ça manque un dialoguiste de ce niveau dans le ciné actuel )
"-tu vas nous faire mourir de chagrin
- Bein tant mieux comme ça on retrouvera pas l'arme du crime".
""Le boulot, c'est un truc qu'y vaut mieux commencer jeune! Quand tu dèmarres tout môme, c'est comme si t'ètais nè infirme: tu prends le pli et t'y penses plus!"
La réalisation de Verneuil est parfaite et minutieuse, ça fait dans le classique mais ça le fait bien et il fait bien monté la sauce lors de l'épilogue.
Le genre de film qu'on est plus capable de faire ( je sais une énième petite pique sur le ciné français de maintenant c'est facile ).
8/10
Puis Semaine Italienne :
La Baie Sanglante Mario Bava - 1971
Pour mon premier Bava bein je suis pas déçu, considérer comme l'un ( le ? ) premier slasher, le film mérite son petit statut de film culte, c'est bien sympathique, bon c'est sur c'est du slasher de base avec des perso un peu moisi mais je trouve que l'histoire est pas si mal ( ça change de tout les trucs avec UN tueur masqué ( ou pas ) ) et pis putain la fin elle est bien terrible et nihiliste.
Ca met un peu de temps à démarrer ( comme dans tout slasher qui se respecte quoi ), les 20 premieres minutes sont vraiment laborieuse ( mais on s'emmerde moins que devant un Fulci ) surtout que les perso sont assez soulant et pis j'ai bien cru que Bava allait pas dépoiler ces actrices mais heureusement ça tombe le haut et le bas sans aucune pudeur
par contre je suis déçu Claudine Auger reste habillé.
Les meurtres sont bien graphique et plutôt inventif ( enfin pour l'époque, maintenant on a du a peu près voir tout les façons qu'il y a de tuer une nymphette ) et ça y va de bon coeur : empalement, décapitation, égorgement ( magnifique la scène
) avec une hargne que ne renierai pas Jason Voorhes.
Par contre à part les meurtres c'est pas trop stylisé, c'est même tout plan plan.
Un slasher avec un bon bodycount ( 13 morts ), des meurtres variés et bien mis en scène, de la nymphette en culotte, de la nymphette en mini jupe, de la nymphette nibard à l'air, enfin tout ce qui faut quoi.
A réserver tout de même au fan de slasher, les autres risque de tirer la gueule.
7/10
Keoma Enzo G.Castellari - 1976
Holly Shit, c'est quoi ce film !!! m'attendais a tomber sur un petit western spaghetti sympathique et je tombe sur un chef d'oeuvre ( ou presque ) !!!
Putain quel musique !!!!
Putain Franco Nero y déchire avec son look de Jésus !!!
Putain mais le découpage des scènes d'action c'est la classe !!!
Que ça fait plaisir de voir un spaghetti avec un script aussi bon ( pas original mais bon quand même ), le seul reproche que je fais c'est sur les 3 frères qui sont vraiment trop "méchant" leur rôle aurait mérité d'être un peu plus nuancé histoire d'amplifier le duel final, là on les aime pas dès le début du coup la fin n'a pas la puissance qu'elle aurait pu avoir.
Un heros meurtri ( qui en plus parle avec La Mort en personne ) revient chez lui et découvre une ville fantome décimé par la peste et sa population est sous le joug d'un tyran dont les hommes de mains sont ces 3 demi frère.
En plus d'un Nero au top, on retrouve un Woody Strode en pleine forme et la on est content de le voir reprendre son arc, William Berger est lui aussi très bon et campe un personnage immédiatement attachant.
Visuellement c'est bourré d'idée : le duel avec les doigts de Keoma, le plan sur la cible en plein écran et les impacts qui arrive sur nous
Superbe ! en chipotant un peu je trouve le duel final avec les 3 frères juste bon, la tension de la scène est bien géré mais j'aurai aimé des mise à un mort un peu plus stylé et je suis pas fan de l'idée de virer le son des guns et d'avoir a la place celui de la femme qui accouche.
Et bien entendu quel maitrise du ralenti, on est pas devant un Peckinpah du pauvre, non ici chaque ralenti est vraiment maitrisé et y en a certains qui sont vraiment classe et surtout vraiment bien découpé avec une alternance de plan qui frôle le génie ( j'aime bien ceux ou on nous montre que Keoma c'est le plus rapide : on a un ralenti sur les gars qui tombent, le plan revient sur Keoma en vitesse normal qui pointe son flingue sur le dernier ennemi qu'il n'a pas encore tué puis plan suivant ça enchaine sur les gars qui tombent encore, alors oui c'est pas original mais c'est vraiment mais vraiment maitrisé ), le ralenti sur la mort du père donne encore plus d'impact à la scène.
Le montage est lui aussi très bon avec notamment des flashback qui s'intègre dans le présent ( oue bon je sais pas si je suis clair là, enfin c'est pas grave ) et qui donne lieur a des scènes vraiment réussi comme Keoma qui retrouve son père.
Un wester Lyrique, onirique,mystique, christique ( là ça pousse peut être la symbolique un peu loin entre le look, le héros qui aide le peuple et la crucifixion ça cumule un peu ) et nihiliste à la fois ( la fin dans le genre elle se pose là quand même ).
La BO tue !!! y a pas d'autre mot, le thème principal est génial ( par contre il risque d'en horripiler plus d'un ) et je trouve que les paroles de la chanson renforce vraiment certaines scène notamment celle ou le père intervient pour stopper la bagarre entre les 4 frères.
Quel magnifique chant du cygne, Keoma marque la fin d'un genre qui aura livré quelques pépites.
Dans mon top spaghetti y vient se placer juste derrière les Leone et Le Grand Silence.
Maintenant faut a tout prix que je chope Big Racket.
9/10
Inglorious Bastards Enzo G. Castellari - 1978
Je réponds à la question d'entré : OUI on a bien une scène avec des nanas nibard à l'air qui mitraille ( par contre c'est pas aussi stylé que sur la jaquette, à savoir qu'elles ont pas de lingeries SS classe
, la petite culotte noir avec l'aigle c'est d'un classe )
Après mettre pris une claque avec Keoma, je redescend un peu sur terre, c'est nettement le niveau en dessous, bon c'est pas nase mais c'est une serie B sans réel idées, décevant de la part de Castellari, bon bien entendu les scènes d'action sont bien torché avec une bonne gestion de l'espace et un bon montage mais y a quasiment pas de plans inventif ( y a une scène en vue subjective avec la caméra qui descend pas le filin ), par contre on a quelques ralenti bien sympa même si c'est quasiment uniquement ( une fois de plus ) sur les chutes ( le meilleur ralenti du film est celle du presse-purée ).
M'attendais à que ce soit plus cheap, mais dans l'ensemble Castellari gère très bien son budget, ainsi à part la scène du train et celle du chateau toute les scènes d'actions se situe en forêts.
Niveau rythme on s'emmerde pas et ça enchaine pendant 1h30 les scènes obligatoire du genre : embuscade, mission suicide, infiltration dans un chateau, ça bute de l'allemande de tout les façons possible ( même à l'arbalette ) mais le plus souvent c'est à la cool avec Williamson qui tient sa mitraillette d'une main et se la pète, et y a des explosions et même une très grosse explosion. Et pis ça bute du perso quoi, faut pas trop s'attacher à certains persos.
Y a aussi des trucs comme gols comme la scène de drague
Les personnages ( élément primordial de tout film de commando ) sont bien entendu excellent cynique et cool ( et y s'en batte les couilles de tout, "merde on a buté des ricains" et hop 2 secondes apres c'est oublié ): Fred Williamson et son cigare, Bo Svenson qui a la classe mais les 3 autres sont bien sympa aussi mention quand même à l'italien qui m'a bien fait rire.
Dans le reste du casting on retrouve Michel Constantin en chef de la résistance.
Un petit film de commando bien sympa.
Par contre ça a bien entendu rien a voir, mais alors vraiment rien, avec le film de Tarantino ( d'ailleurs j'aimerais bien savoir pourquoi Q a changé tout son film alors qu'au début c'était clairement prévu pour être un remake ).
7/10
L'éventreur de New-York Lucio Fulci - 1982
Pour commencer je conseil de privilégié la Version Anglaise, je croyais que la VO était Italienne et ça me parait hautement improbable vu que les dialogues sont même pas synchro sur le mouvement des lévres ( j'ai tenu 3 minutes ), !!! du coup j'ai pris le dvd au lieu de prendre le blu ray US car ce dernier ne proposait pas la version italienne ( dont
le test est bon !!!)
Heureusement l'image du dvd est très bien.
Enfin c'est pas un drame car le film est une petite tuerie, sur les 6 ou 7 Fulci que j'ai vu pour le moment c'est largement celui que j'ai préféré ( et oui je préfère les belles nymphette au style baroque ).
Un des derniers Giallo.
Bon alors les mauvaise langues diront c'est normal y a plein de nibards donc à cela je répond oui y a plein de nibards et oui ça m'a fait aimé le film
car entre les scènes d'enquete du flic pas très interessant on a plein de scènes perverse à souhait ( hum la petite scène avec les pieds, hum la petite scène dans le peep-show, hum la petite scène avec la fille attaché... ) et qui font du bien au slibard
et pis on a bien entendu des bons petits meurtres, plutot stylisé ( ça joue bien avec l'obscurité et les différentes lumières avec un beau jeu de couleur changeante ) et bien violent et spécialement gore : on a de tout : des coups couteau dans le bide, du meurtre à tesson de bouteille, une fille attaché se fait carrément coupé un téton en 2 avec une lame de rasoir plein champ, bon là on se dit qu'on a tout vu bein Fulci en rajoute une couche avec un plan sur un oeil qui se fait lui aussi coupé en 2 ( et j'aime bien le plan furtif du résultat final ) et y a pas a chier le latex ça rend encore bien à l'écran ( voir la fabuleuse explosion de machoire du tueur ), bien mieux que ces putains de CGI, ça donne vraiment un charme au film, bon par contre un peu plus de tension et de suspens pour les scènes de meurtre ça aurait pas été du luxe parce que les victimes elles restent très passive et essayent quasiment pas de se sauver, et ici pas d'iconisation des lames comme dans tout giallo qui se respecte.
L'action se situe dans un New York pas très accueillant, remplis de con et assez glauque, et on suit donc l'enquête d'un vieux flic qui se tape des putes, d'enquête il y en a pas vraiment, l'identité du tueur à voix de canard ( bon ça c'est vraiment de l'idée débile au début ça fait pitié et petit à petit ça devient rigolo ) nous est dévoilé qu'a la fin ( bon la liste des suspects étaient très réduite donc c'est pas une surprise
j'avais pensé au profiler a un moment et à la toute fin lors de la scène des téléphone j'ai même eu un doute et pensé que le tueur pouvait être la fille
), et ça va l'explication pour le canard c'est pas débile ( par contre les motivations du tueur c'est nase ).
Le film s'attarde surtout sur les victimes, chacun ayant droit à sa scène avant de mourir et bien entendu la meilleur du lot est Jane ( Alexandra Delli Colli qu'elle s'appelle, alors elle j'ai bien retenu son nom, j'espère la revoir dans d'autre film
) la bourgeoise au pratique sexuelle un brin ( beaucoup ) perverse, Fulci la film comme le ferait De Palma, c'est bien voyeurisme et ça dure ( c'est pas de la séquence de 10 secondes, non c'est bien des plans de 2 minutes sur Jane entrain de prendre son pied ).
Le casting est pas si mauvais, les actrices sont toute mignonne et finissent toute à poil ( donc on s'en fout si elle joue mal ) et coté masculin bein pour ce que ça parle c'est pas trop mauvais, m'attendais à pire, mention au gars a qui y manque 2 doigts qui a une bonne tête de pervers.
Sympa sinon le petit caméo de Fulci ( et y a Soavi aussi ).
Pis la fin elle tue quand même avec la pauvre gamine qui appelle son père.
C'est un film qui plaira vraiment qu'au adeptes des giallos et aux séries B tirant vers le Z
, les autres risquent de tirer la gueule tout au long du film et auront l'impression de regarder un téléfilm érotique de M6 :eheh:
Bon prochain que j'essaye c'est Frayeurs.
Terrible cette scèneAlors elle c'est de la salope haute de gamme 8/10 ( je surnote un peu, super bonus nibard oblige ).
Mais qu’avez-vous fait à Solange? Massimo Dallamano - 1972
Vu ce que j'avais lu ( enfin survoler pour pas me spoiler la gueule ) m'attendais à un sommet du giallo avec plein de meurtres graphiques et un psycho killer qui déchire ( surtout que son mode opératoire aurait pu donner lieur a des trucs bien cradingue ), bein en fait pas du tout je me retrouve avec un bon film dont les qualités sont pas là ou je les attendais.
C'est super sobre, à part la génial scène du meurtre dans la baignoire quasiment entièrement en vue subjective ( mon moment préféré c'est lors de la fuite avec la caméra qui vole dans les escaliers ) y a quasiment aucune expérimentation, ce qui ne veut pas dire que c'est mal branlé, non visuellement ça a bien de la gueule avec une très belle photo de Joe D'Amato.
Niveau nudité on est loin de l'eventreur de NY que j'avais vu juste avant, Dallamano montre juste ce qui est essentiel pour son histoire même si on a des scènes de voyeurisme assez explicite elles sont pas là pour racoler.
Le film se repose avant tout sur un excellent script avec d'excellents personnages : Fabio Test est très crédible dans son rôle de professeur adultère, Karin Ball est parfaite en épouse trompé, d'ailleurs son personnage change du tout au tout après un évènement majeur et elle le fait très bien ( putain par contre je suis dégouté qu'elle reste habillé tout le film ) et la petite Cristina Galbo est très mimi
L'histoire se laisse donc suivre ( on s'ennuie pas une seconde ) et laisse de coté les meurtres ( à part le gros morceau de la baignoire ça ne s'attarde vraiment pas sur les scènes de meurtres ) avec une enquête sympathique avec ce qui faut de rebondissement ( d'ailleurs le film prend une autre tournure après 1heure ) et un habile jeux de piste qui fait qu'il est très difficile d'identifier le coupable et son mobile ( mobile qui s'avère au final assez basique ), chaque personnage est ainsi suspect à tour de role, dommage qu'on est droit à l'épilogue explicatif ( enfin ça va c'est pas un truc à la Ne le dis à Personne qui dure 20 minutes )
le coup de l'avortement c'est bien trouvé quand même et pour l'époque c'était surement polémique.
,
La mélodie mélancolique de Ennio Morriconne est belle.
Un excellent Giallo vraiment, qui peut même plaire au "grand public" sans que ce soit pour autant un film de vendu.
7.5/10