Bon allez mon p'tit commentaire : je ne connais rien aux JdR, je ne connais pas C.O.P.S le jeu mais je me suis autorisé à lire l'album. Si je n'ai jamais approché ces jeux de près c'est parce qu'il faut souvent se farcir une présentation, nécessaire pour ne pas dire indispensable pour s'imprégner du contexte, qui est aussi franchement barbante. Elle peut être minutieusement écrite, claire, constituer un récit en elle-même, c'est rebutant pour un non-converti de mon espèce.
Ah bein voilà, un faniéant de plus qui préférera aller jouer aux jeux sur ordi ou console de jeu plutôt que de faire l'effort nécessaire à un vrai jeu de société !!!
Mais bon, pas grave que tu n'y connaisse rien au JDR ni à COPS le jeu : COPS (la BD donc) se suffit à elle-même et a justement pour ambition de s'adresser à tout le monde. Je trouvais dommage que cet univers superbe n'aie pour lecteur que les rôlistes...

Le tome 1 de COPS la BD n'échappe pas à la règle. Ce qui réjouira probablement les rôlistes qui se trouveront en terrain connu, ce qui risque d'ennuyer certains autres qui capituleront en chemin alors que la plupart des informations contenues dans le texte place la barre un peu plus haut que pour un "actioner" traditionnel.
Ah bon, tu trouves ?
Pourtant, j'ai essayé de faire concis et de ne donner vraiment que les éléments nécessaires pour que tous les lecteurs comprennent à minima l'univers dans lequel ils arrivent. En fait, j'ai pas l'impression d'avoir fait autre chose que ce qu'on peut voir, sous une forme ou une autre, dans d'autres BD, dans des séries TV ou au cinéma. Et justement, j'ai voulu faire en sorte d'éviter les longueurs ennuyeuses en faisant en sorte que le minimum nécessaire s'intègre logiquement dans les dialogues plutôt que d'être plaqué de manière artificielle...
Pour exemple, je viens de regarder "300". J'ai bien aimé le film, très bien filmé, bien réalisé, un bon rythme et tout. Par contre, j'ai trouvé l'entrée en matière assez moyenne, justement à cause de ce que tu dis, un récit ennuyeux pour présenter l'univers.
Maintenant, une fois de plus, entre l'intention et ce que j'ai fais, il peut y avoir des écarts. Je vais donc tâcher de relire l'album avec ce regard extérieur pour en tirer les leçons, même si, forcément, ça ne pourra pas s'appliquer à COPS !!!

Bref, il n'y avait pas moyen de réserver quatre-cinq planches en ouverture de l'album pour présenter cet environnement politique, quitte à s'appuyer sur des extraits de journaux, de reportages, d'échanges à la tribune du Congrès, de meetings politiques ou je ne sais quoi d'autre pour éviter de courrir le risque du zapping ? (DMZ fait ça pas mal par exemple, même si je suis au courant que ce n'est pas le même format)
Ou alors je me fourvoie complètement sur l'objectif et l'ambition de la série et cet aspect n'est qu'un prétexte laissé en arrière-plan pour se concentrer sur une histoire bien burnée ? (un peu comme le font Red eyes ou Eden par exemple)
EUh... Je suis pas sûr de tout comprendre... mais, sans viser nécessairement le registre "histoire bien burnée", COPS a simplement pour objectif de raconter des histoires policières dans un univers de légère anticipation, le tout saupoudré de problématique "humaines".
L'environnement politique et tout ça, c'est pas ma tasse de thé et clairement pas l'objectif de l'album. Simplement, il y a un contexte politique et social qu'il me semblait important de montrer pour que le lecteur comprenne dans quel cadre l'histoire se déroule.
Pour le reste, pas grand-chose à dire, les choses se mettent en place, avec évidemment un aspect L.A 2031 // NY 1997 pour ce qui est de l'otage à récupérer en milieu hostile, le Snake en moins.
Pénible le lecteur, non ?
Meuh non !!!!
Juste un de plus à avoir remarqué un truc auquel je n'avais pas du tout pensé !!! LOL