Xavier Guilbert a écrit:3- les rythmes de publication entre le Japon et la France ne sont pas les mêmes, le recours à des assistants étant dicté par une exigence de productivité accrue. (je me demande aussi s'il n'y a pas un rapport à l'utilisation de personnel différent -- le Japon utilise toujours beaucoup plus de monde pour des tâches en apparence très simples).
HervB a écrit:Kaoru Mori est un cas particulier de la production de seinen manga, car elle produit des chapitres assez courts pour du mensuel (24 pages). Ses assistants (au nombre de deux, ce qui est classique, d'après des entretiens donnés lors de son passage en France), n'interviennent qu'à la toute fin car ils aident au travail de nettoyage (gommage des crayonnés, remplissage des aplats de noir) et à la pose des trames. Kaoru Mori dessine et encre tout.
Du coup, un tome en version reliée (tankobon) sort tous les 10-12 mois, mais c'est plus de 220 pages chaque.
Le dessin numérique est très peu présent chez les mangaka, même si ça change de plus en plus. Au Japon, on évolue très lentement dans certains domaines, dont celui de l'édition. Kaoru Mori représente une façon de travailler à l'ancienne, presque artisanale (on est quand même dans l'industrie du divertissement), alors qu'Akiko Igashimura se situe de l'autre côté du spectre de métier de mangaka avec une industrialisation de sa production et le passage au numérique.
nexus4 a écrit:La révolte des crayons : la série de web-docu de Maiana Bidegain. C'est une sorte de "Sous les bulles" mais version 2020.
Trois chapitres de 15-20 min pour le moment.
Et on fait partie des "mécènes inspirés".
Il y a un financement pour les chapitre 4-5-6 en cours. Vous pouvez participer ici :
https://www.proarti.fr/collect/project/ ... -minutes/0
Brian Addav a écrit:https://twitter.com/xguilbert/status/1620768599471435776
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