HoutchyPoutchy a écrit:Catherine Meurisse est introduite dans l'Académie des beaux-arts et c'est une excellente nouvelle.
Son style colle parfaitement avec celui de l'Académie et de ses autres membres, je ne comprends pas ce qu'on peut lui reprocher. On peut critiquer l'uniformité de l'organisation, mais pas qu'un membre nouvellement élu... y collent parfaitement !
Sinon son discours est vraiment intéressant. Elle y défend la BD en général, casse l'a priori d'un art mineur, salue les grands auteurs des années 50 (Uderzo, Morris, Pratt, Moebius, ...), n'en n'oublie pas pour autant les courants alternatifs, évoque la place problématique de la femme en BD (représentation et autrices) et ouvre même son discours aux mangas.
Bref, j'ai l'impression qu'en dehors de nos goûts pour ses petits Mikey, elle est consciente de ce/ceux qu'elle représente, du rôle de la BD dans la culture, du pouvoir de la BD pour nous évader, et que par conséquent Catherine Meurisse fera une excellente ambassadrice !
Je la cite car je trouve qu'elle est dans le vrai :
"Le livre nous emporte, loin, aussi loin qu’une promesse. Les distances s’étendent, l’espace est immense, le temps à portée de main. Par l’art séquentiel, ses ellipses, son rythme battu comme un cœur battant, son découpage et ses cadrages qui font coïncider travail de l’imagination et sensations éprouvées en dessinant, en lisant, nous pouvons isoler, pour reprendre les mots si doux de Proust, « ce que nous n’appréhendons jamais : un peu de temps à l’état pur. »"
nexus4 a écrit:Merci pour ces quelques mots salvateurs après tant de niaiseries.
Pour recentrer sur l'édition, je vois passer ce graphique qui accompagne une courte étude plus ancienne de 7 slide sur le tonnages de livres transporté dans l'édition : Retours, pilon, recyclage 2015-2017
Ca doit être une
Erik Arnoux a écrit:Les entreprises devront désormais donner ou recycler leurs produits invendus, et repenser la gestion de leurs stocks afin de réduire la surproduction. La mesure entrera en vigueur au plus tard le 31 décembre 2021 pour les produits déjà couverts par une filière REP (responsabilité élargie du producteur) et au plus tard le 31 décembre 2023 pour les autres produits.[/i]
Olaf Le Bou a écrit:Erik Arnoux a écrit:Les entreprises devront désormais donner ou recycler leurs produits invendus, et repenser la gestion de leurs stocks afin de réduire la surproduction. La mesure entrera en vigueur au plus tard le 31 décembre 2021 pour les produits déjà couverts par une filière REP (responsabilité élargie du producteur) et au plus tard le 31 décembre 2023 pour les autres produits.[/i]
la question c'est : est-ce que le pilonnage n'est pas considéré comme du recyclage, auquel cas la situation perdurera.
nexus4 a écrit:Il n'y pas trop de solution, si ?
On reproche déjà assez aux éditeurs de ne pas achalander suffisamment les points de ventes et de ne pas laisser leur chances aux albums en lesquels ils ne croient pas...
J'ai bien toujours la même solution Yaka : que les éditeurs recommencent à faire leur métier, sélectionner plus, produire moins et mieux payer les auteurs. Il n'y aucune raison pour que ça arrive.
icecool a écrit:https://cnl.bibli.fr/index.php?search_type_asked=extended_search
(en recherche multi-critères ; choisir "nature du document", "bande dessinée" puis l'année)
et donc pour 2022 :
https://cnl.bibli.fr/index.php?lvl=more ... ss_champ=0
Sachant que le CNL communique sur le sujet : par exemple, pour le 49e FIBD :
https://centrenationaldulivre.fr/actual ... par-le-cnl
ou https://centrenationaldulivre.fr/sites/ ... 202022.pdf
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