[Manga] Berserk

[rork]

Message précédent :
Si ça continue sur les bases des 17 premiers, pas de pb ! Je ne m'en lasse pas [:paddyy:3]

[zanzibar]

Note, Zanzibar, que Moogly écrit les 31 premiers tomes...
Il y en aura encore après...

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De quoi ?
Vous me faites marcher, là !
A moins qu'il trouve un second souffle à la série, mais le tome 17 amorcait déjà le début d'une fin possible...
Mais on verra bien !!!
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[larry underwood]

Miura en personne a dit, lors de la sortie japonaise du tome 23 ou 24 (qui clot un arc narratif) : "Maintenant, Berserk va pouvoir vraiment commencer." Je crois qu'il a de la matière pour 50 ou même 70 tomes. Si c'est constant en qualité graphique et narrative, moi, je vais pas pleurer.

[dado]

Pour un visuel des couvs des 31 premiers tomes (attention certaines relèvent du spoiler):

http://www.apresleclipse.net/parutions_manga_jp.htm


Zanzibar: ton avatar c'est le tome 27 d'aillleurs... :siffle:

[zanzibar]

Zanzibar: ton avatar c'est le tome 27 d'aillleurs... :siffle:

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ben, je savais meme pas !!!
je trouvais l'image sympa, c'est tout !!
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[Marion N]

Lu ce tome 17



Nous retrouvons Guts au camp de la Troupe des Chaînes d'Acier Sacrées. Il s'en échappe, aidé par Puck, en prenant le capitaine Farnèse en otage. La fuite tourne au cauchemard, en particulier pour la damoiselle qui est obligée de voir la monstruosité en face... Au Midland, rien ne va plus : les hommes quittent leurs maisons et leurs villages, fuyant la peste et autre chose. Les choses ne vont pas mieux au château de Wyndham : le vieux roi a perdu la raison ; sa fille Charlotte n'a plus quitté sa chambre depuis 2 ans ; un rêve, dans lequel apparaît un faucon blanc, a secoué la Cour...
Plus loi, Guts retourne auprès de Rickert et y apprend la disparition de Casca...

Un tome riche en évènements, pour ne pas changer. Mais ce qui m'a plu c'est de voir les routes se rejoindre et d'apprendre ce qu'il est advenu du royaume de Charlotte et de son père.
Par ailleurs, j'ai eu sourire en lisant les commentaires de la Papauté sur l'utilité et les fonctions de la Troupe des Chaînes d'Acier Sacrées ; ça se sentait à plein nez
Quant à l'apparition de l'Inquisiteur et de ses "aides" dans les dernières pages, il y a de quoi frissonner.

Bref, c'est toujours une lecture aussi bonne qu'auparavant, avec une intrigue bien menée.

Vivement la suite

[Scalp]

[rork]

parution debut mars c'est ça ?

[Scalp]

Yes c'est ça

[Scalp]

Yep il est sorti

[Kristok]

Yep il est beau

pour poursuivre dans la même lignée que les précédents posts

[Scalp]

Yop je l'ai lu et c'est toujours aussi bon

[zanzibar]

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Yep , je l'ai toujours pas lu !!
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[Christophe C.]

Yep yippi yippi yep tayoooooooooooooooo



'tain j'ai même pas encore lu le 17 .

[Scalp]

trop occuper à regarder beck :siffle:

[Christophe C.]

trop occuper à regarder beck :siffle:

C'est fini depuis la semaine dernière beck. Cette semaine c'était Berserk justement que j'ai regardé en animé.

Je préfère le manga : plus sanglant .

[Scalp]

Pis l'anime fini comme une merde en plus

[rork]

c'est rien de le dire ....

sinon ce tome 18, effectivement tres bon avec de nouveaux persos et quelques approfondissements sur d'autres

desfois je me demande quant meme s'il n'ya pas des pb de trad , passke je pige pas toujours tous les passages ..

[belmakor]

Bon ayé l'a lu ce tome 18!
On sent qu'un drame se rapproche, l'étau se resserre sur une pauvre Casca qui ne comprend pas tout, placée dans l'environnement direct d'un inquisiteur fou à lier que je soupçonne plus que fortement d'être un apotre.

Guts passe son temps à courrir avec sur ses basques une groupie qui donne une pointe d'originalité.
On retrouve d'anciens personnages, on apprend de nouvelles choses importantes pour la suite des évènements; quoi qu'il en soit une rencontre avec le chevalier au crane n'est jamais anodine!

Au final encore un tome excellent dans lequelle la pression monte graduellement.
Encore s'il vous plait!

[zanzibar]

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ça y est je l'ai lu
je crois que j'en reparlerais tout à l'heure !!
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[zanzibar]

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Berserk T18
Kentaro Miura

Quand je pense que lorsque j’ai débuté cette série, j’étais ultra sceptique ( pour ne pas dire autre chose !), mais à chaque nouveau tome je suis surpris et étonné par la sensibilité, et la puissance folle de ce titre. Replongeons dans le bain, après un tome 17 exceptionnel, qu’est-ce que l’auteur pouvait me sortir pour que je continue, sans crainte mais avec une once tout de meme, les aventures de Guts et de Casca.

Mais avant un petit rappel s’impose ( à mes yeux !) qui voyait sa concrétisation lors de la fin du tome 17, je veux bien sur parler de l’altercation entre les anciens et la jeune Farnèse, ou dans une civilisation ou les plus agés sont enchainés à leur relique, leur materialisme, et leur dogmatisme absolus délaissant les jeunes qui ont, eux, le sentiment d’etre des épouvantails ambulants, il n’est pas rare de voir un jeune ( ou une jeune !) refuser les carcans établis.

Lors de ma chronique du tome précédent, J’avais parlé du sentiment d’appartenance qui caractérisait Guts. La rencontre avec le jeune Isidro va dans ce sens, je veux dire que dans peu ( difficile à dire car l’auteur n’a pas l’air pressé !) de temps Guts créera un groupe et/ou une famille. Ce qui ira à l’encontre du « loup solitaire », parfois d’une grande réussite ( les titres de Sergio Léone !) et d’autres fois d’un ratage complet, et de son romantisme mollasson qui va avec. La grande question est : « Qui composera ce groupe ? ». Après l’interaction avec le vieux forgeron, une autre interaction fait son apparition celle du cavalier squelette. Il était déjà apparu devant Guts lorsqu’il était au plus bas, par là-meme il servait d’empreinte, mais plus étrange encore il lui fournissait les armes psychiques et matérielles. Cette fois-ci Guts interagira seul avec la nouvelle occultation, ce sont les questions du recul, du zen, de la méditation, en somme de la passivité qui en prennent un coup. Il est certain que ce n’est pas dans une mise à l’écart, dans une position de la tortue, ou de se recroqueviller comme un ver de terre qui résoudra notre possibilité d’interaction. Et surtout, on se rend compte que c’est un pied dans la mort qu’il découvre le sens de sa vie.( il serait interessant de parler de ceux qui, de nos jours, créent leur propre drame pour (re)découvrir le sens de leur vie !)

Faire balader Casca permet à l’auteur de nous faire découvrir « tout un monde » au pied de la tour des chatiments. Cette jeune femme représentant un doute dans toutes les convictions de meurtre de notre héros. Il est interessant de remarquer que l’auteur ne s’attarde aucunement sur le manque de vivre qui sévit tout en étant une composante importante de la situation alors que les réfugiés affluent de plus en plus, mais plutot sur les rituels archaiques. Le jeune Joachim les découvrira à ses dépends.
Luka, quand à elle , a mis en place une structure d’entraide entre filles de joie, et un système équitable des récompenses. A contrario, le grotesque Mozguz tenant des propos d’une bondieuserie creuse, gère sa hiérarchie par la torture et la volonté Divine. C’est lors d’un Dialogue entre l’inquisiteur et Farnèse qui nous permet de voir ou elle veut en venir, souvent conduire les hérétiques vers le bucher, faisant suite à une sollicitation durant sa jeunesse lui permettant de fuir ses souffrances. On s’amuse à scruter les réactions du jeune Serpico, l’auteur en fera surement quelque chose de ce garçon, on remarque qu’il est sceptique devant les propos médiocres de Mozguz et surtout qu’il n’est pas très chaud lorsque l’on brule des dissidents à la foi en vigueur. Bref, c’est un véritable microcosme qui s’offre à nos yeux, mâtiné d’une discrimination silencieuse.

Là ou l’auteur est brillant, c’est dans la manière d’aborder cet ensemble, de ne pas nous proposer de formules toute faite, de distiller une finesse affective rarement atteinte dans mes lectures. Le titre a un tempo proche du nectar des Dieux, à chaque page il m’impressionne par la désinvolture rigoureuse de son écriture. Les codes utilisés par l’auteur sont évidents mais il ne faut pas les observer en tant que tel, mais bien en tant qu’une multiontogenèse. Un autre auteur exploiterait d’une manière maladroite la puissance jubilatoire d’un tel titre. Une œuvre qui a accomplit le tour de force de me faire apprécier l’Heroic-Fantasy.
Une brillante perle noire.
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