ps : A te lire Obi, tu me sembles nettement plus raciste et extrèmiste qu'une grande partie des 800 000 votants VB...
Tiens, une idée ... si on renégociait "une fois" l'Orange-bleue - et je précise que je n'ai pas voté pour :siffle: - sans la NVA et le FDF pour voir ce que cela donne
clairement. d'où, ce qu'il me faut, c'est mon état indépendant à moi, de moi et avec moi.
je ne vois pas vraiment le problème européen qui se poserait en cas de scission.
La Tchéquie et la Slovaquie sont un parfait exemple de séparation réussie.
Bruxelles pourrait se voir par exemple attribuer le rôle de capitale fédérale de l'Union et donc ne plus être ni flamande ni wallone mais européenne.
... pleins de sondages ont été faits (aussi bien en Wallonie qu'en Flandres), et une grande majorité souhaite le maintien de la Belgique ...
En 2012, la Belgique devrait encore exister pour 85 pc des Wallons et des Bruxellois francophones mais ce n'est plus l'avis que de 79 pc des néerlandophones. Et si on leur pose la même question à l'horizon de 2017, ils sont encore respectivement 62 pc et 60 pc à l'estimer.
Un constat : les Bruxellois qui vivent au quotidien la cohabitation communautaire émergent aussi comme ceux qui croient le plus à la poursuite de l'expérience.
De quoi se montrer relativement optimistes ? L'on n'ira pas jusque-là lorsqu'on constate par ailleurs que la perception de la crise actuelle amène pratiquement un Flamand sur deux à penser que le citoyen belge serait gagnant d'une séparation entre francophones et néerlandophones. Par contre, ce n'est l'avis que de 11,2 pc des francophones dont 85 pc rejettent ce scénario du pire.
Là encore, les Bruxellois sont les plus irréductibles opposants (près de 91 pc), suivi de peu par les Wallons (80,3 pc). Par contre, les Flamands sont nettement plus divisés puisque 47,6 pc d'entre eux seraient favorables à une scission mais presque autant ne le pensent pas.
Pour sortir une fois pour toutes de l'imbroglio communautaire ne faudrait-il pas dès lors organiser une consultation populaire ? L'idée agrée tant les francophones que les Flamands mais de manière plus restrictive en Flandre : si c'est l'opinion de 82,5 pc des francophones, ils ne sont que 6 Flamands sur 10 à le penser. Lorsqu'on ventile les données par région, ce sont une fois encore les Bruxellois qui plaident le plus pour une telle formule (90,7 pc) pour 80 pc des Wallons et 62 pc des Flamands.
Les questions que tu poses sont plutôt pertinentes. Et sont les principales raisons (avec, aussi, la gestion de la dette publique et les pensions) pour lesquelles la scission n'aura jamais lieu.
Difficile de répondre avant de voir les effets... Mais il faut bien constater que le produit "Belgique" s'exporte plutôt bien (et pas seulement le chocolat ou la bière, comme l'a maintenu Leterme il y a qq mois). Alors, dans un monde où l'internationalisation prend de plus en plus de place, il me semble très difficile de vendre le produit "Flandres" ou "Wallonie". C'est, disons, une abérration stratégique
Bien sûr. Le gros problème, comme indiqué dans ces derniers jours dans une certaine presse, c'est que la génération actuelle d'hommes politiques:(...)
Ce manque d'expérience et de connaissance ne joue absolument pas en faveur d'une solution au problème.
A quoi cela est dû? Un manque d'intérêt pour l'autre communauté? Sans doute. Cela se retrouve aussi chez le citoyen lambda. D'ailleurs, à ce niveau-là, il faut épingler la presse (perso, j'aime taper sur la presse - il faut bien avouer qu'ils sont rarement blanc comme neige). Combien de fois a-t-on fait une interview d'un homme politique appartenant à l'autre communauté linguistique? Et ce, même pour des questions qui les concernent directement. Par exemple, côté francophone, il était fréquent qu'en cas de question sur le budget fédérale (au main d'une ministre néerlandophone), la presse francophone interroge un ministre francophone (Reynders ou Onkelinx), pas nécessairement spécialiste du sujet.
Alors, comment sortir de l'impasse? Difficile à dire. Mais il me semble que l'approche actuelle préconisée par Bébert II est correcte: prendre conseil auprès de gens d'expérience ayant connus les discussions communautaires des années 70 & 80.
D'un point de vue constitutionnel, le Roi est un eunuque. Comme on dit: "Le Roi règne mais ne gouverne pas". (...)
Donc, grosso modo, le Roi n'a aucun pouvoir, du moins au sens strict. Tout au plus peut-il arriver à suggérer certaines choses.
Dans le cas qui nous occupe, ce sont tjrs les politiques qui ont la main. Et la meilleure chose qu'ils peuvent faire, c'est redevenir raisonnable, et ce des deux côtés de la frontières linguistiques. Le fédéralisme d'union (comme on l'appelait dans les 80's) est encore fort jeune en Belgique et, il est vrai, encore imparfait. Certaines réformes sont nécessaires afin de mieux faire fonctionner la mécanique.
Et, à l'avenir, pour éviter les situations comme celle que nous sommes en train de vivre, il faut préconiser un meilleur dialogue entre les communautés. (...)
Non. Et je ne suis pas plus belgicain qu'un autre... Mais, il me semble, la séparation n'a aucun sens. Si aujourd'hui la Flandre propère d'un point de vue économique, ça ne durera pas éternellement. Et attention au retour de flammes. Notamment qd il faudra payer les pensions (il y a bien trop de vieux en Flandres et qd viendra l'heure de casquer pour eux, la pression sur les jeunes sera énorme, ce qui risque de mener à un clash, comme on dit chez nous ). Tout ça pour dire que la séparation est une solution à court terme (le court terme étant un concept prépondérant dans notre société "moderne", malheureusement).
Sans compter que la Belgique héberge également l'OTAN...
Ceci dit ... y a eu pas mal de crises politiques bien plus graves en Belgique ces 30 dernières années
Ceci dit ... y a eu pas mal de crises politiques bien plus graves en Belgique ces 30 dernières années
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