... sauf qu'il faudrait pas faire un recensement dans les 6 communes à facilités et pas uniquement à Rhode St Genèse.L'indépendance de la Flandre selon le scénario tchécoslovaque est tout à fait réaliste et ne constitue pas un drame géopolitique. C'est la Flandre qui quitte la fédération belge. Cela signifie que ce qui reste de la Belgique (Wallonie et Bruxelles) demeure le Royaume de Belgique, un Etat francophone de 4,5 millions d'habitants.
- Les 6 millions de Flamands et les 4,5 millions de Belges (de la nouvelle Belgique) se partagent la dette de l'ancien Etat commun, selon un calcul le plus juste possible pour les 2 parties.
- La Belgique ne demande pas son rattachement à la France, puisque les Belges francophones sont particulièrement attachés à leur identité belge. La France a tout intérêt à voir émerger ce nouvel Etat francophone à sa frontière nord, qui sera un allié culturel précieux au sein de l'UE.
- Les Flamands seront libres de se choisir une capitale sur le territoire de l'actuelle Région flamande (donc, hors de Bruxelles la francophone) : soit Anvers (logiquement, car ville au prestige international, près de 1 million d'habitants), soit Gand, capitale historique.
- La nouvelle Belgique, quant à elle, héritière de l'ancien état belge, conservera son roi, son drapeau, éventuellement un régime fédéral entre la Wallonie et Bruxelles. La Belgique reconnaitra ses 2 minorités linguistiques nationales dans sa constitution : les Germanophones des Cantons de l'Est en Wallonie, et la minorité néerlandophone établie à Bruxelles (où elle représente moins de 10% des habitants), qui bénéficieront de droits linguistiques garantis localement.
- Un référendum serait tenu à Rhode-Saint-Genèse pour le rattachement à la Belgique (et une continuité territoriale entre la Wallonie et Bruxelles) de cette commune majoritairement francophone.
- La future République flamande, quant à elle, serait bien inspirée de signer la charte européenne des minorités nationales et de reconnaitre, dans sa constitution, des droits à son importante minorité francophone (environ 5% de la population en Flandre) concentrée autour de Bruxelles dans le Brabant flamand.
Tous ces dossiers feront partie de la table des négociations, et nul doute que la vieille culture politique ouest-européenne démocratique qui habite les négociateurs flamands et belges guidera les compromis adoptés.
Il n'y a rien d'insurmontable ni de terrible dans cette perspective de scission de l'actuelle Belgique en 2 nouveaux Etats bien européens et démocratiques. La mascarade de l'Etat commun Flamands/Francophones a assez duré en Belgique : nos intérêts communs sont si profondéments divergents qu'il est nécessaire de parvenir à s'entendre pour enfin vivre en bons voisins dans 2 Etats distincts et partenaires.
perso, ca me derange un peu, mais pour l'instant, les premiers ministres se sont toujours tenus au texte de la constitution qui dit qu'il ne peut être que belge, donc ni wallon, ni flamand, ni bruxellois.
j'espere que ca continuera dans la pratique.
)
"Les francophones doivent plus que jamais savoir qu'après cette crise, ils ne pourront échapper à un dialogue au sujet d'une réforme de l'Etat. Ceux qui refusent un fédéralisme approfondi pourraient bien devenir les précurseurs du séparatisme", a tonné vendredi l'éditorialiste du quotidien néerlandophone De Standaard.
Le flappy, par contre , à part en Hollande
Quitte à faire une confédération, pourquoi ne pas faire un grand pays dispercé en Europe entre la Wallonie, la Suisse et Monaco? :siffle:
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