J'ai lu ce 38ème tome d'Astérix ce we (2 fois... j'aime bien me faire mal). Je pensais que j'avais raté un truc à la 1ère lecture, et en fait non.
C'est pas que c'est mauvais, c'est que c'est chiant. Il ne se passe rien. Astérix est spectateur (et il se prend un coup de vieux à côté des ados) et la file de V. n'a aucune personnalité ni aucun charisme (alors qu'on en attendait un peu quand on regarde la couverture).
Dès la première page, j'ai dû revenir en arrière pour m'assurer que je n'avais pas sauté la 1ère page : ça commence comme si on était déjà page 3 ou 4. le déroulé de l'histoire, on ne voit pas où ils veulent en venir. Le postulat "on vous confie la fille quelques jours parce qu'on va chercher un bateau"... bof. Après, on met 3 romains, un peu de pirates, du poisson pas frais, un méchant qui sert à rien, Epidemaïs pour justifier "ah oui, on le connait, on l'a déjà vu dans d'autres aventures"... et voilà.
Il y a quelques gags marrants et quelques vannes qui m'ont fait rire (oui, rire... Comme quand Obélix expédie un menhir sur Cétautomatix et Ordralfabétix en disant que la violence, ça sert à rien
), mais le message de fin... bof. Elle se barre avec le bellâtre au look vegan pour élever des enfants réfugiés africains et chinois dans les caraïbes... j'ai pas compris.
Côté dessin, pas grand chose à dire. C'est beau, conforme, fidèle. En fait, il y a 1 seul truc qui m'a piqué les yeux, sur la 1ère page (je me suis dit "ça démarre mal"...) : la posture d'Adrénaline sur la dernière case. Comment physiquement peut-elle être adossée au mur alors que la porte est fermée. Mon cerveau a buggué là...