alambix a écrit:yannzeman a écrit:Je l'ai lu d'une traite, et une seule fois, alors peut-être que quelqu'un va me détromper, mais :
Le problème actuel chez les jeunes (et les moins jeunes...), c'est la dépendance aux stupidphones et aux réseaux sociaux.
L'album n'exploite pas du tout cette veine, alors que la présence d'une jeune fille (et de ses copains) aurait pu justifier cela.
Maintenant, je ne jette pas la pierre aux auteurs, c'est peut-être difficile à transposer à l'époque romaine ; mais Goscinny avait ce talent.
Comme tu dis, difficile à transposer puisque que ce phénomène est (très) récent. Le transposer à l'antiquité reviendrait à laisser entendre que c'est un phénomène vieux comme le monde, et donc que nos ados "actuels" ne font que ce que tous les ados font depuis toujours. En gros, aucun choc générationnel.
Et perso, j'aurai trouvé çà ridicule d'essayer de transposer des iphones en pierre ou je sais pas quoi.
Et sinon, les réseaux sociaux, internet, tout çà fait déjà l'objet de très belles références dans "Le Papyrus".
yannzeman a écrit:alambix a écrit:yannzeman a écrit:Je l'ai lu d'une traite, et une seule fois, alors peut-être que quelqu'un va me détromper, mais :
Le problème actuel chez les jeunes (et les moins jeunes...), c'est la dépendance aux stupidphones et aux réseaux sociaux.
L'album n'exploite pas du tout cette veine, alors que la présence d'une jeune fille (et de ses copains) aurait pu justifier cela.
Maintenant, je ne jette pas la pierre aux auteurs, c'est peut-être difficile à transposer à l'époque romaine ; mais Goscinny avait ce talent.
Comme tu dis, difficile à transposer puisque que ce phénomène est (très) récent. Le transposer à l'antiquité reviendrait à laisser entendre que c'est un phénomène vieux comme le monde, et donc que nos ados "actuels" ne font que ce que tous les ados font depuis toujours. En gros, aucun choc générationnel.
Et perso, j'aurai trouvé çà ridicule d'essayer de transposer des iphones en pierre ou je sais pas quoi.
Et sinon, les réseaux sociaux, internet, tout çà fait déjà l'objet de très belles références dans "Le Papyrus".
A l'époque des romains et des gaulois, le papier n'existait pas non plus, et pourtant Goscinny avait trouvé le truc rigolo pour s'en passer : "écrire" (graver) sur des pierres (les scènes dans le batiment administratif de je ne sais quel album).
Le phénomène des réseaux sociaux n'est pas récent, il a au moins 15 à 20 ans, et il est devenu une plaie depuis l'avènement des stupidphones, à partir de 2007.
Les auteurs ont donc eu largement le temps d'inclure ce phénomène, par exemple en substituant les téléphones par des oiseaux (ou quelque chose comme ça).
C'était possible, ils sont passé à côté de ça.
Dommage.
Quant au choc générationnel, c'est quand même dans l'utilisation des réseaux sociaux, où les plus jeunes dévoilent toute leur vie, quand les anciens (ma génération) pratique la chose avec beaucoup plus de prudence (voire un certain désintérêt).
Je maintiens qu'il y avait matière à en faire quelque chose, et que les auteurs sont passés à côté de leur sujet, avec cette Adrénaline, adulée par les uns, recherchée par les autres, les affres du star système, etc...
yannzeman a écrit:
Le phénomène des réseaux sociaux n'est pas récent, il a au moins 15 à 20 ans, et il est devenu une plaie depuis l'avènement des stupidphones, à partir de 2007.
Les auteurs ont donc eu largement le temps d'inclure ce phénomène, par exemple en substituant les téléphones par des oiseaux (ou quelque chose comme ça).
C'était possible, ils sont passé à côté de ça.
Dommage.
yannzeman a écrit:Le phénomène des réseaux sociaux n'est pas récent, il a au moins 15 à 20 ans, et il est devenu une plaie depuis l'avènement des stupidphones, à partir de 2007.
Les auteurs ont donc eu largement le temps d'inclure ce phénomène, par exemple en substituant les téléphones par des oiseaux (ou quelque chose comme ça).
C'était possible, ils sont passé à côté de ça.
Dommage.
yannzeman a écrit:
Quant au choc générationnel, c'est quand même dans l'utilisation des réseaux sociaux, où les plus jeunes dévoilent toute leur vie, quand les anciens (ma génération) pratique la chose avec beaucoup plus de prudence (voire un certain désintérêt).
alambix a écrit:Aujourd'hui, facebook est surtout utilisé par les "vieux" et tous les parents ont un compte.
....
NB : je précise que je ne possède pas de téléphone portable, ni de compte facebook/twitter/instagram perso
alambix a écrit:yannzeman a écrit:Le phénomène des réseaux sociaux n'est pas récent, il a au moins 15 à 20 ans, et il est devenu une plaie depuis l'avènement des stupidphones, à partir de 2007.
Les auteurs ont donc eu largement le temps d'inclure ce phénomène, par exemple en substituant les téléphones par des oiseaux (ou quelque chose comme ça).
C'était possible, ils sont passé à côté de ça.
Dommage.
Les réseaux sociaux, internet, le net, twitter et compagnie, c'est le thème du Papyrus.
Et je le répète, ce n'est pas le thème de cet album. Ce n'est pas un album sur les ados, mais sur la fille de Vercingétorix qui n'accepte pas de suivre la voie que son/ses parents lui ont tracé. Et ce thème se répercute à la fin avec les fils de Cétauto/Ordralf, qui eux aussi ne veulent pas suivre la voie paternelle.
Y'avait pas la place de faire une critique de l'adolescence. Et çà aurait complétement discrédité le postulat de départ. Adrénaline n'est pas une ado idiote qui passe sa vie devant son "smartphone". Elle a une vrai revendication.
Fais-en une addict du téléphone, et tu donnes un visage complétement différent à l'intrigue.yannzeman a écrit:
Quant au choc générationnel, c'est quand même dans l'utilisation des réseaux sociaux, où les plus jeunes dévoilent toute leur vie, quand les anciens (ma génération) pratique la chose avec beaucoup plus de prudence (voire un certain désintérêt).
HS, mais c'est franchement cliché cette opposition des ados qui passent leur vie sur les "réseaux sociaux" et les "vieux" qui regardent çà d'un oeil détaché.
Aujourd'hui, facebook est surtout utilisé par les "vieux" et tous les parents ont un compte. Je ne compte plus le nombre de maman des copines de ma fille qui racontent leur vie sur internet ("oh trop triste, choupinette a une gastro aujourd'hui ...").
Quant à twitter, c'est quand même le moyen de communication préféré du président de la 1ère puissance mondiale (qui n'est franchement plus tout jeune), voire même de la classe politique française ...
NB : je précise que je ne possède pas de téléphone portable, ni de compte facebook/twitter/instagram perso
BDbilos a écrit:alambix a écrit:yannzeman a écrit:Le phénomène des réseaux sociaux n'est pas récent, il a au moins 15 à 20 ans, et il est devenu une plaie depuis l'avènement des stupidphones, à partir de 2007.
Les auteurs ont donc eu largement le temps d'inclure ce phénomène, par exemple en substituant les téléphones par des oiseaux (ou quelque chose comme ça).
C'était possible, ils sont passé à côté de ça.
Dommage.
Les réseaux sociaux, internet, le net, twitter et compagnie, c'est le thème du Papyrus.
Et je le répète, ce n'est pas le thème de cet album. Ce n'est pas un album sur les ados, mais sur la fille de Vercingétorix qui n'accepte pas de suivre la voie que son/ses parents lui ont tracé. Et ce thème se répercute à la fin avec les fils de Cétauto/Ordralf, qui eux aussi ne veulent pas suivre la voie paternelle.
Y'avait pas la place de faire une critique de l'adolescence. Et çà aurait complétement discrédité le postulat de départ. Adrénaline n'est pas une ado idiote qui passe sa vie devant son "smartphone". Elle a une vrai revendication.
Fais-en une addict du téléphone, et tu donnes un visage complétement différent à l'intrigue.yannzeman a écrit:
Quant au choc générationnel, c'est quand même dans l'utilisation des réseaux sociaux, où les plus jeunes dévoilent toute leur vie, quand les anciens (ma génération) pratique la chose avec beaucoup plus de prudence (voire un certain désintérêt).
HS, mais c'est franchement cliché cette opposition des ados qui passent leur vie sur les "réseaux sociaux" et les "vieux" qui regardent çà d'un oeil détaché.
Aujourd'hui, facebook est surtout utilisé par les "vieux" et tous les parents ont un compte. Je ne compte plus le nombre de maman des copines de ma fille qui racontent leur vie sur internet ("oh trop triste, choupinette a une gastro aujourd'hui ...").
Quant à twitter, c'est quand même le moyen de communication préféré du président de la 1ère puissance mondiale (qui n'est franchement plus tout jeune), voire même de la classe politique française ...
NB : je précise que je ne possède pas de téléphone portable, ni de compte facebook/twitter/instagram perso
Le problème peut venir des communiquant qui l'ont pré-vendu comme ça : "les ados débarquent au village". Donc même si Ferri est en effet parti plutôt sur la voie que tu décris, il y a beaucoup de lecteurs qui sont restés bloqués sur le pseudo-pictch primitif, et ceux là peuvent être déçus s'ils n'arrivent pas à s'en extraire et se faire une idée par eux-même, in-situ.
(un peu comme certains auront pu être déçus par le pseudo casque-écouteurs )
Nicolas84 a écrit: Et concernant Adrénaline, ils auraient pu en faire un personnage avec des qualités et des défauts, ce n'est pas interdit non plus.
Nirm a écrit:alambix a écrit:Aujourd'hui, facebook est surtout utilisé par les "vieux" et tous les parents ont un compte.
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NB : je précise que je ne possède pas de téléphone portable, ni de compte facebook/twitter/instagram perso
...
alambix a écrit:Nicolas84 a écrit: Et concernant Adrénaline, ils auraient pu en faire un personnage avec des qualités et des défauts, ce n'est pas interdit non plus.
Mauvais caractère, fugueuse, entêtée ...
alambix a écrit:Nirm a écrit:alambix a écrit:Aujourd'hui, facebook est surtout utilisé par les "vieux" et tous les parents ont un compte.
....
NB : je précise que je ne possède pas de téléphone portable, ni de compte facebook/twitter/instagram perso
...
Ah, j'avais oublié le fact-checker psychopathe
Donc je le redis : je n'ai pas de compte facebook perso. J'en utilise un pro, et mon épouse en a un perso (qu'elle n'alimente pas).
Donc, en tant que parents, nous l'utilisons, comme "quasiment" tous les parents (puisqu'il faut être précis). Suffisamment en tout cas pour être au courant de tout ce qu'il se passe chez les autres parents.
Mais moi, perso, tout seul, je n'en ai pas.
J'ajoutais cette nuance pour poser le contexte qu'il n'y a aucun parti pris dans ma démonstration.
Bon ce n'était de toute façon qu'un HS.
Brian Addav a écrit:ça devient de plus en plus surréaliste comme discussion quant à l'album...
yannzeman a écrit:
c'est le sujet de l'album qui est surréaliste.
parce qu'il est creux de chez creux, avec une morale cul-cul la praline, ringarde et complètement à côté de la plaque.
alambix a écrit:yannzeman a écrit:
c'est le sujet de l'album qui est surréaliste.
parce qu'il est creux de chez creux, avec une morale cul-cul la praline, ringarde et complètement à côté de la plaque.
On a tous compris depuis longtemps tes orientations politiques.
Mais qu'une adolescente, qui a jusque là toujours été préservée de tout combat (puisque personne ne sait qu'elle existe, c'est qu'elle doit être bien protégée), ne connait rien à la guerre et n'a ni formation, ni expérience, ni crédibilité, refuse de servir de chair à canon sous prétexte qu'elle a le même nom qu'un chef de guerre, çà me parait au contraire très juste.
Et encore une fois, les préoccupations sociales, écologiques, associatives ou humanitaires, on peut comprendre que ce ne sont pas les tiennes, mais c'est tout sauf ringard. Tout comme le parallèle final avec l'adoption des couples homosexuels. Pour le coup un sujet bien bien moderne, çà non ?
Nicolas84 a écrit:A sa place, j'aurais pris de la potion et aurais buté du Romain pour venger mon père Blague à part c'est tentant non?
Brian Addav a écrit:ça devient de plus en plus surréaliste comme discussion quant à l'album...
yannzeman a écrit:
Pardon, mais je n'ai vu aucune préoccupation sociale, écologique, associative ou humanitaire dans cet album...
yannzeman a écrit:
Après, ce n'est qu'un Astérix, mais encore une fois, dans le passé, cette résistance était plus marquée ; là, on s'accoutume à l'occupation, un comble !
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