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Astérix 38 : La fille de Vercingétorix

Pour discuter des séries et des auteurs de BD franco-belge, des nouveautés aux grands classiques. Ce forum est orienté "grand public".

Re: Astérix 38 : La fille de Vercingétorix

Messagede cyriella51 » 29/10/2019 11:23

Message précédent :
Monsieur A. a écrit:On dirait la fin d'un mariage trop arrosé lorsque ton beau-frère et ton meilleur pote te foutent la honte devant toute ta famille... :?

Franchement le gros gégé va nous manquer car comme ça Lellouche il fait pas envie !!! il est pas crédible , non ?
"pourvou" que cela " doure" :1848. MADAME MÈRE, alias Marie Letizia BONAPARTE
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cyriella51
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Re: Astérix 38 : La fille de Vercingétorix

Messagede viguigui33 » 29/10/2019 11:38

Le mystère UDERZO

Longtemps moins considéré que René Goscinny, Albert Uderzo est désormais le modèle des dessinateurs. Zep, Joann Sfar ou encore François Boucq rendent hommage au co-créateur d'Astérix, dont le style fascine.

"Uderzo est un des plus grands dessinateurs français et, chose curieuse, on parle rarement de lui en tant que graphiste, on ne remarque pas les choses superbes qu’il fait." André Franquin, le papa de Gaston Lagaffe, ne croyait pas si bien dire en 1985. Co-créateur d’Astérix, qui fête ses 60 ans ce mardi 29 octobre, Uderzo a reçu moins de lauriers que son complice Goscinny.

Le dessinateur partage pourtant avec le génial scénariste une part de responsabilité dans la réussite de cette série écoulée dans le monde entier à 380 millions d’exemplaires. Il y a du génie dans le dessin d’Uderzo, mais aussi du mystère. Un mystère qui fascine dessinateurs et dessinatrices, de Zep à Joann Sfar, en passant par Catherine Meurisse. Pour comprendre ce mystère, il faut remonter aux années 1930.

Autodidacte, Uderzo développe très jeune une mémoire visuelle et une faculté d’observation exceptionnelles. Grâce au cinéma burlesque (Charlot, Laurel et Hardy), la BD américaine (Flash Gordon, Popeye) et la culture physique, il acquiert divers atouts qui deviendront avec le temps l’essence de son style: grande expressivité des personnages, minutie de la mise en scène, connaissance très précise de l’anatomie humaine. Comme beaucoup de ses contemporains (Peyo, Morris, Franquin et même Goscinny), il rêve de faire de l’animation, mais se rabat, pour vivre, sur un art pas encore considéré comme tel: la BD.
"Avec ses mains, il fait marrer les gens"

Fasciné par la décomposition du mouvement, il adopte, dit-il, "un style 'mouvant', avec des gestes très exagérés", et produit ainsi "du dessin animé en BD, des dessins vivants". "Les dessinateurs comme Morris ou Uderzo sont arrivés à un moment où il y avait une fascination pour les premiers grands dessins animés de Walt Disney et avec leur culture graphique ils ont réinventé ça sur du papier", analyse Joann Sfar. L’exemple le plus frappant reste le gag d'Astérix (ou Obélix) propulsant dans les airs un Romain qui ne laisse derrière lui que ses sandales.
Obélix
Albert René 2019 - Obélix

Dessinant en parallèle Tanguy et Laverdure et Astérix, Uderzo doit livrer cinq pages par semaine. Il apprivoise de la sorte un nouveau style graphique, fusion entre réalisme et esthétique gros nez. Sans jurer avec les histoires, de plus en plus mordantes, la manière dont Uderzo représente l’architecture est de plus en plus détaillée. "J’ai toujours été très étonné par la profondeur qu’il arrive à créer en BD", précise le dessinateur et réalisateur Lorenzo Mattotti. "J’aime comment il dessine les rues, les bâtiments Quand il représente Rome, c’est tellement riche, tellement précis!"

Ce style atteint son apogée entre 1970 et 1973, période faste où sortent Astérix chez les Helvètes, Le Domaine des dieux, Les Lauriers de César et Astérix en Corse. Un style que tous les dessinateurs lui envient: "César est assez réaliste et d’autres personnages sont très caricaturés et tout cela cohabite parfaitement. Uderzo est un styliste: son trait est extraordinairement raffiné et intelligent", souligne François Schuiten.

"Il croit à ce qu’il fait et il fait jouer les personnages", complète Jean-Marc Rochette, le co-créateur du Transperceneige. Il voit en lui "un des plus grands acteurs comiques": "Pour moi, il est au niveau d’un Bourvil ou d’un Louis de Funès. Avec ses mains, il fait marrer les gens. Tout est drôle chez lui. On s’en rend compte lorsque tu fais dessiner Astérix par quelqu’un d’autre que lui."

"Si son dessin marque autant, c’est qu’il sait faire jouer comme personne ses personnages", complète Zep. "Ils ont une vraie fébrilité, ils vivent comme ceux de Franquin", précise le dessinateur François Boucq. Au-delà du jeu des personnages, ce sont les compositions très détaillées d’Uderzo qui fascinent.
"Il y a un mystère Uderzo"

"Il y a des planches qui sont pour moi mystérieuses", confirme Rochette. "Une des plus hallucinantes que je connaisse est celle où ils sont sur une carriole avec des tonneaux dans Londres et Obélix complètement bourré chante des chansons. Quand vous regardez le nombre de détails et de gens qu’il y a dans cette case, c’est hallucinant. Tout est nickel: ils jouent tous à la perfection. Ce mec est magique: il y a un mystère Uderzo."
René Goscinny (à gauche) et son complice, le dessinateur Albert Uderzo (à droite) dans les années 1970. -
AFP - René Goscinny (à gauche) et son complice, le dessinateur Albert Uderzo (à droite) dans les années 1970. -

"Chez certains dessinateurs, on peut retrouver des astuces pour dessiner moins et suggérer plus", analyse Jean-Yves Ferri, scénariste des nouvelles aventures d’Astérix. "Chez Uderzo, chaque case est un travail méticuleux. Les traits d’Uderzo sont d’une grande clarté. Il met la bonne dose d’énergie à chaque case." Pour cette raison, il est indépassable:

"Une de ses qualités est de mettre en scène des images relativement complexes où il se passe beaucoup de choses. Il n’oublie jamais ce qu'il raconte et ce qu’il doit mettre en avant pour que la compréhension du lecteur soit parfaite", souligne Benoît Mouchart, directeur éditorial des Éditions Casterman. Un jeu s’était d’ailleurs instauré entre le dessinateur et le scénariste d’Astérix: "Goscinny lui amenait des gags comme une provocation, pour voir s’il serait capable de dessiner ça. Et Albert l’était!", se souvient Boucq.

Si Goscinny est un maître du calembour et manie avec habileté les différents degrés d’humour, Uderzo a ajouté aux scénarios de nombreux gags visuels en s’amusant avec la typographie et des onomatopées, poursuit Benoît Mouchart:

"Je trouve dommage qu’Uderzo ait été un peu relégué derrière d’autres. Évidemment que Goscinny est génial. Il n’y a pas de discussions. Mais Uderzo a beaucoup apporté. On oublie qu’il a été co-créateur. C’est parce qu’Uderzo dessine un personnage massif avec un menhir sur le dos que Goscinny va décider de développer Obélix. Au départ, dans les premiers jets, il n’existe pas. Tout comme Idéfix. C’est un petit chien qui apparaît dans une case et qu’Uderzo a eu l’idée de garder pour qu’il suive Astérix et Obélix."

"Il ne se considère pas comme un grand dessinateur"

Uderzo a toute sa vie été complexé de ne pas avoir fait d’école artistique. Un complexe sur lequel il s’est souvent épanché en interview et qui a sans doute été renforcé par ce manque de reconnaissance critique. "Il en a souffert. Il y a un moment où on ne parlait plus que du scénario", confirme Rochette, qui se souvient du mépris que pouvait susciter Uderzo dans les années 1970: "Si je disais que j’étais fan d’Uderzo, tout le monde me regardait comme si j’étais un semi-demeuré. C’est comme lorsque je disais que j’aimais bien Louis de Funès: ce n’était pas de bon ton."

"C’est tout le problème du charisme de Goscinny dont bénéficient plein de scénaristes", complète François Boucq. "Son charisme était tel que quand on invitait Uderzo et Goscinny dans une émission, c’était Goscinny qui parlait. Uderzo semblait être un ouvrier. Mais c’est loin d’être un ouvrier! Cette déconsidération du dessinateur persiste aujourd’hui. On ne se rend pas compte à quel point c’est le dessinateur qui raconte l’histoire. On peut avoir un bon scénario, mais si je ne sais pas dessiner correctement ce que je veux raconter, ça ne fonctionne pas. Si on veut faire passer un gag dans toute son intensité, il faut être à la hauteur."

Uderzo a toujours préféré le pragmatisme aux grands discours sur l’Art pour justifier ses intuitions de mise en scène: "Il fait partie de cette trempe de personnes qui font et ne souhaitent pas expliquer comment ils font. Il est vraiment modeste, il ne se considère pas comme un grand dessinateur. Ce n’est pas joué", explique Benoît Mouchart. Le changement de considération opère dans les années 2000, "quand il commence à lever le pied et qu’une nouvelle génération de dessinateurs a commencé à dire que c’était un encreur de génie", note Rochette.
"Qu’on reconnaisse un grand artiste!"

C’est en effet l’encrage des planches d’Astérix qui suscite l’admiration et l’interrogation de ses pairs. Pour tenir la cadence face au succès de la série, et parce que des problèmes à la main le poussent à lever le pied, il se contente à la fin des années 1960 de faire des crayonnés très précis et de laisser à des personnes extérieures l’encrage des planches. Son frère Marcel l’aide à partir d’Astérix légionnaire en 1967.

La collaboration s’arrête en 1971: "Albert s’est brouillé avec son frère, parce qu’il voulait une part des droits d’auteur pour l’encrage", révèle Boucq. En 1974, le studio Albert-René ouvre ses portes dans la banlieue de Lille à Bénifontaine. Uderzo s’entoure d’une demi-douzaine de collaborateurs, dont Régis Grébent (chef du studio), les frères Frédéric et Thierry Mébarki (encrage et couleur) et Michel Janvier (lettrage).

Pour les albums de cette période, il est "difficile de savoir, même quand on regarde de près", qui s’occupe de l’encrage des planches d’Uderzo, indique Didier Conrad, actuel dessinateur d’Astérix: "Il paraît que le frère a fait Astérix chez les Bretons, mais il y a des trucs qui sont trop bien pour avoir été faits par lui. Si vous regardez Astérix aux Jeux Olympiques et Astérix Légionnaire, il y a des tas d’endroits où c’est super moche. Ce n’est pas gênant en lisant, seulement si on regarde de près. Par contre, Les Lauriers de César, c’est sûr que c’est Uderzo qui a tout fait." Jean-Yves Ferri renchérit: "Le Cadeau de César, c’est un souk, on ne sait pas qui a fait quoi. Il y a des dessins bizarres, des raccourcis." Cette situation a pu avoir des conséquences dramatiques, raconte Zep:

"Sur La Rose et Le Glaive ils recevaient les crayonnés d’Uderzo par demi-page. Ils encraient sur les crayonnés, puis ils les gommaient. À un moment, ils se sont dits que c’était un crime, qu’ils étaient en train d’effacer des dessins d’Uderzo! Pour La Traviata, ils ont donc fait un album de crayonnés où ils ont tout scanné. Il y a des planches d’Astérix qui se vendent des fortunes, mais si tu dis que telle ou telle planche est en fait de Michel Janvier et non d’Uderzo, ça la fout un peu mal."

Boucq milite depuis plusieurs années pour que Uderzo soit honoré par un grand musée national: "Albert est toujours vivant. Qui va lui faire une exposition à la hauteur de celles qui ont été organisées au Grand Palais sur Hergé et Hugo Pratt?" Même Goscinny a eu le droit à deux rétrospectives en 2017: "Uderzo a tout eu, mais une reconnaissance artistique serait bien pour lui. Il a eu l’amour du public, les albums, les films, mais qu’on reconnaisse un grand artiste. C’est toujours après la mort qu’on redécouvre le talent."

https://people.bfmtv.com/actualite-peop ... 94365.html
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Re: Astérix 38 : La fille de Vercingétorix

Messagede Nicolas84 » 29/10/2019 12:13

Brian Addav a écrit:Reparlons de l'album, si vous le voulez bien :D

Relu aujourd'hui, et je suis quasi d'accord avec Fantaroux.
Dans le genre, c'est excellent. En album jeunesse tout public (et ça a son importance), pour les gamins, pour ceux qui ne sont pas habitués à lire de la bd, c'est très fort. Et il y a plein de trucs à découvrir à la relecture.
Les vannes sont marrantes, pas trop ampoulées, certaines en toile de fond.
Quant au scénario, je suis toujours étonné de voir l'exigence de certains sur Astérix quand au noeud de l'intrigue tant il y une palanquée d'albums où le noeud dramatique n'est qu'un prétexte.

Et Conrad fait encore très fort dans la lisibilité (ou le démonstratif pour reprendre ses termes), et y'a qq planches qui se posent là je trouve. (les scènes de nuit dans la forêt).

On peut me rajouter dans la liste des avis positifs :-D


(sinon les différentes manières dont Obélix porte son menhir pour avoir l'air naturel m'ont bien fait marré aussi :D )


Pas trop d'accord avec cet argument. Certes les Astérix version Goscinny n'étaient pas des bijoux de suspense et le déclencheur était souvent basique (un enlèvement par exemple), mais c'est le développement qui faisait la différence. Parfois, on trouvait des moments d'émotion (entre Astérix et Obélix), parfois une vraie tension dramatique ("La Zizanie"), ou des clichés particulièrement bien exploités (les épisodes à l'étranger). La plupart du temps, c'était bien rythmé, l'histoire était plaisante à lire, on se laissait prendre par la fraîcheur et le dynamisme, et les quelques clins d'oeil et bons mots ne faisaient que rehausser le tout. Ici, on a l'impression que les clins d'oeil et "bons mots" constituent l'essentiel des épisodes, qui se lisent sans vrai plaisir. Il n'y a pas de rythme, pas de tension, pas d'émotion et beaucoup de remplissage. La vraie question est "a-t-on envie de relire les derniers épisodes?". A l'exception de la Transitalique (et encore...), non malheureusement. Dit autrement, le problème n'est pas que c'est moins bien, mais que c'est beaucoup, beaucoup moins bien...
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Re: Astérix 38 : La fille de Vercingétorix

Messagede BDbilos » 29/10/2019 12:18

A-t-on envie de relire... Ben justement je viens de relire le papyrus. Et bien bonne surprise en fait j'ai beaucoup apprécié. Nonobstant cet épisode dans la foret des carnutes, le reste tient au final bien la route.
Dernière édition par BDbilos le 29/10/2019 12:44, édité 1 fois.
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Re: Astérix 38 : La fille de Vercingétorix

Messagede Brian Addav » 29/10/2019 12:34

Nicolas84 a écrit:
Brian Addav a écrit:Reparlons de l'album, si vous le voulez bien :D

Relu aujourd'hui, et je suis quasi d'accord avec Fantaroux.
Dans le genre, c'est excellent. En album jeunesse tout public (et ça a son importance), pour les gamins, pour ceux qui ne sont pas habitués à lire de la bd, c'est très fort. Et il y a plein de trucs à découvrir à la relecture.
Les vannes sont marrantes, pas trop ampoulées, certaines en toile de fond.
Quant au scénario, je suis toujours étonné de voir l'exigence de certains sur Astérix quand au noeud de l'intrigue tant il y une palanquée d'albums où le noeud dramatique n'est qu'un prétexte.

Et Conrad fait encore très fort dans la lisibilité (ou le démonstratif pour reprendre ses termes), et y'a qq planches qui se posent là je trouve. (les scènes de nuit dans la forêt).

On peut me rajouter dans la liste des avis positifs :-D


(sinon les différentes manières dont Obélix porte son menhir pour avoir l'air naturel m'ont bien fait marré aussi :D )


Pas trop d'accord avec cet argument. Certes les Astérix version Goscinny n'étaient pas des bijoux de suspense et le déclencheur était souvent basique (un enlèvement par exemple), mais c'est le développement qui faisait la différence. Parfois, on trouvait des moments d'émotion (entre Astérix et Obélix), parfois une vraie tension dramatique ("La Zizanie"), ou des clichés particulièrement bien exploités (les épisodes à l'étranger). La plupart du temps, c'était bien rythmé, l'histoire était plaisante à lire, on se laissait prendre par la fraîcheur et le dynamisme, et les quelques clins d'oeil et bons mots ne faisaient que rehausser le tout. Ici, on a l'impression que les clins d'oeil et "bons mots" constituent l'essentiel des épisodes, qui se lisent sans vrai plaisir. Il n'y a pas de rythme, pas de tension, pas d'émotion et beaucoup de remplissage. La vraie question est "a-t-on envie de relire les derniers épisodes?". A l'exception de la Transitalique (et encore...), non malheureusement. Dit autrement, le problème n'est pas que c'est moins bien, mais que c'est beaucoup, beaucoup moins bien...


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Re: Astérix 38 : La fille de Vercingétorix

Messagede Blizzard_aok » 29/10/2019 12:39

Nicolas84 a écrit:La vraie question est "a-t-on envie de relire les derniers épisodes?". A l'exception de la Transitalique (et encore...), non malheureusement. Dit autrement, le problème n'est pas que c'est moins bien, mais que c'est beaucoup, beaucoup moins bien...


Il faudrait que je les relise tous.

Personnellement, je me souviens plutôt pas mal des pictes (mais peut-être parce que le retour d'Asterix était un énorme évènement et que je l'ai attendu de pied ferme).

Un peu moins bien du papyrus.

Et encore moins le transitalique qui est pourtant le dernier sorti.

J'ai jamais ressenti "le besoin" de les relire depuis la 1ère lecture.

Mais j'aimerai le faire prochainement quand même, moins par pur plaisir que pour me faire un avis "à froid".

Tout le monde trouve qu'à chaque sortie, c'est meilleur que les précédents. Mais je mettrai bien ça sur le compte de la nouveauté qui attraye.

Avec le recul, je ne trouve pas les Pictes plus mauvais que papyrus. Pas meilleur, ni même bon, mais si on excepte le dessin, (qui lui est en progression), niveau scénar ou situations... je suis pas sûr que l'un soit meilleur qu'un autre

Je ne trouve pas la reprise mauvaise du tout. Mais je la qualifierai plutôt de "fade".
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Re: Astérix 38 : La fille de Vercingétorix

Messagede alambix » 29/10/2019 13:33

Brian Addav a écrit:
Nicolas84 a écrit:
Pas trop d'accord avec cet argument. Certes les Astérix version Goscinny n'étaient pas des bijoux de suspense et le déclencheur était souvent basique (un enlèvement par exemple), mais c'est le développement qui faisait la différence. Parfois, on trouvait des moments d'émotion (entre Astérix et Obélix), parfois une vraie tension dramatique ("La Zizanie"), ou des clichés particulièrement bien exploités (les épisodes à l'étranger). La plupart du temps, c'était bien rythmé, l'histoire était plaisante à lire, on se laissait prendre par la fraîcheur et le dynamisme, et les quelques clins d'oeil et bons mots ne faisaient que rehausser le tout. Ici, on a l'impression que les clins d'oeil et "bons mots" constituent l'essentiel des épisodes, qui se lisent sans vrai plaisir. Il n'y a pas de rythme, pas de tension, pas d'émotion et beaucoup de remplissage. La vraie question est "a-t-on envie de relire les derniers épisodes?". A l'exception de la Transitalique (et encore...), non malheureusement. Dit autrement, le problème n'est pas que c'est moins bien, mais que c'est beaucoup, beaucoup moins bien...


Les goûts et les couleurs.
Moi je pense tout le contraire de ce que tu avances. par exemple.


C'est marrant j'allais répondre exactement la même chose.
Marrant comment certains érigent ce qui n'est finalement QUE leur point de vue en constatation irréfutable.

"A t'on envie de relire les derniers épisodes ?" Bah oui, je l'ai fait. Et çà passe beaucoup mieux l'épreuve du temps que certains Uderzo.
Perso, il y a certains Goscinny que je n'ai aucune envie de relire.
Quant aux "bons mots" qui constitueraient "l'essentiel des épisodes", il y en a justement beaucoup moins ici. Et par regroupement, facile de comprendre qu'ils faisaient partie du "cahier des charges", dont s'allègent aujoud'hui F+C.
Enfin, question "clins d'oeil et bons mots" constituant l'essentiel des épisodes, suffit de relire Iznogoud pour comprendre que c'était, aussi, une spécialité de RG ... :siffle:
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Re: Astérix 38 : La fille de Vercingétorix

Messagede Blizzard_aok » 29/10/2019 14:15

alambix a écrit:
"A t'on envie de relire les derniers épisodes ?" Bah oui, je l'ai fait. Et çà passe beaucoup mieux l'épreuve du temps que certains Uderzo.
Perso, il y a certains Goscinny que je n'ai aucune envie de relire.


Oui... enfin... attention quand même!

Tu compares du 50 ans d'âge avec quelque chose sorti durant cette décennie.

On revoit dans 50 ans ce que ça donne!
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Re: Astérix 38 : La fille de Vercingétorix

Messagede Xavier Guilbert » 29/10/2019 14:47

alambix a écrit:Marrant comment certains érigent ce qui n'est finalement QUE leur point de vue en constatation irréfutable.

Parce que c'est cela, s'assumer comme critique. C'est affirmer haut et fort son point de vue, et être prêt à le défendre, quand bien même tout le monde serait contre.
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Re: Astérix 38 : La fille de Vercingétorix

Messagede Nicolas84 » 29/10/2019 14:54

alambix a écrit:
Brian Addav a écrit:
Nicolas84 a écrit:
Pas trop d'accord avec cet argument. Certes les Astérix version Goscinny n'étaient pas des bijoux de suspense et le déclencheur était souvent basique (un enlèvement par exemple), mais c'est le développement qui faisait la différence. Parfois, on trouvait des moments d'émotion (entre Astérix et Obélix), parfois une vraie tension dramatique ("La Zizanie"), ou des clichés particulièrement bien exploités (les épisodes à l'étranger). La plupart du temps, c'était bien rythmé, l'histoire était plaisante à lire, on se laissait prendre par la fraîcheur et le dynamisme, et les quelques clins d'oeil et bons mots ne faisaient que rehausser le tout. Ici, on a l'impression que les clins d'oeil et "bons mots" constituent l'essentiel des épisodes, qui se lisent sans vrai plaisir. Il n'y a pas de rythme, pas de tension, pas d'émotion et beaucoup de remplissage. La vraie question est "a-t-on envie de relire les derniers épisodes?". A l'exception de la Transitalique (et encore...), non malheureusement. Dit autrement, le problème n'est pas que c'est moins bien, mais que c'est beaucoup, beaucoup moins bien...


Les goûts et les couleurs.
Moi je pense tout le contraire de ce que tu avances. par exemple.


C'est marrant j'allais répondre exactement la même chose.
Marrant comment certains érigent ce qui n'est finalement QUE leur point de vue en constatation irréfutable.

"A t'on envie de relire les derniers épisodes ?" Bah oui, je l'ai fait. Et çà passe beaucoup mieux l'épreuve du temps que certains Uderzo.
Perso, il y a certains Goscinny que je n'ai aucune envie de relire.
Quant aux "bons mots" qui constitueraient "l'essentiel des épisodes", il y en a justement beaucoup moins ici. Et par regroupement, facile de comprendre qu'ils faisaient partie du "cahier des charges", dont s'allègent aujoud'hui F+C.
Enfin, question "clins d'oeil et bons mots" constituant l'essentiel des épisodes, suffit de relire Iznogoud pour comprendre que c'était, aussi, une spécialité de RG ... :siffle:


Bon j'ai peut-être un peu débordé en me faisant le porte-parole des lecteurs nostalgiques exigeants :D
Bien sûr que tous les goûts sont dans la nature, mais j'essaie juste de donner mon ressenti, qui ressemble d'ailleurs à celui d'autres membres du forum, à lire leurs commentaires.
Personnellement je trouve qu'il reste encore beaucoup de jeux de mots dans ce dernier épisode, sans parler des nombreux clins d'oeil. C'était le cas aussi avec Goscinny, certes, mais je dis juste qu'à son époque, les épisodes ne reposaient pas seulement sur ça, mais aussi sur un sens du récit impressionnant de maîtrise.
Après, je n'essaie pas de convaincre quiconque, je sais que je n'y arriverai pas (c'est le charme des forums :D). J'expliquejuste en quoi les derniers épisodes peuvent laisser les lecteurs sur leur faim ;)
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Re: Astérix 38 : La fille de Vercingétorix

Messagede Nicolas84 » 29/10/2019 14:55

Blizzard_aok a écrit:
Nicolas84 a écrit:La vraie question est "a-t-on envie de relire les derniers épisodes?". A l'exception de la Transitalique (et encore...), non malheureusement. Dit autrement, le problème n'est pas que c'est moins bien, mais que c'est beaucoup, beaucoup moins bien...


Il faudrait que je les relise tous.

Personnellement, je me souviens plutôt pas mal des pictes (mais peut-être parce que le retour d'Asterix était un énorme évènement et que je l'ai attendu de pied ferme).

Un peu moins bien du papyrus.

Et encore moins le transitalique qui est pourtant le dernier sorti.

J'ai jamais ressenti "le besoin" de les relire depuis la 1ère lecture.

Mais j'aimerai le faire prochainement quand même, moins par pur plaisir que pour me faire un avis "à froid".

Tout le monde trouve qu'à chaque sortie, c'est meilleur que les précédents. Mais je mettrai bien ça sur le compte de la nouveauté qui attraye.

Avec le recul, je ne trouve pas les Pictes plus mauvais que papyrus. Pas meilleur, ni même bon, mais si on excepte le dessin, (qui lui est en progression), niveau scénar ou situations... je suis pas sûr que l'un soit meilleur qu'un autre

Je ne trouve pas la reprise mauvaise du tout. Mais je la qualifierai plutôt de "fade".


Je trouve que ça revient un peu au même...
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Re: Astérix 38 : La fille de Vercingétorix

Messagede Blizzard_aok » 29/10/2019 15:04

Non, "fade", ça veut dire "sans goût particulier".

Ca veut dire que ça laisse un peu indifférent. Que c'est pas quelque chose dont on va se souvenir ou qu'on va relire très souvent.

Est-ce que pour autant, ça veut dire que j'ai passé un mauvais moment en le lisant? Non!
Ni que je l'ai refermé avant la fin.

(je parle pour les 3 premiers opus, pas encore eu l'occasion de lire le dernier)
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Re: Astérix 38 : La fille de Vercingétorix

Messagede zigougoui » 29/10/2019 17:02

Salut ( à toutes surtout)! Ah ça faisait longtemps que je n'étais pas venue, mais mon investissement militante(e) pour la cause végane et féminine me prend tellement de temps que je vous avais presque oublié depuis le temps! hi, hi, hi! Mais bon, j'ai quand même pu lire le dernier asté!

J'ai a-do-ré! Pour une fois qu'une fille moderne est mise en avant! Je comprends que cet album chagrine ces messieurs bedonnants amateurs de muscles et d'odeurs de sous bras viriles, mais là désolé, moi, j'ai carrément adoré Ciprine! Euh,non pardon, Adrénaline... Enfin, on se comprend! Quelle beauté entre nous, c'est carrément la classe dans le contexte de Greta Grunberg qui lui ressemble en plus! :amoure: :amoure:
Bref, je tiens à ce que mon vote soit pris en compte dans votre petit sondage de mecs un peu neuneus ( à la mord moi le nœud) mais rigolo quand même!

Je reviens bientôt! Désolée, j'ai autre chose à foutre que d'épiloguer des heures avec vous sur vos tics nerveux à la con déclenchés à la lecture de tel ou tel jeux de mot, étant donné que vous êtres tous plus ou moins guettés par de l'Alzheimer précoce (ou non), ça n'a pas beaucoup d'importance!
Dernière édition par zigougoui le 29/10/2019 18:43, édité 1 fois.
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Re: Astérix 38 : La fille de Vercingétorix

Messagede nexus4 » 29/10/2019 17:10

Mais.... Y a une madame Corbulon ?!
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Re: Astérix 38 : La fille de Vercingétorix

Messagede Brian Addav » 29/10/2019 17:14

nexus4 a écrit:Mais.... Y a une madame Corbulon ?!


tudjieu, se permettre de genrer corbulon par la bande... même moi j'ose pas...


...


je suis scotché là...


[:lega]
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Re: Astérix 38 : La fille de Vercingétorix

Messagede Julosaurus Rex » 29/10/2019 17:20

J'ai une question :

Comment étaient accueillis les nouveaux albums Astérix à la grande époque Goscinny/Uderzo ?
Est-ce que les médias de l'époque étaient aussi divisés ? Tout d'abord, est-ce qu'on en parlait autant, déjà ?
><)))°> Vae Victis !!! <°(((><
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Re: Astérix 38 : La fille de Vercingétorix

Messagede Brian Addav » 29/10/2019 17:28

Julosaurus Rex a écrit:J'ai une question :

Comment étaient accueillis les nouveaux albums Astérix à la grande époque Goscinny/Uderzo ?
Est-ce que les médias de l'époque étaient aussi divisés ? Tout d'abord, est-ce qu'on en parlait autant, déjà ?


Uderzo et Goscinny se faisaient démonter. Des mecs qui chopent un succès en faisant rigoler les enfants, ça ne faisait pas sérieux.

D'ailleurs, j'ose le dire, mais si Goscinny n'était pas mort si tôt, jamais on ne lui aurait dressé une statue à son corps défendant vu ce qu'il prenait dans la tronche de son vivant :D
(et surtout c'était un autre temps niveau critique, comme l'a souligné cabarezalonzo page 48 de ce topic.
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Re: Astérix 38 : La fille de Vercingétorix

Messagede Julosaurus Rex » 29/10/2019 17:38

Brian Addav a écrit:
Uderzo et Goscinny se faisaient démonter. Des mecs qui chopent un succès en faisant rigoler les enfants, ça ne faisait pas sérieux.

D'ailleurs, j'ose le dire, mais si Goscinny n'était pas mort si tôt, jamais on ne lui aurait dressé une statue à son corps défendant vu ce qu'il prenait dans la tronche de son vivant :D
(et surtout c'était un autre temps niveau critique, comme l'a souligné cabarezalonzo page 48 de ce topic.


Merci Brian, finalement, et si j'ajoute l'avis de Cabarezalonzo, on est presque plus gentils à notre époque, alors que nous trouvons (pour la plupart), les anciens albums plus intéressants ...

Faudrait que je tombe un jour sur l'avis d'un journal sur la sortie de la "Zizanie", par exemple ...
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Re: Astérix 38 : La fille de Vercingétorix

Messagede Keorl » 29/10/2019 17:52

alambix a écrit:Enfin, question "clins d'oeil et bons mots" constituant l'essentiel des épisodes, suffit de relire Iznogoud pour comprendre que c'était, aussi, une spécialité de RG ... :siffle:

Goscini était un Grand, mais les bons mots c'était avant tout la spécialité de Greg. Y'a pas discussion.
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Re: Astérix 38 : La fille de Vercingétorix

Messagede BDbilos » 29/10/2019 17:58

Goscinny avait une idée précise à mon sens sur l'humour à employer suivant ses séries. Un humour de situation pour LL (quasi pas de jeux de mots, Morris détestait), un humour en clins d'oeil et quelques jeux de mots avec Astérix. Et avec Iznogoud il y allait carrément avec les pires jeux de mots dont il se délectait. Il me semble qu'il compartimentait beaucoup. D'ailleurs sans le savoir, pourait-on au premier abord penser que le scénariste e LL était le même que celui d'Iznogoud ? Pas sûr...
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Re: Astérix 38 : La fille de Vercingétorix

Messagede gill » 29/10/2019 18:29

Julosaurus Rex a écrit:J'ai une question :

Comment étaient accueillis les nouveaux albums Astérix à la grande époque Goscinny/Uderzo ?
Est-ce que les médias de l'époque étaient aussi divisés ? Tout d'abord, est-ce qu'on en parlait autant, déjà ?
Quand j'étais petit, j'ai entendu des ados/jeunes hommes (certainement lecteurs de Pilote) critiquer durement "les derniers Astérix qui baissent en qualité, surtout à partir du Chaudron".
Je m'en souviens encore, et j'en étais outré ! :shock: :x

A posteriori, je pense comprendre ce qui ne leur plaisait pas dans la série Chaudron, Zizanie, Helvètes, Domaine, Lauriers, Devin (en Corse n'étant sûrement pas encore sorti) : une tristesse ou une mauvaise humeur, par moments, auxquels ils n'étaient pas habitués. Pour eux, Astérix devait être joyeux, invincible et rebelle.
... mais franchement, fallait être difficile, quand même ! [:bdgest:2]
Je n'reconnais plus personne quand je suis en forum... Je n'juge qu'les idées, et c'est ça qui me plaît !
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