Lu cet "Astérix et la fille de Vercingétorix", finalement.
Graphiquement, ce n'est pas du Uderzo, cela se voit, mais j'ai déjà eu l'occasion de le dire des précédents albums de la reprise. Rien de nouveau, donc. Certains apprécieront que le dessinateur s'affranchisse du style Uderzo dans certaines vignettes, mais pour ma part, je ne suis pas fan de cette façon de faire.
Par contre, je suis surpris, cette fois, du tour assez ringard pris par l'histoire...
On dirait que cet album a été conçu en 1972 !
C'est digne de "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil", et tous ces films de cette époque là. Du flower power, assez ringard en 2019, parce qu'on a vu ce que ça a donné, et qu'on est heureusement passé à autre chose !
Adrénaline ne veut pas faire la guerre, et préfère s'intéresser à un type qui dessine des fleurs sur un bateau ; et elle part vivre loin des siens, sur un autre continent, avec comme par hasard un enfant de chaque race, à la façon des pubs Benetton des années 80.
Au passage, elle laisse son peuple sous le joug de l'empire romain. Un peu comme si la fille de jean Moulin laissait la France occupée par les nazis, pour aller s'occuper d'enfants à tahiti, alors qu'elle aurait pu devenir un symbole de la résistance.
Je sais bien que ce n'est qu'une Bd d'humour, mais dans le passé, les peuples que Astérix rencontraient continuaient la lutte, que ce soit en Corse, en (Grande-)Bretagne ou ailleurs. L'opression n'était pas un détail de l'Histoire.
J'ai également trouvé le loooooong passage en mer assez inutile, plus là pour remplir que pour servir l'histoire.