suzix@BDP a écrit:Oui la pédagogie c'est bien mais ce sont surtout des explications qu'il faut et des solutions. Parce que dans "pédagogie", à nouveau tu places le festival dans celui qui sait face à des ignorants. 'scuse mais c'est peut-être justement ce comportement qui rend fou certains.
Ben c'est le cas, au moins pour toi (et moi et d'autres) sur la manière de sélectionner les titres.
Les questions qu'on a posées à Xavier en témoignent.
Et je place juste la démarche d'expliquer que la double attente à des gens comme toi et moi, je ne parle pas des auteurs et éditeurs.
suzix@BDP a écrit:Et qu'est-ce qui te fait dire cela? Avec une telle mentalité on ne résout aucune situation non satisfaisante. "On ne peut rien chnager parce que ... rien n'est changeable"!
La logique et les réponses de S. Beaujean.
Si tu veux des sélections faites sur la qualité et uniquement la qualité, et représente la sensibilité du comité/jury faut accepter que tous les éditeurs ou les genres ne soient pas représentés. Or, ce n'est pas la demande, ni la tienne ni celle de yannzeman par exemple.
Pour résoudre un "problème" il faut le comprendre.
Or là, tu avoueras que concilier le besoin de reconnaissance de certains, l'envie de plaire, de faire parler d'autres ou encore de dire bravo à tout le monde,
sous cette forme ce n'est pas possible*.
suzix@BDP a écrit:non je ne la railles pas. Tu as mal lu ou mal interprété mon post. Justement je trouve que cela n'est pas aussi "divers" que certains veulent bien le dire. Alors oui, il y a de tout ... il y a aussi des femmes PDG des entreprises du CAC40 et des personnes issues de l'immigration. Il y en a. La diversité est-elle pour autant réelle?
Ben en disant "la diversité (mouais...)" tu railles l'argument avancé.
Ce que je dis c'est juste que chacun va voir la diversité qui l'intéresse.
Les éditeurs, le rapport hommes/femmes, l'internationalité des titres, le genre, le format...
Et ma réponse c'est ton intervention dans laquelle tu dis (en gros) "le festival est allergique aux 48cc".
À partir de là, tu vas argumenter que dans ce sens (la preuve avec JKJB).
Visiblement, ils ont lu ces albums là, mais ne les retiennent pas. Pourquoi en déduire qu'il y a discrimination sur ce format ? Peut-être, peut-être pas, mais affirmer que c'est le cas ou le contraire, ça ne repose sur rien en fait.
suzix@BDP a écrit:J'en sais rien c'est à toi de me dire à quoi rime la sélection "officielle" ... justement c'est la question que je pose.
Je n'ai pas la réponse, je ne la défends pas aveuglément, j'en ai pas lu la moitié.
suzix@BDP a écrit:Je n'ai pas proposé de ne mettre qu'un seul album par éditeur mais "au moins" un par éditeur (qui participe bien évidemment).
Ben même question, en quoi ça garantit d'avoir le meilleur ?
suzix@BDP a écrit:Ben si certains éditeurs ne sont jamais présents mais que d'autres le sont systématiquement et avec plusieurs albums c'est clairement une injustice.
C'est une manière de voir les choses.
Certains peuvent dire qu'ils ne proposent que de la merde.(
)
D'autres que ce qu'ils proposent n'est pas dans les goûts de ceux qui choisissent.
D'autres que ce qui choisissent sont blasés et veulent des titres qui sortent des sentiers battus/de la BD à papa/brise le mythe BD=Astérix et Spirou (pour citer les classiques universels qui sortent des nouveautés).
etc.
Et là ça pose 2 questions :
- Est-ce ceux qui choisissent changent souvent (pour avoir des goûts variés d'une année sur l'autre) ?
- Est-ce que le festival doit faire "tourner" les éditeurs sur ce principe (et donc avoir pour ligne éditorial de contenter tout le monde) ?
Ça renvoie, pour moi, aux messages de S. Beaujean et au fait que le festival devrait, pour beaucoup, faire un grand écart (et donc ne pas réussir à satisfaire tout le monde).
Du coup, on retombe sur le fait qu'il faudrait une manifestation annuelle pour remettre d'autres prix, organisée par les éditeurs (ou à leur initiative). Ce que S. Beaujean mettait derrière le terme d’évènement à tendance commerciale (c'est ma formulation, pas la sienne)
suzix@BDP a écrit:Les mots ont un sens et une importance.
ah ouais tu trouves toi qu'il n'y a pas de contestation!?
... ben je sais pas ce qu'il te faut!
Oui les mots ont un sens.
Quand je lis "sélection officielle du festival de Cannes", je ne me jette pas sur le code civil ou les derniers décrets pour voir si une loi est passée interdisant de trouver cette liste nulle/belle/bonne/naze.
Par contre, je comprends que c'est la liste du jury (de cette année) et qu'en ce sens, rien ne pour la remettre en question, la modifier (c'est ça le incontestable) mais ça ne m'empêche pas de la commenter en fonction de mes goûts.
* : Je n'ai pas de solutions, mais plutôt que tomber dans la paranoïa du "ils veulent pas de moi" on pourrait réfléchir sur les évolutions.
- Tu es d'accord que scinder le festival, enfin créer, à l'initiative des éditeurs, une manifestation qui s'intéresserait plus aux ventes et au public (en gros) serait intéressant.
- On peut aussi penser qu'élargir le panel de lecteurs, peut-être avec des auteurs, du public, seraient aussi intéressant pour apporter une variation dans les goûts.
- Et pourquoi pas rééquilibrer voire scinder les listes ?
Quand je vois 45 titres pour la sélection officielle et 5 en polar (12 en jeunesse et 8 en patrimoine), je trouve ça bancal.
Moins de titres en sélection officielle (et moins fourre-tout) déjà.
Et peut-être rajouter une liste ?