Ton découpage de mon extrait d'article en enlève, pour la majorité de tes remarques, le sens !
Cet article est à lire du point des auteurs dans le schéma actuel, il ne réfléchis que par rapport au schéma éditorial existant, pas sur le numérique en tant que tel dans un schéma idéal qui reste à penser.
Je ne vais pas tout reprendre, juste les principales pour lesquelles tu fais un contre-sens flagrant et trouble le message :
chinetok a écrit: le numérique risque donc de devenir LA solution du futur pour les auteurs,
Donc c'est certainement bien plus via le numérique que les auteurs trouveront leur salut que par les éditeurs!
Ici tu parles d'un futur hypothétique et d'un circuit sans maison d'édition. C'est une possibilité, mais pas traitée par l'article.
D'ailleurs à savoir si ça serait une bonne chose :
http://www.bdgest.com/news-1067-BD-C-es ... uteur.html
De toute façon aujourd'hui le numérique passe principalement par les maisons d'édition et les auteurs qui s'auto éditent font des livres papier... Mais on peut tout imaginer. Par contre reprocher à l'article de faire le constat de la situation actuelle est pour le moins étrange.
chinetok a écrit:Le partage des droits est actuellement des plus défavorables aux auteurs. Pour un livre papier, ces derniers touchent autour de 10 % du prix de vente, (...). Pour un livre numérique, les meilleurs contrats prévoient 17 %, pour un prix de vente inférieur et un coût de production pour l'éditeur négligeable.
Ce qui confirme que même dans le schéma actuel classique (donc via un éditeur), avec l'utilisation du numérique, ils sont gagnants. Donc où est le "méchant" numérique?
Les auteurs ne sont pas gagnants ! Le livre étant moins cher, un pourcentage plus élevé ne veut pas dire une rémunération plus forte, et l'éditeur n'a quasi plus de coûts fixes alors que l'auteur a toujours les mêmes !
chinetok a écrit:mener des campagnes contre l'idée de gratuité des biens culturels
Seul point sur lequel je suis d'accord
No comment vu ce que tu écris par ailleurs...
chinetok a écrit:Il faudra absolument limiter le nombre de prêts par fichier, et leur territorialité
Il faudra alors réviser le Code du commerce aussi car cela va à l'encontre du droit d'achat qui permet de jouir pleinement du bien acheté. Qui paiera pour un bien qu'il ne peut utiliser librement?
donc une fois de plus ce n'est pas le numérique qui est fautif, c'est la manière dont on l'exploite qui n'est pas encore adapté aux réalités de consommations, sans parler de la loi qui a un train de retard.
Il parle ici des fichiers de bibliothèque ! Donc pas d'histoire de code du commerce ?!
P.S : certes on peut le modifier, mais aujourd'hui la majorité est le format propriétaire. On voit bien pour un format source qu'il finit piraté... Il y a là un problème insoluble à mon sens. Et sans attaque personnelle tu es un bon exemple tu dis que :
1) tu n'es pas prêt à acheter si tu n'as pas le fichier source
2) tu es contre l'idée de gratuité du bien culturel (donc prêt à payer)
3) tu pirate Image (cf Low) qui fournit des formats sources à des prix attractifs à mon sens