Valerian et Laureline

[The Maze Echo]

Message précédent :
Elles sont ici.

[bone]

Une interview de Lupano (avec Christin)

(avec des infos sur le scénario)

[manub]

Impatient je suis. De lupano je suis fan.

[Papigaga]

Je viens de recevoir le 1er album « la cité des eaux mouvantes » de la collection Hachette " BD VALERIAN "...et je remarque un rajout de plusieurs planches et cases par rapport à mon ancienne BD de 1981..??

Est-ce bien normal ??

De plus la couleur a aussi évoluer...? (faut dire que les pages de 81 ont bien jauni)

ceci n'est donc pas une version de la BD d'origine....j'ai du mal à comprendre

Quand pensez-vous ?

[Nirm]

Alors, moi, il m'arrive de penser le matin, le midi et des fois le soir.
Même la nuit en fait !
Bref, je peux penser tout le temps mais souvent je ne pense pas...


Et sinon, plus sérieusement, l'album est annoncé avec 8 pages de plus sur le site hachette.
Du coup, les planches et cases rajoutées dont tu parles, elles se trouvent où ? À la fin de l'album ou au beau milieu de l'histoire ?
Tu as pu comparer avec ton édition de 81 (réédition de 77) page à page ?

[Papigaga]

merci nirm de ta réponse

un peu partout en fait .. des cases de rajouts début page 18...

version 81 p17 = version Hachette p18 rajout 4 cases bas de page +7 cases page 19
version 81 p18 = Version Hachette rajout p 20 1 cases
version 81 p 25 = version Hachette rajout p 28 2 cases en remplacent 1

version hachette Rajout planche complet p 29

version 81 p 37 = version Hachette modif p 41 1 case modif bas de page droite
version hachette Rajout planche complet p 42
version hachette Rajout planche complet p 43
version hachette Rajout planche complet p 44
version hachette Rajout planche complet p 45
version hachette Rajout planche complet p 46

version 81 p 39 = version hachette p 48 rajout 2 cases + 3 cases p 49
version 81 p 41 = version hachette p 51 rajout 5 cases bas de page....

et voila ...au final .
cela ne change pas trop le rythme

[lestercokney]

Cette histoire de Valérian est paru en deux volets ("la cité des eaux mouvantes" et "Terres en flammes") d'environs trente pages chacune dans le journal Pilote.
L'album Dargaud de 1970 présentait une version tronquée pour coller à une pagination classique.
On retrouvait la version complète dans les intégrales, et Hachette a visiblement préféré reprendre cette version plutôt que celle raccourcie.

[Papigaga]

Cette histoire de Valérian est paru en deux volets ("la cité des eaux mouvantes" et "Terres en flammes") d'environs trente pages chacune dans le journal Pilote.
L'album Dargaud de 1970 présentait une version tronquée pour coller à une pagination classique.
On retrouvait la version complète dans les intégrales, et Hachette a visiblement préféré reprendre cette version plutôt que celle raccourcie.

je te remercie pour l'info .
tu a fait comment pour l'avoir ?...site , bouquin ,magazine , ou note perso ? c'est toujours intéressant de partager ces sources d'avance merci

[lestercokney]

J'avais acheté la précédente intégrale Valérian de 2007, où donc on retrouvait la totalité des planches, avec une préface de Stan Barets expliquant les différents aléas éditoriaux.

[Thierry31]

MaJ du poster des couvertures

Bonjour

De Valérian et Laureline,
d’intemporels Agents spatio-temporels
… et d’une histoire de fin mal finie…

Dans ces quelques mots, portés par un intemporel Allegretto de la 7eme de Beethoven,
perdu dans les limbes de mes émotions après une plongée d’une dizaine de jours dans la saga de Valérian et Laureline, je voudrais relater ici deux humeurs sur la saga valériane :
- mon amour et respect immortels pour les pérégrinations d’un couple merveilleux d’aventuriers du temps et de l’espace, Valérian et Laureline, Christin et Mézières
- ma perplexité sur la toute fin/début de la saga d’un Valérian et Laureline sous l’emprise d’une petite boulette (et non pas l’Empire des mille planètes)

Simple spectateur d’un concerto spatio-temporel qui berce mon être depuis probablement 1977 ou 1978 où, âgé de 7 à 8 ans, je découvris Valérian et Laureline par les chemins de l’espace, à l’arrière d’une Renault 16 noire au skaï défraîchi, et par quelques autres albums empruntés par un petit cousin et une petite cousine par alliance (déjà à l’époque, existaient les familles recomposées) à un de leur oncle. Je me revois encore lisant pour la première fois ces cases de voyages merveilleux, à l’arrière de cette R16 qui filait dans la petite rue de Tournefeuille, en banlieue toulousaine, vers le dojo de mon cours de judo du samedi après-midi, à devoir patienter le temps d’un cours, de pouvoir fébrilement retrouver ces exotiques habitants tombés du ciel.

Je passais les jours, semaines et mois suivants à récolter toutes les histoires déjà sorties de ce couple fabuleux qui berça mon enfance à travers des mondes imaginaires pour le commun des terriens, jusqu’aux apothéoses surréalistes dans des stations de métro de spectres en perdition bientôt foudroyés dans les années 80…

pour finir par me perdre moi-même dans les méandres du temps et d’une jeunesse d’adulte emporté par les vicissitudes de la vie d’étudiant fauché et de jeune productif qui perd la mémoire de ses rêves passés pour plonger dans de mauvais rêves. Tout au plus me baladé-je sur les frontières pour ne redécouvrir que bien plus tard, bien trop tard, Valérian et Laureline, pourtant toujours présents dans un coin de mon esprit embrumé par les « foutues machines à rêve pour ne penser à rien », « toujours derrière de foutus écrans de technocrates pour faire fonctionner la mégapole ».

Ce n’est qu’après cet âge noir personnel, vers les années 2008, que Valérian et Laureline revinrent plus précisément et concrètement, dans le champ de ma conscience un bref instant désembrumé. En 2010, je lus pour la première fois d’un trait, la troisième partie de ce concerto spatio-temporel, des frontières à l’OuvreTemps, en l’appréciant sans vraiment l’apprécier mais pourtant ravi d’avoir rattrapé mon retard. Ce n’est qu’aujourd’hui, en août 2017 que je pris mon courage à deux mains pour relire TOUT Valérian et Laureline, trouvant la motivation de replonger dans les mauvais rêves jusqu’à l’OuvreTemps en une dizaine de jours, comme j’ai pu relire d’une traite et dans l’ordre, récemment, tout Michel Vaillant ou Buck Danny et quelques autres sagas.

Et là, la révélation ultime, fruit d’une vie de décantation, la perfection s’est révélée à moi…
J’ai découvert et redécouvert cette œuvre monumentale de Christin et Mézières que je tiens tout simplement à remercier pour leur univers, peuplé d’êtres admirables, attachants, parfois effrayants et même ridicules mais si vivants, si plein d’Amour.

Merci

Je ne vois pas quoi dire d’autre ou comment le dire si simplement. Ce merci renferme tout, à la fois partout et en tous temps. Car je ne vois aucune ombre au tableau… sauf…

Valérian et Laureline sous l’emprise d’une petite boulette…

Car n’oublions pas que l’univers recèle parfois des imperfections et quand bien même je ne saurais critiquer cette œuvre magistrale ou en vouloir aux Maîtres Christin et Mézières, je ne suis perturbé que par une coquille dans ce temple de la Science Fiction : la fin… plus précisément, les trois ou quatre dernières pages de L’OuvreTemps !

Un instant, j’ai cru voir un espoir, une ouverture vers une autre destinée, dans les « souvenirs de futurs » plus sereins. Mais non, ces souvenirs là s’arrêtent quasiment à l’équinoxe de la saga temporelle et spatiale, sur des héros incertains. Peut être, dans d’incertaines chroniques II de « souvenirs de futurs », les deuxième et troisième temps du concerto seront explorés et amèneront cette espoir d’une vraie renaissance !?

Car ce qui me perturbe dans cette fin, qui m’émeut comme si j’avais perdu des amis proches, c’est le sort réservé à Valérian et Laureline qui renaissent jeunes enfants dans le Paris du XXIème siècle.

Je peux comprendre que les Maîtres aient vu là l’occasion de replonger nos deux héros dans l’innocence de l’enfance, à la fois baignée dans les possibles de l’espérance et l’ignorance des grandes peines de l’existence.

Mais enfin, les faire renaître ainsi, c’est aussi les tuer, tuer tous les souvenirs de leur vie passée, les faire disparaître alors même qu’ils échappèrent aux paradoxes du temps. Même en lisant les BD de Monsieur Albert sur les aventures spatio-temporelles de deux agents de Galaxity, jamais ils ne retrouveront l’essence même de leur personne.
A la rigueur, passe qu’ils fassent confiance à un soi-disant nouveau Xombul (je veux bien le croire) dont leur expérience leur dicte pourtant de se méfier. Mais quand bien même ils prirent souvent des risques inconsidérés, sous de fréquentes et intuitives impulsions, comment croire qu’ils aient pu laisser Xombul paramétrer de dangereux choix, connaissant les nombreuses déviances possibles des voyages spatio-temporels ?

Je me plais à croire que déçu par la Galaxity qu’ils ont retrouvés pourtant telle quelle, mais surtout effrayés par le fait de devoir se séparer, au moins momentanément, à cause de leur chef, ils auraient plutôt choisis de se rebeller pou s’affirmer face à ce chef incompréhensif et tyrannique. Quitte à expliquer en détail ce qui se passa vraiment. Et si vraiment ce chef ne comprenait pas, qu’ils quittent éventuellement le service spatio-temporel pour continuer à vivre ensemble. Ils montrèrent leurs capacités à se débrouiller seuls dans d’autres espaces et d’autres temps. Tout plutôt que cette mort sous forme de soi-disante renaissance.

Alors, oui, un grand merci à vous, messieurs Christin et Mézières…
sauf pour la fin, qui heureusement, se situe à la fin,
et sur laquelle peut sans cesse se voir coller de nouvelles fins,
tout comme de nouvelles parties peuvent se rajouter à ce Point Central,
pour que continue éternellement le début de la fin
de Valérian et Laureline…

Je sais, c’est sans fin,
On n’a pas l’air fin,
mais fallait pas me laisser
sur ma faim.

Merci de me donner vos avis sur cette fin…

Bonsoir

[grelots]

Dans ces quelques mots, portés par un intemporel Allegretto de la 7eme de Beethoven,
perdu dans les limbes de mes émotions après une plongée d’une dizaine de jours dans la saga de Valérian et Laureline, je voudrais relater ici deux humeurs sur la saga valériane :
- mon amour et respect immortels pour les pérégrinations d’un couple merveilleux d’aventuriers du temps et de l’espace, Valérian et Laureline, Christin et Mézières
- ma perplexité sur la toute fin/début de la saga d’un Valérian et Laureline sous l’emprise d’une petite boulette (et non pas l’Empire des mille planètes)

Bel hommage
Pour la fin je n'ai pas encore tous lu l'ensemble de la série... Je te dirai après

[Giuseppe]

J'ai vu le film alors que je n'ai jamais lu un seul album (pas attiré pour un sous).

Je pense que je vais redire des choses déjà dites mais bon...
L'acteur de Valérian je n'ai trop rien à dire.
Par contre pour Laureline je trouve que Cara Delevingne ne fait pas naturel, je trouve qu'elle passe son temps à lever les sourcils et à taper des poses. Et le doublage !!!
J'ai plutôt aimé les effets spéciaux, l(es)' univers et les différents populations.
Le scénario est basico basique.

Au final j'ai aimé mais sans plus.
Irais-je voir les suivants... rien n'est moins sûr.

[pierryves]

J'avais acheté la précédente intégrale Valérian de 2007, où donc on retrouvait la totalité des planches, avec une préface de Stan Barets expliquant les différents aléas éditoriaux.

La dernière réédition de l'album simple de La Cité des eaux mouvantes (2010) incluait la version complète de l'histoire.

[bone]

Dans cet album



L'histoire est complète ?

[Albator78]

Oui! 28 planches pour "La cité" et 28 planches pour "Terres en flammes"!

[bone]

Merci, je suis rassuré

[han_solo]

Vu le film de Besson.
A l'image d'Adele Blanc Sec et Michel Vaillant, le réal a une troisième série de BD a son tableau de chasse
Au moins les futurs ayant droits de BD qui seront contactés par Besson pourront se décider en connaissance de cause ...

[pierryves]

Michel Vaillant n'est pas réalisé par Luc Besson.

[darkbreizh]

Michel Vaillant n'est pas réalisé par Luc Besson.

C'est vrai, il se contente d'être un des scénariste.
Scénari qui tient sur un timbre poste d'ailleurs...

[lestercokney]

Visiblement, les éditions Caurette prépare un second tirage de luxe d'un album de la série :

https://caurette.com/valerian-metro-chatelet

Quelqu'un avait-il vu (ou acheté) leur tirage de l'album "les oiseaux du maître" ?

[zourbi le grec]

J'ai finalement fini par voir le film.
Je n'ai pas passé un mauvais moment mais j'ai trouvé le film assez ennuyeux et long malgré le rythme trépidant.
Je passe sous silence le casting des héros car tout a déjà été dit à ce sujet. Pour le reste je ne peux que regretter la banalité du scénario, un méchant inconsistant, un rôle inutile pour qu'une starlette fasse son numéro.

C'est du Besson très correct pour ceux qui aiment ça mais toute ressemblance avec la bd serait purement fortuite