fringeous a écrit:pourtant j'ai été me renseigner sur leur site avant
Alors justement, j'y suis retourné pour vérifier.
Dans les mags Batman, ils donnent quoi comme infos ? Les dates, notamment.
Donc on voit que les Saga sortent après les Showcase. Donc c'est une indication.
Après, je te concède qu'ils auraient pu mettre les mags dans l'ordre de sortie, pas dans l'ordre alphabétique, ça aurait été immédiatement et visuellement plus clair, là, je suis d'accord. Mais les dates de sortie sont une indication quand même assez parlante.
fringeous a écrit:j'avais compris l'idée mais dans ce cas quel intérêt du dc essentiels si c'est du dc classique ? ça fait une 4eme collection et je ne parle pas du dc signature !
Mais comme tu le remarques, ce ne sont que des collections, des labels.
Ce qui importe, c'est qu'au sein de ces labels, ils ordonnent le matériel.
Par exemple, mettre les Batman de Morrison dans l'ordre, selon le principe d'une "édition raisonnée" (un peu comme ce que Delcourt fait avec Hellboy, par exemple), c'est quand même vachement mieux. Il fallait suivre trois supports différents chez Panini pour s'y retrouver (peut-être quatre, d'ailleurs…). Donc là, y a une volonté de simplifier, et les labels de collection, c'est jamais que le glaçage sur la pâtisserie, quoi.
fringeous a écrit:soutenir un produit qu'on aime oui
a tord et a travers non
Bah justement, je maintiens que leur approche est très claire, et que leurs supports sont bien rangés. Y a une unité de sommaire et de formats.
fringeous a écrit:encore plus qd le seul soutien qu'on peut donner viens du porte monnaie
Bah ouais, mais ça, c'est le principe : nous les lecteurs, nous payons.
fringeous a écrit:d'ailleurs la tu laisses sous entendre que si panini a perdu la licence dc c'est parce que les gens n'achetaient pas assez leurs produits
Pas seulement.
C'est un des points.
Mais pourquoi les lecteurs lâcheraient ? Parc99e que c'est dur à suivre, qu'il n'y a pas d'éditorial, que les séries passent par plusieurs supports.
Et dans le cas de DC, parce que les comics n'étaient pas autant mis en valeur que le catalogue Marvel : sorties tardives, moins de promo, moins de visibilité sur les stands de festival…
DC n'est pas facile à vendre, mais c'est quand même plus facile qu'en 1999. Simplement, il faut que l'éditeur s'en donne la peine.
fringeous a écrit:dans ce cas qu'est ce qui changerait la donne avec urban ?
La promo : ils ont une visibilité médiatique bien plus grande que Panini.
fringeous a écrit:a part leur politique, la qualité de l’édition et une bonne communication je ne vois pas
on en revient donc a ce que je disais sur la clarté de l'offre le suivi etc ...
Justement, c'est assez clair, je trouve : un cross-over orienté autour de Flash, la suite des Batman et des Green Lantern, qui sont les deux trucs les plus populaires du moment. Ces deux-là dans un format jusqu'à "Renaissance", puis le titre change pour la période "Renaissance".
Vraiment, sérieux, c'est clair.
Et pour les albums, y a une approche qui me semble également très limpide. Certaines séries vont directement en albums (Snyder, Finch…), ce qui évite de passer d'un support à l'autre. Les albums ont des sous-titres et des numéros, ce qui permet de les identifier assez facilement.
Sérieux, toutes les infos me semblent disponibles sur le site, et relayées par plein d'autres sites (ici, sur Buzz, sur Superpouvoir…) et commentées, donc l'info ne manque pas.
fringeous a écrit:si c’était aussi clair je ne serais pas venu poser des questions
et je suis aussi venu poser des questions pour être rassuré
je pense qu'il est normal de s’inquiéter un minimum
Oui, mais s'inquiéter est une chose, postuler d'emblée que l'éditeur "part dans tous les sens" en est une autre. Tu es passé très vite à des conclusions qui m'ont semblé erronées.
fringeous a écrit:au final ça reste le lecteur qui paye
et je pense que personne n'a par exemple envie de commencer une série dont la fin de l’édition n'est pas sure
Oui, mais ça, c'est le pari de l'édition.
On ne sait jamais ce qui marche ou pas (qu'on soit éditeur ou lecteur, d'ailleurs).
Après, le "jeu", c'est de soutenir ce qu'on aime. C'est la relation de base entre l'éditeur et son lecteur, leur "pacte social", en quelque sorte. Surtout dans une logique de publication en feuilleton.
Dans le cas d'un one-shot, ma foi, on peut se dire qu'on l'achètera plus tard. Mais un magazine ou même une série d'albums, dont le sort dépend en quelque sorte du succès des premiers volumes, l'engagement du lecteur se fait au début.
Après, je suis bien d'accord que les budgets ne sont pas illimités, et qu'au-delà des critères de sous, nos goûts et nos priorités nous imposent de faire des choix. Et que l'offre peut parfois être complexe, dense, trop grande, et difficile à comprendre. D'où nécessité de poser des questions.
Mais faut pas supposer trop vite que les éditeurs "partent dans tous les sens" et que dans cinq ans ils perdront la licence.
Jim