Et pourtant...
Chez Thompson, les personnages sont quand même salement retords et secoués, relit "The killer inside me" ou "1275 Ames" et tu verras que les flic sont tout sauf "routiniers", donc bon, pour l'esprit, on y est clairement.
Chez Elmore Leonard, si on est plus dans la deconnade niveau polars, ses premiers bouquins, où on trouve pas mal de westerns (puisque Brian citait les autres genres influençant Tyler Cross), dont la nouvelle qui donna 3H10 pour Yuma, où là encore on a des personnages forts et pas très recommandables.
Puisqu'on parlait de Parker, quelques pages avant, chez Westlake, même topo, les héros ne le sont que rarement, et on croise des pourris en veux tu en voilà.
Si tu regarde Bad day at black Rock, de Sturges, cité d'ailleurs dans le magazine Dragaud par les auteurs de la BD, tu vois que, même si c'est moins extrême, on a le principe de la bourgade repliée sur elle même avec une figure dominante qu'un élément extérieur va venir perturber.
Je reconnais que,étant en 2013, aujourd'hui on peut citer Tarantino comme référence dés qu'on aborde le cinéma (ou du coup la B) dit de "genre", mais dans le cas de l'album qui nous intéresse, ben c'est plutôt ailleurs que je les voit les influences.
Bon, perso j'arrête là le débat camarades, parce que j'ai un peu l'impression que chacun va rester sur ses positions et qu'on plombe un brin le topic.
Mais sans rancune aucune,
c'est toujours intéressant d'échanger sur un sujet qui nous plait