"The Rest Is Noise" - Echos musicaux...

[HOCHET Gabriel]

Message précédent :

No.

Trois fois que je les ai vu…..

Et je vous merde…..

[fanche]

Black Flag ou Minot Threat, vaste question.

Pourquoi choisir... les deux sont exceptionnels.

Pour ceux qui ne connaissent pas le mouvement Hardcore, je ne peux que vous encourager à jeter un œil à ce documentaire très bien foutu :

Tiens, j'ai maté ça hier, je ne savais pas l'importance de Bad Brains dans la mouvance (d'ailleurs ils étaient à part pour moi), ça remet bien les choses dans l'ordre

[makidoo]

et sinon je pense n'avoir jamais pris le temps d'écouter un titre des Strokes. la mode doit avoir été trop éphémère pour arriver à mes oreilles.

Je reviens sur ce concept de « mode » qui semble assez récurrent dans les posts de ceux qui n’ont pas mangé de ce pain là.
De quelle mode parle t’on ? Parce que soudain des journalistes écrivent des articles sur un (ou des) groupe(s) qui semblent sortir du lot pour je ne sais quelle raison, il s’agirait d’une mode qu’il faudrait fuir à tout prix ?
Alors il n’aurait jamais fallu écouter les Stones ou les Beatles à leur époque, considérés déjà comme des groupes pop pour midinettes par certains puristes blues en leur temps.
La presse s’est toujours emparée de « phénomènes » dans la musique, c’est comme ça.
Mais cette posture qui consiste à rejeter tel groupe parce qu’il y a une hype (montée de toute pièce par la maison de disque ou la presse), je trouve ça très ado...
Je l’ai fait en son temps, je n’écoutais plus que du punk ou de l’indé et s’il y’avait un petit succès commercial j’étais dégoûté (genre les Hot Pants, devenus ensuite la Mano Negra avec le succès que l’on connaît, et tant mieux pour eux), puis j’ai écouté Bernard Lenoir, me suis pris toute la vague Madchester avec plaisir, Nirvana, puis la Britpop avec encore plus de plaisir (j’adore Blur et encore plus Oasis et je vous emmerde).
Mais cette posture snob du genre « Ha t’écoutes ça toi ?! Moi j’écoute The Jungetrumpseker’s. Quoi, tu connais pas ?! Han mais c’est juste geniaaal ...! », ça me fait doucement rigoler.
Il y a eu The Strokes qui a vaguement fait une hype à l’époque, mais je me souviens de couvertures des Inrocks avec le « renouveau du rock » qui mettait en avant The Rakes et Maximo Park, ou encore Kaiser Chiefs et Bloc Party. Peu importe la qualité de ce qu’ils font (et qui s’en souvient encore ?), mais il aurait fallu ne pas les écouter juste parce que tel journal bobo élitiste en fait ses choux gras ? Mouais...
Quand quelque chose me plait, peu importe la hype (qu’elle soit fondée ou pas), je l’écoute, point.

[Olaf Le Bou]

et sinon je pense n'avoir jamais pris le temps d'écouter un titre des Strokes. la mode doit avoir été trop éphémère pour arriver à mes oreilles.

Quand quelque chose me plait, peu importe la hype (qu’elle soit fondée ou pas), je l’écoute, point.

t'as misé sur le mauvais canasson pour monter sur tes grands chevaux, c'est précisément parce que je ne suis pas la presse spécialisée (l'autre non plus d'ailleurs) que je ne suis jamais au courant de ce qui est in ou out et ne me positionne donc jamais en fonction du succès des artistes pour décider si j'aime ou pas. qu'on soit douze à l'apprécier ou bien des millions, c'est toujours une affaire de hasard si c'est tombé dans mon oreille. je me borne seulement à préciser qu'un groupe qui dure a plus de chance de favoriser ce hasard qu'un truc éphémère.

et j'aime beaucoup Bloc Party, alors que je n'ai jamais entendu parler de the Rakes et Maximo Park. là encore, le hasard des rencontres.

[makidoo]

J’ai juste relevé le terme mode dans ton post, ce n’était pas à charge contre toi
Et je ne monte pas sur mes grands chevaux, en fait je m’en tamponne le coquillart, c’était juste pour remettre une pièce

[euh... si vous le dites]

et sinon je pense n'avoir jamais pris le temps d'écouter un titre des Strokes. la mode doit avoir été trop éphémère pour arriver à mes oreilles.

Je reviens sur ce concept de « mode » qui semble assez récurrent dans les posts de ceux qui n’ont pas mangé de ce pain là.
De quelle mode parle t’on ? Parce que soudain des journalistes écrivent des articles sur un (ou des) groupe(s) qui semblent sortir du lot pour je ne sais quelle raison, il s’agirait d’une mode qu’il faudrait fuir à tout prix ?
Alors il n’aurait jamais fallu écouter les Stones ou les Beatles à leur époque, considérés déjà comme des groupes pop pour midinettes par certains puristes blues en leur temps.
La presse s’est toujours emparée de « phénomènes » dans la musique, c’est comme ça.
Mais cette posture qui consiste à rejeter tel groupe parce qu’il y a une hype (montée de toute pièce par la maison de disque ou la presse), je trouve ça très ado...
Je l’ai fait en son temps, je n’écoutais plus que du punk ou de l’indé et s’il y’avait un petit succès commercial j’étais dégoûté (genre les Hot Pants, devenus ensuite la Mano Negra avec le succès que l’on connaît, et tant mieux pour eux), puis j’ai écouté Bernard Lenoir, me suis pris toute la vague Madchester avec plaisir, Nirvana, puis la Britpop avec encore plus de plaisir (j’adore Blur et encore plus Oasis et je vous emmerde).
Mais cette posture snob du genre « Ha t’écoutes ça toi ?! Moi j’écoute The Jungetrumpseker’s. Quoi, tu connais pas ?! Han mais c’est juste geniaaal ...! », ça me fait doucement rigoler.
Il y a eu The Strokes qui a vaguement fait une hype à l’époque, mais je me souviens de couvertures des Inrocks avec le « renouveau du rock » qui mettait en avant The Rakes et Maximo Park, ou encore Kaiser Chiefs et Bloc Party. Peu importe la qualité de ce qu’ils font (et qui s’en souvient encore ?), mais il aurait fallu ne pas les écouter juste parce que tel journal bobo élitiste en fait ses choux gras ? Mouais...
Quand quelque chose me plait, peu importe la hype (qu’elle soit fondée ou pas), je l’écoute, point.

Complètement d'accord avec tout ça aussi.
Je me retrouve pleinement dans ton post.

Quand on suit de près l'actualité musicale, c'est forcé qu'on se coltine à la fois les tendances qui fonctionnent et les mouvements qui ne bénéficient pas nécessairement d'un éclairage médiatique massif des "faiseurs de modes".
Après, à chacun d'aller faire sa pêche et dénicher ce qui lui plait.
Pour revenir aux Strokes, si je n'ai pas adhéré à l'époque, ce n'est pas parce que c'était à la mode mais parce que je ne trouvais pas de réel intérêt à leur musique, par rapport à ce que j'avais pu écouter précédemment.
Mais en 2000, j'écoutais par exemple aussi bien des trucs expérimentaux bruitistes que Destiny's child.
Et aujourd'hui encore, je préfère par exemple largement Rihanna à Amy Winehouse (oui, je sais, c'est pas bien mais je m'en fous). Je n'ai rien a priori contre la musique étiquetée commerciale.

Sinon, Bernard Lenoir, j'ai toujours trouvé ça trop hype parisien à la remorque de ce qui se passe à Londres. Trop typé et manquant à mon sens d'éclectisme.

[makidoo]

Pour Bernard Lenoir, à l’époque il n’y avait pas Internet et c’était (pour moi en tout cas), le seul moyen de pouvoir entendre des groupes que je ne pouvais entendre nulle part ailleurs. Et je n’avais aucun autre point de comparaison.

[Olaf Le Bou]

Et aujourd'hui encore, je préfère par exemple largement Rihanna à Amy Winehouse (oui, je sais, c'est pas bien mais je m'en fous). Je n'ai rien a priori contre la musique étiquetée commerciale.

la meilleure des Amy Winehouse c'est Sharon Kovacs

[Pouffy]

Quand on suit de près l'actualité musicale, c'est forcé qu'on se coltine à la fois les tendances qui fonctionnent et les mouvements qui ne bénéficient pas nécessairement d'un éclairage médiatique massif des "faiseurs de modes".

Je me trompe peut être, mais je trouve que le monde de la musique est assez éloigné justement des "faiseurs de modes"... sorti des principales radio FM. Donc pour ce qui est Pop oui forcément, pour le reste... j'ai plus de mal. La presse spécialisée qui est vraiment sur des niches a pour moi très peu d'impact. Ca fait des années que Rock & Folk se paluche sur Last Train et Lemon Twigs, ce n'est pas pour autant qu'ils ont atteint le grand public (enfin un peu pour Last Train, mais c'est plus du à leurs performances scéniques).

Avant pour promouvoir un groupe et donc faire une mode tu avais :
- MTV (ou MCM pour la France) : là il n'y avait pas photo, tu avais les groupes (quel que soit le genre) qui passaient sur MTV et les autres (et pour les autres c'était très dur)
- Radio : les radios étaient plus ou moins spécialisées et mettaient réellement des groupes en avant (skyrock avec le rap)
- Magazine spécialisée : une foultitute de presse spécialisée avec chacun ses poulains (et je ne parle même pas des fanzines)
- Disquaire : rien ne vallait les conseils d'un bon disquaire
- Réseau : et oui avant Internet, comme tu ne pouvais pas tout acheter, tu écoutais ce qu'écoutais tes amis... meilleur moyen de découvrir des trcus

Aujourd'hui :
- MTV (& co) : diffuse désormais de la TV réalité (et il n'y a plus de sous pour les clips)
- Radio : dans le doute elles diffusent toutes plus ou moins la même chose... avec, pour le rock, beaucoup de vieux trucs... il faut dire que les labels ne poussent plus et qu'il n'y a plus d'engagement dans les radios
- Magazine : disparus (ou pas loin)... donc il faut s'appuyer sur des milliers de blogs ou chaines Youtube, donc c'est impossible
- Disquaire : disparus (ou pas loin)
- Réseau : désormais il y a Internet... donc tu as tout, tout de suite, sans aucun filtre... donc il est quasiment impossible de découvrir quelques chose
- Concert : aujourd'hui l'un des rare vecteur pour promouvoir un groupe

[Olaf Le Bou]

- Réseau : et oui avant Internet, comme tu ne pouvais pas tout acheter, tu écoutais ce qu'écoutais tes amis... meilleur moyen de découvrir des trcus

y'avait deux autres sources de découverte : les médiathèques et les marchands d'occases

quand j'étions étudiant, je rentrais chez moi tous les week-ends avec les piles de vinyles que j'avais achetés chez le dealer du coin et ceux empruntés à la médiathèque. un bon millier d'albums ainsi découverts, et des centaines de K7 enregistrées.
tant que j'ai été citadin j'ai continué de piller les médiathèques pour découvrir des trucs, bien souvent en laissant faire le hasard.

[Pouffy]

- Réseau : et oui avant Internet, comme tu ne pouvais pas tout acheter, tu écoutais ce qu'écoutais tes amis... meilleur moyen de découvrir des trcus

y'avait deux autres sources de découverte : les médiathèques et les marchands d'occases

quand j'étions étudiant, je rentrais chez moi tous les week-ends avec les piles de vinyles que j'avais achetés chez le dealer du coin et ceux empruntés à la médiathèque. un bon millier d'albums ainsi découverts, et des centaines de K7 enregistrées.
tant que j'ai été citadin j'ai continué de piller les médiathèques pour découvrir des trucs, bien souvent en laissant faire le hasard.

De même la médiathèque était une source inépuisable... surtout qu'avec mes copains de lycée, on avait compris comment fonctionnait les "suggestions". S'ils avaient 5 fois la demande pour le même album dans le mois, ils l'achetaient. Donc on se coordonnait... et on leur a fait acheter des trucs Quand j'ai vu Utopia Banished de Napalm Death dans les nouveautés je n'y ai pas cru

Les marchands d'occaz sont arrivés plus tard de mémoire... et oui j'y ai acheté également beaucoup de CDs.

[Olaf Le Bou]

- Concert : aujourd'hui l'un des rare vecteur pour promouvoir un groupe

ah oui, ça aussi ça existait avant : j'ai passé ma jeunesse à Bourges, j'ai fait des tas de découvertes entre 83 et 89 grâce au festival, des trucs que j'écoute toujours aujourd'hui et qui sont encore dans mes artistes préférés (Nick Cave, Kino, Dazibao, Dead Can Dance, Danyel Waro, Ali Farka Touré...)

[Pouffy]

Quelques infos sur le formatage du streaming

[Olaf Le Bou]

Pass 4 jours Hellfest 2022 en poche

[Pouffy]

Idem

[Olaf Le Bou]

et un pass en sus pour mon fiston


(maintenant faut que je revende mon billet pour le week-end d'avant, je ne vais pas enchainer les 2 w-e)

[Bolt]

Le contrebassiste Arthur "Juini" Booth mort à 73 ans.

Il débarque à New York au milieu des années 60 et et participe à la fièvre free jazz en jouant avec Albert Ayler, Pharoah Sanders, Freddie Hubbard, Sonny Simmons (mort en avril dernier), Marzette Watts... avant de rejoindre le Lifetime Ensemble de Tony Williams puis McCoy Tyner dans les années 70. Il rencontre Sun Ra à la fin des années 80 et intègre l'Arkestra après le décès du pianiste, au point d'en devenir un des nouveaux piliers de la formation live.

[Bolt]

Un petit pincement au coeur à propos du décès du Clown Prince of Hip-Hop a.k.a. Biz Markie, il était âgé de 57 ans.

D'abord repéré pour ses talents au beatboxing, il intègre le Juice Crew (Big Daddy Kane, le producteur Marley Marl, Roxanne Shanté, Kool G. Rap & DJ Polo, Masta Ace, MC Shan...), affirme déjà une personnalité axée sur des histoires potaches, ce qui le permettra de sortir son premier album Goin' Off en 1988, déjà bien accueilli.



Le suivant The Biz Never Sleeps est porté par le single "Just a Friend", qui résonne encore durant les années suivantes, et qui reprend avec humour le "You Got What I Need" de Freddie Scott.



C'est avec I Need a Haircut que Biz Markie se retrouve dans la tourmente que connaitront bien des producteurs hip-hop par la suite : les droits d'auteur sur les samples. Il revient pour un ultime essai, All Samples Cleared!, dont je ne me lasserai jamais de la pochette.



Après avoir épuisé ses sujets, Biz Markie entre dans le monde de la TV et du cinéma en jouant souvent le pitre, tout en enregistrant en dilettante.
Ses deux premiers albums tiennent encore un peu la route mais les suivants avaient déjà dépassé la date de péremption avant l'heure. Mais ce n'est pas tant pour ses disques que je retiens Biz Markie, mais plus pour sa bonhommie.

[Pouffy]

Daff Leppard, batteur du groupe Uncommonmenfrommars, est décédé le 16 juillet.



Le groupe avait fait un album avec les Burning Heads. Leurs titres ont été également repris dans un album hommage avec les groupes de la scène punk actuelle : Cooper, Guerilla Poubelle, Johnny Mafia, The Dead Krazukies...

[pabelbaba]

Nan... il était jeune. Je les avais vus un bon paquet de fois en live, sans être dingue, ils étaient bien plus pros que 98% du reste de la scène française et offraient de chouettes prestations.

[Bolt]

Peter Rehberg a.k.a. Pita, emporté soudainement par un infarctus, à 53 ans.

L'autrichien est un personnage essentiel depuis les années 90 des "musiques digitales". Après un disque en collaboration avec General Magic (Andreas Pieper et Ramon Bauer) en 1995, il trouve refuge sur leur label Mego et le co-dirige aussitôt. Mego s'arrête fin 2005, Peter Rehberg déménage les bureaux du défunt label à Vienne et lance Editions Mego, dans l'idée de sauvegarder le patrimoine accumulé. Il est surtout devenu un des labels les plus importants de ces dernières années dans les différentes branches de l'expérimental.
Il a également beaucoup collaboré avec par exemple Jim O'Rourke et Christian Fennesz (pour former Fenn O'Berg) ou Stephen O’Malley de Sunn O))) avec qui il jouait sous le nom de KTL.