Pouffy a écrit:à tel point, qu'au début des années 90, des groupes de rock posaient des stickers sur leur CD avec la mention "réalisé sans synthétiseur" (les Guns N Roses par exemple).
je veux bien que tu me dises quel album des Guns avait ce genre de stickers ?
Use your Illusion I : Je corrige le sticker se moquait de la new wave... la mention sur les synthé est dans le livret (je vais le cherché à la cave pour vérifier).
t'as la mémoire qui flanche, New Age, pas New Wave...
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Edit : Et je viens de vérifier, faut que tu réécoutes November Rain quant à ton histoire de synthé... (et Paradise City sur Appetite...)
Olaf Le Bou a écrit:le black metal serait donc une musique blanchie, curieux paradoxe
mais selon moi il s'agit parfois de retrouver des racines plus ancestrales que cela, l'iconographie viking et l'imagerie païenne sont davantage un rejet de la colonisation chrétienne que des racines noires du rock. et musicalement, il y a de multiples emprunts à l'héritage sami des populations arctiques. Et le fait que le metal se soit bien implanté dans des contrées aussi diverses que la Mongolie ou l'Indonésie ne plaide pas vraiment en faveur de ta vision d'une musique qui serait l'expression d'un conservatisme blanc.
Mouai...
Le metal c'est aussi un beau bordel... rien que pour les appellations c'est le souk. Dans le temps on appelait ça le hard rock sauf qu'aujourd'hui ça désigne autre chose... que dans les pays anglo-saxon on appelle ça le heavy metal, mais il y a alors une confusion avec la new wave of british heavy metal (NWOBHM pour les intimes)... et comme pour l'électro, le style a tellement été piocher dans les autres styles qu'il y a de tout.
Il y a effectivement une branche qui a été piocher dans le classique, d'où le nom de neo-classique, Malmsteen en tête, Iron Maiden mais aussi des groupe plus prog. comme Dream Theater et des groupe de death. Il y a aussi beaucoup de groupe de metal qui basent tout sur des grilles de blues.
Après le côté très blanc, oui il est indéniable, surtout dans les années 80... et dans les années 2000 avec la vague nordique... depuis, la musique métal étant une musique provocante et revendicative, les groupes émergents sont actuellement issus de pays d'afrique, d'amérique du sud, du moyen orient, etc..
Je finirais avec le black metal (pour ceux que ça intéresse allez voir les épisodes de papi kvlt sur youtube)... c'est avant tout une bande de couillons norvégiens à tendance fascisante qui a pris au 1er degré l'approche sataniste de la NWOBHM. C'est un peu comme dans les années 80s où tout le monde a cru que le cuir, les clous et les spandex c'était cool... alors que c'était simplement Rob Halford qui était à fond dans le SM gay. Comme quoi, sur un malentendu...
Le premier manifeste du black metal (le vrai) est le premier album de Bathory, en 83... Rien à voir avec la deuxième vague. En plus, Quorthon était Suédois. Et faut savoir que Bathory a fait 3 albums de Black, 6 de Viking, 2 ou 3 de Thrash. Pour le Wagner metal, quand on voit la pochette de Hammerheart ou bien de Blood fire death, difficile de le contester. Mais en effet, j'aime bien le Black (sauf Dimmu, c'est du Star Wars metal, me concernant), mais tout autant le Death, et même le Black Death.
Mais aussi, le Doom, le Thrash, le Power américain et européen, le metal plus conventionnel...
Et il existe plein de groupes que je n'aime pas, qui ne me procure pas le moindre plaisir auditif.
"Se vogliamo che tutto rimanga come è, bisogna che tutto cambi".
Le Complot a écrit:Le premier manifeste du black metal (le vrai) est le premier album de Bathory, en 83...
Oui... suivi de près par Celtic Frost qui étaient Suisse Si on ajoute ensuite les brésiliens de Sarcofago (plus tard certes) on s'éloigne de la Norvège.
euh... si vous le dites a écrit:Sinon, pour la filiation Clinton - Kraftwerk - Moroder, la proto-techno du Cybotron de Juan Atkins avec le morceau Clear. Ca date de 1983 et ça tabasse encore méchamment aujourd'hui :
Et samplé un nombre incalculable de fois (en vrai, j'ai un gros faible pour "Cosmic Cars").
euh... si vous le dites a écrit:tout renvoie à une musique rock qui se serait débarrassée de ses origines noires. Une musique blanchie. La volonté de placer ces musiques dans une continuité avec la musique classique occidentale me parait également relever, de manière plus ou moins consciente selon les personnes, de la même démarche.
C'était aussi vrai pour un pan du krautrock.
euh... si vous le dites a écrit:La techno de Detroit telle que je la décrivais plus haut est une musique fondamentalement progressiste. Au contraire, le Wagner-metal est une musique réactionnaire et profondément conservatrice.
Pour moi, l'identification d'une "scène" par la défense d'une esthétique et/ou de ses dogmes est déjà par nature conservatrice.
@pouffy à propos des musiques électroniques : ton ressenti me semble assez juste concernant la part la plus "pop" des musiques électroniques. C'était un carrefour entre les musiques électroniques "savantes" (qui prend son essor grosso-modo dans les années 50) et celles "bricolées" (Buchla, Moog, les japonais de Roland, et j'en passe...), même si ça coûtait une blinde jusque des années 70 pour celui ou celle qui voulait s'équiper. Ensuite, les genres étaient souvent liés à l'utilisation, aux contraintes et aux prix des instruments et machines : la TR-808, la TB-303 et le Roland SH-101 ont été fondamentaux aux Etats-Unis pour la House, puis l'Electro et la Techno, ainsi que le hip-hop jusqu'à l'avènement des samplers comme la gamme MPC ou la SP-12/SP-1200, on n'aurait pas parlé de swedeath sans la pédale Boss HM-2, etc...
Le Complot a écrit:Le premier manifeste du black metal (le vrai) est le premier album de Bathory, en 83...
Je me demande si ça relève plus de l'accident d'une influence imprévisible, que d'un réel manifeste, un peu comme Metal Machine Music.
Le Complot a écrit:Et il existe plein de groupes que je n'aime pas, qui ne me procure pas le moindre plaisir auditif.
Personnellement, je ne me penche pas sur les disques metal des années 80 et 90, hormis pour raccrocher les wagons entre les genres et comprendre un peu de quoi il en retourne. Je ne n'en écoutais pas du tout à l'époque et quitte à bouffer du metal, je préfère me pencher sur ce qui se fait actuellement, à tort ou à raison. Et par exemple ce qui m'a plu ces 2-3 dernières années dans le death vient pour pas mal du label 20 Buck Spin, je pense particulièrement à Tomb Mold ou à Cerebral Rot dans le genre qui bucheronne sans préavis. Dans une veine plus black, j'apprécie les inévitables BAN et Deathspell Omega, The Great Old Ones, Imperial Triumphant (il faut que j'essaie de développer un truc à leur sujet), Ruins Of Beverast, Oranssi Pazuzu pour le côté psychédélique imprévisible, The Gift Is a Curse pour leur mélange hardcore/black, Akhlys, Aoratos, etc... Je me rends compte qu'il y a pas mal de groupes que j'aime bien.
Allez, un petit coup de Imperial Triumphant :
Sinon, pour les profanes, le guide ultime du metal :
Bolt a écrit:Juste pour signaler que l'electro comporte une esthétique métallique, raide, mais avec de l'espace, produite massivement avec les TR-808. Et que c'est ancrée dans une partie de la scène techno de Detroit des années 80-90.
Il me parait aussi nécessaire de citer "Planet Rock" d'Afrika Bambaataa et les ramifications hip-hop (voire soul) avant que l'utilisation du sample ne soit quasi-exclusivement la norme à partir de 87-88.
En France, depuis la fin des années 90 je pense, le terme "electro" a été dévoyé, il est devenu un fourre-tout électronique qui n'a ni-queue ni-tête.
Pour compléter ce qui a été dit plus haut, les pionniers Juan Atkins, Derrick May, Saunderson écoutaient un dj (au sens animateur de radio) The electryfing mojo qui émettait sur une une radio local, il mélangeait héritage de détroit (Motown, Georges Clinton...), new wave US (Talking Heads, Devo...) et UK, electropop européenne et musique afro americaine. L
Bolt a écrit:Ensuite, les genres étaient souvent liés à l'utilisation, aux contraintes et aux prix des instruments et machines : la TR-808, la TB-303 et le Roland SH-101 ont été fondamentaux aux Etats-Unis pour la House, puis l'Electro et la Techno, ainsi que le hip-hop jusqu'à l'avènement des samplers comme la gamme MPC ou la SP-12/SP-1200, on n'aurait pas parlé de swedeath sans la pédale Boss HM-2, etc...
Je me souviens aussi de la révolution qu'avait apporté Cubase sur Atari ST en 89. Ainsi que tout le sampling possible... à la portée de tous avec les xxxtrackers.
Aujourd'hui ça parait normal de tout brancher sur une carte son et d'éditer, simuler tout ce qu'on veut, mais à l'époque c'était fou.
Bolt a écrit:Je me demande si ça relève plus de l'accident d'une influence imprévisible, que d'un réel manifeste, un peu comme Metal Machine Music.
Accident ou pas... les étiquettes sont arrivées bien plus tard et ont beaucoup changé. C'est facile de refaire l'histoire après coup en rangeant tout le monde dans des petits cases.
Bolt a écrit:Samedi soir, seul dans la chambre, lumière blafarde... Un son de guitare crade qui s'ouvre à une trance qui prend des atours de plus en plus heavy.
"Year Seven's on a school trip to Featherstone Castle And some wee scallywag's brung A Coca-Cola bottle containing a spirit."
Le barde de Newcastle Richard Dawson déroule sa prose désarticulée d'apparence cryptique, mais c'est en fait la phrase magique qui ouvre la boite à souvenirs, plus précisément l'adolescence. Morceau phare de son album Nothing Important (2014, Weird World), "The Vile Stuff" est une folk chamanique, tortueuse et brute de décoffrage. Idéal pour accompagner ces fins de journée ambrées.
Brian Addav a écrit:Edit : Et je viens de vérifier, faut que tu réécoutes November Rain quant à ton histoire de synthé... (et Paradise City sur Appetite...)
Mouia après une rapide recherche sur le net... s'est évoqué pour quelques groupes comme Queen, Tesla, Zappa, RATM...
Pouffy a écrit:Je me souviens aussi de la révolution qu'avait apporté Cubase sur Atari ST en 89. Ainsi que tout le sampling possible... à la portée de tous avec les xxxtrackers.
Aujourd'hui ça parait normal de tout brancher sur une carte son et d'éditer, simuler tout ce qu'on veut, mais à l'époque c'était fou.
C'est intéressant d'en parler parce que ça dresse une ligne sur la création dans les musiques électroniques : Aux Etats-Unis, c'était du hardware de seconde main acheté bon marché. En Europe, pour (tenter de) copier le son en provenance des USA, on a commencé à utiliser des trackers sur Amiga, Commodore, etc...
Bolt a écrit:C'est intéressant d'en parler parce que ça dresse une ligne sur la création dans les musiques électroniques : Aux Etats-Unis, c'était du hardware de seconde main acheté bon marché. En Europe, pour (tenter de) copier le son en provenance des USA, on a commencé à utiliser des trackers sur Amiga, Commodore, etc...
Ca coutait quand même une blinde... à l'époque j'avait un copain en BTS électronique qui fabriquait les cartes d'acquisition pour Atari ST. Et pourtant, il était riche (enfin ses parents), il avait un pedalboard ME-5, c'était le rêve.
Je me permets d'apporter mon petit grain de sel sur le métal et le classique.
En effet il serait ridicule de vouloir faire un lien entre le métal et le classique (pourtant deux de mes genres préférés). Il y a bien quelques emplois d'éléments classiques dans certaines groupes, certains albums, - comme à l'époque dans le rock progressif - mais bon, comme il peut y avoir des orchestrations dans la variété, ou le jazz. Ce qui donnera d'ailleurs de très mauvais albums de métal, le métal symphonique en étant le meilleur exemple. Il est très rare qu'un album sorte du lot, et que l'orchestre soit vraiment employé musicalement plutôt qu'ornementalement. C'est avant tout de l'illustration "façon classique", qui sonnera dans la majorité des cas comme une musique de film. La qualité de la musique dépendra donc du compositeur, et non du style, des styles croisés. Si tu fais écrire la réduction pour piano de "Petruschka" par Richard Claydermann, tu n'auras pas forcément un résultat très intéressant, ni très fidèle au modèle. Et il ne suffit pas d'avoir de la thune pour enregistrer un orchestre sur un album ou faire des concerts avec (parce que ça coûte horriblement cher) derrière une jolie chanteuse soprano, encore faut-il savoir composer, ou avoir engagé un bon orchestrateur.
De toute façon, dans le classique il y a déjà de tout. On retrouvera donc forcément toutes sortes d'inspirations plus ou moins classiques (selon les connaissances, goûts et talents de compositeurs) dans le métal. Je vous rassure, des gars qui savent composer de vraies belles musiques, ce n'est pas monnaie courante dans ce genre. Mais comme il y a beaucoup de synthés pour apporter un peu d'harmonie (plus de deux notes par accords) et de mélodie dans certains groupes, on est obligés de faire le rapprochement. La plupart du temps l'orchestre ne fera que souligner les autres instruments, sans chercher à apporter une autre couleur qui se détacherait de ce que le groupe rock ou métal joue déjà. Oui, bien souvent c'est totalement idiot, et beaucoup de temps et d'argent dépensés inutilement.
Mariage d'autant plus délicat, pour moi, que ce que je recherche dans le classique (de belles harmonies, de belles orchestrations, de beaux timbres d'instruments à cordes, à vent, de beaux passages lyriques, émouvants, déchirants, apaisés, et donc le plus souvent des mouvements lents) ce n'est bien évidemment pas dans le métal que je le retrouve, genre dans lequel je vais plutôt apprécier les parties de guitare (des harmonies plutôt dissonantes), le travail rythmique (plutôt polyrythmique ou décalée), la dynamique, l'énergie, une certaine folie, contenue ou débridée, bref, tout le contraire.
Mais il y a aussi parfois (et donc très rarement) de belles réussites. Que je ne vais pas m'amuser à citer, à chacun de faire son chemin si telle est l'envie. Ce sont bien souvent les guitaristes qui font de belles versions/citations d'oeuvres classiques. Quelques petits exemples cela dit, qui m'accompagnent depuis toujours.
- Mekong Delta = leur version de la Danse du Sabre est sympa - Septic Flesh (et ensuite Chaostar) = il y avait une belle recherche entre métal et symphonique sur leurs premiers albums (pas écouté depuis les années 2000) - Symphony X = l'album V the new mythology (du heavy métal progressif avec de belles orchestrations (samplées) et des emprunts à certaines oeuvres connues, un bon exemple serait leur The Death of Balance/Lacrymosa) - En guitariste de jazz aventureux, il y a aussi les très belles compositions symphoniques de Terje Rypdal, en particulier le concerto pour violon "Undisonus" et la magnifique partition "Ineo" qui pour moi compte parmi les plus belles de la musique dite "classique" (ça date de 1978) - En jazz il y a encore la belle "Symphonie 1" de Joe Jackson
J'ai découvert il y a quelques jours un album bien intéressant de 1996 entre métal et symphonique, avec un nom de groupe et d'album bien débiles, mais vraiment très intéressant Waltari "Yeah Yeah! Die Die!"
Mais, curieusement, selon moi, ce n'est pas vraiment l'usage d'orchestres symphoniques qui donnent l'aspect classique à une musique. Je trouve que la musique de Devin Townsend sur "Deconstruction" sonne très symphonique, alors qu'il n'y a que très peu d'orchestrations, mais par contre beaucoup de choeurs. Chez Townsend (qui est pour moi le Zappa du métal), c'est ce travail du "mur du son" avec ses nappes démultipliées qui donne cette impression de grande force orchestrale. Mais pour autant Townsend s'est toujours défendu d'aller vers le classique, genre qu'il ne connait pas et n'a jamais voulu aborder (jusqu'à son prochain album, me semble t-il, ou en tout cas un projet qu'il abordait il y a quelques temps)
Jolan, le gars qui n'a le droit de ne rien dire, sinon ses posts sont supprimés illico par Nexus.
@jolan, merci pour les quelques suggestions. Avec quelques à-priori, j'ai commencé à écouter V:The New Mythology. Je te concède avoir un peu souffert, mais bon, je crois comprendre ce qui t'attire. Et j'imagine que la dernière piste, qui semble être le morceau de bravoure, est celui que tu fais tourner en boucle. En tout cas, je ne me sens pas client pour le moment.
Ca m'amène à te demander ce que tu penses des trucs catalogués prog metal comme Dream Theater, Edge Of Sanity, Between the Buried and Me ou Animals As Leaders (je ne suis pas une encyclopédie du genre, loin de là).
@Bolt : merci pour la découverte de Imperial Triumphant, c'est excellent (ça me rappelle des vieilleries (2002-2005) comme les norvégiens de Ram-Zet, ou le Japonais Kadenzza)
(et autant il y a plein de trucs sympa dans la vaste et variée carrière de Devin Townsend, autant Dream Theater c'est vite chiant)
Prenez un cercle, caressez-le, il deviendra vicieux
En toutes choses, subordonner le désir de juger au devoir de comprendre.
Bolt a écrit:@jolan, merci pour les quelques suggestions. Avec quelques à-priori, j'ai commencé à écouter V:The New Mythology. Je te concède avoir un peu souffert, mais bon, je crois comprendre ce qui t'attire. Et j'imagine que la dernière piste, qui semble être le morceau de bravoure, est celui que tu fais tourner en boucle. En tout cas, je ne me sens pas client pour le moment.
J'écoute cet album dans son intégralité, rarement par petits bouts. Pour en revenir au propos, as-tu vu un mélange de métal et de classique ?
Bolt a écrit:Ca m'amène à te demander ce que tu penses des trucs catalogués prog metal comme Dream Theater, Edge Of Sanity, Between the Buried and Me ou Animals As Leaders (je ne suis pas une encyclopédie du genre, loin de là).
C'est mon genre favori de métal, ça tombe bien (il y avait un autre topic sur le "progressif" où j'ai déjà évoqué certains trucs)
- Dream Theater = très longtemps mon groupe favori. Le groupe que j'ai le plus écouté, et travaillé (guitare et batterie). Depuis le départ de Portnoy, c'est devenu le groupe le plus ridicule qui soit, à tourner en rond et à composer en boucle les mêmes choses, qu'ils réussissaient auparavant. Ils me font peine. Mais il reste de très bons albums, entre 1989 et 2009. S'il fallait en écouter en priorité, je dirais "Awake" et "Metropolis II"
- Edge of Sanity = Ecouté un album à leurs débuts, me souviens plus. C'est prog métal ça ? A écouter alors.
- Between the Buried and Me = Un superbe album "The Parallax II Future Sequence", pour moi l'album de 2012. Je recommande de mater le très chouette concert en studio filmé à l'époque pour se faire une bonne idée. C'est le groupe le plus technique que je connaisse, c'est donc intéressant de ce point de vue là, mais ils ne se renouvèlent plus musicalement. Un peu trop punk et speed métal pour moi, je les préfère lorsqu'ils apportent d'autres éléments plus mélodieux.
- Animal As Leaders = Groupe de djent instrumental très technique basé sur la guitare, du virtuose démonstratif, donc il faut aimer le style. Perso, avec les années j'ai un peu zappé l'aspect virtuose démonstratif pour me concentrer sur la musique (j'aurais peut-être aimé ado) je n'ai donc apprécié que lorsqu'il a commencé à amener une dose de musique à ses compos, plus jazz, sur l'album "The Joy of Motion" de 2014.
Jolan, le gars qui n'a le droit de ne rien dire, sinon ses posts sont supprimés illico par Nexus.
Olaf Le Bou a écrit:@Bolt : merci pour la découverte de Imperial Triumphant, c'est excellent (ça me rappelle des vieilleries (2002-2005) comme les norvégiens de Ram-Zet, ou le Japonais Kadenzza)
Ah Ram-Zet, j'adore leur "Queen"
Jolan, le gars qui n'a le droit de ne rien dire, sinon ses posts sont supprimés illico par Nexus.
Olaf Le Bou a écrit:@Bolt : merci pour la découverte de Imperial Triumphant, c'est excellent (ça me rappelle des vieilleries (2002-2005) comme les norvégiens de Ram-Zet, ou le Japonais Kadenzza)
Ah Ram-Zet, j'adore leur "Queen"
Souvenirs, Ram-Zet vu en live à la Loco (2001 ou 2002) en première partie de Theatre of Tragedy
Pour le metal plus musique classique, Therion les inventeurs de l'opera metal
Haggard (groupe au plus de 20 membres) Death baroque
Oh mon dieu, le death baroque... Je crois que je n'ai jamais rien entendu d'aussi ridicule que le morceau de Haggard là plus haut. Aussi nul que le Rondo veneziano.
Bon, je vous laisse mais je ris beaucoup.
"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - "Arbre de fumée"
Olaf Le Bou a écrit:@Bolt : merci pour la découverte de Imperial Triumphant, c'est excellent (ça me rappelle des vieilleries (2002-2005) comme les norvégiens de Ram-Zet, ou le Japonais Kadenzza)
Tu es bien la dernière personne que j'aurais imaginé aimer ce genre de groupes, ou alors il faut que tu nous en dises plus sur ton passé de metalleux refoulé. Par curiosité, j'ai tenté ceux que tu as cités, en l'occurence Into the Oriental Phantasma (2003) de Kadenzza et Escape (2002) de Ram-Zet ... eh bien, le premier cité m'a vite gonflé, le second un peu moins (d'ailleurs le morceau "Queen" cité par jolan est peut-être ce que j'ai le moins aimé dans l'album). Mais du coup, tu me fais penser à Sigh, labelisé premier groupe de black metal japonais, mais qui n'a maintenant plus grand chose de black. Par contre c'est bien bigarré, je te mets deux extraits de leur dernier album, m'est avis que ça pourrait te parler :
Bref, je vais m'en tenir à Imperial Triumphant.
jolan a écrit:J'écoute cet album dans son intégralité, rarement par petits bouts. Pour en revenir au propos, as-tu vu un mélange de métal et de classique ?
Eh bien, j'ai eu souvent l'impression par moments d'écouter du rock symphonique 70's (et pas prog, j'insiste) tartiné par un groupe de NWOBHM.
euh... si vous le dites a écrit:Oh mon dieu, le death baroque... Je crois que je n'ai jamais rien entendu d'aussi ridicule que le morceau de Haggard là plus haut. Aussi nul que le Rondo veneziano.