Hors sujet (désolé) :
Six ans avant ceux du Neu-Neu qui ne participèrent aux commémorations franco-soviétiques qu'en 1977 ?
Perso, je lirais volontiers les pages consacrées par le BSV à ce déplacement, l'interview, etc...
Je serais assez curieux de connaître les détails concernant le vol (étapes, terrains de dégagement, l'indicatif à trois lettres ou l'emplacement des radiobalises -VOR, VOR-DME, TACAN- utilisées, d'une manière générale les renseignements portés sur le plan de vol) et ravi de pouvoir examiner les morceaux de cartes ayant servi à préparer les navigations. La relation des conditions de vol voire des éventuelles péripéties m'intéresse au plus haut point. Ma curiosité s'étend également au contexte géopolitique, mais je doute que la revue en question se fût aventurée sur ce terrain mouvant. De Gaulle (qui avait abandonné le pouvoir) et Brejnev (et dans le domaine de l'industrie, le constructeur Marcel Dassault lui-même) étaient favorables à un dégel des relations et à diverses coopérations, notamment dans le domaine aéronautique. Ce que les Américains voyaient d'un œil peu complaisant.
Dans la presse spécialisée, aujourd'hui, un tel événement pourrait être analysé sur quelques pages, mais j'achète peu de revues. Alors, à moins de tomber fortuitement sur un documentaire télévisé (comme j'en avais vu un, passionnant, sur Arte relatif aux missions diplomatiques françaises derrière le Rideau de fer, de l'espionnage soft expressément autorisé par Moscou pour éviter un niveau de tension trop dangereux en cas d'interprétation erronée de certains "paramètres") ou un magazine en maison de la presse à condition d'examiner le sommaire, j'ai toutes les chances de passer à côté de ces petites histoires qui font aussi l'Histoire.
Et sur le net, on tombe aussi bien sur des âneries que sur des articles pouvant contenir des coquilles, en raison de l'absence, le plus souvent, de véritable correcteur ou de rédacteur en chef, à la différence d'un magazine un tant soit peu sérieux.
Comme ici (fin du paragraphe "L'après-guerre", juste avant "L'ère du Mirage F1"), où, par simple étourderie j'en suis convaincu, l'auteur parle de six Mirage F1 en 1971 qui se rendent en Union Soviétique. Sauf que le F1 n'était pas encore en service ! Le paragraphe suivant, en totale contradiction avec ce qui vient d'être rapporté, précise que les pilotes du 2/30 sont passés sur Mirage F1 en 1973 (en décembre). Ce fut d'ailleurs le premier escadron à avoir touché cet avion, successeur du Mirage III. Ce qui met la puce à l'oreille...
L'explication est simple mais nécessite un peu de réflexion et une recherche pour rétablir les choses : il y a erreur sur le quatrième chiffre du millésime. En l'espèce, un 7 s'est transformé en 1, donnant 1971. Le risque de confusion, surtout en lisant des notes manuscrites, étant important.
La commémoration de 1977 (soit six ans après celle de 1971) où des pilotes français du 2/30 (l'escadrille du Normandie-Niemen) volaient sur Mirage F1, se trouve relatée dans la presse spécialisée. Il y est d'ailleurs fait mention (au début et à la fin) de la mission de 1971.