JYB a écrit:Le Rescator a écrit: l'existence du
SDECE (prononcer ZDEK) est largement connue officiellement et figure ainsi selon sa dénomination complète dans les ouvrages qui y font référence :
Service de
Documentation
Extérieure et de
Contre-
Espionnage créé le 28 décembre 1945, avant d'être renommé DGSE (Direction Générale de la Sécurité Extérieure) le 2 avril 1982 !
Oui, à part les dates, c'est ce que j'ai écrit plus haut, dans le long texte que tu n'as peut-être pas lu parce que trop long...?
Thierry31 a écrit:Sinon, JYB, manifestez-vous à eux pour corriger les prochaines intégrales
S'ils connaissaient votre envie et disponibilité, ils en seraient peut-être content!?
Alors, il faut que je re-raconte (car je les ai déjà racontées ici) les mésaventures que j'ai vécues à vouloir me rapprocher de Dargaud (et aussi de Dupuis). J'avais un jour contacté Dupuis d'un côté, et deux autres fois Dargaud d'un autre côté, pour signaler que j'avais repéré des erreurs à corriger dans les textes ou les dessins de Buck Danny et Barbe-Rouge, et que j'étais à leur disposition pour dautres infos. Dupuis m'a répondu en disant qu'il allait corriger ce que je signalais ; correction a en effet été faite, mais... mal ! Car il y a eu un méli-mélo chez Dupuis et il y a toujours une erreur dans le dessin d'une planche de Buck Danny (la même erreur, mais déplacée...!). Quant à Dargaud, il ne m'a jamais répondu, et quand les intégrales concernées ont paru, j'ai constaté qu'aucune correction n'avait été faite. J'ai donc considéré que Dargaud n'avait rien à faire de mes interventions, donc, depuis, je reste dans mon coin, et jusqu'à ma mort, jamais je ne resolliciterai Dargaud. Je ne vois pas ce qui me ferait accepter aujourd'hui une collaboration si tout à coup Dargaud me demandait quelque chose, mais comme il ne me demande rien, ça tombe bien.
Je rappelle aussi que je suis par ailleurs éditeur, et je vois mal un éditeur faire appel à un autre éditeur pour corriger les fautes dans les textes de ses propres albums. Ce serait surréaliste ! Je n'interviens ici, sur le forum, terrain neutre, qu'en tant que fan de Charlier.
Voici par exemple une info de première bourre que j'aurais pu passer à Dargaud. La BD de T&L dans ce tome 10 se déroule dans un pays fictif, le Kombala. Le dossier de l'intégrale dit que ce pays ressemble à ceux qui étaient dirigés dans les années 1970 par deux sinistres dictateurs, Bokassa et Idi Amin Dada, dont le dictateur fictif, dans la BD, le maréchal Ojumbé, est un clone. Donc, on pense à la Centrafrique et à l'Ouganda, les pays de Bokassa et d'Imin Dada. Le modèle choisi par Charlier devrait être en principe l'Ouganda, d'autant que le pays fictif s'appelant Kombala dans la BD, ce nom ressemble un peu à la capitale réelle de l'Ouganda : Kampala.
Sauf que... Je détiens un jeu de photocopies de plusieurs planches de Patrice Serres, lesquelles photocopies ont été annotées en rouge par Charlier pour corriger après coup (et avant parution bien sûr) les noms du pays, de ses habitants et de la capitale. On voit qu'au départ, Charlier avait imaginé que le pays était la Tanzanie, les habitants les Tanzaniens et la capitale Dar-Es-Salam, mais qu'il a fini par demander à Serres, une fois les premières planches dessinées, de changer en Kombala, Kombaliens et Mombashi (Mombashi ressemblant, lui, étrangement à la ville de Mombasa au Kénya tout proche).
Voici par exemple la planche 4 entière :
Et un recadrage plus lisible (ou plutôt : moins illisible ; je mets en ligne des fichiers à basse résolution et à petit format, car je connais la musique, on va les repiquer pour les publier ailleurs...) :
Comme toujours, il faut l'arbritage du scénario original et tapuscrit de Charlier pour savoir s'il avait bien opté pour la Tanzanie et Dar-Es-Salam au départ (car sait-on jamais, l'épreuve que je montre ci-dessus est peut-être un faux et je me suis peut-être fait rouler dans la farine par un margoulin...). Toutefois, ce que je raconte doit être vrai, car dans la planche 9 de l'album de Serres, en haut, est dessinée une carte géographique de l'Afrique, avec le trajet de l'avion Falcon 50 qui va jusqu'à... la Tanzanie... (même si le nom Tanzanie est changé en Kombala, on reconnaît bien le tracé des frontières et le pays qui se trouve accolé au sud du Kénya).
Au sujet de la capitale Mombashi, j'oubliais de préciser qu'il y a un autre méli-mélo dans les textes, qui s'ajoute aux trois déjà signalés dans mon long post plus haut : dans la BD, ce nom est écrit Mombashi, puis une fois Monbashi (avec un N), puis encore Mombashi avec un M, et enfin... Lumbashi, qui restera. Encore une harmonisation dans les noms propres à apporter à la BD !!