Corik a écrit:(...) Sur la couv', pas de pitot sur l'un des 2 F1, ça m'étonne (...)
Corik a écrit:J'ai lu les commentaires. Entre ceux qui se fichent des détails (ça démontre juste leur inculture sur le plan aéronautique...) & ceux qui sont dégoulinants (à se demander s'ils ne sont pas payés pour ça...), il y a vraiment à boire & à manger !
Vautour2b a écrit:
Exact, mais c'est après avoir été refondu à un standard proche de la série...
Le même, au salon du Bourget de 1971...
http://www.thunderstreaks.com/wp-conten ... engels.jpg
Corik a écrit:Rayon documentation/connaissances, je gère plutôt bien.
Le pitot, je l'ignorais. J'avais un doute, rien de +. En même temps je ne peux tout savoir ! ^^
Étant souvent en déplacement, il m'est pour le moins difficile d'accéder à ma doc.
Je suis également dans la réserve citoyenne, pas de grade (on m'a demandé si j'en voulais un...). Ça m'a toujours fait rire ces grades honorifiques. Y en a un chez nous, "commandant" également, qui s'est présenté ainsi au téléphone. Il n'a même pas fait son service national.
Une BD d'aviation, c'est avant tout/a fortiori nécessairement plausible donc technique.
On ne peut pas dessiner/faire n'importe quoi, ou alors ont est dans l'uchronie ce qui n'est pas le cas ici.
Corik a écrit:Alors quel était le mode de mesure de vitesse ? Pariétal ?
Je ne mange que du miel, pas de confiture !
& si je dis que j'ai de la doc/connaissances, c'est parce que les autres le disent de moi ! ^^
J'ai aidé Arroyo sur le premier tome de la Corée (d'autres également).
Jeu/set & match... Je l'ignore ! Je ne pratique pas le tennis.
Que quelqu'un me trouve ici un pilote de F1 en tenue strato... A vos livres !
SI vous voulez jouer, pas de soucis... J'en ai sous le coude.
JYB a écrit:Voici un exemple d'"inexactitude technique" dans le roman. JM Charlier parle à deux ou trois reprises de Mirage F2, la version biplace du Mirage F1 (le F1 étant le "héros" de l'histoire). JMC raconte que les pilotes étrangers qui doivent voler sur F1 passent par une phase d'entraînement en volant sur le F2 avec un instructeur. A lire le roman de JMC, on pourrait croire que F2 veut dire "biplace" tandis que F1 signifie "monoplace", et on pourrait croire encore plus sûrement que le Mirage F2 est la version biplace du Mirage F1.
Eh bien, non... Le Mirage F2 ressemble en effet assez au Mirage F1, mais sa dénomination (celle du F2) est exactement Mirage III F2, càd une version émanant du Mirage III bien connu des fans de la série T&L. Mais ce F2 était en fait un avion prototype qui servait de "banc d’essai" volant pour les moteurs Pratt et Whitney/SNECMA destinés à d'autres Mirage III, les versions V 01 et V 02.
Cet appareil n'a connu aucune utilisation opérationnelle. Rien que pour ça, il ne pouvait pas servir d'avion-école comme le présente Charlier dans son roman. D'autant que, s'il avait été versé dans une unité opérationnelle, la place arrière de ce biplace aurait été celle du navigateur. Or, un navigateur n'a pas un poste de pilote, n'a pas une bonne visibilité vers l'avant, et n'a pas les commandes en double pour un instructeur comme sur n'importe quel avion-école biplace. Comme en outre le F2 avait quelques différences avec le F1, ne serait-ce que sa taille légèrement supérieure, il aurait été délicat de former des pilotes sur le F2 en vue de piloter le F1 par la suite. Mais ceci aurait été de toute façon impossible puisque - voir plus haut - le poste arrière n'est pas celui d'un instructeur disposant des commandes et instruments nécessaires à un instructeur, et puisque de toute façon (bis) le F2 n'était qu'un prototype.
Donc, est-ce une "inexactitude technique" ? Non, on peut appeler ça carrément une impossibilité technique : les scènes dans le roman parlant de la formation sur F2 ne peuvent pas se dérouler, tout simplement. C'est embêtant... Or, les adaptateurs du roman en BD ont emboîté le pas à JMC en persistant dans l'erreur (sans doute consciemment, volontairement) et en montrant à l'image, pendant presque les trois-quarts d'une planche, des vols en instruction à bord de ce F2... Question : le travail d'adapteur n'aurait-il pas dû consister à corriger cette erreur soit en montrant à l'image le véritable avion biplace d'instruction (qui n'était donc pas le F2), soit à supprimer la scène de l'instruction sur F2 ?
JYB a écrit:
En clair : T & L sont à la tour, et d'une case à l'autre ou presque, sont déjà dans leurs avions à poursuivre le méchant de l'histoire, qui est en vol depuis quelque temps et a pourtant pas mal d'avance.
JYB a écrit:Je l'aurais parié ! Je pensais à toi, mais n'imaginais pas que tu sois passé sur le forum BD Gest.Corik a écrit:Salut JYB, c'est Calot
Note aux internautes pour comprendre cet échange : Calot est un autre membre du forum Aéroplanète, très pointu sur les avions militaires et en particulier sur l'histoire de l'Armée de l'air française. C'est donc le deuxième grand spécialiste de l'aviation, membre d'Aéroplanète, à intervenir aussi sur BD Gest (l'autre membre étant Fonduedaviation, alias Dahliableue sur Aéroplanète).
Au fait, tu as dû voir tout à l'heure, sur le forum Aéroplanète justement, qu'un membre bien connu, qui avoue lui-même ne pas y connaître grand chose en aviation mais être passionné de BD, a quand même tiqué sur une scène de l'album de Tanguy "Classic" n°2. Voici sa réflexion :
"vers la fin lorsque Tanguy est à la tour de contrôle et s'en va rejoindre un avion pour prendre en charge l'espion. Impensable d'un point de vue temporel car l'espion aurait franchi non seulement la frontière italienne mais aurait survolé la Yougoslavie.
Déjà voir Laverdure à la tour de contrôle alors que l'espion vole déjà, puis être pas trop loin de lui c'est limite, mais Tanguy c'est carrément impossible si le but de l'espion est de voler vers l'Italie une fois démasqué."
En clair : T & L sont à la tour, et d'une case à l'autre ou presque, sont déjà dans leurs avions à poursuivre le méchant de l'histoire, qui est en vol depuis quelque temps et a pourtant pas mal d'avance. Ce à quoi j'ai répondu : "Pour info, cette scène des avions en vol, l'un piloté par Tanguy et l'autre par Laverdure, poursuivant l'espion, ne figure pas dans le roman de JM Charlier. C'est une invention du scénariste adaptateur. Dans le roman, Tanguy est à terre, dans la salle radar, et se contente de discuter à la radio avec le pilote en fuite."
Ainsi donc, voici une scène qui ne tient pas la route (ce n'est pas moi qui l'ai dit le premier) mais qui n'est pas due à JM Charlier. Aussi je me précipite pour défendre ce dernier (pour la deuxième fois en l'espace de deux posts presque successifs. Qu'on ne vienne pas dire que je ne sais que le critiquer....).
En effet, un avertissement au début des deux albums de cette aventure "Classic" nous annonce que le roman originel de Charlier comporte des "inexactitudes techniques". On serait donc porté à croire que c'est JMC qui a commis cette erreur de la scène plus qu'improbable où Tanguy et Laverdure décollent beaucoup trop précipitamment pour pouvoir rattraper l'espion. Or, cette fois, JMC n'y est pour rien. Mais dans l'avertissement, il est le seul accusé de commettre des "inexactitudes techniques". Cette façon de se défausser sur lui me paraît cavalière...
J'ai ajouté sur Aéroplanète : "De même, juste après cette scène, l'avant-dernière demi-planche de l'album (planche 46A) est inventée aussi." Ce qui fait qu'en y regardant de près, on s'aperçoit que le scénario de la BD n'est pas aussi fidèle à l'original qu'on le croit, en dépit, pourtant, de cette phrase du même avertissement de la BD (je cite) : "Par respect pour son oeuvre (= celle de JMC), nous avons fait le choix de rester le plus fidèle possible à son texte".
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