Diddu a écrit:Est-ce qu'un modérateur pourrait venir siffler la fin de la récréation et des attaques / invectives personnelles ?
Ce sujet est devenu nauséabond à parcourir.
kobaia a écrit:L'argument "1 an de travail ne peut pas être démoli ainsi" ne tient pas. Tu peux bosser des année sur un sujet et bosser mal, c'est un fait.
Brian Addav a écrit:
Le fait qu'on oublie qu'un album, pour un auteur, ne présente qu'une facette de l'histoire qu'il a en lui, ce qu'il veut bien donner au lecteur, et que énormément d'éléments qui lui paraissent logique, compréhensible, vu par le lecteur, ne le sont pas parce qu'il n'est pas dans la tête de l'auteur.
Ex, le coup de reprocher au critique de parler de machine tant on sait que c'en est pas une, qu'on l'a dit dans moults itws, mais qu'on a oublié de le préciser dans l'album.
Ou le critique qu'a lu trop rapidement le début de l'album où une seule case nous informe que Seccotine est à Cuba elle. (ce qui est mieux contextualisé dans la version prépubliée dans le journal avec la demi page en couverture).
(et qu'il n'a pas relu l'album sûrement).
Etc.
Darth a écrit:Brian Addav a écrit:Tu peux m'indiquer où dans l'album lui-même, dans les pages mettant en scène cette tentative de faire tomber des poils, il est indiqué qu'il s'agit d'une mixture et non d'une machine ?
J'ai beau relire les pages, on parle d'un objet, d'un coffret, mais on ne précise jamais de quoi il s'agit.[Révéler] Spoiler:On sait juste que la boîte fuit et on voit l'effet sur la dame et son chien.
Page 10 : "un groom ! avec du cirage piégé !"Brian Addav a écrit:question amusante :[Révéler] Spoiler:si le chien perd tous ses poils, pourquoi Spirou et la dame ne perde pas leurs cheveux ?
Parce que le produit agit sur les poils
Elric Dufau a écrit:Brian Addav a écrit:question amusante :[Révéler] Spoiler:si le chien perd tous ses poils, pourquoi Spirou et la dame ne perde pas leurs cheveux ?
Parce que le produit agit sur les poils
Elric Dufau a écrit:Je n'ai jamais dit qu'on avait expliqué qu'il s'agissait de cirage dans des interviews.
Pour reprendre le déroulé et les termes : page 10, case 8, Spirou pense "Mais ? Il fuit, ce coffret !". Case 10, l'espion cubain dit "... un groom ! Avec du cirage piègé !".
Donc, je ne suis que dans mon cerveau, c'est vrai, mais je rappelle qu'on est 3 à s'être posé des questions et plusieurs personnes ont lu la BD pour nous dire si quelque chose n'était pas clair. Là, le critique écrit "machine" alors qu'on n'a jamais écrit "machine". Donc il invente un qualificatif sur un moment qu'il a fantasmé. Il aurait pu dire "coffret", "cirage piégé", on voit que c'est une boîte à cirage, donc pourquoi pas "boîte à cirage piégé". Mais comment on peut en arriver à "machine" ? Ça reste un mystère pour moi. Je trouve d'ailleurs assez surprenant de voir que quelqu'un préfère remettre en question les auteurs qui ont réfléchis à des termes (ceux cités) et soutenir un critique qui n'a pas pris la peine de reprendre les termes en écrivant son article.
Elric Dufau a écrit:A propos de Seccotine, une information peut être dans une bulle et aussi dans la mise en scène. Donc dans une bulle page 5 case 2, on dit qu'elle est à La Havane. Et dans la mise en scène on voit bien qu'à aucun moment il n'est question de la retrouver. Page 13, le narratif nous informe qu'on est à La Havane et on trouve Seccotine en train de faire son travail.
Elric Dufau a écrit:En plus, je suis toujours à la chasse aux défauts et il y a des petites choses qu'on a relevé (trop tard) avec des amis qui auraient pu être mieux. Aucun de ces points n'a encore été pointé du doigt par quelqu'un dans tout ce que je vois passer.
Brian Addav a écrit:Surtout, t'es un vrai fan de Spirou, j'en ai parlé plus haut, tu sais que les attentes sont énormes.
Donc tu allais te faire démonter. Tu t'es déjà fait démonter quand tu as posté tes premières images, et par des auteurs en plus (et Maltaite, s'il a été grossier, il fallait écouter ce qu'il disait sur le fond) et tu allais te faire démonter.
Merdum, tu as fait un Spirou, pas un Marc Lebut, tu savais comment ça allait se passer !
Elric Dufau a écrit:J'essaie d'apporter des informations en commentant. Je suis d'ailleurs un des rares à le faire. Les autres (pour en avoir parlé avec eux) ça les fatigue. J'avoue être un peu mitigé parce qu'il y a ici surtout des fans qui seront des pinailleurs. Le grand public s'en fout de tout ça, mais on s'adresse aussi aux fans donc je viens voir. Jusqu'à quand, je n'en sais rien. J'avais quand même disparu de cet endroit pendant près de 10 ans.
Je reviens ce soir pour apporter plus de réponses.
Vicomte64 a écrit:Je me permets une parenthèse, juste sur la cible de ce genre de BD, puisqu'on y a fait allusion.
Je constate que le dernier Yoko Tsuno est en tête des ventes, malgré des avis unanimes, et sans nuances, pour dire que l'histoire est incompréhensbile et les visages mal fichus.
Donc, cet album (Yoko) est jugé mauvais mais se retrouve en tête des ventes.
Autrefois, je faisais ça aussi, j'achetais pour compléter une collection... ça m'a passé. Je suis devenu plus exigeant.
Quand on dépense 10/15 euros pour être deçu, est-ce que ça vaut la peine ?
Bon, je me dis que c'est bon pour les auteurs, qu'ils gagnent leur vie est une bonne chose.
Et n'ayant pas un mauvais fond,je dis tant mieux, même si je n'aime pas...
Je n'en rajouterais pas une couche, partant du principe "si tu n'aimes pas n'en dégoûte pas les autres".
Mais ça m'interpelle... grandement...
Remember a écrit:Alors certes Spirou a une place hyper importante a mes yeux de bédéphile mais je suis loin d'être un fanatique de Franquin , tout ce qui s'est développé comme culte a son propos me rebute au plus haut point !
D'ailleurs, j'ai tendance à préférer les Spirou et Fantasio de Janry et Tome à ceux de Franquin (mais c'est indéniable que Franquin fut l’architecte de l'univers, il a posé les bases graphiques et la psychologie)
zourbi le grec a écrit:Remember a écrit:Alors certes Spirou a une place hyper importante a mes yeux de bédéphile mais je suis loin d'être un fanatique de Franquin , tout ce qui s'est développé comme culte a son propos me rebute au plus haut point !
D'ailleurs, j'ai tendance à préférer les Spirou et Fantasio de Janry et Tome à ceux de Franquin (mais c'est indéniable que Franquin fut l’architecte de l'univers, il a posé les bases graphiques et la psychologie)
Je suppose qu'enfant tu as découvert Spirou à l'époque Tome & Janry et cela explique ton attachement (j'aime beaucoup également). Perso lorsque j'ai commencé à lire Spirou, c'est Fournier qui était aux commandes mais c'est surtout Franquin qui m'a subjugué.
Je ne suis pas du tout religieux ni fanatique ni idolâtre mais c'est vrai que Franquin est un cas à part pour moi.
Depuis 50 ans que je lis des bd, j'ai eu des périodes d'amour/haine avec la bd classique.
Ras le bol d'Hergé, de Jacobs, de Franquin, c'est du passé ! ... et puis j'ouvrais un album de Franquin ou autre et la magie opérait à nouveau![]()
Et bon rétablissement à toi
Brian Addav a écrit:Alors oui, si on est pas exigeant, on peut aimer, trouver ça sympa.
Si on est exigeant, par rapport à la série, par rapports au style Marcinelle, ça ne colle pas.
J'ai trouvé cette critique très dure et injuste. Comment ? On a des auteurs qui essaient de revenir à un Spirou "classique", retrouvant quelque part l'âme des Spirou d'antan, que ce soit par le dessin ou par le scénario, et on leur tombe dessus aussi violemment ?!!Brian Addav a écrit:Les gens ne vont jamais voir les intentions que vous mettez dans une histoire, ils vont lire l'histoire et la prendre selon eux. Le boulot, c'est de comprendre pourquoi ils ont pensé comme ça, qu'est-ce qui leur a fait penser ça. Pas de croire qu'ils fantasment, qu'ils se trompent consciemment pour attaquer etc.
(...)
Pour moi, le rythme est plat, ça monte jamais dans les tours, quand ça discute, c'est bavard au possible on perd des pages à voir des gens discuter pour faire avancer l'histoire alors que ça pourrait être réglé en deux case. ça ne décolle jamais en terme d'actions. Et c'est plombé par votre idée de mélanger les langues.
Pour moi, niveau histoire, on sent que les scènes ont été juste enchaînées, et si il se passait ça, et si et si, mais les scénaristes n'ont pas pensé à l'ensemble, à la rythmique interne du scénario. C'est jamais trépidant. Y'a jamais de mise en danger et les persos s'en sortent toujours facilement.
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