zourbi le grec a écrit:Pour en revenir au sujet, après une deuxième lecture j'ai remarqué qu'en dehors du style des personnages qui est hétérogène comme déjà dit, c'est la pauvreté des décors qui contraste le plus avec le foisonnement des détails des décors de la période classique de Spirou.
On a plus l'impression d'être dans un Lucky Luke que dans un Spirou.
Si l'on rajoute l'histoire pas vraiment originale, cela confirme mon impression initiale de rester sur sa faim.
La différence, pour moi, c'est malgré leur apparente pauvreté, les décors chez Morris sont vivants et remplissent leur fonction de donner une atmosphère. Ici non, c'est posé, on a essayé de mettre des détails, mais ça manque de vie. C'est propre et lisse, et c'est tout. On parle de Tarrin, la grande évolution dans sa carrière, quand il a passé un cap, ce fut les décors.
Sur les persos, d'accord avec toi sur le côté hétérogène, mais le plus fatiguant, ce sont les scènes de parlotte ou de monologue.
Alors oui c'est bavard, surtout au début, où il faut tout expliquer plutôt que montrer, mais ça ne respire pas quand ça parle. Toutes ces cases zoom sur les persos, remplies, cadrées au plus près des persos, pf...